Nous faisons route depuis plusieurs jours, partant de Weissaupt, chargés de quelques affaires particulières et de beaucoup d'espoirs d'un semblant de guérison. Cependant, la route vers le sud est très longue et une petite escale aux alentours de BaldorHeim semblait de mise. Ce serait une escale bien méritée avant de partir pour rejoindre Ishtar, un petit village riche connu pour son commerce, sa pêche et sa sculpture. C'est ce dernier point que je visais. Un peu de sculpture pourrait redonner quelques souvenirs à l'homme qui m'accompagne.

Après quelques kilomètres de routes enneigées, nous arrivons finalement devant la charmante ville de BaldorHeim. Aux alentours de BaldorHeim, l'endroit semble pour le moins désolé, voir désertique. Seul des chemins de terre et de cailloux menant vers la ville semblaient se présenter à nous. Nombreux chemins couverts de traîtres pour les chevilles qui viennent s'y tordre. Seuls quelques marchands et animaux nettoyeurs de sous-bois et de poubelles semblaient parsemer ces quelques chemins extérieurs à cette ville enneigée. Pourtant, le cadre y est beau et le panorama superbement montagnard, mais peu de personnes semblaient s'y intéresser.

Proche d'une des entrées du village se trouvait un panneau d'affichage, en bois comme presque toute la structure de cet endroit. Parsemés de plusieurs missives, nous avions commencé à les regarder. Rien de bien intéressant en soit concernant ces affiches. Quelques informations d'usage de la ville à l'attention des visiteurs, quelques basse primes pour des besognes ménagères, diverses requêtes pour le moins désuète, mais parmi tout ça, une affiche avec un gros trait rouge retint l'attention de Greil. Amusé, celui-ci la lut avant de me la tendre et je pus comprendre son sourire amusé en lisant les lignes de cette affiche. "Avertissement" y était écrit en gros et en rouge.

Il semblerait que des gnomes, une petite bande au nombre imprécis, soient particulièrement virulente ici. Non pas virulente au mordage de chevilles comme à l'accoutumée, mais aux petits larcins, chapardant absolument tout et n'importe quoi, mais.... Vraiment, n'importe quoi. Il semblerait que l'auteur de cette affiche se soit fait dérober son pot de chambre en argent et encore remplit de son contenu. Certaines personnes ont écrit en dessous expliquant qu'ils avaient également été délestés de diverses choses, allant du plumier premier prix à l'épée haut de gamme en passant par une roue de charrette tout à fait normale. Une récompense est promise par les villageois quelque peu énervés et par gnomes tués, mais l'ancien général ne s'en souci pas trop, même si moi, sa main gauche, aimerait que sa bourse soit un peu plus remplie. Certes, ils semblent désagréables, mais ils ont l'air d'avoir plus le comportement d'enfants innocents bien que particulièrement espiègles que de dangereux criminels.

Greil s'en amuse pendant que je lis ces lignes et passe sa main sur Ascalon, sa lame dérobée. Et elle est dérobée dans le sens ou elle est cachée dans sa manche et en sort via un mécanisme bien huilé, mais aujourd'hui elle est dérobée dans le sens ou un gnome vient de se barrer avec l'arme encore attachée au mécanisme. Cela est plutôt facile à savoir dans la mesure que, dans cette zone désertiquement enneigée, nous pouvons encore voir le Gnome courir bruyamment en tenant son butin au-dessus de sa tête.

Il va sans dire que Greil le poursuit et que je leur emboîte le pas, mais le petit fourbe est rapide et cours dans une caverne un peu excentrée du chemin menant au village. Intelligemment cachée sous une planche couverte de neige, l'entrée semblait bien étroite. Il ne faut pas être plus grand qu'un nain pour y tenir droit, du moins sur les premiers mètres. L'architecture rudimentaire de ce tunnel de pierre change doucement au fur et à mesure que le plafond s'éloigne du sol. Il semblerait que ce petit tunnel de gnomes donne directement dans des structures plus humaines et plus pestilentielles. En effet, il semblerait que nous soyons dans les égouts de la ville.

