Cher Brendan,
C'est sans aucun doutes que cette lettre est née d'un coup de folie, même venant de ma part. Il me semblait cependant important de vous tenir au courant de l'action que je m'apprête à entreprendre. Il semble qu'un groupe soit sur le point de partir pour l'Antre de la Liche et je compte bien m'y joindre. Inutile de m'en dissuader. Non seulement mon devoir m'y contraint, mais il me semble que cette aventure pourrait également vous être bénéfique. Cette monstruosité regorge de sagesse démoniaque, peut-être là bas trouverais-je un indice pour vous guérir de votre mal.
Je ne sais à quel point votre rôle de Gardien vous occupe mais, sachant jusqu'où vous êtes déjà aller pour avoir des réponses, il me semblait important de vous inviter dans cette folle aventure. Inutile de vous dire que je serais rassuré de vous savoir à mes côtés. Aussi, sans doutes le reste de l'équipe, sera-t-elle enthousiaste de profiter de vos connaissances en démonologie, même si je garde pour moi votre secret.
Le rendez-vous aura lieu au lendemain de la prochaine lune, à l'endroit dessiner sur ce plan que je me suis permise d'adjoindre bien que votre faction soit au courant de son emplacement.
Qu'importe votre décision, j'espère que vous me pardonnerez de cet acte égoïste.
Avec toute mon amitié,
Cylicia Condoris.

Ainsi, notre héroïne était partie sans trop savoir qui l'attendrait mais non sans un avantage de taille. Greil, une nouvelle recrue chez les Dragonniers, avait aussi émit l'envie de purifier le monde de ces abominations. Normalement, il serait présent au rendez-vous. Cylicia rentra donc du campement des Dragonniers jusqu'à Stellaraë où elle prépara tout ce qui lui était nécessaire à un tel périple. Des vivres, de la corde, un briquet, et enfin tout l'équipement habituel lorsqu'elle partait en mission. Néanmoins, elle avait fait l'achat d'un gadget lui permettant de transporter une torche dans son dos. Elle avait déjà eut la malchance de perdre l'une de ces sources précieuses de lumière en plein combat et ne tenait plus à ce que cela lui arrive encore. Evidemment, la Purificatrice pleine de folklore n'avait pas lésiner également sur l'encens de sauge, des sceaux sensés la protéger du démon et autres grigris de son culte. Ayant finit toute ses préparations, elle confia Darmok, son chérubin, et Petit Tambour, un enfant dont elle s'occupait, à l'un de ses amis et s'en alla à dos de griffon.

Une fois l'Antre en vue, Cylicia se prépara à un atterrissage en douceur, profitant de la vue sur les lieux. Déjà elle avait put entrevoir des morts-vivants errer dans les environs mais l'Antre, elle, dégageait une atmosphère des plus morbides. L'endroit suintait la mort et les magies obscures, il fallait vraiment être fou pour vouloir y pénétrer. Alors qu'elle atterrissait devant l'entrée, elle aperçue un homme en armure doté d'une impressionnante chevelure blonde. Elle jurait avoir déjà vu cette tignasse quelque part mais n'en avait aucun souvenirs. Enfin, quand elle descendit de sa monture pour l'attacher elle se rendit compte de son erreur. L'homme en question était loin d'être un humain au vue de sa tête de lion. Cylicia pensa à une farce, à un masque, mais il était évidant qu'il s'agissait de l'un de ces thérianthropes comme Neivin ou Lonann.

- Bonjour, dit-elle alors à l'étranger aux allures familières, apparemment, nous allons faire équipe...

Elle s'approcha de lui et lui tandis la main. Il n'avait pas spécialement l'air agressif malgré son physique impressionnant et semblait lui aussi attendre quelqu'un, il s'agissait fort probablement d'un membre de leur groupe.

- Cylicia Condoris, Purificatrice de la Tour Blanche.

Les présentations faites, ne restait plus qu'à être au clair sur le reste de l'équipée. Notre héroïne espérait que l'attente n'allait pas être trop longue, ne sachant trop quelles genres de créatures pouvaient leur tomber dessus. Même si, en réalité, l'extérieur de cet endroit maudit était bien plus serein que l'intérieur.

Je me tenais face à une horde de démon de Balrath, probablement de jeunes nouveaux sans grande expérience du combat pour un oeil averti tel que le mien. Nous étions dans une sorte d’arène de fortune, dont le sol était recouvert du sable rouge sang caractéristique du domaine du prince du carnage, Balrath. Sur les tribunes, quelques vieux démons villipendaient les jeunes recrues pour les inciter à m’abattre, ne bougeant pas le petit doigt pour les aider car ne me jugeant pas comme une menace assez conséquente pour une quinzaine de démons du carnage. Quelle grave erreur.
Ce soir là, alors que je m’endormais et que mon esprit s’en allait à nouveau vers le Pandémonium, j’avais eu assez peu de chance, il fallait le dire. Parmi tous les lieux où mon esprit était apparu dans le Pandémonium, celui-ci comptait sûrement dans le top dix des pires endroits. Alors que l’avatar de mon esprit ouvrait les yeux, je me retrouvai face à une des nombreuses forteresses des démons de Balrath… sauf que j’étais à l’intérieur. J’avais d’abord essayé pendant plusieurs heures de me cacher, ne pouvant de toute façon pas sortir à moins de grimper sur les murailles et de me suicider en sautant de l’autre côté. Et ce qui devait arriver arriva: je me fis repérer alors que je tentais de me cacher derrière une caisse, et je dûs courir pour éviter l’affrontement. J’avais déjà survécu à pire, mais si je pouvais éviter de me prendre toute une forteresse sur le dos, cela m’arrangeait. Je fuyai donc jusqu’à l’arène, sans savoir où je me dirigeais, et finis par me retrouver bloqué dans la situation actuelle, une quinzaine de démons à mes trousses.


