Ali La journée s'annonçait banale et peu trépignante. Le chasseur de la Garde venait de pénétrer dans une forêt des plus communes à la recherche d'un petit sanglier. Il savait que ça se passerait rapidement et sans trop d'action ; il tomberait sur une trace fraîche qu'il remonterait jusqu'à la cible qu'il éliminerait d'un simple trait. Simple, rapide et efficace. Et c'était là le problème. Pour Dougal, c'était trop paisible ; ça manquait d'action. En fin de compte, le Stellarois avait besoin de bouger et de ressentir toutes sortes de sentiments lors de ses activités. Il ne voulait absolument pas s'enfermer dans la routine, dans un train-train répétitif sans aucune surprise ou angoisse. C'était comme s'il voulait se sentir vivant. Malheureusement, sa chasse aux sangliers montrait tout le contraire. Depuis qu'il pratiquait cette activité, il savait parfaitement quoi faire afin de rejoindre sa proie, l'éliminer et lui prélever ce qu'elle possédait de précieux, le tout dans la simplicité et la rapidité.
Ali C'est ainsi en soupirant et débordant de démotivation que le Gardien se mit à observer chaque détail pouvant l'informer de la présence d'un cochon des bois. Bien évidemment, il repéra rapidement une piste et la suivit pour remonter jusqu'à la bête. Lors de ses déplacements en terrain forestier, il se fit le plus discret possible et passer au-travers de chaque obstacle avec une efficacité terrifiante ; c'était comme si chaque élément devenait un tremplin : si un arbre lui barrait la route, il se glissait contre le tronc et y prenait appui pour se propulser deux mètres plus loin et tout ça sans faire le moindre bruit ni éveiller le moindre soupçon. Il était devenu un maître dans cet élément.
Ali Il vérifiait de temps à autre s'il était toujours sur la bonne piste et ne profitait pour élargir son champ de vision afin d'être certain qu'aucun danger n'était présent. Ceci lui permettait aussi de repérer sa proie (ou une autre d'ailleurs) si elle était proche. Il répéta ces mesures trois fois avant de finalement atteindre le sanglier traqué. L'animal feuillait le sol à la recherche de jeunes pousses ou de caches de ruminants. Cette fois, il avait trouvé une magnifique truffe dont il imaginait déjà le goût délicieux dans sa bouche. Hélas, un morceau de bois rigide vint lui bloquer la gorge en travers. L'air se faisait alors plus rare et les quelques espaces vides étaient comblés par un amas sanguinolent. En quelques secondes, il s'étouffa dans son propre sang permettant alors au chasseur de prélever défenses et morceaux de cuir.

Ali Dougal rangea avec délicatesse son arc, se leva et s'extirpa de sa cachette. Il s'empara de son couteau de chasse pour dépecer le cadavre. Cet outil n'était pas particulièrement contondant, en comparaison avec une dague, néanmoins il était des plus pratique lorsqu'il était question de récupérer le cuir de sanglier. Sa forme générale et celle de sa lame simplifiait le processus afin de récupérer le-dit trophée rapidement, facilement et sans trop l'endommager. C'était un outil exceptionnel.
Ali Un bruissement se fit audible sur sa gauche, mais il ne s'agissait que d'un lièvre. Le petit animal n'avait pas encore aperçu le chasseur alors qu'il n'était qu'à quelques mètres de lui. Soudain, il tourna la tête du côté opposé et un bruit plus lourd se fit entendre. Cette fois, il ne pouvait s'agir d'un animal commun. Le rôdeur attrapa la garde de sa lame et se retourna pour voir l'invité surprise. Afin de pouvoir l'apercevoir, il entendit un sifflement strident puis un bruit sourd et un craquement. Le lapin était mort, une boule d'acier roulait à côté de son corps. Dougal se leva et dégaina son épée, mais il entendit une petit voix féminine lui demanda de ne pas s'alarmer :
- Non, je ne vous veux pas de mal, et je n'en veux pas non plus.

Ali La pourfendeuse de lapin s'avança vers lui, tout doucement en mettant bien en évidence ses mains et relevant son capuchon. Elle était brune et pas bien grande. En fait, il s'agissait d'une jeune fille ; elle devait avoir treize ans. Le rôdeur observa rapidement les environs au cas où un complice s'était caché, mais il n'y avait qu'eux deux. Il se focalisa ensuite sur l'arme qu'elle portait à sa main droite : une simple cordelette avec trois morceaux de cuir épais, un plus large au milieu et les deux autres formaient des boucles aux extrémités. Son arme était un fronde. On avait tendance à sous-estimer cette arme qui peut pourtant s'avérer très dangereuse. Un coup à la tête tue et ailleurs brise les os.
- Vous ne devriez peut-être pas vous exercer avec des inconnus dans les parages, miss, dit-il en rangeant son arme.
- Je sais, mais vous êtes arrivé d'un coup et vous avez été prodigieux avec ce sanglier.
- Merci, vous avez vous aussi été prodigieuse avec votre lièvre ; il fallait une certaine précision pour l'atteindre au cou. C'est du bon travail.
- Merci. (comme le chasseur s'apprêtait à partir, elle prolongea la discussion) Je m'appelle Madelyn, mais on m'appelle Maddy. Je m'exerce depuis un moment car je veux être utile.
- Enchanté Maddy. Je suis Dougal et je viens de Stellaraë. Je suis un Gardien et un chasseur à mes heures perdues.
- Vous venez de Stellaraë ? s'exclama-t-elle avec des étincelles dans les yeux. Ce doit être magnifique, mais il doit y faire terriblement chaud.
- C'est vrai, répondit-il avec un petit rire amusé, mais on finit par s'y habituer. (il empaqueta ses trophées et se mit en route) Ravi d'avoir pu faire ta connaissance Maddy, mais je dois y aller. Bonne chance pour la suite.
- Attendez ! (Dougal s'arrêta et la questionna du regard) Je veux devenir comme vous, pouvez-vous m'entraîner ?

Ali Il s'agissait d'une demande peu ordinaire ; le Gardien n'avait jamais été sollicité pour tenir le rôle d'entraîneur, de superviseur ou de mentor. Cette question le déstabilisa et il ne sut que répondre. La jeune fille en profita pour apporter des justifications à sa demande et répondit aux questions que le rôdeur aurait pu poser :
- Je suis orpheline et je n'ai pas envie de faire ce que les autres filles de mon âge font dans mon village. Je ne suis pas faite pour ces tâches d'entretien. Je rêve d'aventures, je veux découvrir le monde. (elle abandonna ensuite son enjouement pour une mine sombre) Et puis, je suis mal vue au village, parce que je suis un loup-garou.