Peste ! Ces égouts sont un véritable labyrinthe nauséabond et c'est une vraie galerie humide et bruyante que nous devons parcourir. Tandis que nous courrons dans les couloirs à la poursuite de notre gnome voleur d'épée, nous approchons d'une intersection d'ou, à peine cachée par le bruit de ruissellements des égouts, un autre bruit de pas de course se fait entendre. Des pas légers suivit d'autres plus lourd, semblaient se rapprocher de nous et de notre cible fuyante.

Ce ne fut que trop rapidement que les être à l'origine des bruits de pas ne dévoilèrent leur identité. Deux gnomes chapardeurs venaient de rejoindre le premier en courant à une vitesse aussi affolée que celle de leur premier compère et tenant également un nouveau butin avec eux. Les pas plus lourd que ceux des gnomes appartenaient à une curieuse silhouette humanoïde d'environ notre taille, chevauchée d'un casque aussi curieux que lumineux. La silhouette sombre se dessinait devant nous, plutôt grande et trapue. Difficile d'en dire plus pour le moment et pour cause, le contre-jour provoqué par cette lumière nous empêchait de discerner correctement ce nouvel être. Impossible de savoir à qui ou à quoi, nous avions affaire.

Tandis que je prenais en chasse les trois gnomes chapardeurs courant dans une des autres sorties de cette intersection et avec leurs différents butins dans les bras, je défouraillais mes deux dagues au cas où la silhouette lumineuse aurait voulut en découdre avec nous pour protéger la fuite de ses petits alliés. Mais voici que cette silhouette se tourne vers nous, nous aveuglant au passage. Je ralenti ma course, voyant difficilement ou je vais tandis que Greil s'immobilise en un grognement et met une main devant ses yeux pour se protéger de la lumière pendant qu'il défouraille son épée de sa main directrice, jugeant la grande silhouette plus dangereuse que ces trois gnomes fuyards à l'instant présent.

Je m'arrête donc et fais volte-face, portant assistance à mon Général contre ce nouvel ennemi qui nous lance d'une voix puissance, digne d'une orque, un court laïus nous accusant d'être de mèche avec ces foutus Gnomes. Un instant où nous restons cois, et voilà que je range mes dagues et cherche les Gnomes des yeux, comprenant que cette personne en plus n'est pas alliée aux gnomes et probablement pas un danger pour nous. Handicapée par la lumière nous éblouissant et rendant les couloirs obscurs, je me mets en route en marchant silencieusement vers le couloir ou nos trois fuyards court sur pattes ont prit la poudre d'escampette. Greil, en bon diplomate, engage la discussion avec la silhouette sombre au casque lumineux, la main toujours devant son visage pour le protéger de la lumière et sa main directrice rangeant son arme.

Greil : Nous ne sommes pas avec eux. Je cherchais juste à récupérer l'épée qu'ils m'ont dérobés. Valeur sentimentale, je ne peux pas leur laisser. Si vous pouviez arrêter de nous aveugler avec votre machin, qu'on puisse rattraper ce foutu gnome, ce serait bien.

Elincia : Gnomes qu'on aurait déjà rattrapés sans ton interruption et avec ses deux copains que tu poursuivais en prime d'ailleurs. Bravo pour l'interruption. Maintenant, j'espère que t'aime les jeux de piste dans les égouts parce que la, c'est tout ce qui nous restes à faire pour retrouver ce trio d'emmerdeurs.

N'attendant pas spécialement de réponses de l'énergumène, je m'éloignais vers le corridor ou les gnomes avaient disparu, cherchant une quelconque trace à suivre. Chose qui ne devrait pas vraiment être difficile comme jeu de piste au vu de la quantité de fanges nauséabonde recouvrant le sol. Greil était resté en arrière avec notre invitée surprise, histoire de répondre à ses questions et remarques si elles en avaient, mais aussi éteindre le peu d'huile que je venais de jeter sur le feu de l'accusation qui avait suivit son interruption. Huile qui n'était pas déméritée cela dit.

