Il arrivait au jeune chronomancien de  perdre la notion du temps dans sa cabane à s’entrainer et jouer avec sa toupie à telle point qu’il se demandait si ne tombait pas quelque fois dans une sorte de boucle temporelle, il se souvenait d’ailleurs pas d’où venait la petit toupie de bois… Ekyo décida de sortir chasser pour changer d’air, il trouva rapidement un beau gibier et l’abattue pour le ramener. Son retour ne fut pas aussi tranquille que sa chasse au crépuscule.

Alors qu’il se rapprochait de la ville la nuit commençait à tomber, si bien qu’on ne déterminait plus les ombres des arbres, le vampire n’était évidemment pas dérangé. En revanche il fut importuner à l’arrivé à la hauteur de deux personne avec des torches qui lui brûlais les yeux. Il  détournait le regard pour ne pas être aveugler, il c’était habituer à la sombreur de la nuit, mais sentie une main ferme lui attraper le bras. Le premier homme le lui tenait et l’ébouissait avec sa torche de son autre main, en approchant le feu du visage d’Ekyo pour voir à quoi le vampire ressemblait. Ekyo ne s’y attendait pas et tenait le sanglier de son autre bras.

"Eh bien, on se balade la nuit ? Tu serais pas une saloperie d’suceur de sang par hasard ?"

Le deuxième homme tenait une arbalète et la pointait sur Ekyo, en approchant la torche du vampire les deux bandits virent le gibier.

"T’en as là un joli butin, tu l’aurais pas volé quand même ? Ça serait une honte si quelqu’un le volais à son tour et qu’un cadavre serait retrouvé."

Les bandits rigolèrent discrètement… Ekyo aussi.

-Oh que oui, ça serait une honte si des corps seraient retrouvés...

Ekyo tourna la tête vers eux en leur offrant un regard ainsi qu’un sourire malsain, ce qui provoqua le brusque arrêt des rires des hommes, celui avec la torche s’exclama  "Tue le, vite !!!" à la limite de la panique. Mais au moment où l’arbalétrier ajusta son tire, Ekyo figea le temps.

Le chronomancien était face à deux objets inanimés dépourvus de magie, ils étaient piégés par le temps. Ekyo laissa l’évité le sanglier mort et sortie sa dague, c’est en découpant les doigts du premier homme qu’il se disait qu’il n’avait pas mangé depuis un sacré bout de temps et que son repas était servie. Une fois trois doigts sectionné il dégagea son bras et se présenta derrière l’arbalétrier pour l’aider à tirer, le carreau partie au ralentie. Ekyo poussa le deuxième homme jusqu’à le positionné devant son carreau.
Alors qu’il voyait le carreau transpercer la premier victime petit à petit, il mordit l’homme à la torche pour le vidé d’une partie de son sang, mais avec l’arrêt du temps le sang ne coulait pas facilement. Après avoir bu quelque gorgé il récupéra la torche et lui mis dans le dos, sous c’est vêtement.

Lorqu’Ekyo stoppa son pouvoir, le tableau qu’il voyait maintenait son sourires. L’homme tomba avec le choque du carreau tandis que l’autre se mis à hurler de douleur pendant qu’il cramait, ceci dit il perdit rapidement connaissance avec le manque de sang. Ekyo ramassa son gibier pour reculer et retourner dans la nuit.
Il n’était pas particulièrement sadique d’habitude mais la faim et la provocation lui avait laissé libre cours à sa soif de sang.

Rapport de récolte :

Ekyo gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier et 5 autres points bonus.


Commentaires sur le RP : Rien à redire ! 

Ekyo était partit dans la forêt au lever du jour, le ciel était claire et même si les rayons du soleil étaient chaleureux, le jeune homme préférait l’ombre des feuillages dans les grands arbres. Il se baladait tranquillement, rien ne le pressait pour une fois, la forêt jouait sa mélodie habituel, dans un orchestre de moineaux avec comme accompagnement le vent. Le moment était idyllique, si agréable qu’Ekyo se posa et ferma les yeux quelque instant, lorsqu’ils les rouvrirent il y avait un cerf devant lui, majestueux et fier.

Le vampire tenta de l’approcher doucement, se courbant un peu pour être à la hauteur de l’animal et en tendant la main, mais une fois à quelque mètre du cerf, ce dernier prit la fuite. Ekyo se redressa et laissa tomber sa main sans retenu, elle eut quelque balancement dans le vide. A peine une seconde plus tard il entendit un grognement, un sanglier était à deux pas derrière un gros tronc d’arbre. Ekyo ne savait pas s’il était la cause de la fuite du cerf mais il avait désarmait trouvé une proie pour sa chasse… Après une flèche tirée et une courte plainte du gibier, l’archer rentra avec l’espoir de recroisé le cerf.

Après un long moment passé à planer et à survoler un petit bois, Aryana se posa tout en douceur et légèreté en plein milieu des arbres. Quoi de mieux que de passer une journée dans le ciel de Dùralas, peu de prédateurs y erraient, une raison de plus d'y passer du temps. A son atterrissage, elle vit trois de ses plumes grises voleter jusqu'au sol, cela ne l'étonnait pas plus que ça, après tout comme les oiseaux, les ailes des stryges pouvaient elles aussi muer, étrange phénomènes cependant.

Elle les ramassa, la douceur du duvet la fit sourire, c'était agréable au toucher. Son petit moment de bonheur futile fut stoppé par un de ses pouvoirs, la cryomancie se réveillait ainsi, sans raison valable, peut-être pour gâcher son petit moment de bonheur. Les trois plumes se cristalisèrent entre ses doigts, devenant lisses et tranchantes comme des plaques de glaces, elle se coupa même avec l'une d'entre elle, la faisant tomber dans un mouvement de recul. La plume glacée retomba dans un petit bruit cristallin comme si c'était quelque chose de métallique, l'entaille à son index n'était pas profonde, elle guérirait vite.