Ali Maddy venait de placer toutes ses chances de son côté. Seul un insensible l'aurait laissé tomber. Dougal n'avait pas vraiment envie de prendre une apprentie, mais s'il ne lui apportait pas son soutien, elle partirait sur les contrées de Dùralas toute seule. Même si elle savait se défendre, elle ne ferait pas long feu face aux terribles dangers qui la guettaient, qu'il s'agisse de monstres, ou d'humains...
- Très bien, j'accepte de te prendre pour une période d'essai. Mais sache que je ne serai pas tendre et tu regretteras sûrement de ne pas être restée au village.

Ali Ils se mirent en route vers le Sud, accompagnés par la joie débordante de la jeune fille. Ça n'allait pas être évident tous les jours, mais Dougal pouvait gérer.
J'espère...

Rapport de récolte :

Dougal Keane remporte 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier et 5 points métier et 5 points métier bonus et 1 os doré.

Commentaires sur le RP : Très bon RP !

Une ombre s'avança dans la pénombre du sous-sol de Stellarae ; Tituba, l'une des sorcières de Lem'Sa, marchait de son pas félin en direction d'un Styx en pleine communion avec les Esprits.

Tituba n'avait jamais aimé cet arlequin, et si ses yeux n'étaient pas aveugles, elle aurait probablement eu confirmation en contemplant le physique macabre du Valet. Elle l'avait vu venir, elle avait senti son ombre croître durant tout ce temps, comme un champignon toxique, les pouvoirs du Styx s'étaient agrandis. Croître et multiplier.
Désormais, il n'était même plus question de malaise en sa présence ; elle le haïssait viscéralement. Son aura n'était plus la même qu'avant, les couleurs par milliers avaient laissé place à une énorme entité, corrompue jusqu'à la plus petite parcelle magique, à cela s'ajoutaient ses pactes avec divers démons et une violence plus sauvage que jamais.

Ses sœurs l'admiraient comme un humain vénère un prophète, mais elle, se demandait encore ce qui adviendrait lorsqu'il aurait prit possession de la secte. Désormais elle comptait bien sonder les intentions du vampire.

"- Vous m'avez demandée Valet ? Garder son calme, en dépit de toute cette noirceur... Être aveugle et voyante est un avantage indéniable, mais lorsque vous contemplez l'abysse, c'est comme si une double cécité s'installait... c'est...
- En effet Tituba. Il se lève, et marche vers moi. Que pense-tu du nouveau Cavalier ? Du nouveau tournant que les Amants vont prendre ? Es-tu favorable à notre retour en force ? Il est juste là, je sens son souffle, son parfum... il exhale le sang par tous les pores de sa peau.

- Je... la Providence sera la seule juge de toutes tes décisions. Mais ne pense pas être maître et roi ici, nous restons les plus vieilles d'entre vous, nous avons vu des milliers de gens comme toi. Sa main... sur son épaule, quelles griffes !

- Oh, je n'en doute pas. Même si je venais à mourir, j'aimerais laisser une trace vois-tu. C'est là la raison pour laquelle je tolère la présence d'une vieille truie comme toi. Ensembles on va fabriquer de quoi animer les rues de BaldorHeim...
- Je vois. Quel est ton plan ?
- Les Khazariens. Ils sont d'après les informations que j'ai recueillies jusqu'ici la faction la plus faible de Dùralas, du coup, leur donner un coup de pouce pourrait s'avérer payant.
- Un coup de pouce, de ceux qui corrompent une âme et créent une armée de pantins ?
- Peut-être. Mais je ne vois pas pourquoi l'on devrait recruter des gens aussi faibles. Non, je veux juste jauger la puissance de notre petite famille.
- En attaquant une ville entière ?! Il rit, le fou. Il rit brièvement. Est-ce qu'il sent la sueur qui envahi mon dos ? Je n'aime pas du tout ça...

- Oui. Il faut bien commencer quelque part non ? Dame Fortune ne renaîtra pas si nous nous contentons de tuer des chatons. Et puis c'est un peu sombre ces sous-sols, je ne dirais pas non à une autre base. Bref, je veux que tu produise, avec tes sœurs, une drogue sous forme de cristal que l'on répandra à BaldorHeim, les camés et cartels seront les parfaits vecteurs, ensuite, une fois la première secousse terminée, nous continuerons d'envahir lentement cette ville, et lorsqu'ils étoufferont sous la peur et le chaos... Alors Saigo aura le droit de faire ses preuves.
- ... Soit, Valet.
- Oh et Tituba ?
- Oui ?
- Ce serait dans un intérêt général que nous puissions nous entendre. Essaye de dissimuler la haine que tu me porte. Quelque chose bouge dans l'ombre. Derrière-lui, une abomination... Un scolopendre gigantesque, j'entends ses mâchoires s'ouvrir et se fermer, voracement.
- Ramène-moi des cœurs de sanglier, des yeux d'aigles, des crocs de crocodiles et une défense de rhinocéros. Je créerais ta drogue.

Rapport de récolte :

Styx gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Depuis quelques semaines déjà, Nova n'avait pas prit le temps d'aller se renflouer les poches avec quelques parties de chasse. Faut dire qu'elle avait bien travaillé avant de partir en vadrouille et pouvait se permettre de ne rien vendre, ayant assez d'économies de côté. Mais là, ça devenait un peu ric-rac et c'est pourquoi elle était là, à attendre patiemment dans la forêt qu'un sanglier vienne pointer le bout de son nez.

Comme à chaque fois, c'était pas bien compliqué, elle connaissait le spot de ceux-ci, et ces idiots ne pensaient pas à changer de tanière, et quand ils le faisaient, c'était avec le moins de discrétion possible. Bon, faut dire aussi qu'ils ont pas l'agilité des être humains, et ne peuvent pas se dire "tiens, on va effacer nos traces derrière nous"

C'est pourquoi l'orque avait pu retracer leur chemin et arriver à l'entrée de l'une d'elle. En un rien de temps, elle plongea dans l'antre et attrapa l'arrière des pattes d'une bestiole et l'extirpa de son nid douillet pour lui tordre le cou. La manière de le faire était peu louable, mais Nova n'avait pas de temps à perdre, et l'animal n'avait pas vraiment eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait.