Peu importe, qu'ils discutent, je n'aurais qu'a porter de la voix si jamais je trouvais quelque chose avant qu'ils ne me rejoignent. Je me mets donc accroupie vers le sol, canalisant un peu de lumière sur une de mes lames pour éclairer le sol et sa fange comme je peux, cherchant des traces fraiches dans cette matière douteuse en attendant que mon Général et ce nouvel individu ne me rejoignent après les présentations d'usage. Ce n'était pas vraiment comme ça que j'avais prévu de me reposer avant de partir à Ishtar, quelle perte de temps.

La lumière aveuglant notre homme se faisant moins puissante, Greil pouvait enfin discerner plus distinctement la grande silhouette devant lui pendant qu'il baissait la main protégeant ses yeux. Visiblement une orque marchant de quelques pas vers lui et leur délivrant sa réponse aux petits discours de l'homme et de la vampire. Une réponse simple qui ne semblait pas avoir été prononcée d'une manière particulière. Sauf pour le nom de son clan qu'elle semblait appuyer, confirmant ses origines supposées. L'ancien général lui répondit, d'un ton plus amusé et amical qu'autre chose.

Greil : pour être tout a fais franc, moi non plus. Enchanté Lashgob, je me nomme Greil, et la personne, là-bas, se nomme Elincia. Maintenant que les présentations sont faites : tu étais en train d'en courser deux, de gnomes. Continuer sera encore le meilleur moyen de découvrir ce que c'est.

Bientôt, Elincia fit signe d'approcher à cette nouvelle équipée. Visiblement, des traces avaient été trouvées et le petit jeu de pistage dans cet endroit aussi obscur et sale que nauséabond pouvait se poursuivre. Greil observait ainsi plus attentivement l'orque à ses côtés maintenant que la lumière ne l'aveuglait plus. Une peau verte pale recouvrait un corps trapu pour une humaine, mais visiblement fine pour une orque pur-sang. Elle semblait porter un corsage de cuirs ainsi que des vêtements amples associée à des chaussures de cuirs mise à mal dans cet endroit. Taillés pour la lutte, visiblement, elle devait savoir se battre. Le casque d'une manufacture particulière cachant l'intégralité de son visage et les gantelets griffus, avec lesquels elle jouait, semblaient confirmer son orientation vers le combat. Son dos, meurtrit de cicatrice, semblait aussi révéler quelques défaites dans son passé. Greil remarqua aussi une couche métallique sous la botte en partie déchirée par morsure récente de gnome.

Plusieurs questions passaient dans la tête du général pendant qu'ils avançaient, questions qui ne seront posées à l'orque que si celle-ci se montre digne de confiance et veuille entamer le dialogue sur ce genre de sujet. Le trajet suivait donc son cours et notre équipée continuait son périple dans les égouts de la ville, cherchant et suivant les traces les plus fraiches dans ce mélange hideux de boues et de déchets diverses qui reposait à même le sol. Il faut reconnaître, cela dit, que la lumière du casque de leur rencontre impromptue était bien pratique pour se diriger dans ce dédale de pourritures. Bientôt, les traces dans la fange leur firent passer une autre arche de pierres sales tandis que Greil observe silencieusement l'orque sans pour autant se montrer méfiant, mais plutôt amical envers cette nouvelle tête aux gantelets griffus. Elincia ne semble pas s'en préoccuper en apparence, mais le fait que sa dague soit en permanence dans sa main directrice devrait lui mettre la puce à l'oreille sur le fait qu'elle est étroitement surveillée et que si l'envie lui prenait de jouer de ses griffes, elle aurait une réponse instantanée.