Tout en se penchant vers l'avant, elle ramassa la plume gelée, quant un bruit l'interpella, quelque chose grommelle non loin, assez intelligente pour savoir que seul les sangliers pouvaient grommeler en ces lieux, elle tourna lentement la tête pour apercevoir l'un de ces cochons sauvages en train de s'abreuver. Le regard mystique de la stryge fila de sa proie à ses trois plumes semblables à des lames.

"Ma foi.. pourquoi pas."

D'un geste vif, ses plumes partirent telles des éclairs vers le sanglier. Elles se plantèrent en canon sur le flanc du sanglier qui grommela de douleur, essayant de fuir le long du ruisseau. Ses organes ayant été touchés, il ne rampa que peu de temps avant de mourir vidé de son liquide vital. Aryana, qui était resté immobile depuis que ses lames-plumes avaient été lancées, regardait la scène avec surprise ajouté d'une pointe d'émerveillement devant ce que ses plumes venaient de faire.
Ce qui était sûr, c'est qu'elle allait recommencer.

Une nouvelle fois les plaines étaient ensoleillés et les rayons tapaient sur le visage du jeune elfe qui, comme à son habitude était allé chasser, trouvant son bonheur parmi les sangliers de la plaine, il en avait tué son petit cota hebdomadaire. Alors qu'il revenait tranquillement de sa chasse dans une légère pression du pied, il entendit un petit craquement. Dhnymos s'arrêta net, il baissa la tête, souleva la jambe et découvrit, plusieurs œufs décorés et bien évidemment écrasés.

- Mais qu'est ce que...

- Mes œufs !!

Un homme d'apparence, la trentaine, une barbe naissante et un visage fin s'approcha, trottinant vers l'elfe qui posa ses prises au sol, sachant que tout cela allé très vite l'énerver et allé en plus, prendre du temps.

- Bah oui l'ami, mais à quoi ça vous sers de foutre des œufs dans la plaine ?

- Ces œufs sont pour mes marmots !

- Bon du coup je réitère ma question à quoi ça vous sers de...

- 'Connaissez pas c'teu fête ou les gosses doivent chercher des oeufs tout enpeinturluré cachés dans un jardin ou n'autre endroit ? Mais pour garder un esprit de marmot les parents disent que se sont des cloches qui volent qui les ont caché... L'homme marqué une pose, plissant les yeux par réfléxion, Bon ok comme ça, ça parait débile mais j'vous jure qu'ça marche !

Dhnymos resta bouche bai, les yeux grand ouvert. Ces explications étaient les explications les plus pourri qu'il avait jamais entendu. De plus la diction de cul terreux qui se trouvait devant lui l’agaçait au plus haut point. Au bout de quelques secondes de silence qui commençaient à peser, Dhnymos ferma la bouche, levant les yeux au ciel tout en récupérant ses sangliers.

- C'est la fête la plus conne que j'ai jamais vu de ma vie...

Les proies sur le dos, il commença à partir.

- Joyeuse Pâque m'sieur !

- Ouais c'est ça, ta gueule...

L'elfe s'en alla, shootant dans d'autres œufs qui ce trouvaient là, n'en revenant pas de cette stupide fête et de cette abruti qui lui avait si mal expliqué.

Pour mon cher Dilon :

Cesse de tourner en rond ainsi, va t'occuper dehors.

C'était la phrase et l'ordre qu'avait dit son créateur.
Depuis quelques jours maintenant elle vivait sur ces terres avec lui, encore à un stade de bébé mentalement, elle ne connaissait encore pas grand chose du monde extérieur, du moins seulement les environs de Kastalinn. Il l'avait envoyé dehors tel un maître sortant son animal de la pièce pour qu'il cesse de l'importuner.

Sous le soleil naissant, Eloria quittait peu à peu le cimetière pour s'aventurer en forêt, un lieu que sa mémoire avait enregistré comme "amusant avec pleins de nouvelles choses".
Dans cette forêt, elle rencontra une créature à poils foncés, marchant sur des sabots à quatre doigts, avec un groin qui flairait un mélange de terre humide et de feuille morte. Elle avait déjà vu cette créature, à ce moment son maître l'avait tué, alors elle fit de même à coup de dague et de poignard, ne sachant pas encore vraiment s'en servir, vu que son créateur était occupé en ce moment.

Elle regarda le sanglier agoniser de ses blessures, son sang se vidant sur le sol. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid, elle retourna au cimetière en traînant l'animal mort qu'elle tenait d'une seule patte dans la main gauche.

Aryana était de retour chez son ami nain, sachant que cette dernière chassait dans les environs, il l'avait tout naturellement invité à souper chez lui. Sa masure n'était pas très grande, il n'avait pas besoin d'énormément de place, juste assez pour vivre avec un coin spécialement dédié à son métier, sa petite forge personnelle.

La stryge avait ramené comme à son habitude un sanglier, c'était principalement à lui qu'elle donnait la viande, le sachant friand de ce cochon des forêts. Après l'avoir préalablement démuni de son cuir et de ses défenses, elle le confia au nain qui le prépara à la broche simplement.
L'animal mort tournait sur le pic d'acier, mais les deux êtres salivaient déjà de se repaître de la chair qui semblait abondamment juteuse.

"Il ne va pas s'enfuir maintenant tu sais, cesse ce regard affamé."

Elle lui donnait faim à force, lui aussi en avait envie de cette viande. Une fois le sanglier bien rôti, il le servit dans un grand plateau entouré de pommes de terres et de carottes épluchées baignant dans le jus de la viande. Le résultat était savoureux comme toujours, les deux connaissances se régalèrent autour de ce repas, parlant aussi bien du passé, comme du présent, sans oublier de mentionner le futur.

"Alors ? Quand vas-tu arrêter de fuir ?"

Aryana baissa les yeux, gardant le silence alors qu'elle ravalait sa salive après avoir bu une gorgée d'eau fraîche. Remplissant son verre de nouveau avec la carafe en terre cuite, elle regarda le nain dans un air mélangé entre le désespoir et la tristesse. Cette vie ne lui convenait pas vraiment non plus, mais elle n'avait pas d'autres choix que de faire avec. Le nain lui tapota amicalement l'épaule, ils finirent leurs dîner sur des sujets un peu plus amicaux, parlant de tout et de rien.