Ali Tandis que les oiseaux entamaient leur petit concert matinal, une légère fumée claire s'élevait entre les arbustes. Là, se dressait un petit campement sans tente mais avec tout de même un foyer duquel s'échappaient trois petites flammes. Celles-ci venaient lécher l'ustensile de cuisine placé juste au-dessus dans lequel de l'eau était portée à ébullition. L'ustensile en question était une simple théière, mais elle semblait très importante pour les deux "résidents" du campement : un homme et une femme plus jeune. Ils pourraient être père et fille, mais la différence d'âge ne semblait pas si énorme. Ils devaient alors être frère et sœur ; il y avait très peu de chance qu'ils soient amants.
Ali La théière siffla et la jeune fille l'ôta du feu tout en prenant garde à ne pas se brûler, notamment en utilisant un bout de cuir pour la déplacer. Elle la posa sur un socle rudimentaire fait d'une pierre plate, et rapprocha deux tasses qui vinrent se placer sur le même socle. La jeune fille versa de l'eau chaude dans chacun des récipients et ajouta diverses plantes sèches. Elle jeta un coup d’œil à son partenaire qui était plongé dans la lecture de rapports militaires. Il en avait plein sur ses genoux et autour de lui. Apparemment, il cherchait assidument une information cachée dans des écrits qu'il lisait et relisait encore chaque fois qu'il avait un peu de temps libre.

Ali Quinze minutes passèrent et la jeune fille ôta des boissons toutes les plantes infusées. Puis, elle apporta sa tasse à l'homme qui était toujours focalisé sur la lecture du même rapport.
- Tiens, voici ta tisane, lui annonça-t-elle en lui proposant la tasse chaude.
- Merci Maddy, répondit-il en levant enfin la tête de son papier. Il récupéra délicatement la tasse et adressa un franc sourire à la jeune fille.
- Donc... commença Maddy en s'installant à côté de lui. Quel est le programme du jour ?
- Hmm... (il but quelques gorgées de sa boisson chaude et lui répondit) Aujourd'hui, nous faisons de la pratique. Aujourd'hui, tu vas t'attaquer à un sanglier.
- Génial ! s'exclama-t-elle bien fort avant de se rendre compte qu'elle n'aurait pas du autant se réjouir. Désolée... murmura Maddy.

Ali Elle baissa les yeux et porta le bord de la tasse à ses lèvres pour boire la tisane qu'elle avait préparée. Elle n'était pas si mauvaise que ça, elle s'améliorait de jour en jour. Depuis qu'elle était devenue l'apprentie de Dougal, il l'avait chargée de plusieurs tâches domestiques dont la préparation de la tisane. Si les premiers essais lui furent difficiles à avaler, il arrivait maintenant à boire sa boisson chaude sans grogner. C'était un signe pour la jeune fille, mais elle savait qu'elle était encore loin d'arriver à son savoir-faire ; les tisanes de Dougal étaient délicieuses et possédaient cet arôme fruitier que lui seul savait faire, bien qu'il utilise les mêmes plantes que son apprentie.
Ali Les deux chasseurs finirent leur boisson en silence. Le rôdeur s'occupa ensuite de la vaisselle et laissa la jeune fille se détendre un peu avant de passer à l'action ; elle avait tellement souhaité ces derniers temps partir enfin à la chasse au gros gibier. Les lièvres, elle savait déjà gérer depuis un moment, mais le sanglier c'était une première pour elle.
- Bon, on va se mettre en route. J'ai repéré un endroit particulièrement emprunté l'autre jour, on va s'y rendre et je vais te laisser trouver les pistes et les suivre. Les sangliers ne sont pas bien loin, on ne devrait pas à avoir à marcher trop longtemps, si tout du moins tu ne fais pas fausse route.

Ali Maddy acquiesça. Elle n'avait pas l'intention de décevoir son mentor et comptait bien lui rapporter un sanglier digne de ce nom. Cependant, elle savait que la précipitation était source d'erreurs.
Ali Ils arrivèrent au lieu dit et Dougal laissa son apprentie faire le travail demandé. Il l'observa attentivement afin de corriger ensuite ses erreurs. Maddy commença par analyser les alentours afin de repérer le moindre indice. C'était intelligent, mais pas rentable ; un chasseur devait voir les traces de sa proie en quelques secondes. La technique de Maddy lui prenait beaucoup trop de temps et n'était même pas entièrement fiable : on pouvait facilement passer à côté d'un détail même en observant attentivement. Si on ne sait pas ce que l'on cherche, on ne peut pas trouver les "différences".
Ali Maddy finit par trouver quelque chose : le tronc d'un arbre avait été abîmé ; des stries sauvagement taillées s'incrustaient dans l'écorce. Il s'agissait bien d'un sanglier et il s'était fait les défenses. La jeune fille s'approcha pour analyser le "champ de bataille" et pensa que c'était récent. Dougal lui demanda ce qui lui permettait d'affirmer une telle hypothèse et elle donna pour argument la sève du végétal qui n'était pas très sèche. Le rôdeur valida silencieusement l'observation et la suivit alors qu'elle s'engageait à la poursuite de la bête.

Ali Après un bon quart d'heure de traque, et grâce à détermination de la jeune chasseuse, ils finirent par découvrir la bête. Dougal craignait qu'ils aient affaire à un bon gros morceau, mais fort heureusement il ne s'agit que d'un jeunot. Le rôdeur pouvait donc laisser son apprentie s'en occuper, mais il garde tout de même la main sur son épée ; on n'était jamais trop prudent. Il avait confiance en elle, mais il n'avait pas envie qu'elle se blesse.
Ali L'animal ne les remarqua pas tout de suite ce qui permit à Maddy de bien préparer son premier coup. Elle fit glisser une balle de plomb dans le réceptacle de sa fronde et la fit tourner. Elle respira un bon coup et laissa le projectile s'élancer dans les airs et frapper l'épaule de la bête. Elle avait visée le cou, mais ne se laissa pas abattre. Elle récupéra une balle et exécuta le même processus. Pendant ce temps, le sanglier l'avait remarquée et s'apprêtait à la charger, malgré le piteux état de son épaule. S'il tentait une charge, il chuterait à cause de la douleur et n'atteindrait pas sa cible. Mais ça, il ne semblait pas y prêter attention. Il s'élança et percuta le deuxième projectile. Il grogna de douleur et s'écrasa sur le sol. Il ne pouvait pas bouger et Maddy profita de cette occasion pour venir l'achever avec un poignard. L'animal lâcha un ultime râle et arrêta toute activité. Il était mort. La jeune fille retira son arme du corps de la bête et regarda son tuteur avec un grand sourire.
- J'ai... J'ai réussi, hein ?
- Bien joué, mais je te signale que tu n'en as pas encore terminé ; j'aimerais bien récurer son cuir et ses défenses. Allez, au travail !

