Un léger vent balaya l'orée de la forêt devant laquelle se tenaient cinq prétendants au titre d'assassins dans la Congrégation. Il y avait deux elfes, une humaine, une géante et un thérianthrope. (peut-être pensait-il pouvoir cacher son odeur sous des couches de vêtements, mais ça ne faisait qu'empirer les choses)

L'Ombre passa devant chacun d'entre eux, la mine sérieuse et les bras croisés. Il inspecta religieusement tous les candidats, qui avaient rejoins Lédéhi la semaine dernière, tous par différents moyens. Mais ça il s'en foutait pas mal.

"Bienvenue à tous. Avant de débuter votre "intégration", je vais vous poser une question, vous énoncerez votre réponse chacun à votre tour puis vous tairez à nouveau. C'est compris ? Il attendit un consentement collectif, exécuté avec rapidité, puis reprit. Qu'est-ce qui pourrait m'intéresser chez vous ? Toi, Degolas, commence.
- Mon nom n'est.. Il croisa les yeux fous de l'arlequin avant de s'arrêter. Je suis un voleur expert, nulle serrure ne résiste à mes doigts.
- Hum... ok... Ta copine Taurinel ?
- C'est pas.. Elle vit les griffes du vampire, et étouffa le reste de sa phrase. Quand je vise une cible, elle meurt. Aussi simplement.
- Meh. Toi le lycan ?  
- Je suis un Chacal, Ombre. Je suis un guerrier qui n'aspire qu'à tuer.
- Mais encore, j'ai déjà entendu ça. Les tueurs purs ne m'intéressent que très peu.
- Je ne puis rien ajouter d'autre, Ombre. J'aime le sang, et je met mes crocs à votre disposition, Ombre. J'ai servis dans l'armée Dùralassienne auparavant, et puis vous assurer ma discipline la plus totale.
- .. Bien. Géante ?
- DRAAA...
- Ta gueule tout compte fait. L'arlequin bondit avec une vitesse extrême et lui arrache la tête d'un coup de griffes qu'il lèche par la suite tandis qu'il s'adresse à l'humaine. Toi ?
- Je connais toutes les incantations du Grand Grimoire et suis dévouée à Dame For... Sa trachée est arrachée, tirée en avant par une force invisible.
- Pas de hors-sujet, ne prononce même pas son nom guenon. Bien. Voilà qui ne fait plus que 3 bouches à nourrir à Lédéhi, pas que je nourrisse les autres d'ailleurs. Alors voilà ce qu'on va faire.. Les deux elfes déglutirent, le thérianthrope garda ses yeux rivés sur ceux du vampire On va jouer à un jeu ! Je tire, une carte... voilà... et lis le gage que vous devez accomplir et sa conséquence en cas d'échec ! Il fait mine de se saisir d'une carte invisible et la lit :
Mais quel revirement de situation ! Vous allez tous mourir finalement !

Alors que son corps se dissolvait dans les airs, le Chacal s'avança, poignard à la main mais tendu en direction du vampire.
- Je veux au moins avoir l'honneur de mourir de votre main, Ombre, pas d'un sortilège. Styx cessa de s'envoler et redevint sérieux. Il souleva le menton de l'homme, âgé d'une quarantaine d'années d'une griffe et inspecta son faciès, ensuite, il porta un coup de dague à sa veste en cuire qui s'ouvrit pour dévoiler une musculature parfaite, tranchant avec le physique filiforme des deux autres recrues.
- Tu ne mourras pas. En revanche, tu vas traquer les deux elfes ici présents.

Alors que les deux individus se regardaient, interloqués, le Chacal bondissait déjà sur l'un d'entre eux et lui arrachait une jambe à l'aide d'une redoutable transformation. Impressionnant. L'elfe femelle se mit à courir, très vite, en direction de la forêt. Lorsque le thérianthrope allait se lancer à sa recherche, Styx lui empoigna la peau du cou.

- Du calme, le toutou. On va marcher, elle n'ira jamais assez loin pour nos pouvoirs. Sais-tu manier l'arbalète... ?
- Ehrion, Ombre. Mon nom est Ehrion Salvejk. Tel était donc le nom de ce colosse. Bien.
- Alors en route, j'ai terriblement envie de tuer un sanglier.

Les deux membres de la Congrégation marchèrent longtemps, l'arlequin menant un véritable interrogatoire au nouveau. D'où venait-il ? Kastalinn. Qu'avait-il étudié ? Les arts de la forge, Ombre. Pourquoi avait-il déserté ? Il avait vu le combat de l'arlequin en Arène et avait été frappé d'une révélation quant à son véritable but; devenir l'épée du chaos. Cette dernière affirmation arracha un sourire macabre à Styx. Il aimait bien Ehrion malgré son statut d'homme-bête... d'ailleurs quant à ça. Il sortit une sacoche de poudre de sa poche.

- As-tu envie de devenir un vampire Ehrion ?
- Par.. par vos mains ? Ce serait...
- Réponds, simplement.
- Oui, Ombre.
La suite fut très floue pour le thérianthrope qui se retrouva en train d'inhaler une étrange poudre, mixture peu affriolante de fleurs exotiques et de cendres de vampire. Le monde tournait très vite tout autour de lui et il vomit à plusieurs reprises. Ensuite, son Ombre avait entaillé son propre poignet avant de le lui tendre; pris d'une soif incontrôlable l'ex-thérianthrope y plongea des lèvres desséchées. Le sang de vampire était infect, on le disait empoisonné, mortel. Mais Ehrion ne mourrait pas, au contraire, il renaissait. Son corps était parcouru d'énergies nouvelles, ils ne les auraient pas comprises dans son état humain, mais désormais, il vibrait sous l'effet de l'hémoglobine dans son système. Comme une dose de came après une cuite, ça avait un effet jouissif. Il comprenait la soif vorace de ces créatures... ces...
- Debout. Debout là-dedans. Un sourire carnassier le regardait et il pouvait sentir la moindre respiration de Styx.
- Ombre, mes excuses je...
- Oublie les titres, tu n'es plus un simple soldat. Tu es un Grey, un vampire Alpha, un Seigneur Vampire en devenir. En entendant cela Ehrion se redressa et tâta le sol autour de lui à la recherche d'une flaque où il put se voir.