Ekyo marchait dans la forêt à la recherche de gibier, on était en plein jour mais cela ne dérangeait pas le vampire, il utilisait les arbres pour profiter des ombrages même s’il supportait plutôt bien le soleil. Au bout d’un petit moment, le vampire entendit des plaintes d’un animal, en s’approchant Ekyo se rendit compte que c’était un cerf pris dans un piège. Le jeune homme adorait cet animal le trouvant majestueux, le voir piégé le rendait fou. Le vampire s’approcha calment de la bête, utilisa son pouvoir et libéra l’animal, avant de relâché sa chronomancie il se reculât. Lorsque le cerf se rendit compte qu’il était libre il s’enfuit tout simplement.

Les sens d’Ekyo était aiguisé encore plus quand il était d’humeur massacrante, il étendit une autre plainte, plus grasse, un sanglier devait être non loin. Il s’y rendit rapidement, à peine quelque seconde plus tard il aperçut le tableau. Deux hommes, deux "chasseur" venaient d’abattre le sanglier pris au piège. Le vampire fit rapidement la liaison entre les deux pièges, ils payeront. Il ne stoppa pas le temps, mais accéléra la zone autour de lui, ce qui avait pour effet d’accéléré Ekyo, une technique qu’il avait plus d’une fois expérimenté.

Le vampire fondit sur le premier homme, et lui transperçât le ventre de sa main qu’il avait planter telle une lance dans l’abdomen de l’homme. Il pivota vers le second et attrapa en même temps une flèche de sa main gauche et en retirant son bras droit du ventre du "chasseur", il dépliât le bras pour venir planter la flèche à main nue dans la tête, au niveau de la tempe, du second homme. L’action se déroulât en à peine une seconde, la seconde d’après les deux hommes s’écroulèrent, laissant Eyko se relever, seul. L’air mauvais il récupéra le sanglier et laissant les deux cadavres derrière lui.

"Maître venez dehors avec moi s'il vous plaît."

L'homme en face de la créature soupira, l'air las, étant occupé à son bureau le nez dans ses parchemins. Il la traitait comme une enfant, ce qu'elle pouvait être à certains moments, mentalement.

"Je suis occupé Eloria, cesse de m'importuner et va jouer dehors."

C'est sur cette dernière phrase qu'elle était partit, la tête basse, elle ne savait pas comment s'occuper naturellement. L'ennuie était quelque chose qu'elle rencontrait assez souvent en ce moment, de nouveau seule, elle errait telle une âme en peine dans le cimetière de Kastalinn.
Rien aux alentours, le vent frais était son seul réconfort, ainsi que le croassement de corbeaux environnants.

Eloria s'aventura un peu plus loin, elle qui ne connaissait encore rien des environs de ce monde, ce monde pour lequel elle était née, ce monde que son créateur cherchait à protéger. Sans même s'en rendre compte, durant sa balade, elle s'était aventuré dans les bois et venait dans un piège à loup.
Le piège claqua férocement son mollet et restait agrippé, elle ne ressentit aucune douleur, voyant simplement son sang couler le long des morsures du piège métallique. Assez embêtée, elle ne savait pas comment s'en dégager, elle sentait sa jambe engourdit mais rien d'autre, la douleur lui était inconnu.

La jeune créature décida donc de rentrer avec ce piège au pied, rencontrant sur le chemin des créatures ayant subi le même sort que sa jambe. Il y'avait un lapin, et d'autres rongeurs, quelque chose de plus gros aussi qu'elle ramassa vu qu'elle connaissait. C'était un tout jeune sanglier qui avait dut bêtement marcher dans le piège recouvert de feuilles en guise de camouflage.
Ainsi, elle rentra en boitant, un mollet engourdit et saignant, traînant en même temps un petit sanglier mort par le piège qui avait été posé.

Une étrange promenade, simple mais assez contraignante, elle se fit sévèrement sermonner, Harzhan crut même un instant qu'elle avait perdu l'usage de sa jambe, avoir une créature handicapé n'était pas du tout son objectif. De ce fait il la priva de sortie, l'obligeant à rester immobile et à se reposer le temps que le sang démoniaque soigne ses plaies. Des jours bien difficiles vu que Eloria était comme son ancien catalyseur magique, trop plein d'énergie, parfois en surplus, elle avait besoin de se dépenser la toute jeune créature.

Qu'est que j'allais pouvoir faire pour aider cette petite fille ? Petite fille qui m'avait insulté dans le village comme quoi j'étais un monstre et qu'on me devait tuer. J'avais envie de la laisser avec ces hommes pour me venger de cet affront. Mais je ne pense pas que ce n'était pas une bonne idée de régler un différend ainsi. Je restais cacher derrière un arbre avec mes outils de chasses. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas ce que je devais faire pour l'aider... Je respirais doucement pour éviter que les hommes m'entendent derrière l'arbre. Je cherchais un plan, mais je ne voyais rien du tout. J'étais toute seule, une femme contre trois hommes avec des armes: un avec une lance, et les deux autres avec des épées bien aiguisés. Je n'avais rien sur moi à part mes outils de chasses, et une petite dague sur moi. J'avais laissé mon tonfa à la maison, c'était bien trop compliqué de porter cette arme lorsque je vais chasser.

Soudain, j'eus une idée, une idée nulle mais qui allait peut être marcher à près tout. Je déposais mes affaires au pied du grand chêne, avant de prendre ma lyre pour chanter quelques chansons et de jouer de la musique pour les divertir. Je commençais à jouer quelques mélodies douces pour que les hommes comprennent que j'arrive vers eux. Je chantais quelques chansons douces en rapport avec la vie et l'amour dans ma langue, sans qu'il comprenne vraiment. "Oh une jeune femme qui chante ? Venez donc vous asseoir auprès de moi pour qu'on voie plus amplement." Je leur souris doucement tout en continuant de jouer de la musique douce. Je m'assis auprès de leur chef. " Que faites vous ici en pleine nuit mademoiselle ?" - " Je m'ennuyais chez moi donc, je suis sortie de la musique pour me promener et être en communion avec la nature et la lune." - "Oh vous aimez la lune ? Vous n'êtes pas humaine, vous êtes différentes de nous !" - "Oui je suis différente de vous, mais j'aime des différences car elle me rend unique comme personne."