L’affrontement semblait donc inévitable. Je dégainai lentement ma claymore et la pointa vers les démons qui me faisaient face, avant de leur dire en accompagnant la parole à un geste de main provocateur:

“Amenez-vous les affreux, vous me donnez des idées de cuisine comme la brochette de démons, j’ai bien envie d’expérimenter ça.”

Peu enclin à réfléchir et plus enclin à cogner, les démons de Balrath ne se firent pas prier pour réagir à la provocation et chargèrent tous, alors que je me mettais en position de combat agressive, prêt à charcuter la première fournée qui oserait venir me tester. Dès que les trois plus avancés furent à portée, je balayai les engeances de ma claymore, profitant de l’élan pour me laisser emporté un peu plus loin, esquivant de ce fait quelques coups de couperets tout en taillant en deux trois premiers adversaires. Les jeunes démons ne reculèrent néanmoins pas face à cette première charge désastreuse et poursuivèrent leur assaut, tentant tant bien que mal de m’entourer tout en donnant quelques coups de leurs armes, que je parvins à parer in extremis par une habile manoeuvre défensive. Décidant de ne pas leur laisser l’avantage, je tentai une percée vers le regroupement le plus faible de démon, sortant du cercle qu’ils essayaient d’ériger autour de moi en emportant deux nouveaux démons dans la mort. De plus en plus conscient de leur manque d’entraînement pour me tenir tête, les démons commencèrent à devenir plus prudent et tentèrent de garder une certaine distance pour m’encercler, mais ma lame fauchait leur corps avant qu’ils ne puissent mettre au point une formation efficace. Je me pris quelques coups de fouet dans la manoeuvre, zébrant mon dos et ma nuque de quelques estafilades mais ne me faisant pas tressaillir un instant. J’avais déjà vécu bien pire douleurs, et ce n’était pas quelques coupures qui allaient m’empêcher de me défendre.

J’avais déjà réussi à éliminer les deux tiers de mes assaillants quand un des vieux démons sauta des gradins sur lequel il était pour me faire face, criant à ses sbires d’une voix en colère:

“Poussez-vous, incapables! Je vais me charger du maudit moi même!”

Sans hésitation, mes quelques adversaires restants s’éloignèrent - “prirent leur jambe à leur cou” serait même une expression plus proche de la réalité - et laissèrent la place à leur maître, un gros démon tout en rouge, cornu et imposant, faisant probablement dans les trois mètres pour deux cent kilos de muscles. Il était armé de ce que j’aurais dit être une claymore, mais qui faisait figure de simple épée entre ses mains. Il commença alors à me tourner autour, jaugeant ma réaction tout en me lançant, sa voix gutturale résonant entre les murs de l’arène:

“Tu n’as aucune chance, le maudit. Accepte ton destin et laisse toi tuer, et je ferais ça vite. Peut-être.”

Je souris en coin. Comme si un chasseur de démon émérite tel que moi allait tomber dans le panneau. Quand bien même j’aurais été las de l’affrontement, je savais qu’il prendrait un malin plaisir à me torturer avant de m’achever. Ainsi étaient les démons du carnage, toujours prompt à faire souffrir toute créature, humanoïde comme démoniaque. Je ne répondis néanmoins pas vocalement à la pique et préféra charger, pensant avoir mes chances face à ce démon. J’avais déjà vaincu pire, et sa taille ne m’impressionnait pas.
Voyant que je passais à l’offensive, il fit de même et courru vers moi à son tour, dans un assaut qui ne pouvait se solder que par la mort de l’un d’entre nous. Alors que j’arrivai presque à portée, serrant d’autant plus mon emprise sur ma fidèle arme à deux mains, je sentis une impulsion me traverser. Ainsi donc, la nuit était terminée pour moi. Alors qu’il abattait son immense épée sur moi, mon esprit disparut du Pandémonium avant que l’assaut ne soit terminé. J’étais en train de me réveiller.