Son visage s'était transformé, plus de pattes d'oie aux coins de ses yeux, plus d'imperfections, il voyait un très bel homme là où il percevait auparavant un gars bourru. Il se savait un certain charme mais...

- Oui, je t'ai accordé le plus beau des cadeaux. L'immortalité, la beauté exquise, la perfection. Ta nouvelle vie sera emplie de luxure, de bains de sang, et bien plus... Le sang d'un vampire est l'une des choses les plus précieuses du monde car il est le premier à avoir nourri sa terre. Adam a été le premier homme parfait, le premier vampire, et son sang coule dans le mien et dans le tien. Tu détiens ses dons, sa force, sa rapidité.
- Je suis... parfait. Un petit rire échappa à l'arlequin.
- Physiquement, oui. Mais il te manque encore quelques petits arrangements. Le service militaire a aiguisé ton corps, mais désormais tu devras t'entraîner longuement avant de maîtriser tes pouvoirs d'Alpha. J'ai une demeure en construction à Spelunca, j'en serais le Baron d'ici peu, le temps que quelques papiers se signent, vas là-bas et demande à voir le site en construction. L'arlequin lui glissa une bague au doigt, scellée d'une étrange roue. Montre ceci au Maître-Constructeur sur les lieux et veille au bon déroulement des opérations. Ensuite... ensuite amuse-toi. Je viendrais te rendre visite de temps à autre, peut-être accompagné d'un frère où d'une sœur pour toi.
- L'invasion des Nox en Dùralas... la disparation de leurs membres... C'est vous. Ce qui fait de moi..
- L'épée du chaos. N'est-ce pas ce que tu m'as dit tout à l'heure ? Bon. Nous avons encore une elfe à rattraper, mais désormais, tu devrais pouvoir sentir son sang. Ressens-tu la moindre de ses veines palpiter ? Elles attendent tes beaux crocs, vas mon nouveau-né, vas et tue ! Je te l'ordonne.

Ehrion se jeta sur un arbre, s'y agrippant à la verticale, il disparut dans l'immensité smaragdine sans un bruit. Styx attendit quelques minutes, durant lesquelles il admira la blessure qu'il s'était infligée au poignet, en pleine cicatrisation. Il pouvait néanmoins saigner, et ce qui pouvait saigner, pouvait mourir.
Un cri de femme déchira la nuit.
Ehrion Grey était né.

Se relevant, le vampire jeta une carte derrière lui. La tête d'un sanglier se détacha de son corps porcin avant que ce dernier ne se voit dépecé par des griffes aussi froides que la Mort. Styx était de très bonne humeur.

Rapport de récolte :

Saigo gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Vim gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Un petit marcassin ♫ sous ma main fatigué ♫ qui se fait transformer ♫ en joli sac à main ♫

Un petit rire machiavélique se dessinait aux coin de la bouche de Végace, satisfaite de la proie qu'elle avait entre ses mains. Il n'était pas difficile d'attraper ces jeunes animaux qui gambadaient maladroitement dans la forêt, leurs gestes imprécis, alors qu'ils échappaient à l'attention de leur maman.
La gamine se faisait plaisir à l'idée de donner une ambiance sonore à cette forêt encore endormie, alors que les premiers rayons de soleil brisaient la brume.
Le marcassin couinait à n'en plus pouvoir, alors que sa peau se décollait délicatement de sa chair.

La, la, ça va bien se passer...

Rapport de récolte :

Végace gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Le géant était avec son lasso dans la foret, il cherchait un animal a malmener pour en faire son partenaire, son cheval épuisé n'en pouvait plus de toutes ces charges, des longues marches et surtout de cette violence gratuite, ce n'était pas un cheval de guerre, alors quand Vim fonçait sur une ennemie et qu'il le découpait en deux, il partait en courant. Cette fois ci il ne fit pas exception, le géant avait attrapé trois sangliers dans la journée grâce aux collets et a sa hache, ils étaient tous vivants mais attachés les uns aux autres. Lorsqu'il se mit a les dépecer, les pauvres bêtes crièrent comme jamais, les bruits retentissaient dans toute la foret, quand a lui cela ne semblait pas de déranger, il passait de l'un a l'autre sans se dire qu'il fallait peut être les tuer avant...
Bien entendu le cheval galopa et s'enfuit encore une fois, Vim allait vraiment finir par manger ce foutu canaçon!

Rapport de récolte :

Végace gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Il y a, autour du domaine consacré à la chasse de Kastalinn, une demeure. Bâtisse de belle taille, aux murs solidement revêtus de pierre volcanique tout droit venue des montages de Kanaan, la maison surplombait la forêt, sur des rochers jonchée. Elle était habitée par l'une des cousines de l'ancien Roi de Stellaraë, Veronica Bisefeuille, humaine d'une lignée aussi pure qu'elle ne fut brillante. Les Bisefeuille étaient une famille prospère, ayant toujours vécu dans l'opulence, bien loin des regards entourée des dorures du Château Royal. Veronica, en l’occurrence était la benjamine de la famille, et aujourd'hui à cinquante ans, la seule de la fratrie encore en vie. Alors qu'ils étaient encore à la Cour, ses deux sœurs, des jumelles, passaient leur temps à la dénigrer, sous seul prétexte qu'elle n'aurait hérité de rien.

"Non ! Disaient-elles d'une voix commune, une voix qui aurait fait pâlir celles des harpies les plus véhémentes. Tu n'auras rien, car tu es trop jeune ! Notre vieux père et notre vieille mère ne laisseront pour toi que leurs habits rapiécés, ceux qui ont déjà été portés. Comme la vie est triste pour les benjamins."

Veronica raffermit son étreinte autour de sa coupe de vin à la simple pensée de ce dialogue répété maintes fois. La vie était aussi triste pour les morts, bande de garces. Oh ? Comment étaient-elles mortes ? Eh bien officiellement, le rapport établi par les Gardiens estimait qu'elles avaient commis un suicide.
Officieusement...