L'homme rit fortement et but quelques gorgées d'alcool. Les hommes étaient complètement ivres mais je continuais de jouer pour eux. En même temps que je jouais, j’espérais que les sangliers allaient se réveiller et venir vers nous à cause de la musique et de la lumière. Puis, je souris tout en regardant la petite fille qui avait tellement peur qu'elle ne bougeait plus du tout :" Oh est ce votre fille mon cher monsieur ?" - " Hahaha non pas du tout ! Nous l'avons kidnappé, car ses parents ont beaucoup d'argent! " - " Oh mais vous n'avez pas peur qu'on vous attrape ?" - " Nous sommes des spécialistes et nous faisons cela la plupart du temps." Oh, je devais les attraper pour qu'il arrête leur petit numéro dans la région.

"Cela fait longtemps que tu n'es pas allé te nourrir, va dehors chasser quelque chose."

Encore une fois, elle obéissait, même si la notion de se nourrir restait encore quelque chose de non-inné chez elle, ce qui inquiétait son créateur. Qu'elle ne ressente pas un besoin primaire pouvait signifier que quelque chose clochait, pendant que sa créature était partit, il méditait sur le sujet.
Eloria quant à elle réfléchissait tout en marchant, son maître lui avait dit qu'il fallait manger tous les jours, pourtant elle n'en ressentait pas le besoin, mais elle devait se forcer lui avait-il dit. La jeune créature se mit donc à chercher quelque chose de vivant, s'arrêtant naïvement devant un étang où elle avait vu quelque chose bouger.

Une étrange créature à la peau mouillée et verdâtre qui coassait, son cou se gonflait et se dégonflait tandis que ses petits yeux globuleux la scrutait. Cet animal l'intriguait, mais elle le trouvait également amusant, elle voulu l'attraper, mais en un bond avec ses pattes arrières extensibles il se retrouva sous l'eau. Eloria plongea la main dans la vase sans vraiment réfléchir et tâta le fond boueux de la mare à la recherche de la bête qu'elle ne trouva pas, elle devait s'être enfoncé dans un creux ou une cavité où elle ne pouvait passer sa main.

Abandonnant et ressortant sa main trempée, elle la secoua, faisant voler des gouttes d'eaux autour d'elle. Sa main à moitié sèche, elle se releva, en quête d'une nouvelle créature, elle rencontra un daim qui fuit aussitôt après avoir entendu un bruissement de feuilles et le craquement des brindilles sous les pieds de la création. Encore une nouvelle créature qu'elle n'avait jamais, elle poserait des questions à son maître sur le sujet quand elle rentrerait, pour l'heure, aucune trace d'animaux qui n'allaient pas fuir dès qu'elle s'approchait d'eux.

"Gruiiik"

Un étrangement cri la fit se retourner, elle venait marcher malencontreusement sur la queue d'un sanglier qui faisait apparemment sa sieste sous un tas de feuilles mortes. Le sanglier, énervé d'avoir été réveillé, fonça tête baissée pour la charger, Eloria ne réagit pas d'elle-même, sa magie démoniaque stoppa cette attaque. Un long pique de magie noire sortit du sol et empala nette la créature à poils, elle poussa un seul cri avant de tomber raide mort sur le côté, cette magie récupéra le sang de l'animal et fut amené directement vers Eloria dont le masque aspira le fluide de vie comme par magie.

C'était ainsi qu'elle mangeait, que ce soit le sang, les fluides magiques ou les âmes, tous cela passait et  était absorbé par son masque. Personne, ni même son créateur ne savait si elle avait un visage en-dessous, pour l'heure, elle pouvait néanmoins changer selon sa volonté de tête, empruntant le visage des personnes qu'elle avait déjà pu rencontrés ou qui étaient ancrés dans des souvenirs que sa mémoire avait conservée.
Eloria récupéra le cadavre de l'animal et le porta sur son dos, elle pouvait rentrer maintenant qu'elle avait mangé une âme et du sang, elle avait remplit sa mission première.

"Alors que compte tu faire ? Tu as chassé de bonne heure ce matin, n'a tu rien d'autre de mieux à faire que de rester coucher à rêvasser ?"

"Je te retourne la question mon cher nain."

Un rire commun de la stryge et du nain résonna entre les arbres, l'aurore venait à peine de débuter et pourtant elle avait déjà ramené le dîner, encore un sanglier, pour ne pas changer de d'habitude. Tout deux étaient allongés, mains derrières la nuque à regarder le lever resplendissant du soleil.

"J'irais sûrement m'occuper avec un aigle après le repas, pour l'instant, je vais juste rêvasser, comme d'habitude."

Le nain bailla un grand coup et semblait lui aussi décidé à passer une matinée ainsi, sans faire le moindre effort.

"Et toi, n'as-tu donc pas du métal à faire fondre ? Des pièces à forger ? Ou bien encore un sanglier à préparer ?"

Le ton léger et amical d'Aryana fit pouffer de rire le nain, il lui donna une tape sur le ventre de bon coeur même si elle se retint de pousser un cri à cause de la force qu'il avait mit dans son poing.

"Petite faignante, viens donc m'aider au lieu de réfléchir, au moins tu ne penseras pas à de mauvaises choses."

Aryana soupira, par flemmardise, le nain se leva, debout sur ses deux jambes et il tendit une main ferme à la jeune fille qui essaya de l'amadouer d'un regard. Pourtant, ça ne fit que provoquer un nouveau rire chez le nain, sachant que ça ne marcherait pas sur lui, elle se résigna donc à attraper la main forte du nain qui la releva sans aucun effort, petit, mais puissant ces nains.