Ali Maddy s'excusa et s'en occupa rapidement. Le rôdeur était fier d'elle ; elle n'avait pas paniqué et s'était très bien débrouillée.

Rapport de récolte :

Nova gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Dougal Keane gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, 5 points de métier, 5 points de métier bonus et 1 os doré

Commentaires sur le RP : Rien à redire ! Plus que 5 et tu seras maître.

Je vais vous conter l'histoire de monsieur Gruigrui, monsieur Gruigri est un sanglier, il a une femme, des petits marcassins et un coin à eux dans la forêt. Comme tous les matins il embrassa sa femme sur le museau, regarda ses petits qui dorment en boule dans un coin et il s'aventura dans la forêt à la recherche de glands à ramener à sa famille. Il s'enfonça si profondément dans la forêt qu'il ne voyait plus son petit coin de forêt, mais il sentait une bonne odeur, une superbe odeur de chêne, de gland et de baies en tous genres, il courut sans se retourner vers les mets alléchants qu'il sentait et ne faisait plus attention au danger. D'un coup il vit une ombre sortir un bosquet et s'avancer dangereusement vers lui, il se mit à courir de toutes ses forces avec ses petites pattes mais en vain, l'ombre le rattrapa quelques mettre après, la dernière chose que vu monsieur Gruigrui fut un gros pied poilu.

Résultat des course: Monsieur Gruigrui écrasé contre un arbre, une veuve et des petits sans père, mais le géant n'en avaient même pas conscience.

Rapport de récolte :

Vim gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Ali Depuis que le rôdeur avait initié son apprentie aux rudiments de la chasse, avec notamment la mise en pratique de ses connaissances dans la traque d'un sanglier, le Stellarois la laissait souvent souvent s'aventurer aux alentours pour prendre des notes des changements survenus. Elle venait ensuite lui faire un rapport détaillé en prenant garde à être la plus précise possible. De cette façon, le rôdeur pouvait vérifier le bon fonctionnement de sa mémoire et sa capacité à récolter des informations utiles. Le recoupement de ces informations lui permettait de déterminer les passages des sangliers des alentours et si ces derniers étaient de passage ou des habitués des environs. Tout ça devait aider à mettre en place les chasses suivantes, et Dougal jugea qu'il était temps pour Maddy de refaire un peu d'exercice.
- Très bien, Maddy. Es-tu prête à traquer ton deuxième sanglier ?
- Oui, lui répondit-elle calmement.
- Parfait. On va voir si tu arrives à te débrouiller grâce aux informations que tu as récolté au fil des trois derniers jours. Je te laisse décider d'où commencer ta traque.
- On passe aux choses sérieuses, fit-elle remarquer avec le sourire aux lèvres. Vous m'accompagnez ?
- Non, je te laisse te débrouiller comme une grande.

Ali Cette nouvelle lui fit plaisir ; elle pouvait prouver sa valeur. Elle récupéra les affaires dont elle avait besoin et se mit en chasse. Elle savait exactement par où commencer, il y avait un petit coin au Sud fréquenté par un sanglier un peu loubard. Elle le savait parce qu'il laissait des empreintes marquées dans le sol. De plus, lorsqu'il traversait un buisson, il laissait un énorme trou entre les branches. Elle s'imaginait que ce serait simple, il ne devait pas être bien loin. Cependant, elle se demanda s'il ne serait pas légèrement plus difficile de l'abattre ; s'il avait du volume, il pourrait être moins sujet aux dégâts de sa fronde. Maddy conclut qu'elle devrait être extrêmement prudente.
Ali La jeune chasseuse en herbe arriva rapidement au lieu de départ et chercha la trace la plus récente qu'elle pouvait trouver. Sa cible semblait s'éloigner vers l'Ouest. Elle se mit en route en suivant une piste particulièrement visible. C'était impossible qu'elle rate sa proie.
Ali Maddy agissait avec délicatesse et furtivité ; il ne fallait pas qu'un animal la découvre. Elle restait attentif aux moindres bruits pour ne pas se faire surprendre. Soudain, elle entendit un cri strident caractéristique des aigles. Ce dernier semblait assez proche et le bruit qu'il émit fit s'envoler une bonne dizaine d'oiseaux et s'éloigner quelques animaux. La jeune fille n'aurait jamais cru qu'un aigle pourrait avoir un tel effet, peut-être qu'il s'agissait d'une créature à chasser ? Ses yeux s'illuminèrent et l'idée de traquer cet oiseau l'allécha un instant, mais elle préféra se concentrer sur son sanglier ; elle verrait ensuite pour l'aigle.

Ali Après un bon quart d'heure de traque, la jeune chasseuse entendit le grommellement de son sanglier ainsi qu'un bruit de mastication. Sa proie était toute proche et semblait se prélasser sans se douter du danger qui aurait pu le guetter. Maddy s'approcha de plus en plus lentement en prenant bien garde aux emplacements où elle plaçait ses pieds ; ce serait vraiment dommage de tout faire rater en brisant une branche. Elle contourna les buissons et passa derrière un arbre. Elle s'éloignait légèrement de moins d'une demi-douzaine de mètres, mais elle le devait pour ne pas alerter sa précieuse cible. Tout doucement, sans se presser, elle s'approcha et finit enfin par l'apercevoir. Elle continua avec délicatesse et précision et en profita pour attraper sa fronde qu'elle arma sans bruit ; si l'animal la débusquait, elle aurait sûrement le temps de projeter une bille.
Ali Elle se plaça dans une ligne de mire parfaite sans trop d'obstacles aux alentours afin d'avoir de l'espace pour ses mouvements. Soudain, une légère brise se leva et souleva ses yeux de l'arrière. Elle aurait peut-être dû les attacher ; ils lui brouillaient la vue. Mais il se rendit compte que ce n'était que le cadet de ses soucis. En effet, l'animal venait de flairer son odeur et il ne semblait pas aimer d'être dérangé pendant son repas. Il se retourna et grogna bruyamment pour montrer sa colère. Il commença à frotter du pied, et s'élança pour charger la jeune traqueuse. Maddy lui envoya une bille, mais ceci ne l'arrêta pas. Elle attaqua une nouvelle fois ce qui finit par le déstabiliser. Cependant, l'animal était trop proche de la jeune fille et le dernier coup le fit trébucher. Maddy tenta un pas sur le côté pour l'esquiver, mais elle s'y prit trop tard. L'animal la bouscula, la fit reculer et lâcha sa fronde.
Ali Ils étaient proches l'un de l'autre et mal en point ; le sanglier avait du mal à bouger à cause des violentes blessures de la fronde et la jeune chasseuse se remettait à peine de la charge, certes étouffée, de son adversaire. Elle avait mal aux côtes, là où le sanglier l'avait frappé et sentait les larmes pointer le bout de leur nez. Mais elle ne se laissa pas abattre et sortit son couteau pour finir le travail. Le sanglier ne se laissa pas faire et la renversa malgré sa douleur. L'animal était au-dessus d'elle, prêt à lui donner des coups de défense, mais la chasseuse usa de son arme pour taillader l'animal. Il hurla et fut pris d'un rage folle ; il allait l'embrocher, il était sur le point de le faire. Fort heureusement pour Maddy, elle réussit à planter son couteau dans le cou de la bête, par en-dessous. Le sang s'échappa de cette blessure et provoqua la mort du sanglier.