Je repris conscience dans mon campement de fortune, à quelques kilomètres de la célèbre antre de la Liche. Habitué à voyager dans le Pandémonium depuis des décennies, je ne me formalisai pas trop de ce qu’il venait d’arriver, et baillai bruyamment, réveillant mon fidèle cheval, Loyal, qui s’ébroua et vint chercher un peu d’attention en tendant son museau vers moi. Je le caressai distraitement tout en sortant ma gourde pour que ma bouche soit moins pâteuse. J’avais survécu une nuit de plus. Je jetai un coup d’oeil à mes blessures de la nuit, et fut rassuré en voyant qu’elles n’étaient pas si profondes et si graves. De toute façon, le lien entre mon esprit et mon corps n’était pas parfait lors du passage dans le Pandémonium, et mes blessures étaient souvent atténuées quand je me réveillai. J’avais néanmoins quelques égratignures en lieu et place des sales zébrures que m’avaient fait le fouet de ses immondes engeances de Balrath. Je pris le temps de manger un morceau de viande séchée, et de sortir un peu de fourrage pour nourir mon pauvre Loyal qui n’avait pas grand chose à se mettre sous la dent dans cette terre aride qu’était les Terres Désolées du Sud. Une fois le petit déjeuner et les préparatifs faient, j’avais démantelé mon petit campement, au sommet d’un rocher afin qu’aucun indésirable ne vienne me déranger, et descendit prudemment avec Loyal, qui en sa qualité de jeune étalon était encore assez agile pour crapahuter sur des petits rochers tel que celui ci. Maintenant, mon objectif était de rallier l’antre de la Liche, et surtout Cylicia. Je caressai instinctivement la plume décharnée que j’avais glissé dans ma poche, appartenant à cette dernière, et me remémora ce qui m’avait fait entreprendre un tel voyage dans ce territoire infesté de zombie.

Après avoir reçu une lettre de la Purificatrice qui me demandait de l’aide quant à sa quête de purification de la liche, je n’avais pas longuement hésité et en avait fait part à mon chef de section, qui m’avait autorisé à aller inspecter l’antre de la liche en tant qu’éclaireur, afin de faire un rapport complet sur les lieux et peut-être même d’abattre la liche, qui réapparaissait de toute façon régulièrement après que certains courageux aventuriers n’aient par chance réussi à la vaincre. Au moins, nous la ralentissions dans ses sombres projets.
J’avais donc pris Loyal, qui semblait s’ennuyer avec le palefrenier royal, et avait filé vers les Terres Désolées, prévoyant d’arriver un peu en avance de la date prévue. Mais une escarmouche avec un cultiste de Zylaxa m’avait fait prendre un peu de retard, ainsi j’arrivai pile-poil à la date du rendez-vous, espérant que Cylicia ait réussi à faire le trajet elle aussi.

Lorsque j’atteignis l’antre, qui était tout de même bien cachée dans cette large région craquelée, le soleil avait atteint son zénith il y a une poignée d’heure. Nous étions donc dans l’après-midi, et face à moi se tenait un petit regroupement, dont je reconnus la commanditaire de la lettre: Cylicia Condoris, Purificatrice et amie avec qui j’avais plusieurs fois livré bataille, et une de mes rares compagnes à avoir survécu à plusieurs de mes rencontres. Elle était accompagnée de deux griffons - l’un semblait un peu plus jeune - et de deux personnes: un guerrier visiblement humain, les cheveux grisonnants, et un solide homme-lion en armure, un des rares spécimens de lowen que j’avais eu la chance de croiser, ces créatures étant relativement rares. Je fis arrêter mon cheval à quelques mètres, levant une main en signe de paix, et descendit de ma monture en me dirigeant vers ce qui devait être mes futurs compagnons d’aventure. Mon cheval, en armure de cuir tanné, s’ébroua un peu en voyant les deux griffons le dévisager, mais garda son sang froid et sembla même leur lancer un regard de défi, typique du jeune étalon plein de fougue. Je m’approchai donc de mes collègues du jour en me présentant sommairement, le ton neutre:

“Salutations, camarades. Je suis Brendan, du soixante-huitième régiment d’éclaireur gardien. Je viens vous prêter main forte face à la Liche, et répondre à l’appel de ma fidèle compagne purificatrice.”

Je me détachai l’espace de quelques secondes de ma posture formelle et lançai un léger sourire à Cylicia avant d’enchaîner, un peu plus chaleureux:

“J’espère que vous allez bien depuis notre dernière rencontre, ma mie.”

(HRP: Je précise que “ma mie” ça veut dire “mon amie”, rien de tendancieux hein xD)

La jeune Purificatrice avait déjà commencer ses préparatifs pour entrer dans ce donjon de l'horreur. Elle avait déjà allumer sa torche et l'encensoir qu'elle avait accrochée à sa ceinture. Une forte odeur de sauge se dégageait à présent devant l'entrée où ils se trouvaient alors qu'elle s'imprégnait d'un peu d'eau bénie par une Prêtre de son culte. Mieux valait prévenir que guérir, surtout  flirtant avec le monde des morts comme le faisait cette Liche.

Urua quant à lui était bien là pour participer à cette expédition. Chose étonnante, c'était lui qui avait forger l'armure que la Purificatrice avait récemment acquise sans qu'elle ne le sache. Il faut dire que les forges de Stellaraë abondaient en forgerons, elle avait fait confiance à l'un de ses amis pour lui conseiller un maître qui ne lui coûterait pas trop chère. Elle n'avait pas été déçue du résultat, les formes étaient plus en adéquations avec les siennes et la coupe lui donnait plus de liberté de mouvement. Le poids lui semblait aussi un peu plus léger, mais elle avait tellement l'habitude de porter sa lourde armure qu'elle n'en était pas sûre. Le Lowën, outre ses talents d'artisans, avait l'air de quelqu'un de fiable. Rares étaient les forgerons avec une telle réputation sur les marchés qui osaient partir ainsi à l'aventure et risquer leur vie, c'était tout à son honneur aux yeux de la Stryge. Le petit compagnon qui suivait Urua amusa aussi beaucoup notre héroïne, les mouss'queterres étaient des animaux très exotiques pour elle qui n'en avait qu'aperçue à son bref séjour à Endorial. Il devait être bien valeureux pour suivre son maître dans pareille aventure.