Un bruit derrière elle la fit tourner les talons, et oublier cette histoire, rien qu'un instant. Toutefois, dans la pièce richement décorée de milles bibelots aux accents argentés (de la plus pure confection Naine. Ils avaient très bon goût.) il n'y avait rien d'autres que ses rideaux en soie bleue qui flottaient. Deux fantômes élancés, portés par une brise légère et parfumée des senteurs de la forêt.
Elle acheva son verre d'une traite et d'une démarche chaloupée, s'assit face à sa bibliothèque d'où elle tira son "Livre de la Magie tome IV : Arcanes Interdites". C'était un chef-d’œuvre ésotérique, une Sainte écriture pour tout adepte des magies noires. Son doigt glissa sur la couverture en cuir, avant de tirer sur la petite ficelle rouge et de retomber sur le chapitre qu'elle étudiait avec entrain : Sciences de la Sorcellerie.

La patte posée sur le sol, les yeux fermé je ne bougeai pas d'un poil. Tout mes sens étaient aux aguets et tout ce qui s'étaient rapprocher de l'être humain avaient disparut. Soudaient mes yeux s'ouvrirent. Dans les sous-bois peu éclairé dans cette nuit, mon puissant odorat m'avais fait remarquer qu'un sanglier marchait dans la petite forêt. D'un bon, je fonçait vers l'endroits d'où venait l'odeur. Très vite ma vue aiguiser remarquait l'animal que trottiner à quelque mètres. Il relever la tête, alarmé par l'odeur que je dégager moi-même, celle d'un prédateur. Il grognait en s'enfuit dans la direction opposée. Mes sens s'excitèrent et je me mis à le poursuivre. Mes pattes battaient le sol, mes griffes laissant de longue traces dans la terre. Je finit par lui sauter dessus, un rugissement à demi étouffer dans ma gorge, l'intelligence humaine éteinte dans mes yeux or. Seule la soif de la traque était présente. Je tombai sur le sanglier que je mordis de toutes mes forces sur son cou. Il s'effondra et je plantait mes yeux à la pupille fendue dans ses petits yeux.
-Merci, mon frère. Merci de me donner ta peau pour mes habits, ta viande pour me nourrir. Je ferait honneur à ton sacrifice, lui susurrai-je.
Le puissant sanglier cligna des yeux et les ferma, acceptant son sort. Puis doucement il mourut. Ma fourrure tachée de sang brillait alors que je montai le bête sur mes épaules. D'un nouveau bond, je filai loin de cet endroit.

Le sanglier pataugeait dans la fange, ses petits membres – charnus… -  embourbés jusqu'en haut des jarrets. Les groin dans la boue verdâtre – répugnant -, il fourrageait à la recherche de… ? Que pouvait-il bien trouver à ingérer dans cette mélasse ? Axe savait que quand on avait besoin de manger, on mangeait. Mais enfin. Ces herbivores –et encore, les sangliers était omnivores, quel gâchis - lui faisaient pitié. La bave aux lèvres, elle s'approcha doucement de la petite mare où s'ébattait joyeusement sa proie. Manger, oui...NON ! Faire attention au cuir. Manger après.
 La lycanthrope banda ses muscles, et prit son temps pour ajuster sa position. Tout devait être fini en un coup de crocs, pas plus. De toute manière ce n'est pas le groin dans la boue que le sanglier allait repérer son odeur. Ses papilles se préparèrent à capter la moindre petite goutte de sang, les poils de son échine se hérissèrent, l'adrénaline se répandit dans ses veines, et Axe grogna de contentement ; un long râle inquiétant qui retentit dans l'atmosphère calme et ouatée du marais. Et merde…
Le sanglier releva la tête brusquement, sa courte échine exposée comme une cible de tir. Cette vision claqua dans l'esprit de Axe, qui bondit sans vraiment s'en rendre compte, la mâchoire déformée par un rictus plus humain qu'animal, les narines dilatées. Ses crocs se refermèrent comme un piège à loup sur la nuque du sanglier luttant pour s'extraire de la fange, qui semblait soudée à ses courtes pattes. Quelle pitié ; on dirait un boudin. J'aime bien les boudins… Axe sentit des souvenirs de chasse et de chair encore chaude remonter. STOP. Tue proprement, dépèce, PUIS mange[/i]. Le sanglier sembla deviner ses pensées, et poussa un cri perçant qui fit s'envoler les les oiseaux sur un pan de marais. Tu es trop bruyant, idiot ! Meurs en silence ou tu peux être sûr que tu sera la seule proie que je pourrai ramener.
  L'animal se débattait comme il pouvait, mais le marais semblait décidé à l'immobiliser ; Merci marais. Je vais chasser ici plus souvent, moi. Axe eut un mal de chien à assurer convenablement sa prise sur la nuque de l'animal, bien plus massif qu'elle. Mais une fois l'étau de sa mâchoire convenablement positionné, Axe n'eut qu'à effectuer une rapide torsion de la nuque, et un craquement bienvenu résonna dans ses oreilles duvetées. Le sanglier et son cris déchirant se figèrent. La bête s'effondra dans la fange, le regard figé. Adieu, sanglier. Tu étais pathétique. La dépouille commençait à sombrer dans les eaux du marais. Eh ! C'est à moi, ça ! Axe traîna le cadavre vers un sol plus stable, sa silhouette blanche et gracile dansant entre les roseaux comme un fantôme. Et pourtant elle était bien plus vivante que la masse de chair succulente – Axe, concentre-toi !- que l'étau de ses crocs enserrait.

L'avantage avec la capture des sangliers, c'est que ce n'est en rien compliqué. Il suffit d'un bout de brebis à peine née et une armada de ces mammifères de l'ordre des artiodactyla arrivaient en se précipitant, alléchés par cette odeur pestilentielle. Peu de choses les séparaient des porcs, ces monstres voraces et peu regardants sur la qualité et la fraîcheur de l'alimentation.
Végace s'était glissée dans une ferme aux abords de Kastalinn afin d'aller voler une pauvre primipare. Elle venait de faire sortir de son ventre un bébé tout gélatineux et la vampirette s'en était saisie pour sa viande.
C'est finalement en traversant un bout de la forêt, avec son bébé agonisant dans les mains qu'elle réalisa qu'elle pourrait avoir une proie plus grosse et tout aussi agréable en bouche pour ses convives non... sanguins.