Ali Maddy était couverte de ce liquide gluant à l'odeur fort prononcée. Elle repoussa, avec beaucoup de mal, le corps de l'animal qui s'était effondré en partie sur elle et s'éloigna de la scène pour souffler un peu et reprendre ses esprits. Derrière un arbre, elle laissa s'échapper son déjeuner et laissa les larmes couleur le long de ses joues. Elle avait cru qu'elle y passerait, qu'elle n'y arriverait pas. Ce fut un choc pour elle et elle avait besoin de s'asseoir.
Ali Elle resta contre un tronc pendant cinq bonnes minutes et elle aurait pu y rester encore plus longtemps si elle ne s'était pas poussé à récolter les fruits de sa chasse. Elle essaya de chasser les images troublantes qu'elle avait vues, mais réussit à récupérer ce dont elle avait besoin. Elle rentra enfin au camp, mais elle n'y trouva personne. Dougal n'était plus là. Elle commença à s'inquiéter et à s'affoler ; elle imagina au départ qu'il était parti pour toujours, mais il y avait encore ses affaires et les parchemins sur lesquels ils restaient des heures. Ces détails la rassurèrent, mais elle resta sans nouvelle de lui pendant plus d'un quart d'heure...

Rapport de récolte :

Dougal gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, 5 points de métier et 1 os doré.

Commentaires sur le RP : Rien à redire ! Excellent Rp, vraiment. Tu passes Maître, tu peux désormais taper de la wyverne !

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Rapport de récolte :

Silvestre gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, 5 points de métier et points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire ! Tu passes Apprentie, tu as désormais accès aux aigles !

Rétablir sa réputation 1/4 :

Styx s'était aperçu que la population Dùralassienne commençait à le trouver "drôle". Peut-être s'étaient-ils accoutumés à l'idée du clown sadique. Mais quelqu'en soit la raison, il était grand temps de remettre les points sur les i.

Le chasseur humain s'avança dans la forêt, galopant sur son cheval à une folle vitesse. Son arbalète en main il suivait de près un sanglier en fuite, alarmé par une stupide erreur d'inattention quelques instants auparavant, il avait en effet laissé son cheval attaché à un arbre pendant qu'il était allé uriner, et durant son moment d'absence, sa monture avec henni ce qui n'avait pas manqué de faire fuir le sanglier, broutant tranquillement des champignons à quelques mètres de là.

La traque était donc désormais lancée, l'humain guettant toute ouverture pour pouvoir placer le carreau décisif. Mais la tâche s'avérait compliquée dans un environnement sylvain; les branches, les feuilles, et de nombreux autres obstacles bloquaient la trajectoire de ses projectiles. Une chance pour ce porc. Pensa-t-il, sans même remarquer les deux rubis sanguins brillant dans l'obscurité d'un buisson.

La traque se perpétua durant une dizaine de minutes, moment auquel le traqué se prit les pattes dans une noueuse racine avant de s'affaler dans une pente, bientôt rejoins par un chasseur déterminé, arbalète au poing.

"- C'est terminé p'tit gars. Désolé. Il braque l'arme sur l'animal, ferme les yeux, et tire. Lorsqu'il décide de rouvrir ses paupières le sanglier, loin d'être mort, le toise d'un regard vitreux tandis que du sang coagulé à envahi son visage, collant ses poils et recouvrant des yeux emplis de vers. Mais qu'est-ce que ?! Tu es censé être mort ! Il se met en position défensive, jette son arme à distance et sort un petit couteau de sa poche de pantalon. La créature présentait des symptômes de décomposition avancée, illogique au vu du récent tir... son crâne, ouvert à l'endroit de l'impact dévoile une matière grise jaunie dans laquelle baignent de petits os, et ses défenses sont recouvertes de petites peintures rouges. Ce sanglier ressemble à un démon. Il charge, l'humain esquive avec peine, et roule quelques mètres plus loin. Lorsqu'il se relève une douleur pourfend l'air, ôte son souffle et le projette contre un tronc. Il sent l'haleine fétide du cadavre ranimé sur sa nuque, un souffle tiède, fiévreux, maladif... A ce moment là, il perd connaissance et se laisse tomber dans une douce torpeur. La mort..."

Styx regarde l'humain tomber à genoux, un épais filet de bave dégoulinant de sa bouche. Les illusions ont eu raison de son esprit, il se pense mort, mais ce n'est que le début de sa nouvelle vie. Le clown bondit de son arbre, retombe sur le sanglier dans lequel il plante des griffes expertes en dépeçage et entreprend de récupérer des matériaux sur l'animal.

Finalement, il pose une main douce sur l'humain... Oh, il allait être son nouveau jouet, et tous les deux allaient jouer à des jeux très amusants.

Rapport de récolte :

Styx agne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

SAIGO ! Examen d'Exécuteur, maintenant !

La voix de Shadis, l'un des principaux instructeurs Exécuteurs, résonna dans la chambre de Saigo. Ce dernier était encore à demi-assoupi. La veille, il avait torturé un elfe jusque tard dans la nuit. Mais il ne broncha pas et se prépara aussi vite que possible. En tant qu'Exécuteur confirmé, il savait pertinemment qu'il pouvait être appelé à tout moment pour être testé. Cela pouvait prendre différentes formes : séance de torture théorique, pratique, combat à mains nues, avec une arme… cela dépendait de l'envie de l'examinateur.