Les minutes passèrent dans le calme, il faut dire que Cylicia était totalement concentrée sur ses préparatifs bien que la plupart n'étaient que superstition. Alors qu'elle accrochait sur son armure des sceaux à l'aide de cire, un troisième compagnons fit son apparition, une tête connue dont les relations avec la Stryge était encore floue. Il s'agissait de Greil, anciennement général du Stolenmark, et récemment devenue Dragonnier. Au moins, pour le plaisir de notre héroïne, n'était il pas venue accompagnée de la vampire qui lui servait de bras droit. Cylicia l'observa arrivé sur son Griffon, espérant qu'il lui prouve sa vrai valeur au cours de cette aventure.

- Bonjour Cylicia Et bonjour à vous, Thérianthrope. Mon nom est Greil et je suis également une nouvelle recrue des Dragonniers, affecté à cette mission. Il me semble vous avoir aperçu de loin au campement, mais il semblerait que nous nous soyons également croisé au village des djöllfulins. Nous sommes au complet ou nous attendons encore du monde ?

Cylicia alla saluer Greil en toute courtoisie. Apparemment, il avait déjà rencontrer Urua également, le lionceau semblait déjà s'être fait un nom auprès de quelques uns. Le général avait d'ailleurs lui aussi une armure du Lowën, forgée dans un autre style mais qui semblait de toute aussi bonne qualité. Il semblait heureux de revoir l'une de ses anciennes pièces, scrutant son oeuvre de part en part. Cylicia prit de son côté la peine de répondre à la question du Dragonnier qui s'était perdue dans l'émotion du Thérianthrope.

- Attendons encore un peu je vous prie... Un ami Gardien devrait normalement nous rejoindre...

Elle n'était pas bien sûre de ce qu'elle avançait. Brendan n'avait pas répondue à sa lettre, il faut bien dire qu'il ne devait l'avoir reçue que depuis peu. Le timing devait être difficile à respecter. Mais surtout, malgré les aventures qu'ils avaient vécu ensemble, elle savait bien que Brendan restait avant tout un loup solitaire. Peut-être les éventuelles réponses qu'il attendait se trouvait dans ce donjon, c'était sur cela qu'était basé son espoir de le voir apparaître.

Mais les inquiétudes de Cylicia se terminèrent quand elle entendit le trot déterminer de Loyal au loin. Il était bien venue, ce sombre prince qui lui faisait tournait la tête et auprès duquel elle se sentait invincible. Il attacha Loyal à son arrivée, puis se dirigea vers eux, leur adressant ainsi la parole :

- Salutations, camarades. Je suis Brendan, du soixante-huitième régiment d’éclaireur gardien. Je viens vous prêter main forte face à la Liche, et répondre à l’appel de ma fidèle compagne purificatrice.

Compagne, se répéta en elle-même Cylicia troublée. Elle était quelque peu tétaniser par la situation mais finie par reprendre ses esprits quand il lui adressa à nouveau la parole :

- J’espère que vous allez bien depuis notre dernière rencontre, ma mie.

Elle aurait voulue le prendre dans ses bras, et célébrer ainsi l'une des rares fois où elle avait l'occasion de le voir. Mais la situation n'était pas exactement aux réjouissances, l'un d'eux allaient peut être laisser sa peau dans cette aventure.

- Assez bien pour me jeter une fois de plus dans la gueule du loup, répondit elle sur le ton de l'humour. Heureuse de vous savoir parmi nous...

Persuadée que la force et les connaissances du chasseur de démons leur serait utile, rien ne pouvait l'a rassurée plus que cette présence. Avec un peu de chance, ils n'auraient pas déplorer la moindre perte, aussi bien au point de vue physique que psychologique. Elle savait Brendan habituée aux horreurs démoniaques, et elle en avait elle-même vécues à la Tour Noire.  Quant aux autres, peut-être leur esprit n'était pas suffisamment préparer à ce qu'ils allaient découvrir. Elle ne savait trop rien de Greil et encore moins du Lowën. Ce dernier prit d'ailleurs les devants :

- Mes amis, nous avons l'air d'être au complet ! Puis-je vous suggérer d'entrer avec moi, le jour se fait vieux et nous ne savons pas encore combien de temps nous y resterons et ce que nous aurons à y affronter. Autant être en forme et débuter rapidement !

La Purificatrice était du même avis. Elle avait eut le temps de se préparer en attendant les autres et était prête à en découdre avec ces monstruosité.

- Et bien, je suis du même avis. Pour ceux qui le souhaite, il me reste un peu d'eau bénite.

Elle disait cela en se doutant bien que Brendan ne ferait confiance qu'à sa claymore, mais elle croyait sincèrement que cela pouvait les aidés à contrer le mal qui était tapis au fond de cette bâtisse.

- Morkez protège toutes les bonnes âmes, rajouta-t-elle pour terminer son propos.

Laissant la fiole d'eau bénite à leur convenance, elle s'attela alors à allumer sa torche et à la disposer sur le gadget dorsale qui lui permettait d'avoir une main de libre et d'éviter les accidents. Le combat s'annonçait rude, mais elle était entourée de gens de valeur. L'équipe semblait, sinon soudée, être sur la même longueur d'onde. Une fois prête, elle se permis de glisser un dernier mot à l'oreille de Brendan :

- Prenez tout ce qui vous semblera utile dans cet endroit de malheur, il n'y'aura peut-être pas d'autres occasions pour connaître vos vérités...