Elle en était là, à déposer des bouts de ce mouton hurlant qui n'avait que quelques heures de vie derrière lui. Puis le bruit s'arrêta, la pauvre bête n'avait plus de souffle, ni de poumons à vrai dire. Ils trônaient sur une souche mal coupée, les bûcherons de nos jours, ne font plus le même beau travail qu'avant.

D'ailleurs finalement, Végace attrapa les poumons puis les balança au sol, prenant alors leur place. Elle se mit en tailleur et posa ses petites mains ensanglantées de part et d'autre de son visage en attendant du mouvement.

Les minutes passaient puis un buisson bougea. Un énorme sanglier pointa le bout de sa truffe et en une fraction de seconde, sa tête fut séparée du reste de son corps.

Le repas est prêt, chères convives !

Alors que Nova se trouvait dans les parages à la recherche que quelques champignons à se mettre dans l'estomac, elle se retrouva face à un bain de sang. Un sanglier s'était probablement fait kidnapper dans d'atroces circonstances. Vu ce qu'il restait de lui, à savoir un vertèbre et quelques temps, son corps avait subit une... légère séparation ?
Quel être était capable d'une telle violence ? Ce n'était pas l'acte d'un animal, oh non, bien que certaines dans les parages étaient affreuses, s'attaquer à un sanglier n'avait aucun intérêt... Puis l'orc réalisa que le sang suivait une traînée, plus ou moins régulière, c'était donc bien un être bipède, un homme, un géant, un quelque chose d'un brin violent...

Finalement, un peu plus loin elle aperçu un autre de ces spécimens, lui était à moitié empalé contre un arbre avec une branche, peut-être avait-il croisé le chemin d'un chasseur fou qui chassait pour le plaisir ?
Mais alors que l'orc s'approcha de lui pour le détacher et l'amener chez un marchand pour sa peau (sa viande n'est plus comestible passé quelques heures, et même pas), la bête bougea, grogna. Diantre, elle n'était même pas morte...

Dégoûtée de la scène, Nova préféra abréger les souffrances de l'animal et retira la branche de son ventre d'un coup pour la lui planter dans le crâne.

La petite humaine n'allait pas faire long feu. Sûrement pas ; elle faisait le tiers de son poids. Oui, le sanglier allait l'écraser.
 
Voyons, mon grand. Je peux presque lire dans tes pensées ; essaie au moins d'être un peu plus fin dans tes approches...Tu n'a pas encore compris que me foncer dessus ne te servait à rien ?

Le sanglier fulminait. Pourquoi est-ce que ça prenait tant de temps ? Comment cette petite chose pouvait-elle être si...tranchante ? Si douloureuse ? Pourquoi bougeait-elle si vite, pourquoi chacun de ses passages laissait-il une traînée rouge sur le sol de la plaine, alors qu'elle ne frappait qu'avec ses minuscule mains, ses petits poings insignifiants ?
Touts ces questions envahissaient la tête du sanglier, qui avait de plus en plus de mal à tenir sur ses petits membres zébrés de profondes entailles. Et pendant ce temps, la fêle humaine lui tournait autour, achevant de le désorienter. Le soleil couchant allongeait les ombres et teintait les rares bandes lumineuses de lueurs pourpres inquiétantes ; les yeux du porc le trompaient, l'abandonnaient, comme son souffle, comme sa maigre intelligence, comme ses pattes si faibles. Il avait tellement mal...Et cette humaine qui tournait. Il allait l'embrocher.

Non, bien sûr. Tu es trop stupide. Viens là, un peu, que je t'observe. Voilà...plus près...encore plus près...

Raté, une fois de plus. La petite humaine avait saisi une de ses défenses et avait stoppé sa course ; puis elle avait frappé son bassin en un point précis, le faisant s'affaler lourdement. C'était le coup le plus rapide et le moins douloureux de tout l'affrontement, comme un éclair à la base de son dos qui avait disparu presque immédiatement. Quelle plaie. Il allait...mais ? Ses pattes ne répondaient plus. Il voulait se lever ; il voulait foncer sur cette insolente qui osait le défier, lui, le sanglier. Mais il ne pouvait pas. Impuissant, il vit l'ombre de l'humaine se rapprocher de lui d'un pas léger.

Tu as l'air bien moins imposant, d'un coup. C'est d'être au sol qui te fait ça ? Pour tout te dire, grosse bête, ça ne me déplait pas. J'ai l'air si grande à côté de toi...Tu me fais rire.

Axe se saisit de la tête du sanglier. Il remua faiblement, secoua la tête presque convulsivement, laissant échapper de longues plaintes angoissées. La lycanthrope força la bête à plonger ses yeux dans les siens, maintenant fermement la grande tête qui gesticulait de gauche à droite, comme si le sanglier voulait exprimer un dernier « non » dément. Finalement, épuisée, la bête se calma. Axe laissa son regard sonder encore un peu celui du sanglier ; elle cherchait à trouver une étincelle dans ses yeux éteints. Elle se figea quelques instants, puis, satisfaite, tordit violemment la nuque de sa proie.

Rapport de récolte :

Styx gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier et 1 os doré

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Samaël gagne 1 défense de sanglier, 5 points métier et 5 points métier bonus pour un RP correct.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Axe gagne 1 défense de sanglier, 10 points métier et 5 points métier bonus pour un RP correct.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Végace gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier et 5 points métier bonus.

Commentaires sur le RP : Rien à redire ! Tu passes Compagnon !

----

Rapport de récolte :

Styx gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Il ne savait pas depuis combien de temps il courrait. Une éternité semblait avoir meurtri ses jambes, faisant se déchirer ses muscles un peu plus à chaque pas qu'il faisait dans cette forêt. Il avait peur. Pas cette peur d'aller aux toilettes la nuit, mais plutôt la peur que l'on ressentait une fois seul et face à un danger que l'on ne peut identifier.