Vêtu de son armure et équipé de ses dagues, ainsi que de ses griffes, le Faucheur se présenta à la salle d'entraînement principale du cachot. En plus de Shadis, chargé de rendre son verdict, quelques jeunes recrues, ainsi qu'une poignée de curieux, étaient également présent. L'instructeur s'avança d'un pas et annonça :

En dehors de nos cachots, tu as su faire honneur à notre caste par tes talents de chasseur. Aujourd'hui, tu sera jugé sur ta capacité à combattre différentes proies. À mains nues.

À nouveau sans sourciller, Saigo remis ses armes à Shadis, et se prépara au combat. Son premier adversaire fut amené : un sanglier. Le stryge noir réprima un sourire. Ce genre de bestioles, ils les tuaient à mains nues et sans protection avant même d'être un Exécuteur. Cela serait une partie de plaisir.

La bête chargea avec rage sur l'assassin, qui esquiva d'un simple pas de côté. Le quadrupède s'écrasa contre le mur devant lui, brisant l'une de ses défenses au passage. Une opportunité comme cela, le Faucheur ne le savait que trop bien, il ne fallait pas la laisser passer. Plongeant sur la corne brisée, il la planta violemment dans la nuque de la bête, qui s'effondra sur le coup, raide morte.

Vim avait faim, très faim, il avait passé trois jours a boire tout l'alcool d'une caravane dont il avait légèrement bousculé les occupants. Il avait tellement faim qu'il réfléchissait encore moins de normalement, sa stupidité pouvait même lui faire manger de la terre. Heureusement il savait chasser, et dans ces contrés l'animal le plus simple a capturer est le sanglier, il avait déjà eu bon nombres d'entre eux, a coup de pied, en les écrasants, en leur donnant des baffes, enfin bref, il savait comment les mettre a mort.
Il repéra une caverne peu profonde et parti a l'opposé, une fois a quelques centaines de mettre il commença a crier et courant en zig zag, il répéta l'opération jusqu'à arrivé a la caverne, avec son cri il avait acculé les sangliers a l'intérieur, il n'avait qu'a y entrer avec sa hache pour se faire un festin.

Un léger vent balaya l'orée de la forêt devant laquelle se tenaient cinq prétendants au titre d'assassins dans la Congrégation. Il y avait deux elfes, une humaine, une géante et un thérianthrope. (peut-être pensait-il pouvoir cacher son odeur sous des couches de vêtements, mais ça ne faisait qu'empirer les choses)

L'Ombre passa devant chacun d'entre eux, la mine sérieuse et les bras croisés. Il inspecta religieusement tous les candidats, qui avaient rejoins Lédéhi la semaine dernière, tous par différents moyens. Mais ça il s'en foutait pas mal.

"Bienvenue à tous. Avant de débuter votre "intégration", je vais vous poser une question, vous énoncerez votre réponse chacun à votre tour puis vous tairez à nouveau. C'est compris ? Il attendit un consentement collectif, exécuté avec rapidité, puis reprit. Qu'est-ce qui pourrait m'intéresser chez vous ? Toi, Degolas, commence.
- Mon nom n'est.. Il croisa les yeux fous de l'arlequin avant de s'arrêter. Je suis un voleur expert, nulle serrure ne résiste à mes doigts.
- Hum... ok... Ta copine Taurinel ?
- C'est pas.. Elle vit les griffes du vampire, et étouffa le reste de sa phrase. Quand je vise une cible, elle meurt. Aussi simplement.
- Meh. Toi le lycan ?  
- Je suis un Chacal, Ombre. Je suis un guerrier qui n'aspire qu'à tuer.
- Mais encore, j'ai déjà entendu ça. Les tueurs purs ne m'intéressent que très peu.
- Je ne puis rien ajouter d'autre, Ombre. J'aime le sang, et je met mes crocs à votre disposition, Ombre. J'ai servis dans l'armée Dùralassienne auparavant, et puis vous assurer ma discipline la plus totale.
- .. Bien. Géante ?
- DRAAA...
- Ta gueule tout compte fait. L'arlequin bondit avec une vitesse extrême et lui arrache la tête d'un coup de griffes qu'il lèche par la suite tandis qu'il s'adresse à l'humaine. Toi ?
- Je connais toutes les incantations du Grand Grimoire et suis dévouée à Dame For... Sa trachée est arrachée, tirée en avant par une force invisible.
- Pas de hors-sujet, ne prononce même pas son nom guenon. Bien. Voilà qui ne fait plus que 3 bouches à nourrir à Lédéhi, pas que je nourrisse les autres d'ailleurs. Alors voilà ce qu'on va faire.. Les deux elfes déglutirent, le thérianthrope garda ses yeux rivés sur ceux du vampire On va jouer à un jeu ! Je tire, une carte... voilà... et lis le gage que vous devez accomplir et sa conséquence en cas d'échec ! Il fait mine de se saisir d'une carte invisible et la lit :
Mais quel revirement de situation ! Vous allez tous mourir finalement !

Alors que son corps se dissolvait dans les airs, le Chacal s'avança, poignard à la main mais tendu en direction du vampire.
- Je veux au moins avoir l'honneur de mourir de votre main, Ombre, pas d'un sortilège. Styx cessa de s'envoler et redevint sérieux. Il souleva le menton de l'homme, âgé d'une quarantaine d'années d'une griffe et inspecta son faciès, ensuite, il porta un coup de dague à sa veste en cuire qui s'ouvrit pour dévoiler une musculature parfaite, tranchant avec le physique filiforme des deux autres recrues.
- Tu ne mourras pas. En revanche, tu vas traquer les deux elfes ici présents.

Alors que les deux individus se regardaient, interloqués, le Chacal bondissait déjà sur l'un d'entre eux et lui arrachait une jambe à l'aide d'une redoutable transformation. Impressionnant. L'elfe femelle se mit à courir, très vite, en direction de la forêt. Lorsque le thérianthrope allait se lancer à sa recherche, Styx lui empoigna la peau du cou.

- Du calme, le toutou. On va marcher, elle n'ira jamais assez loin pour nos pouvoirs. Sais-tu manier l'arbalète... ?
- Ehrion, Ombre. Mon nom est Ehrion Salvejk. Tel était donc le nom de ce colosse. Bien.
- Alors en route, j'ai terriblement envie de tuer un sanglier.

Les deux membres de la Congrégation marchèrent longtemps, l'arlequin menant un véritable interrogatoire au nouveau. D'où venait-il ? Kastalinn. Qu'avait-il étudié ? Les arts de la forge, Ombre. Pourquoi avait-il déserté ? Il avait vu le combat de l'arlequin en Arène et avait été frappé d'une révélation quant à son véritable but; devenir l'épée du chaos. Cette dernière affirmation arracha un sourire macabre à Styx. Il aimait bien Ehrion malgré son statut d'homme-bête... d'ailleurs quant à ça. Il sortit une sacoche de poudre de sa poche.