Bientôt, une petite pente se présenta, sortant notre trio de la fange. Ce fut cet instant ou l'orque choisi de glisser une petite remarque sur les us et coutumes des gnomes. La remarque de l'Orque fit sourire le général, mais aussi la vampire qui essayait de cacher son petit rictus amusé. La pente surplombée de deux marches menant à une petite salle circulaire contenant des paillasses à la paille pour le moins pourrissante. Dix paillasses en tout, indiquant que nos gnomes sont plus nombreux que simplement trois. L'ancien général ne put s'empêcher de balancer une petite pique.

Greil : C'est typique des gnomes des villes de vivre dans ce type d'endroit. À croire qu'ils aiment la saleté.

Les trois chapardeurs étaient comme acculés dans cette pièce ronde et visiblement en panique, ne pensant pas être débusqués visiblement. Nos trois petits brigands étaient la, terrée dans un coin sale de la pièce sale. Ils étaient acculés, du moins avant d'ouvrir un pan vertical du mur ou ils s'appuyaient, une porte dérobée.... Malins ces gnomes, et plein de ressource visiblement. Nous les poursuivons donc dans un couloir étroit et long d'à peine quelques mètres et finissant en angle droit. Au détour de celui-ci, le couloir finissait en cul-de-sac dans une petite pièce dans laquelle s'entasse tout leur butin, et les trois chapardeurs. Un à gauche armé d'une breloque, un au milieu se préparant a lancer un pot de chambre, et un à droite que Greil n'a pas bien vu, car il a dû reculer rapidement pour se protéger.

Pas de détails autres sur la pièce malheureusement, Greil n'a pas eu le temps de la voir correctement avant de reculer derrière l'angle du mur pour esquiver un objet volant bien identifié. Un pot de chambre en argent volant et perdant son contenu un peu partout sur les murs environnants venait de voler vers l'intersection, laissant une grosse trace sur le mur d'en face et ajoutant à la saleté et a l'odeur déjà pestilentielle des lieux.

ALLEZ VOUS-EN, SALES BÊTES !!

Greil défouraille et soupire, plaqué contre le mur d'angle et à l'abri des projectiles. Elincia, presque contre le mur sans le toucher, propreté douteuse oblige, prend ses dagues et s'apprête à fondre sur ses proies également. Notre équipée avait visiblement trouvé et acculé leurs voleurs et sont sous un feu nourrit de projectiles pour le moins hétéroclites, une flèche cassée, une arbalète cassée aussi, il y a même un bilboquet qui vient de voler, en deux fois. Le feu nourrit s'arrête après un moment. Visiblement, ils n'ont plus de projectiles à jeter dans ce maudit couloir. Le général ferma les yeux un instant, soupira et lança finalement, d'une voix basse.

Greil : Bon bah, on y va.

Bondissant dans l'intersection en angle droit, ils fondent sur leurs adversaires et entament donc le combat. Il va falloir en finir rapidement et efficacement avant que leurs septs autres petits copains ne rappliquent. L'ancien général sauta d'un bond en avant vers le gnome de droite, lui portant un coup d'estoc et visant l'estomac tandis qu'Elincia fit de même avec un des deux autres gnomes.

La charge ne fut qu'un demi-succès. Certes, le coup d'estoc du général avait réussi et le gnome avait reçu son épée profondément dans l'estomac. Le petit être en était désormais mourant, poussant des bruit de douleur plus proche de l'étranglement que du cri. Elincia se débattait avec son gnome de son coté, mais notre alliée orque semblait avoir quelques difficultés avec le terrain.

Il semblerait qu'une barre de fer l'ait fait choir sur le sol pour le moins sale, mais sec de notre lieu de combat. Se tournant pour voir la situation, Greil ne put que voir Lashgob au sol essuyer deux coups des deux gnomes tandis qu'une vive douleur au niveau du genou vient frapper notre combattant. Visiblement, notre gnome perforé était moins mourant qu'il n'y paraissait et semblait vouloir encore en découdre malgré son état.