Tous deux se mirent en route pour la masure de la plus petite des personnes, il portait le sanglier alors que la stryge continuait de rêvasser, bras derrière la tête, yeux tournés vers le ciel, le soleil venait tout juste de se lever, enfin il faisait jour.

Enfant, Elderion avait voué un culte tout particulier à la chasse. Pour lui, cela était synonyme de destruction. Il était libre d’exprimer sa violence et de faire souffrir, ce qui avait pour effet de décupler son plaisir.
Mais très vite, ce besoin s’était estompé jusqu’à disparaître. La chasse représentait pour lui une toute autre chose désormais. Tout d’abord, sa nature voulait qu’il soit un prédateur tel que le fut le Basilic en son temps. Ce n’était là que l’ordre naturelle des choses. Ce n’était pas seul qu’il avait pris conscience en quoi la chasse était essentielle. Ne serait-ce que pour la survie de son peuple, comme pour tout autre peuple ou toute autre espèce d’ailleurs, les Nagas se devaient de chasser pour se nourrir. Les plus anciens de son peuple s’habillait aussi de la peau de leurs proies, mais les bienfaits ne s’arrêtaient pas là. Pour Elderion, la chasse était l’expression la plus contrôlée de la violence en lui. D’une certaine manière, cela lui permettait de se purger de la violence liée à sa nature. Enfin, cela appartenait à sa nature d’être ainsi et ce n’était que respecter la nature que d’accomplir ce pour quoi il était destiné.

Parcourant la forêt, il glissait entre les racines silencieusement. Il tenait fermement sa lance dans l’une de ses mains, prêt à l’utiliser lorsque l’occasion allait se présenter. Il rencontrait bon nombre de créatures, mais celles-ci ne l’intéressaient que très peu. Il fut un temps où tuer chacune des créatures qu’il rencontrait aurait été un véritable plaisir. Les épargner était devenu quelque chose de naturel désormais, car il n’était pas dans la nécessité de les détruire. Or si cela ne l’était pas, c’est qu’il n’avait pas à le faire.
Il s’arrêtait parfois, fixant l’une de ces créatures qui devant lui n’osait bouger. Elles finissaient toujours par décamper, leur seul instinct les poussant à agir pour sauver leur vie. Le Naga ne les pourchassait pas, se contentant seulement de les regarder partir au loin, jusqu’à ce que son regard ne puisse plus les suivre.
Il rencontrait certaines bêtes réputées pour ne pas cohabiter avec les sangliers. Lorsque cela se produisait, il changeait aussitôt de direction. Il ne tourna pas bien longtemps avant de découvrir un sol piétiné dont la terre était toute retournée. Ça ne pouvait être que des sangliers, car ils étaient les seuls à laisser de telles traces. Il progressa à travers les arbres, là où son instinct le guidait. Lorsqu’il s’éloignait de la terre labourée, il revenait sur ses pas afin de poursuivre sa route.

Enfin, il finit par découvrir une famille. Il s’agissait d’une laie accompagnée de trois marcassins. Il s’approcha tout près mais suffisamment loin pour ne pas être repéré. Il leva sa lance, maintenue de façon à ne pas rater sa cible lorsque la confrontation se présenterait. Il sortit de l’ombre rapidement, se précipitant sur sa proie. La femelle réagit la première et se jeta entre Elderion et ses petits, dans une position de défense. Seule, elle aurait fui sans hésiter, mais étant accompagnée de ses marcassins, son instinct de mère la poussait à agir de la sorte.

La tête baissée et la gueule ouverte, elle tentait d’intimider le Naga. Mais cela était vain, car celui-ci se jeta sur sa proie, la neutralisa de sa queue et planta la pique de sa lance dans son cou. Il toucha volontairement un point vital afin de lui épargner toute souffrance. Lorsque le corps perdit sa résistance, il la libéra sans plus attendre pour se retourner vers les mocassins qui tremblaient tant la menace les effrayait.
Son regard froid et son visage impassible laissait penser qu’il comptait s’en prendre à eux. Mais lorsque ces derniers finirent par trouver le courage de fuir, le Naga ne chercha pas à les poursuivre. Non, ce n’était pas nécessaire et n’avait donc aucune raison. La vie leur appartenait encore.

La jeune chasseresse traînait le cadavre d'un sanglier jusqu'à la hutte de son mentor. Il avait besoin d'un peu de viande supplémentaire pour leur invité surprise. Il s'agissait d'un orc, à partir de là, il était logique qu'il ait besoin de nourriture de carnivores. Le grand gaillard aux grosses dents acérées avait pourtant des manières raffinées et semblait fort instruit, pas seulement parce qu'il était mage. Il avait peut-être été éduqué par une famille d'elfes. À moins que les orcs ne soient moins barbares qu'on ne le pensait ?

Maddy apporta le sanglier dans un cabanon à côté de la hutte de Beldorn et y rentra à l'intérieur pour avertir le géant qu'elle était rentrée de sa chasse. Ils semblaient mener une discussion importante car ils s'arrêtèrent lors que l'adolescence entra. Elle se sentit mal à l'aise de casser ainsi l'ambiance. Elle se rattrapa en lançant un nouveau sujet :
- Dites-moi, monsieur l'orc, vous n'auriez pas des nouvelles de l'extérieur ?
- Eh bien, je viens de l'extérieur, donc j'imagine bien.
- Vous auriez des nouvelles de la grande bataille ?
- Celle d'Ishtar ? La Calamité l'a remportée. Les factions de la Garde Royale, de la Garde Zéphyr, de la Milice et des Khazariens ont été vaincues.
- Que leur est-il arrivé ? demanda-t-elle inquiète.
- Il y a eu beaucoup de morts et de blessés. Mais de nombreux combattants ont tout de même survécu. Tu avais quelqu'un là-bas ?
- Oui, mon mentor. Un Gardien...

Maddy s'isola dans son coin un instant et s'en alla s'occuper de préparer la carcasse du sanglier pour le repas. Cette activité lui changerait les idées.