Ne restait plus qu'à attendre que le Lowën ouvre cette porte. L'ambiance s'était appesantie, aucun d'eux ne savait trop à quoi s'attendre exactement. La mort, la corruption, et l'hérésie étaient les seules choses certaines aux yeux de la Stryge.

Cylicia, qui parut à moitié surprise de me voir arrivé - il faut dire que je ne lui avais pas envoyé de réponse à sa lettre, pris par le temps et peu habitué à répondre - sembla soulagée et contente de voir quelqu’un de confiance s’ajouter à notre petit groupe. Elle répondit à ma question alors que le griffon qui semblait appartenir à l’humain dans la fleur de l’âge s’approchait de Loyal pour jouer, et que le lowën s’approchait également de ma monture, examinant attentivement le carapaçon en cuir plutôt léger qu’il portait:

“Assez bien pour me jeter une fois de plus dans la gueule du loup. Heureuse de vous savoir parmi nous...”

Je souris à son trait d’humour, tout en regardant distraitement ce qu’il se passait du coup de Loyal, qui semblait un peu mal à l’aise à être le centre de l’attention mais demeurait fier et droit, comme lui avait enseigné le palefrenier royal. Il semblait peu réceptif aux tentatives de jeu du griffon, mais n’était pas aggressif non plus, se contentant de le fixer, peu tranquille face à un prédateur pareil. Le propriétaire de la bête s’approcha alors et se présenta, tout en précisant:

“Enchanté Brendan. Je suis Greil, Général du Stolenmark et nouvellement Dragonnier. Désolé pour le comportement de Griffure, c'est encore un enfant et il est particulièrement joueur. Il vit habituellement avec un autre type d'équidé avec qui passe son temps à jouer du coup, il a tendance à croire que tous les chevaux sont ses partenaires de jeu. Il sait jouer doucement et il ne fera pas de mal à ton cheval.”

Je lui serrai la main amicalement et acquiesçai à ses dires, voyant bien que le dénommé Griffure ne semblait pas du tout agressif à l’égard de mon cheval.
L’étrange lowën finit par dire, après son examen minutieux de l’armure de ma monture, et sur un ton avenant:

“Mes amis, nous avons l'air d'être au complet ! Puis-je vous suggérer d'entrer avec moi, le jour se fait vieux et nous ne savons pas encore combien de temps nous y resterons et ce que nous aurons à y affronter. Autant être en forme et débuter rapidement !”

J’acquiesçai et mis la main sur la garde de ma claymore, prêt à dégainer au moindre signe de menace. Je remarquai d’ailleurs qu’un mouss’queterre accompagnait le lowën, race que l’on trouve notamment dans les forêts profondes de Sylfaën, et dotée d’une intelligence humaine leur permettant le dialogue. Il n’avait pas prononcé un mot et semblait simplement suivre le lowën, ainsi j’imaginai que c’était un de ses compagnons. Cylicia fut la première à réagir vocalement à l’énoncé du lowën et lança:

“Et bien, je suis du même avis. Pour ceux qui le souhaite, il me reste un peu d'eau bénite. Morkez protège toutes les bonnes âmes.”

J’eus un léger rictus en me rappelant le zêle et la dévotion sans faille de Cylicia envers son dieu dragon, et je devinai que sa proposition ne m’était pas vraiment adressé. Elle même connaissait mon athéisme convaincu, et c’était d’ailleurs une chance qu’elle ait pû sympathiser avec moi malgré mon manque de foi évident. Cela prouvait bien que même les opposés pouvaient s’attirer.
Le dénommé Greil refusa poliment, et je fis de même sans mot dire tout en allant glisser quelques mots à Loyal pour qu’il fuit vers Stellaraë en cas de danger, ma réaction ne surprenant probablement pas Cylicia. Cette dernière vint d’ailleurs vers moi et me dit en apparté alors que je m’assurais que Loyal ait bien compris mes directives:

“Prenez tout ce qui vous semblera utile dans cet endroit de malheur, il n'y aura peut-être pas d'autres occasions pour connaître vos vérités...”

J’acquiesçai simplement, conscient qu’elle pensait que je puisse trouver des réponses dans un endroit aussi maudit, et aussi peu visité. Après tout, pourquoi pas? Je fis une petite tape amicale à l’épaule de la purificatrice pour l’inciter au courage, et m’approcha du petit groupe, alors que Greil et Cylicia allumaient leur torche. Le lowën ouvrit finalement la porte, dévoilant un couloir ténébreux d’où exhalait une odeur de mort et de décomposition. Ca y est. Nous entrions dans le donjon de la liche.

@Urua perd x1 clef de l'Antre de la liche.

Vous venez à peine d'entrer le donjon. Le passage est très étroit et votre équipe ne peut que que se mouvoir en file indienne dans ce vestibule rocailleux. Vous avez avancé de quelques mètres qu'un grondement se fait entendre pile en face de vous. Vous voyez bientôt un énorme rocher qui prend une bonne partie du passage et qui file vers vous à toute allure. Vous n'avez pas le choix : vous devez l'esquiver !

Chaque joueur en commençant par @Urua doit lancer un Rp de cinq lignes + un dé de race pour savoir s'il esquive le rocher.