Tout avait commencé à Kastalinn, par ce début de soirée pourtant comme les autres; il était sorti de chez lui, disant à sa femme qu'il allait boire un verre. En partie vraie, cette déclaration le mena jusqu'à dans les rues des bordels locaux dans lesquelles il déambula longuement, buvant par-ci par là.

Il tombe.

Tout est si flou, ces souvenirs pourtant récents sont enveloppés d'une brume étrange, la moindre image apparaît comme trop "vraie", saturée et hyperdétaillée. Le film saute au moment où il arrête son regard sur un jeune homme en tenue noire qui passait devant la Taverne. Il ne se souvient que de son sourire, un beau sourire, pour sûr, mais un sourire étrange. Ni affectueux ni amusé, pas plus qu'il n'était jovial ou intéressé. Un sourire... froid.

Autour de lui les feuilles se mettent à pleuvoir, et il tombe à nouveau glissant sur les cadavres sylvains brunis par la saison. Sa cheville gauche ne répond plus aux ordres. Il peut sentir un courant froid arriver de derrière lui, une ombre glisse lentement sur le sol, prête à l'avaler. Il ferme les yeux, dos à la Bête qui fonce sur lui et espère une mort vive.

Rien ne survient.

Il ricane alors, comment penser qu'un mal invisible peut vous guetter ? Ce n'est bon que pour les histoires de gosses ces trucs, le Croque-Mitaine n'existe pas. Il prend alors son temps, s'arrache et noue la manche de sa chemise autour de sa blessure, et entreprend de se relever. Mais comme il se mettait debout, il se rend compte qu'il ne sait plus du tout où il est. Le temps s'était dilaté de telle manière à ce qu'il ne puisse se souvenir de combien d'heures s'étaient écoulées depuis sa fuite effrénée, et les feuillages, épais au fond des bois, ne laissent filtrer aucune lumière.

Il est seul, et dans le noir. Trempé aussi.


La peur revient. L'angoisse qui vous prend aux tripes et y plante ses petits crocs effilés, l'estomac se contracte, le système nerveux se tend, et le corps perd tout contrôle; la panique prend le dessus. Il se jette au hasard dans des pseudo-chemins, haletant et suant. Il était déjà perdu, mais le fait de ne plus être rationnel le rendait encore plus dingue. Qu'est-ce qui lui arrivait bon sang ?! Il avait été formé au combat depuis tout petit, mais à chaque fois qu'il avait à user de sa lame c'était en présence d'autres gens; soient-ils ennemis ou alliés. Là... il n'y avait rien. Même pas un bruit. Une chouette, un daim, une souris, un serpent, non rien, seulement un silence oppressant dans lequel il pouvait même entendre son sang couler dans ses veines. Son cœur battait la chamade les effluves sanguines lui martelant la tête.

La Terreur la plus totale.

Au bout d'un moment interminable, il se laissa tomber à genoux hurlant faiblement. Ce fut alors qu'un étrange individu, aux traits féminins et à la démarche désinvolte jailli d'un tronc d'arbre comme s'il s'agissait d'une simple porte. Même s'il était habillé comme un noble, il semblait évident que ce n'était qu'un costume, il y avait trop de couleurs en son visage pour qu'il en soit un. Il ne parlait pas, mais se contentait d'avancer en sautillant.

L'homme à terre tenta de ramper loin de ce démon qui ne lui inspirait aucune confiance, mais c'en était fini. Mais au moins pouvait-il entendre les souliers de l'arlequin couvrir les battements incessants de son cœur apeuré.


L'arlequin se pencha sur lui, et lui murmura une phrase à l'oreille.

"Elle te trompe en ce moment même..."

Alors il savait ! MÊME LUI SAVAIT ! Il avait toujours eu des doutes quant à la fidélité de son épouse. Cette gueuse, pas plus digne de lui qu'une catin, le trompait durant ses absences et même un putain de démon des bois en était informé. TOUT LE MONDE DEVAIT SE RIRE DE LUI DEPUIS DES SIECLES !

Il frissonna et porta son regard sur celui de son étrange interlocuteur qui maintenait sa tête toute proche de la sienne. Il n'allait quand même pas l'embrasser ?


Non. Ses yeux. Dans ses yeux les images dont il s'était toujours douté apparurent; une femme au lit avec un autre homme, son camarade de Milice, son "ami", son "frère d'armes". Il était si révolté qu'il aurait pu tous les tuer. Non, mais, qu'est-ce qui l'en empêchait ?

Rien !

Absolument rien !

Le clown se fendit d'un rire macabre et l'aida à se relever. Derrière lui se tenait l'orée de la forêt, comme s'il avait couru à la lisière de cette dernière tout du long... étrange, mais possible. En fait, il ne réfléchissait plus qu'à comment, en rentrant, il allait tuer tous ceux qui s'étaient probablement bien foutus de lui durant tout ce temps. La haine s'écoula dans son système, comblant les vides créés par la peur et la substituant par un sentiment délicieux, presque divin. Ce démon l'avait aidé. Oh oui, c'était son ami. Il lui faudrait le remercier un jour.


Styx admira l'homme qu'il avait tout simplement hypnotisé repartir, épée dégainée. C'était si facile... Bien sur, tout ce qu'il lui avait dit et montré n'était que mensonge, mais bon, l'autre avait envie d'y croire, alors pourquoi pas ?

L'ombre réajusta son col et retourna dans la forêt, un sanglier ayant retenu son attention. Belle bête, bien en chaire. Une seule carte suffit à le couper en deux.

Voilà quelques semaines qu'Aëlim n'avait pas nagé en paix, il aimait bien parcourir le monde mais l'eau commençait à lui manquer, sa peau était devenue sèche, tirée, a la limite de la craquelure. il marchait en recherche de quoi se nourrir, il n'y avait pas que l'eau qui lui manquait, mais la nourriture aussi. Soudain un bruit familier lui vint aux oreilles, un ruisseau? oui c'est ça! c'est un cours d'eau! L'abyssal parti a toute allure vers la source d'eau. Arrivé devant il plongeât sans même enlever ses armes, l'eau était fraiche, il pouvait enfin se désaltérer et nager dans cette rivière. bien sûr il en profita amplement, restant de longues heures à patauger en long, large et traverse dans la rivière, sa peau était moins tiré, plus souple.
Aëlim stoppa tout geste d'un coup, il avait entendu un bruit dans un buisson.