La pluie tombait violement sur la forêt où se trouvait Ekyo, une autre chasse dans laquelle il c’était engagé, une course contre la montre avant que le ciel ne lui tombe sur la tête. De tout évidence il l’avait perdu, après avoir cherché jusqu’à en être tremper Ekyo c’était réfugié dans l’intérieur d’un arbre mort. Il y resta quelque minute, mouiller et dans le froid, après réflexion il ne pouvait pas être plus tremper, il entama donc son retour sous les trombes d’eau.

Alors qu’il rentrait, traversant la forêt qu’il avait l’habitude de voir ensoleiller où il effectuer régulièrement des siestes dans les branches des plus grands arbres. Il voyait la forêt assombris par la pluie, les bruites qui en échappait n’était que les gouttes fouettant les feuilles et la terre. Le vampire était à mi-chemin lorsqu’il aperçut un sanglier reculé dans un tronc d’arbre mort, le même abri que lui un peu plus tôt.

Ekyo tira son arc sous la pluie battante ainsi qu’une flèche de son carquois. Le gibier le fixait, le vampire toujours sous les trombes d’eau ne bronchait pas, même lorsqu’il tira sa flèche qui vient abattre la proie d’un coup. Ekyo rangea son arc et ramassa son butin de « chasse » et rentra simplement.

Rapport de récolte :

Ekyo gagne 6 défenses de sanglier et 6 cuirs de sanglier, ainsi que 15 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Aryana gagne 6 défenses de sanglier et 6 cuirs de sanglier, ainsi que 15 points métier et 1 os doré.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Dhnymos gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier et 5 autres supplémentaires.

Commentaires sur le RP : Rien à redire ! Héhé, vive les omelettes !

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Rapport de récolte :

Eloria gagne 4 défenses de sanglier ainsi que 15 points métier et 5 autres en bonus.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Ekyo gagne 6 défenses de sanglier et 6 cuirs de sanglier, ainsi que 15 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Elderion gagne 1 défense de sanglier ainsi que 5 points métier et 5 autres points métier bonus.

Commentaires sur le RP : Rien à redire ! tu n'avais pas fait ta demande dans le sujet correspondant, mais tu es maintenant un chasseur Harry Elderion !

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Rapport de récolte :

Dougal gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

"Qu'attends-tu pour le tuer ?"

Eloria tourna la tête vers son créateur, tout deux venaient de rentrer d'une petite escapade en forêt pour aller chercher de quoi se sustenter, cependant, la créature avait daignée manger de suite, de ce fait, elle avait ensorcelée sa pitance qui se révélait être un sanglier. Ce dernier l'avait docilement suivit tout le long du trajet retour vers Kastalinn, il était maintenant assis sur son derrière et attendait de recevoir des ordres, tel un vrai animal de compagnie.

"Ne peut-on pas garder encore un peu cette créature ? J'aimerai mieux l'observer."

"Eloria ce n'est pas le moment de jou.."

Un pique d'ombre acéré sortit du sol et vint traverser le crâne de l'animal qui poussa un étrange rugissement avant de tomber lamentablement sur le sol. Un sourcil relevé, Harzhan n'avait pourtant rien ordonné à sa magie, il regarda Eloria, comme pour avoir une réponse.

"Toutefois, cela me fatigue un peu de devoir utiliser la magie seulement pour ça, alors autant qu'il ne bouge plus."

Passant sa main sur son visage, le démon soupira, sa créature lui en faisait voir de toutes les couleurs, il en apprenait chaque jour un peu plus, même si parfois certaines de ses réactions laissaient un peu à désirer, elle était décidément difficile à cerner.
Il la regarda tirer le sanglier dans un coin en le tenant par une corne, bien curieux de savoir ce qu'elle avait envie d'observer sur ce genre de créature totalement dénué de sens. Ayant néanmoins d'autres choses à faire, il la laissa vagabonder dans le cimetière.

Comment se faisait-il que le Naga était tant fatigué ? Depuis qu'il était parti à l'aventure, les journées passaient si vite ! Certains jours se ressemblaient, si bien qu'il en avait presque perdu la notion du temps. Il ne pensait pas qu'un tel rythme, pourtant pas bien soutenu, pouvait s'avérer si éprouvant.
C'était un mode de vie bien particulier et Elderion se doutait bien qu'il ne convenait pas à tout le monde. Mais lui en était plutôt satisfait car il avait le loisir de penser autant qu'il le désirait. C'est pourquoi il ne regrettait pas, du moins pour le moment, la présence des anciens membres de son peuple. Echanger avec les siens avait bien évidemment l'avantage de l'aider à voir au-delà de sa propre vision, mais Elderion avait réalisé que la plupart du temps, on avait tendance à s'enraciner dans ses pensées à ne plus vouloir en sortir. Or ce n'était absolument pas ce qu'il recherchait.

Le Naga éprouvait donc un sentiment de liberté à marcher seul, à partir loin à la découverte ce qu'il avait toujours ignoré jusque-là. Mais sa liberté n'était pas absolue ! Vivre cette aventure avait l'inconvénient de l'obliger à s'occuper de tout. Cela ne veut pas dire qu'il aimait tout particulièrement la procrastination ! Mais il fallait admettre qu'à vivre en groupe, la vie était beaucoup plus simple.

Voilà pourquoi le Naga s'était décidé à chasser malgré la fatigue éprouvé. Ses sens n'étaient pas autant en alerte qu'il l'aurait voulu, mais cela serait suffisant pour le moment... Il s'arrêtait par moment afin de regarder la terre, si celle-ci avait été foulée récemment ou non. Très rapidement il repéra un arbre au tronc renfoncé. Cela ne pouvait être qu'un sanglier qui s'était acharné dessus. Il s'empara de sa lance, toujours cette bonne vieille arme et se tint prêt à l'utiliser.