- As-tu envie de devenir un vampire Ehrion ?
- Par.. par vos mains ? Ce serait...
- Réponds, simplement.
- Oui, Ombre.
La suite fut très floue pour le thérianthrope qui se retrouva en train d'inhaler une étrange poudre, mixture peu affriolante de fleurs exotiques et de cendres de vampire. Le monde tournait très vite tout autour de lui et il vomit à plusieurs reprises. Ensuite, son Ombre avait entaillé son propre poignet avant de le lui tendre; pris d'une soif incontrôlable l'ex-thérianthrope y plongea des lèvres desséchées. Le sang de vampire était infect, on le disait empoisonné, mortel. Mais Ehrion ne mourrait pas, au contraire, il renaissait. Son corps était parcouru d'énergies nouvelles, ils ne les auraient pas comprises dans son état humain, mais désormais, il vibrait sous l'effet de l'hémoglobine dans son système. Comme une dose de came après une cuite, ça avait un effet jouissif. Il comprenait la soif vorace de ces créatures... ces...
- Debout. Debout là-dedans. Un sourire carnassier le regardait et il pouvait sentir la moindre respiration de Styx.
- Ombre, mes excuses je...
- Oublie les titres, tu n'es plus un simple soldat. Tu es un Grey, un vampire Alpha, un Seigneur Vampire en devenir. En entendant cela Ehrion se redressa et tâta le sol autour de lui à la recherche d'une flaque où il put se voir.

Son visage s'était transformé, plus de pattes d'oie aux coins de ses yeux, plus d'imperfections, il voyait un très bel homme là où il percevait auparavant un gars bourru. Il se savait un certain charme mais...

- Oui, je t'ai accordé le plus beau des cadeaux. L'immortalité, la beauté exquise, la perfection. Ta nouvelle vie sera emplie de luxure, de bains de sang, et bien plus... Le sang d'un vampire est l'une des choses les plus précieuses du monde car il est le premier à avoir nourri sa terre. Adam a été le premier homme parfait, le premier vampire, et son sang coule dans le mien et dans le tien. Tu détiens ses dons, sa force, sa rapidité.
- Je suis... parfait. Un petit rire échappa à l'arlequin.
- Physiquement, oui. Mais il te manque encore quelques petits arrangements. Le service militaire a aiguisé ton corps, mais désormais tu devras t'entraîner longuement avant de maîtriser tes pouvoirs d'Alpha. J'ai une demeure en construction à Spelunca, j'en serais le Baron d'ici peu, le temps que quelques papiers se signent, vas là-bas et demande à voir le site en construction. L'arlequin lui glissa une bague au doigt, scellée d'une étrange roue. Montre ceci au Maître-Constructeur sur les lieux et veille au bon déroulement des opérations. Ensuite... ensuite amuse-toi. Je viendrais te rendre visite de temps à autre, peut-être accompagné d'un frère où d'une sœur pour toi.
- L'invasion des Nox en Dùralas... la disparation de leurs membres... C'est vous. Ce qui fait de moi..
- L'épée du chaos. N'est-ce pas ce que tu m'as dit tout à l'heure ? Bon. Nous avons encore une elfe à rattraper, mais désormais, tu devrais pouvoir sentir son sang. Ressens-tu la moindre de ses veines palpiter ? Elles attendent tes beaux crocs, vas mon nouveau-né, vas et tue ! Je te l'ordonne.

Ehrion se jeta sur un arbre, s'y agrippant à la verticale, il disparut dans l'immensité smaragdine sans un bruit. Styx attendit quelques minutes, durant lesquelles il admira la blessure qu'il s'était infligée au poignet, en pleine cicatrisation. Il pouvait néanmoins saigner, et ce qui pouvait saigner, pouvait mourir.
Un cri de femme déchira la nuit.
Ehrion Grey était né.

Se relevant, le vampire jeta une carte derrière lui. La tête d'un sanglier se détacha de son corps porcin avant que ce dernier ne se voit dépecé par des griffes aussi froides que la Mort. Styx était de très bonne humeur.

Rapport de récolte :

Saigo gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Vim gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Un petit marcassin ♫ sous ma main fatigué ♫ qui se fait transformer ♫ en joli sac à main ♫

Un petit rire machiavélique se dessinait aux coin de la bouche de Végace, satisfaite de la proie qu'elle avait entre ses mains. Il n'était pas difficile d'attraper ces jeunes animaux qui gambadaient maladroitement dans la forêt, leurs gestes imprécis, alors qu'ils échappaient à l'attention de leur maman.
La gamine se faisait plaisir à l'idée de donner une ambiance sonore à cette forêt encore endormie, alors que les premiers rayons de soleil brisaient la brume.
Le marcassin couinait à n'en plus pouvoir, alors que sa peau se décollait délicatement de sa chair.

La, la, ça va bien se passer...

Rapport de récolte :

Végace gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Le géant était avec son lasso dans la foret, il cherchait un animal a malmener pour en faire son partenaire, son cheval épuisé n'en pouvait plus de toutes ces charges, des longues marches et surtout de cette violence gratuite, ce n'était pas un cheval de guerre, alors quand Vim fonçait sur une ennemie et qu'il le découpait en deux, il partait en courant. Cette fois ci il ne fit pas exception, le géant avait attrapé trois sangliers dans la journée grâce aux collets et a sa hache, ils étaient tous vivants mais attachés les uns aux autres. Lorsqu'il se mit a les dépecer, les pauvres bêtes crièrent comme jamais, les bruits retentissaient dans toute la foret, quand a lui cela ne semblait pas de déranger, il passait de l'un a l'autre sans se dire qu'il fallait peut être les tuer avant...
Bien entendu le cheval galopa et s'enfuit encore une fois, Vim allait vraiment finir par manger ce foutu canaçon!

Rapport de récolte :

Végace gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Il y a, autour du domaine consacré à la chasse de Kastalinn, une demeure. Bâtisse de belle taille, aux murs solidement revêtus de pierre volcanique tout droit venue des montages de Kanaan, la maison surplombait la forêt, sur des rochers jonchée. Elle était habitée par l'une des cousines de l'ancien Roi de Stellaraë, Veronica Bisefeuille, humaine d'une lignée aussi pure qu'elle ne fut brillante. Les Bisefeuille étaient une famille prospère, ayant toujours vécu dans l'opulence, bien loin des regards entourée des dorures du Château Royal. Veronica, en l’occurrence était la benjamine de la famille, et aujourd'hui à cinquante ans, la seule de la fratrie encore en vie. Alors qu'ils étaient encore à la Cour, ses deux sœurs, des jumelles, passaient leur temps à la dénigrer, sous seul prétexte qu'elle n'aurait hérité de rien.