- En cas de CR : Vous arrivez à esquiver le rocher.
- En cas de CC : vous arrivez à stopper le rocher - le reste des joueurs n'a pas besoin de lancer de dé et vous passez cette obstacle sans encombre.
- En cas d'EC : Vous vous prenez le rocher en pleine figure. Vous perdez 25% de votre vitalité de base.

Merci d'attendre l'arrivée du Juge si vous parvenez à bloquer le rocher ou si chaque personne a posté un message.



Le donjon fonctionne comme une expédition, les joueurs conservent les mêmes stats jusqu'à la fin des donjons, en incluant les bonus ou les malus qu'ils peuvent subir. Chaque joueur peut utiliser 1 porte-bonheur pendant tout le donjon, 2 s'il est un guérisseur.

Vitesse des joueurs : 1135

Urua : 2297
Vitesse : 618
Dégâts : 979
Bonus : /
Consommables utilisés : /

Cylicia Condoris : 2995
Vitesse : 1
Dégâts : 1901


Greil : 2095
Vitesse : 515
Dégâts : 915


Brendan : 2555
Vitesse : 1
Dégâts : 1050




Rien pour l'instant...

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'Attaque - Thérian.' :

La lourde porte s'ouvrit dans un vrombissement à faire froid dans le dos et une odeur de putréfaction vint remplir les nasaux de nos aventuriers.

- Quelle odeur infecte... Se contenta de dire à voix basse Cylicia, l'air dégouté.

Pour le coup, la Purificatrice était bien contente d'avoir emporté son encens de sauge mais même ceci était de piètre utilité face à la puissance du fumet morbide qui s'échappait des lieux. Suivant Urua, le maître forgeron et frère Dragonnier, de près, elle inspectait les moindres recoins que pouvait éclairé sa torche au cas où un piège se dissimulerait. La pyramide Toramarusama lui avait donné de bonne leçon en la matière et elle ne souhaitait pas reproduire les erreurs du passé. Juste derrière, Greil et Brendan, placé comme symboliquement le seraient les deux lourds poids que devaient porté sa conscience quant à chacun de ces Humains.

Les cliquetis de leurs équipements et le souffle de leurs respiration faisait doucement monté la tension, jusqu'à ce qu'un lourd roulement se fit entendre au devant d'eux, se rapprochant terriblement vite. Le Löwen lâcha un rugissement à faire pâlir tout le gibier de la région pour prévenir ses camarades du danger imminent mais c'était trop tard pour Cylicia. Elle tenta, comme son compagnon qui ouvrait la marche, de se jeter sur le côté mais son épaule fut tout de même percuté par le lourd bloc de roche. Elle serra les dents et rangea son épée. Derrière elle, les deux autres aventuriers semblaient avoir réussi à esquiver ce piège mortel. De sa main droite, elle joua un peu de son épaule gauche et senti selon certaines inclinaisons une douleur vive qui pressentait une contusion osseuse. Rien d'insurmontable pour la dame régénératrice mais comme elle sentait quelques regards se poser sur elle, elle rassura l'assemblée.

- Rien de cassé, tout va bien. Continuons... Et merci pour votre avertissement, Urua.

Elle reprit son glaive de sa main valide et directrice, prête à reprendre la route. A peu de chose prêt, elle aurait fini écrabouillée ou gravement blessé. C'était une chance que le Löwen ait sut les prévenir à temps dans cette obscurité ci.

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'Attaque - Stryge B' :

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'Attaque - Humain' :

Les cordialités d'usages passées, le lowen ouvrit finalement la porte de l'antre de la liche, dévoilant un sombre couloir descendant dans les entrailles de la terre. L'odeur, que j'aurais pu facilement comparé à celle de la jungle de Kernal, dans le Pandémonium, nous frappa de plein fouet, et j'étais bien heureux d'être habitué à déambuler parfois la nuit dans le domaine du Seigneur de la Mort et de la Peste pour ne pas en être trop affecté. Cylicia, guerrière émérite mais visiblement peu habituée à l'odeur d'un tel charnier, commenta cet état de fait et j'eus un petit sourire en coin. Si l'odeur putride était le seul danger de l'antre, alors nous avions nos chances. Mais il y avait tout de même peu de chance que ça soit le cas.

Nous entrâmes donc dans l'antre, aux aguets, et le dénommé Greil et moi-même fermions la marche, bien décidés à protéger notre petite équipe de tout danger furtif qui souhaiterait nous contourner. Nous marchâmes ainsi, la tension augmentant progressivement, pendant plusieurs minutes, avant qu'un son inhabituel ne vienne troubler le silence de mort des lieux. Nous regardant tous d'un oeil interrogateur, ce fut le lowen qui comprit le premier le danger qui était en train de se rapprocher et nous prévins immédiatement. Un rocher, faisant presque la taille du couloir, était en train de nous arriver en plein dessus. Nous eûmes à peine le temps de réagir, et je me collai au mur alors que l'immense boule de pierre filait et passa trop proche à mon goût de mon armure, espérant que tout le monde ait eu le même geste salvateur. Alors que le rocher finissait sa course plus loin, je vis que Cylicia se tenait légèrement l'épaule, et je m'approchai pour m'enquérir de son état. Après qu'elle ait assuré qu'elle allait bien et qu'elle récupéra son glaive, je hochai la tête, parfaitement conscient de la résilience de ma camarade que je commençais à bien connaître, et fit donc un geste pour signifier qu'on pouvait continuer. Le premier piège était passé, et j'espérais que d'autres chutes de rochers n'étaient pas au programme.