Quand le moment se présenta, le Naga découvrit un sanglier calmement blotti sur un tapis de mousse en train de dormir. Pouvait-on éprouver de la jalousie pour un animal de la sorte ? Elderion, lui, pouvait l'affirmer ! La vie était si simple pour eux... Ils n'avaient rien à accomplir, aucun but à s'octroyer pour donner un sens à leur vie. Pour eux, tout se résumer à la survie.
Le plus silencieusement possible afin de ne pas troubler son repos, Elderion leva sa lance au-dessus de lui. Leur survie ne dépendait malheureusement pas d'eux, mais du plus fort. La vie, quant à elle pouvait se résumer à la loi du plus fort. N'allez pas parler d'injustice, ce qui est naturel est juste.
D'un geste rapide, il abattit la pointe de sa lance sur le sanglier. Elle traversa son dos dans un bruit de déchirure et alla s'arrêter au niveau du coeur. Le sang se répandit sur le sol, aussitôt absorbé par la mousse qui perdit alors de son teint verdâtre.

Les temps se réchauffaient, c'était indéniable. Partis depuis un bon quart d'heure déjà, les trois mercenaires sentaient peser les fourrures qu'ils portaient sous leur cape, et voyaient les nuages de buée qui s’élevaient à chacune de leurs expirations s’amincir de jour en jour. Bientôt, leur contrat prendrait fin, et la gamine viendrait réclamer son dû.
Tout avait été entassé dans une cave à Endorial, ils n’auraient qu’à lui remettre les clés et à prendre la route pour vendre leurs services ailleurs ; Sylfaën n’était pas un mauvais coin pour les affaires, mais la forêt n’avait plus rien de nouveau à leur offrir, il était temps de visiter d’autres régions de Dùralas. En guise de payement pour la saison de travail, la fillette leur avait promis une fraction du butin, qu’ils pourraient utiliser ou revendre à leur guise ; amplement assez pour se lancer dans un voyage, et même pour profiter de quelques semaines de repos après les mauvais temps.

Mais enfin, ce n’était pas pour tout de suite. Une brise froide vint transpercer les épaisseurs de leurs vêtements et arracha un reniflement à l’un d’entre eux, qui rajusta son manteau noir d’un mouvement d’épaules. Quelques semaines restaient encore avant la fin de l’hiver, le printemps semblait tarder dans l’Ouest, cette année.
Une petite dizaine de rondes encore avant de partir se la couler douce, donc. Ils avaient pris du retard sur les loyers, il fallait qu’ils se dépêchent d’aller prélever les parts de récoltes restantes chez les locataires des pièges ; certains semblaient vouloir s’en faire propriétaire, mais ce n’était pas l’affaire des trois hommes, ils verraient avec la gamine à son retour. Un embranchement sépara soudain le chemin qu’ils suivaient en deux, chaque direction s’enfonçant profondément dans la végétation florissante de la forêt. Celui des trois qui guidait le groupe sortit une liste de sa besace, sur laquelle des noms et des chiffres étaient griffonnés à l’encre brune.
« On a pris du retard chez les Mesmins et les Sylvebois, lança-t-il aux deux autres. Vaut mieux aller à gauche pour ce soir, on verra le reste demain. 
- Ça fait un moment qu’on est pas allé chez le roux, fit remarquer le plus proche, qui se pencha sur la liste à son tour.
- J’ai aucune envie de refoutre les pieds chez lui. Pas vous ?
- C’est pas comme si on avait le choix, grogna le dernier. La petite est généreuse sur le salaire mais on a pas intérêt à merder sur les loyers, elle l’a dit.
- Quand bien même, ça m’emmerde. J’ai eu ma dose de tarés pour l’hiver.
- Je suis d’accord, fit le second. M’enfin on ira, sauf si t’as une autre idée entre temps. À gauche pour cette fois ?
- À gauche. »

Les trois mercenaires reprirent leur route dans un mutisme froid, le bas du visage enfoncé dans leur cape. Les Mesmins étaient une famille d’elfes dont le père avait été un des premiers à se procurer un piège ; il loin d’être un mauvais bougre, même s’il avait tendance à s’écraser devant le trio de mercenaires comme s’ils s’apprêtaient à le bouffer. Sur ce plan là, se méfier de la gamine aurait été plus judicieux de sa part, pensa celui qui fermait la marche avec un ricanement.
Quant aux Sylvebois, c’était un couple de vieux elfes perdus dans les tréfonds de la forêt, qui coulaient des jours tranquilles dans leur maisonnette isolée. Propriétaires de deux pièges, ils avaient largement assez pour ne pas faire d’histoire sur les taxes, les trois hommes se demandaient d’ailleurs s’ils n’allaient pas en profiter pour combler une part du retard qu’ils avaient chez les autres. Bons vieillards qu’ils étaient, ça n’allait pas les gêner de se séparer d’une ou deux défenses supplémentaires.

"REVIENS"

Aryana hurlait comme une dingue à travers les arbres, courant la bouche ouverte à s'en perdre le souffle, arrivant rapide à sentir une douleur sur le côté de son abdomen. Elle appuya dessus et continua de courir, tenant une chaîne enroulée telle une corde dans sa main droite.

"ASSIS ! PAS BOUGÉ !"

Rien à faire, elle se faisait royalement ignorée par la créature qu'elle était censée garder pour son ami nain.

"Aryana, je te le confie, prends en soin jusqu'à mon retour, ce ne sera pas long. Je rentrerais dès que j'aurai livré ma commande d'armure."

Pourquoi diable avait-elle accepté de garder cette chose que son ami nain avait comme animal de compagnie. Un griffon, qu'il avait recueilli tout jeune, son aile était blessée mais depuis le temps elle avait guérit et il pouvait voler de nouveau. Cependant, c'était la créature la plus têtue et intenable qu'elle avait encore jamais rencontré, il ne l'écoutait pas le moins du monde.

"NOÏSHIIIIIIIII ! AU PIED ! ASSIS !"