Se retournant vers son adversaire oblitéré, Greil essaya de porter le coup de grâce en un large coup d'épée circulaire au niveau du cou du gnome. Si celui-ci réussit, le gnome ne devrait plus être de ce monde et notre combattant pourrait ensuite aider celle qui en aura le plus besoin parmi ses deux alliés.

Ce maudit gnome est rapide et agile, c'est le moins qu'on pouvait dire. Qui aurait pu prédire qu'un gnome mourant et perforé en plein thorax aurait encore la capacité nécessaire pour esquiver un coup circulaire et pire, répliqué d'un solide coup de la barre en fer croc-en-jambeuse d'orque qu'il venait de ramasser. Ce fut pourtant ce qui venait de se passer à l'instant et Greil en ressentit la solide douleur dans son genou. Le gnome oblitéré continua sa course vers l'orque pour participer au rouage de coups tandis que le général pestait en se tenant le genou.

L'action qui en suivit fut mémorable et suivit d'un "Magnifique lancé" d'Elincia. Élocution lui ayant échappé involontairement lorsqu'elle avait vu l'action de l'orque aux airs de prédatrice. Il faut dire que nous venions d'assister à un magnifique coup de poing de l'Orque se relevant suivit d'un coup de pied digne des professionnels du dùraball et ayant envoyé notre gnome vers d'autres cieux.

Le général regardait notre Orque et notre chère Vampire approcher les deux derniers gnomes valides et visiblement pas rassurés devant ses grandes dames. La suite de cet assaut allait arriver et Greil se releva, prenant son épée courte et allant prêter main forte à Elincia pour défaire son adversaire. Le général ne perdait pas de vue que l'équipée avait vue dix couchages dans la cellule précédente et que le combat contre ces trois gnomes prenait trop de temps. Ils risquaient de voir leurs sept amis rappliquer par-derrière à tous moment.

Il fallait en finir vite, c'est pour cela que l'ancien combattant tenta une passe double pour finir en estoc au cœur du gnome. Un genou à terre et une grande allonge, avec un peu de chance, il en finirait rapidement.

Le coup d'estoc porté par le général dans le cœur du gnome avait presque fait mouche. L'allonge du coup offerte par la position de notre combattant avait permis à Greil de porter un coup d'estoc surprise, mais le bruit occasionné par la fange au sol avait donné involontairement l'alerte au gnome qui s'était retourné. Ainsi, il fut bel et oblitéré, mais pas par un coup mortel au lieu de cela, ce fut sous son épaule que se planta l'épée. Quasiment hors de combat et doté d'un bras droit inutile, le gnome avait lancé le contenu de sa main gauche à la tête du général. Le contenu de la main gauche ? Une boule de bilboquet en bois... Sans le reste du bilboquet

Mine de rien, ces petites boules de bois lisse sont très douloureuses quand elles sont utilisées comme projectiles et Greil allait avoir un magnifique bleu sur le front, en plein milieu. Notre général en était, en plus, sonné et ce fut d'une manière assez flou qu'il vit une Orque clignoter un peu avant de s'éteindre non sans pester après le vol que ces maudits gnomes avaient perpétrés. Le combat était bordélique plutôt qu'académique, c'est le moins qu'on puisse dire. Greil et Elincia voyaient actuellement un gnome fâché mordre la cheville d'une orque qui criait d'un cri étouffé par un masque intégral. La vampire fonda sur le petit gnome pour aider l'orque tandis que notre ancien général s'apprêtait à attaquer le gnome lanceur de billes en bois.

Greil allait porter un coup du plat de son épée sur le petit gnome resté prêt de lui. La raison était simple, du coin de l'œil, le généra voyait cette satanée bestiole ramasser la boule de bilboquet et s'apprêtait à la lancer une seconde fois sur le front du général. Une bosse, ça ira. Pas besoin d'une deuxième, aussi Greil porta un coup retourné et ample sur la tête du gnome, avec le plat de son épée, histoire que ce maudit rase-moquette goûte également aux joies d'une belle migraine.