"Non ! Disaient-elles d'une voix commune, une voix qui aurait fait pâlir celles des harpies les plus véhémentes. Tu n'auras rien, car tu es trop jeune ! Notre vieux père et notre vieille mère ne laisseront pour toi que leurs habits rapiécés, ceux qui ont déjà été portés. Comme la vie est triste pour les benjamins."

Veronica raffermit son étreinte autour de sa coupe de vin à la simple pensée de ce dialogue répété maintes fois. La vie était aussi triste pour les morts, bande de garces. Oh ? Comment étaient-elles mortes ? Eh bien officiellement, le rapport établi par les Gardiens estimait qu'elles avaient commis un suicide.
Officieusement...

Un bruit derrière elle la fit tourner les talons, et oublier cette histoire, rien qu'un instant. Toutefois, dans la pièce richement décorée de milles bibelots aux accents argentés (de la plus pure confection Naine. Ils avaient très bon goût.) il n'y avait rien d'autres que ses rideaux en soie bleue qui flottaient. Deux fantômes élancés, portés par une brise légère et parfumée des senteurs de la forêt.
Elle acheva son verre d'une traite et d'une démarche chaloupée, s'assit face à sa bibliothèque d'où elle tira son "Livre de la Magie tome IV : Arcanes Interdites". C'était un chef-d’œuvre ésotérique, une Sainte écriture pour tout adepte des magies noires. Son doigt glissa sur la couverture en cuir, avant de tirer sur la petite ficelle rouge et de retomber sur le chapitre qu'elle étudiait avec entrain : Sciences de la Sorcellerie.

La patte posée sur le sol, les yeux fermé je ne bougeai pas d'un poil. Tout mes sens étaient aux aguets et tout ce qui s'étaient rapprocher de l'être humain avaient disparut. Soudaient mes yeux s'ouvrirent. Dans les sous-bois peu éclairé dans cette nuit, mon puissant odorat m'avais fait remarquer qu'un sanglier marchait dans la petite forêt. D'un bon, je fonçait vers l'endroits d'où venait l'odeur. Très vite ma vue aiguiser remarquait l'animal que trottiner à quelque mètres. Il relever la tête, alarmé par l'odeur que je dégager moi-même, celle d'un prédateur. Il grognait en s'enfuit dans la direction opposée. Mes sens s'excitèrent et je me mis à le poursuivre. Mes pattes battaient le sol, mes griffes laissant de longue traces dans la terre. Je finit par lui sauter dessus, un rugissement à demi étouffer dans ma gorge, l'intelligence humaine éteinte dans mes yeux or. Seule la soif de la traque était présente. Je tombai sur le sanglier que je mordis de toutes mes forces sur son cou. Il s'effondra et je plantait mes yeux à la pupille fendue dans ses petits yeux.
-Merci, mon frère. Merci de me donner ta peau pour mes habits, ta viande pour me nourrir. Je ferait honneur à ton sacrifice, lui susurrai-je.
Le puissant sanglier cligna des yeux et les ferma, acceptant son sort. Puis doucement il mourut. Ma fourrure tachée de sang brillait alors que je montai le bête sur mes épaules. D'un nouveau bond, je filai loin de cet endroit.

Le sanglier pataugeait dans la fange, ses petits membres – charnus… -  embourbés jusqu'en haut des jarrets. Les groin dans la boue verdâtre – répugnant -, il fourrageait à la recherche de… ? Que pouvait-il bien trouver à ingérer dans cette mélasse ? Axe savait que quand on avait besoin de manger, on mangeait. Mais enfin. Ces herbivores –et encore, les sangliers était omnivores, quel gâchis - lui faisaient pitié. La bave aux lèvres, elle s'approcha doucement de la petite mare où s'ébattait joyeusement sa proie. Manger, oui...NON ! Faire attention au cuir. Manger après.
 La lycanthrope banda ses muscles, et prit son temps pour ajuster sa position. Tout devait être fini en un coup de crocs, pas plus. De toute manière ce n'est pas le groin dans la boue que le sanglier allait repérer son odeur. Ses papilles se préparèrent à capter la moindre petite goutte de sang, les poils de son échine se hérissèrent, l'adrénaline se répandit dans ses veines, et Axe grogna de contentement ; un long râle inquiétant qui retentit dans l'atmosphère calme et ouatée du marais. Et merde…
Le sanglier releva la tête brusquement, sa courte échine exposée comme une cible de tir. Cette vision claqua dans l'esprit de Axe, qui bondit sans vraiment s'en rendre compte, la mâchoire déformée par un rictus plus humain qu'animal, les narines dilatées. Ses crocs se refermèrent comme un piège à loup sur la nuque du sanglier luttant pour s'extraire de la fange, qui semblait soudée à ses courtes pattes. Quelle pitié ; on dirait un boudin. J'aime bien les boudins… Axe sentit des souvenirs de chasse et de chair encore chaude remonter. STOP. Tue proprement, dépèce, PUIS mange[/i]. Le sanglier sembla deviner ses pensées, et poussa un cri perçant qui fit s'envoler les les oiseaux sur un pan de marais. Tu es trop bruyant, idiot ! Meurs en silence ou tu peux être sûr que tu sera la seule proie que je pourrai ramener.
  L'animal se débattait comme il pouvait, mais le marais semblait décidé à l'immobiliser ; Merci marais. Je vais chasser ici plus souvent, moi. Axe eut un mal de chien à assurer convenablement sa prise sur la nuque de l'animal, bien plus massif qu'elle. Mais une fois l'étau de sa mâchoire convenablement positionné, Axe n'eut qu'à effectuer une rapide torsion de la nuque, et un craquement bienvenu résonna dans ses oreilles duvetées. Le sanglier et son cris déchirant se figèrent. La bête s'effondra dans la fange, le regard figé. Adieu, sanglier. Tu étais pathétique. La dépouille commençait à sombrer dans les eaux du marais. Eh ! C'est à moi, ça ! Axe traîna le cadavre vers un sol plus stable, sa silhouette blanche et gracile dansant entre les roseaux comme un fantôme. Et pourtant elle était bien plus vivante que la masse de chair succulente – Axe, concentre-toi !- que l'étau de ses crocs enserrait.