-HALTE! QUI VA LA!?

Aucune réponse, juste un léger bruit de fuite, à voir la taille des feuilles qui bougent la créature est petite, et au bruit elle doit marcher à quatre pattes, l'homme bondit de l'eau et couru en direction de ladite créature, il tendit l'un de ses bras et tenta d'aspirer les flux de la créature, le sanglier était à un mètre de lui, a cette distance il arriva juste à le ralentir, lui donner un coup de mou.
Aëlim en profita pour abattre son épée sur l'animal et tomba sur lui, il prit appui sur la créature et plongeât plusieurs fois sa lame dans le corps de son futur diner.
Suite à cela il traina son diner sûr le long de la rivière et y installa un campement provisoire, ce soir il avait le luxe de l'aventurier abyssal.

Rapport de récolte :

Arwen gagne 1 défense de sanglier, 10 points métier et 5 points métier bonus pour un RP correct.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Styx gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Quel cruel Styxou ♥

----

Rapport de récolte :

Aëlim gagne 1 gagne 1 défense de sanglier, 10 points métier et 5 points métier bonus pour un RP correct.

Commentaires sur le RP : Tu peux faire mieux niveau taille, petit coquin !

"C'est horrible la faim quand elle de griffe le ventre de ses ongles impitoyable, quand elle hurle à te faire éclater tes tympan et que tu ne peux pas bouger car elle enveloppe dans son étreinte mortelle."
Je pensai, alors que je titubai dans la forêt. Je voulais un sanglier, sa chaire aurait pu me nourrir et j'aurais récupérer des ressources. Je m’effondrait sur mes genoux, alors que la forêt étaient aussi sombre que les ailes d'un Stryge Noir. la lune ne brillait pas, tout à fait normal en sachant que c'était la nouvelle lune. Mais le peux que pouvait faire les étoiles, les arbres contrait leur lumière.
"Brrr... je déteste la nouvelle lune..."
Et pour cause qu'elle me transformer en elfe. Finit mon corps puissant, mes griffes et mes crocs. Et puis les métamorphose m'affamer au plus haut point, presqu'à en mourir. mais bon mes sens restait très développer, et très vite j’entendis mon salut. Non loin, un sanglier inconstant ou tout simplement insomniaque s'approchait de moi et mon arme. Lorsqu'il fut assez près, je me jetai sur lui, avec le peu de force qu'il me rester. Mon arme s'abattis et il mourut, un expression surprise sur le museau. Me passant des parole d'usa que m'avait enseigner Jal, mon père adoptif, je manger un bout du sanglier avant de commencer à le dépecer. Un bon ange devait veiller sur moi, car je me sortait toujours de situation très dure. J'aussai les épaules et pris le carcasse du sanglier. Je n'était pas au mieux de ma forme, mais je ne préférait pas rester ici. Mon corps fin et souple d'elfe tirant un lords sanglier s'enfonçai dans la nuit noire.

Aëlim avait besoin d'un épieu pour la chasse, il avait bien tenté de faire quelques tentatives avec les couteaux mais son clan était un clan guerrier, il maniait plus la lance et l'épée qu'a petite dague à dépecer. Il s'était donc rendu en ville chez un forgeron pour en faire fabriquer une, sa devanture était plutôt atypique avec des armes de décorations sur la porte et les fenêtres. Quand le jeune abyssal entra un vit des lances dans le fond de la pièce, il se précipita pour voir leur état, il les examina, le métal, le cuir qui tient la lame a la garde ainsi que celui de la hanse, tout le cuir était de bonne qualité, le bois avait l'air bon aussi et le fer était bien travaillé. Il se dirigea vers le forgeron et lui montra son plan:

-Bonjour cher forgeron, auriez-vous quelques minutes a m'accorder? J'ai ici un plan et j'aimerais que vous me fabriquiez cette arme. L'homme en question prit le bout de papier et marcha en direction de sa forge.

-C'est faisable en effet.

-Là où c'est très important c'est sur la largeur de la lame, il faut qu'elle soit large pour toucher le plus d'organes possible, et la garde doit être prononcée pour stopper la lame quand elle s'enfoncera dans la chair, vous vous en sentez capable?

L'homme acquiesça et commença à frapper le fer, le jeune abyssal se doutait que la réponse était oui, puisque le forgeron savait ce qu'il avait à faire il sortit prendre l'air et revint à la forge le soir venu.
Quand Aëlim revint il tomba sur le forgeron qui lui dit que son arme était finie, il l'inspecta comme il se doit et paya l'artisan, maintenant il fallait la tester, son équilibre, son tranchant, sa capacité à faire des dégâts sur la durée...

Il s'enfonça dans la forêt avec son arme a la main, elle était plutôt légère, bien tenue aux trois quarts elle était stable, il se mit à courir pour trouver du gibier, la lame fendait l'air sans faire de bruit, c'était du bon travail. Il ralentit sa course près d'un ruisseau, une petite famille de sangliers était la à se rafraichir, Aëlim avança en piétinant pour ne pas faire de bruit, malheureusement une branche craqua sous ses pieds et alerta les sangliers, c'était trop tard, il fallait agir maintenant, entre le temps d'alerte et celui de réaction!
Il se lança dans une course effrénée contre les animaux, il se servit de son épieu pour faucher le premier, il lacéra les pattes d'une facilité déconcertante, magnifique, au second maintenant! Le second était bien plus gros et agile, l'abyssal eut du mal à le rattraper, il avait dû user de son don pour aspirer sa vigueur et s'en approcher, mais il en valait la peine.
Aëlim planta la large lame dans la cuisse du sanglier, il appuya si fort que ce fut la garde qui tapa contre la chair et stoppa la lame, le sanglier quant à lui tomber sur le côté en couinant, son mouvement de course avec la lame en lui avait du tout arraché sur le train arrière, l'abyssale retira la lame et le regarda se vider de son sang pour vérifier que sa lame était au point, pendant de longues minutes in entendit des gémissements de l'animal, il vit le sang s'écouler petit à petit, puis plus rien, il était mort. Cette arme lui convenait bien, idéal pour la chasse et un bon yen de défense, il traina le cadavre vers son campement de fortune et nettoya sa lame. une bonne lame mérite une bonne lame.