Le membre 'Brendan' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Humain' :

Vous continuez dans ce même couloir qui semble s'élargir petit à petit. Vous pouvez désormais être plusieurs côte à côte. L'un de vous (on ne désignera pas le ou la coupable...) vient de marcher sur une dalle. Tous les aventuriers viennent d'être touchés par des fléchettes empoisonnées et perdront 60 de vitalité/tour durant les combats.

Chaque joueur en commençant par @Urua doit écrire un rp de 5 lignes expliquant ce qu'il vient de se passer.

Notez que si vous aviez eu un voleur, il aurait pu désactiver le piège...



Le donjon fonctionne comme une expédition, les joueurs conservent les mêmes stats jusqu'à la fin des donjons, en incluant les bonus ou les malus qu'ils peuvent subir. Chaque joueur peut utiliser 1 porte-bonheur pendant tout le donjon, 2 s'il est un guérisseur.

Vitesse des joueurs : 1135

Urua : 2297 -60 de vitalité/tour
Vitesse : 618
Dégâts : 979
Bonus : /
Consommables utilisés : /

Cylicia Condoris : 2247 (2995 de base) -60 de vitalité/tour
Vitesse : 1
Dégâts : 1901


Greil : 2095 -60 de vitalité/tour
Vitesse : 515
Dégâts : 915


Brendan : 2555 -60 de vitalité/tour
Vitesse : 1
Dégâts : 1050




Rien pour l'instant...

Ils reprirent donc leur route, dans ce couloir qui s'élargissait petit à petit pour le plus grand bonheur de notre compagnie qui se sentait quelque peu à l'étroit. Cylicia était assez heureuse de la sollicitude qu'avaient eut pour elle ses camarades mais pour l'instant elle se concentrait plutôt sur les éventuels pièges qui risquaient de leur tomber car, assurément, l'endroit était piégé. L'énorme rocher roulant prouvait bien la chose et, qui plus est, elle n'avait pas la moindre idée de ce qui avait put l'activé. L'ouverture de la porte elle-même probablement.

Voilà bien un bruit que Cylicia redoutait parmi tous ceux possibles et imaginables. Déjà ce bruit lui avait jouer plus d'un tour sur d'autres aventures, le voilà qu'il faisait son retour fatidique suivit d'une légère douleur au niveau du cou. A ses pieds, des fléchettes s'étant brisées sur son armure. Elle saisit celle s'étant plantée dans son gorge et l'analysa. Il s'agissait vraisemblablement de poison, difficile à dire de quel type.

- Si ce poison est mortel, finit-elle par dire, nous n'aurons pas le temps de nous en retourner... Mais personne ne fabrique pareil piège sans un antidote efficace, c'est encore notre meilleure chance.

De toute évidence, soit ils avaient un pied dans la tombe soit ce poison n'était pas assez puissant que pour les mettre hors d'état de nuire. Mieux valait continuer, malgré le sombre présage que cela annonçait.

- Vous allez bien? Je n'ai pas encore d'effets pour ma part...

[HRP : je me permets d'avancer comme au bout d'un mois le donjon est relancé]

Vous parvenez à une intersection. Deux chemins s'offrent à vous : un allant sur la droite, un allant sur la gauche. Vous trouvez également un écriteau entre les deux chemins sur lequel il est écrit "Prenez le chemin de droite". Que faites-vous ?

C'est @Brendan qui décide du chemin, il peut communiquer HRP avec ses camarades.


Le donjon fonctionne comme une expédition, les joueurs conservent les mêmes stats jusqu'à la fin des donjons, en incluant les bonus ou les malus qu'ils peuvent subir. Chaque joueur peut utiliser 1 porte-bonheur pendant tout le donjon, 2 s'il est un guérisseur.

Vitesse des joueurs : 1135

Urua : 2297 -60 de vitalité/tour
Vitesse : 618
Dégâts : 979
Bonus : /
Consommables utilisés : /

Cylicia Condoris : 2247 (2995 de base) -60 de vitalité/tour
Vitesse : 1
Dégâts : 1901


Greil : 2095 -60 de vitalité/tour
Vitesse : 515
Dégâts : 915


Brendan : 2555 -60 de vitalité/tour
Vitesse : 1
Dégâts : 1050




Rien pour l'instant...

L'incident avec le rocher passé, et une fois assurés que Cylicia pouvait continuer sans trop de désagréments, nous reprîmes la marche dans les couloirs sombres du donjon de la liche, aux aguets d'une quelconque menace. Je tendais l'oreille, essayant de percevoir le moindre bruit susceptible d'annoncer un danger. Soudain, un des derniers bruits que j'avais envie d'entendre apparut à nous.

*CLIC*

Ecarquillant les yeux en me rendant compte que nous venions de marcher dans un piège, je sautai au sol, mais le mal était fait. Je sentis des petits piqûres aux jambes et aux bras, et m'aperçut trop tard que nous venions de nous faire cribler de fléchettes. Pestant contre l'architecte de cet antre infernale, j'arrachai sans ménagement les fléchettes dont la pointe luisait encore de l'évident poison qu'elles contenaient. Cylicia fut la première à prendre la parole:

"Si ce poison est mortel, finit-elle par dire, nous n'aurons pas le temps de nous en retourner... Mais personne ne fabrique pareil piège sans un antidote efficace, c'est encore notre meilleure chance. Vous allez bien? Je n'ai pas encore d'effets pour ma part...