épieu

Axe grimaça ; le bilan ne lui plaisait pas du tout. Ses deux précédentes excursions lui avaient rapporté une dizaine pièces d'or, tout au plus, et ses ambitions semblaient plus inaccessibles de jour en jour. La jeune fille marchait dans la plaine, les poings serrés sous sa cape, fendant le brouillard matinal d'un pas rageur. Peut-être était elle trop impatiente...après tout, elle n'avait quitté Spelunca et ses compagnons lycanthropes que depuis quelques jours, quelques semaines tout au plus. Une fortune ne se construisait pas sur du vent ni en si peu de temps, encore moins une armée, ou une secte, une guilde, un groupe...qu'est-ce qu'elle en savait ? Elle avait quitté les cavernes échaudée par l'attrait de la vengeance et de la liberté, sans aucune idée de comment aborder la pente. Axe s'agenouilla et laboura l'herbe humide à grand coups de griffes, laissant filer sa frustration. Bon sang, elle était une Cälvenberg ! Depuis quand pouvait-elle se permettre de se décourager devant un obstacle si dérisoire qu'une bourse vide ?
" - Tyl ?
- Oui, Axe ?
 La voix du jeune homme qui résonnait doucement dans sa tête calma la lycan.
- J'ai besoin de conseils.
- Enrichis-toi, trouve de solides contacts, pénètre la Cité Malorane, tues ton père, reprends la place qu'on t'a arrachée.
- Je sais tout ça. 
- Alors tu as toutes les cartes en main, Axe. Laisse-toi porter, rien ne peut t'arrêter ; si tu doutes, ne serais-ce qu'un instant, imagine ton père. Imagine-le assit à ta place, aux commandes de ta cité à l'aide du pouvoir qui te revient, à toi et à toi seule. "
 Le souffle court, Axe se redressa, le regard perdu dans le vide. L'image de son père jouant négligemment avec une petite bourse, un sourire narquois sur le visage, l'obsédait de plus en plus, brouillant le semblant de réflexion à froid qu'aurait pu se permettre la jeune fille dans l'atmosphère calme des alentours de Kastalinn. De rage, la lycanthrope envoya valser une motte de terre en donnant un violent coup de pied au sol. Le sol… Le sol couvert de petites empreintes familières.
Une horde de sangliers était passée ici et devait encore se trouver dans les environs. Axe huma l'air et son odorat l'aiguilla vers l'Est ; cela concordait avec la direction que prenaient les empreintes, et la jeune fille commença à s'y diriger. À défaut de la couvrir d'or, la chasse aux sangliers avait au moins la vertu de la défouler, et mieux valait se passer les nerfs sur les porcins sauvages que sur le bétail local. Axe s'absorba entièrement dans sa traque ; remonter la piste occupait son esprit et en chassait les pensées défaitistes. Rien à voir avec l'euphorie grisante qu'elle ressentait sous sa forme bestiale, mais le sentiment était tout de même réconfortant. Soudain, elle entendit de longues plaintes devant elle, dans le brouillard.
 Ses oreilles la guidèrent à travers l'atmosphère cotonneuse jusqu'à l'origine des couinements. Un sanglier de bonne taille gisait par terre, probablement mort ; Les bruits venaient de l'autre côté de sa masse inanimée, envahissant l'air calme comme autant de petits couteaux aigus. C'était une portée de marcassins, pour la plupart coincés sous la dépouille de la laie. Un piège massif enserrait une des pattes de la grande femelle ; elle et ses petits devaient faire partie de la horde que pistait Axe, la laie était tombée sur ses marcassins en déclenchant le piège, sûrement.
Pas de chance.
Les crainte s'étouffèrent en même temps que les jeunes sangliers sous le poids de leur mère, laissant le matin retrouver sa quiétude d'origine. Axe chargea le cadavre de la laie sur son épaule sans trop d'efforts et suspendit les marcassins à sa ceinture ; une fois chargée, elle repartit vers la ville.
 Tout compte fait, il y avait bien une organisation qui pouvait lui permettre se se remplir un peu les poches... Les marcassins allaient lui servir à acheter de l'encre et du papier à lettre.

Rapport de récolte :

Samaël gagne 2 défenses de sanglier et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Arwen gagne 2 défenses de sanglier et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !
----

Rapport de récolte :

Aëlim gagne 2 défenses de sanglier et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire.

---

Rapport de récolte :

Axe gagne 2 défenses de sanglier et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire.

Elle avait cette fois-ci tout prévu ! Une chemise en coton verte pour le camouflage, un arc long, de la précision, de la motivation et un soupçon de soif de sang et d'animosité. Elle traquait des traces de pas de sanglier depuis maintenant 20 minutes. Se déplaçant accroupit et à couvert pour éviter de faire le moindre bruit ou encore alerter le moindre animal vigilant. Ses jambes commençait à lui faire mal et le soleil sur la tête ne l'aidait pas à se sentir mieux. La chaleur plus l'effort physique la perturbait mais pas au point d'abandonner, elle voulait prendre sa revanche sur les sangliers qui l'avait malmenée. D'accord elle les avaient tués mais il fallait maintenant punir la race entière pour leur affront.

A mesure qu'elle chassait, elle sentait sa cible se rapprochée. Puis elle le vit, un bon gros sanglier adulte mâle. Elle le savait car elle faisait la comparaison avec la femelle de la dernière fois. Arwen prit une flèche de son carquois et décocha en direction du sanglier. Beau tir, la flèche perça l'écorce d'un arbre tandis qu'une autre arrivant de la gauche transperça la tête du sanglier.

Un autre chasseur se présenta, voulant récupérer sa proie mais Arwen montra son mécontentement , elle n'était pas prête à renoncer à son repas de ce soir !

C'est mon sanglier ! Je l'ai vu avant toi, je partirais pas sans ! Crapule, voleur !

Mais c'est ma flèche qui est dans sa tête. C'est mon sanglier.

Arwen croisa les bras tout en gonflant ses joues tandis que l'inconnu semblait déjà traîner la carcasse, récupérant son trophée.

Ah c'est comme ça ?! Bon d'accord prend le, je n'en veux pas moi ! Hmpf !

L'elfe regarda l'homme partir et lui tourner le dos. Soudainement elle prit une grosse branche d'arbre et frappa la tête du chasseur pour l'assommer. Il est alors tombé par terre et elle prit enfin son sanglier.

Arwen partit de la forêt pour cuisiner son sanglier au feu de bois. Un délice.

Utop revenait de son expédition au Repos de Killen où il avait rencontré un mage étrange, Leigli, mais lui préférait le nommé l'Hérétique. Il y avait aussi rencontré Raphaëlle, une louve-garou ou une autre chose du genre. Un de ces monstres qui change de forme comme bon lui semble. Peu importe, il était sortit de cette caverne, il pouvait enfin revoir le ciel étoilé. Ça lui avait manqué, toute ces étoiles brillantes dans le ciel, toutes ces étoiles qui semblait contempler le monde.

  Ses rêveries s’interrompirent soudainement au gargouillis de son ventre. Cela faisait deux jours qu'il n'avait pas mangé ... Ses dernières provisions y étaient passées et Utop n'osait pas manger des baies, de peur que son ignorance à ce sujet le mène à une diarrhée voir même la mort. Il était perdu, fauché et affamé. Il passa donc la nuit contre un arbre, la hache à la main comme à son habitude, espérant être réveillé pour l'aube pour débusquer ne serait-ce qu'un lapin s'aventurant en dehors de son terrier.  

  Le chant des oiseaux fut ce qui le réveilla, et comme espéré, le soleil venait à peine de se lever. Des bruits étaient audible non loin, mais ce n'était pas des lapins. Non, ces bruits provenaient d'un sanglier. Utop chercha, avançant discrètement comme il savait le faire. Le sanglier était tout proche : trois mètres ... deux mètres ... Utop se mit dans un buisson. Soudain, il eut une révélation ! Comment chasser ce truc avec juste une hache ? Tant pis, il bondit sur la bête qui bien sûr détalla. Il était fou de rage, mais entama la course poursuite. Heureusement, celui-ci semblait blesser, il boitait. Utop n'eut donc pas de mal à le rattraper. Mais encore fallait-il qu'il arrive à lui mettre un coup. Touché ! Le sanglier s'effondra au sol, et une marre de sang commençait à se former.

  S'en suivit le travail de dépeçage, de vidage et de découpage. Utop garda d'abord les meilleurs morceaux pour sa consommation personnelle, mais entreprit de prendre quelques autres morceaux afin de les revendre pour s'acheter un meilleur équipement quand il aurait enfin réussi à rejoindre une ville.

Styx réajusta son col et regarda la coupe pendant un long moment. C'était une babiole tout ce qu'il y avait de plus normal, bon, elle était en or certes, mais il avait l'habitude de l'or. Hum... Le Marchand lui avait garanti l'efficacité du Grahäl, et en combat, il était vrai que cette relique lui procurait un pouvoir de résistance accru. Comme... s'il accélérait sa régénération !

Mais Styx n'a que faire du combat ! Styx est avant tout un homme de magie, un illustre serviteur des Arcanes Sombres ! Alors, en tant que tel, il se doit de s'interroger sur la nature de toute chose afin de mieux savoir comment la corrompre.
Pour comprendre le Grahäl, il était retourné à son Manoir de Spelunca (enfin au campement qui servait de manoir jusqu'à la construction du vrai manoir, mais ce ne sont que des détails) et avait longuement discuté avec Veronica, l'humaine qu'il avait transformée, sa deuxième fille. Ses connaissances en magie noire devenaient chaque jour plus grande, et elle sacrifiait déjà des âmes à Dame Fortune.. ah ! Comme ils grandissent vite.

Ils s'étaient retrouvés, avec Ehrion (qui arborait une mine interrogative tandis qu'il jaugeait l'objet), sous une grande tente et après un moment passé à tripoter la chose, elle déclara enfin :

"Pas de doute Styx, c'est bien l'objet dont parle la légende. Des centaines d'aventuriers sont morts en essayant de retrouver cette coupe, on dit que quiconque boit en elle devient immortel.
- Bah...
- Oui, c'est une légende humaine. Mais les propriétés magiques de l'objet doivent être immenses... je propose que l'on fasse un test.
- Un test, Veronica ?
- Tout à fait. Il est évident que le Grahäl réclame du sang pour être activé, c'est bien ainsi qu'il fonctionne en combat non ?
- Je ne sais pas, il ne fait que me rendre plus résistant, mais je n'ai jamais essayé de boire dedans, ni même d'y verser du sang.
- Vraiment ?!
- C'est siiiiii étonnant que ça ?
- Ma foi, oui.
- Je suis d'accord avec elle. Ehrion approuva, riant aux éclats. Styx les suivis, il se sentait bien avec eux.
- Alors en route ! Nous allons essayer du sang de bête en premier, un sanglier par exemple ? Ou quatre ?
- Pourquoi pas du sang d'humain ?
- J'ai besoin d'argent.
- Vraiment ?
- Non. Mais j'ai envie de sentir les pièces d'or sous ma maiiiin, on en a jamais assez. Il ferma les yeux et hocha la tête, ils rirent de plus belle."

Lorsqu'ils eurent capturé et éventré plusieurs spécimens, il fut clair que ce n'était pas ce qui suffirait à faire réagir le Grahäle.
Styx se dit que peut-être que les Aigles feraient l'affaire. Au pire ils finiraient par aller sacrifier des indigènes à Wysteria.