Greil lui répondit alors que tout le monde se remettait de cette mauvaise farce du propriétaire des lieux, et que je me relevais:

"Mal au crâne. Il se peut aussi que notre système immunitaire arrive à le combattre s'il n'est pas trop virulent. Ce qui est probablement le cas, comme vous le signifiez, sinon nous serions déjà mort ou mourant. Dans tous les cas, il va falloir se préparer à être malade."

Je me concentrai sur mes sensations profondes, et ne perçut rien dans l'immédiat. Urua, quant à lui, resta silencieux en nous signifiant que ça allait. Je répondis donc à mon tour et dit, en haussant les épaules:

"Je ne ressens rien non plus pour le moment. Mais j'ai déjà eu quelques déboires à base de poison, mon corps doit sûrement avoir une certaine résilience. Mais une chose est sûre, vu la quantité que ses maudites fléchettes nous ont injectées, il y a des chances qu'on voit les réels effets prochainement. Restez prudents et alertes, compagnons."

Greil, une nouvelle fois, l'air passablement exaspéré par cet enchaînement de pièges, ajouta:

"On avance avant que le manque de chance ne nous déclenche un autre piège sur le rabe ?"

Puis nous reprîmes aussitôt la marche, alors qu'une certaine tension s'était installé, avec la pression de l'effet à retardement du poison. De quoi devions nous nous inquiéter? Des nausées? Des étourdissements? La mort? Le doute était perturbant, et je faisais mon possible pour ne pas penser au poison mais plutôt à notre objectif: trouver et tuer la Liche. Et, si possible, glaner quelques informations intéressantes sur les démons, si de telles informations pouvaient être trouvées dans cet antre.
Cylicia et Urua qui ouvraient la marche finirent par faire une halte après plusieurs minutes, stoppant net le petit contingent que nous représentions. Nous étions désormais face à un croisement, et deux choix en apparence simple s'ouvraient à nous: soit la droite, soit la gauche. En revanche, un panneau indiquait, entre les deux chemins, de prendre à droite. Panneau dont l'origine m'était inconnu. Je n'arrivais pas à déterminer s'il avait été écrit par un ancien aventurier ou par la liche elle même, pour nous induire en erreur. Alors que nous réfléchissions à la marche à suivre, je finis par prendre la parole, conscient que réfléchir à ce genre de chose ne nous avancerait pas et nous retarderait:

"Je pense qu'il n'y a pas réellement de réflexion à avoir, compagnons. Ce panneau est soit un piège, soit les derniers mots d'une âme charitable. Les deux chemins sont soit des pièges vicieux, soit la prochaine étape vers notre objectif. Dans ce genre de cas de figure où la logique n'est pas de mise, il n'y a qu'une chose à faire..."

Je sortis de ma poche une pièce d'or, et la mis en position sur mon pouce tout en ajoutant:

"Pile, ça sera gauche. Face, ça sera droite."

Je projetai alors la pièce qui tournoya un court moment en l'air avant de se retrouver coller à ma main d'un geste vif. Jetant un coup d'oeil à mes camarades, je dévoilai le résultat alors que doucement, subrepticement, je commençais à ressentir comme une sorte de nuage engourdir mes pensées, trop légèrement pour que cela soit problématique, probablement dû au poison qui coulait désormais dans mes veines:

"Ca sera le chemin de droite."

[HRP : je me permets d'avancer comme au bout d'un mois le donjon est relancé]

Vous avez pris le chemin de droite. Vous vous retrouvez dans un cul-de-sac et êtes donc contraints de faire demi-tour.... Le problème c'est qu'en voulant retourner sur vos pas, votre chemin est bloqué par deux Démons Capras. Vous n'avez pas le choix, vous devez les affronter. Vous voyez également que des minerais de diamant pendent aux tissus maudits portés par les abominations...



Le donjon fonctionne comme une expédition, les joueurs conservent les mêmes stats jusqu'à la fin des donjons, en incluant les bonus ou les malus qu'ils peuvent subir. Chaque joueur peut utiliser 1 porte-bonheur pendant tout le donjon, 2 s'il est un guérisseur.

Vitesse des joueurs : 1135

Les Démons ont l'initiative.

Urua : 2297 -60 de vitalité/tour
Vitesse : 618
Dégâts : 979
Bonus : /
Consommables utilisés : /

Cylicia Condoris : 2247 (2995 de base) -60 de vitalité/tour
Vitesse : 1
Dégâts : 1901


Greil : 2095 -60 de vitalité/tour
Vitesse : 515
Dégâts : 915


Brendan : 2555 -60 de vitalité/tour
Vitesse : 1
Dégâts : 1050

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Ennemis

Vitesse des ennemis : 1150

Démon Capra A : 3220
Vitesse : 575
Dégâts : 575


Démon Capra B : 3220
Vitesse : 575
Dégâts : 575




Rien pour l'instant...

Démon Capra A attaque à 575 sur Cylicia (en attaquant deux fois).

Démon Capra B attaque à 575 sur Urua.