Le griffon gambadait joyeusement entre les arbres, allant bien plus vite qu'Aryana au pas de course, il déploya ses ailes et s'envola, la snobant royalement en pensant qu'il faisant cela pour s'arrêter. Épuisée et essoufflée de sa course, Aryana respirait rapidement, les mains sur les genoux, la posture légèrement courbé en avant, le visage tourné vers le sol. Puis soudainement, elle entendit un étrange rugissement puis un craquement sourd venant d'assez loin, le griffon revint se poser devant Aryana, secouant la tête tout content d'avoir attrapé à manger.

Un aigle mort tué d'un coup de bec dans le poitrail, une mort rapide en soit, la stryge tira l'oiseau mort pour que le griffon la lâche, échangeant pour ce fait la carcasse de l'aigle contre une carcasse de sanglier qu'elle avait chassée hier soir. Elle avait retirée la peau et les défenses, gardant précieusement le cuir et le reste sur elle, Aryana donna le gibier dépecé au griffon qui l'avala en trois bouchées. Ayant réussi à récupérer l'aigle sans qu'il ne soit trop amoché, elle le tenait par les pattes, passant la chaîne autour du gros collier de cuir que portait le griffon.

"Bon, la promenade est fini, maintenant rentrons, sois sage Noïshi."

Le griffon avait eu sa pitance, alors il suivait Aryana dont il connaissait l'odeur et la présence à force qu'elle vienne longtemps squatter chez son ami nain pour s'y cacher et se reposer. C'est donc avec un cadavre d'aigle qu'elle retourna à la masure du nain, attendant ce dernier jusqu'au soir.

Spoiler:

Ekyo s’était engouffré dans la vaste forêt à la recherche d’un gibier, les terres étaient encore humides de la dernière pluie, des rayons venaient percer les feuillages des plus grands arbres. Le vampire appréciait particulièrement chasser par ce temps, les traces étaient visibles et facilement traçables, il traversa une partie de la forêt à la recherche de marque, Ekyo en profita également pour cueillir quelques fruits qu’il rangea dans une sacoche amenée dans sa sortie matinale.

C’est en récoltant qu’Ekyo remarqua le sol labouré non loin de lui, il se rapprocha pour vérifier la fraicheur des traces, un sanglier était venu fouiller ici, il y avait à peine quelques heures. Le vampire fini de récupérer les fruits et se mit à suivre tranquillement les traces de pas du sanglier, après avoir rencontré plusieurs cas de fouille de l’animal, Ekyo se rendit compte que son gibier se dirigeait vers une rivière qui passait non loin, logique pensa le vampire. Il accéléra donc la cadence en se dirigeant vers le point d’eau.

Une fois arrivé à une trentaine de mètres, Ekyo retrouva les pas de sa proie, elle ne devait plus être loin, le vampire grimpa aux arbres, se déplacent d’arbre en arbre, il arriva après quelque saut souplement effectué au-dessus de la rivière. Un sourire se dessina sur le visage d’Ekyo, le sanglier était bien là, s’abreuvant tranquillement, ignorant la menace qui planait sur lui. Le chasseur tira son arc et le banda avec une flèche, après une seconde d’ajustement du tir, la flèche partit verticalement et traversa le crâne du gibier, la proie tomba, mort sur le coup. Ekyo descendit de son perchoir pour atterrir souplement vers son butin qu’il récupéra pour rentrer.

Rapport de récolte :

Eloria gagne 2 défenses de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Elderion gagne 1 défense de sanglier, ainsi que 5 points métier. Tu gagnes 5 points bonus.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Axe gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Aryan gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Tu peux écrire toute une histoire couvrant tous tes RPs de chasse, mais n'en écrit pas un que tu copies/colles à chaque RP. Le fait que ce soit chiant de faire ses RPs de métier fait aussi parti du jeu. On passe tous par là La prochaine fois, divise ton histoire en deux messages différents.

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Rapport de récolte :

Ekyo gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Plusieurs petites fautes ci et là, notamment sur la marque du pluriel et les accords des participes passés.

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Rapport de récolte :

Dougal gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Plusieurs raisons pouvaient inciter un individu à chasser. La plupart du temps, les hommes chassaient pour survivre. Leur alimentation était principalement basée sur la chasse. D'ailleurs, il n'y avait pas que les hommes qui chassaient pour survivre, tous les peuples procéder de la sorte. Il leur était vital de chasser. Certains chassaient simplement pour le plaisir, ce qu'Elderion arrivait à concevoir. Par exemple les Nagas avaient des désirs ainsi que des pulsions que la chasse leur permettait de satisfaire. D'autres chassaient pour la peau, les poils qu'ils pouvaient récupérer des dépouilles afin de s'en faire des habits. De toutes les créatures existantes, seuls les bipèdes dotés de raison ressentaient le besoin de se couvrir, un peu comme s'ils cherchaient à tout prix à se différencier des animaux.

Elderion parcourait cette forêt en quête de ressources ce jour-ci. Les sangliers pouvaient rapporter beaucoup, notamment leurs défenses qui se revendaient plutôt bien. C'était bien beau de chasser pour se nourrir, pour se vêtir, mais dans ce bas monde il était difficile de s'en sortir d'un accoutrement aussi primitif. C'est pourquoi revendre certaines ressources permettaient ensuite de s'équiper plus lourdement. Une peau de bête sur le dos pouvait être esthétique, il n'est pas question de débattre du goût et des couleurs, mais contre une lame en acier ce n'était pas avec votre jolie peau que vous pouvez espérer vous en sortir en un seul morceau ! La nécessité de cet ordre naturel voulait que chacun s'équipe toujours plus fortement pour ne pas devenir à son tour une proie de première catégorie.

Certes il n'y avait pas que les défenses de sangliers qui se vendaient bien. D'autres ressources pouvaient se vendre encore plus chères même ! Mais ces créatures étaient plus difficiles à abattre, donc la seule solution était de vous munir d'un équipement qui pouvait vous assurer la victoire. Et pour avoir un tel équipement... il fallait avoir de l'or ; et pour avoir de l'or il vous fallait vendre des ressources et chasser par conséquent le sanglier.
Il était amusant de voir combien une créature si piètre pouvait en réalité avoir une certaine importance qu'elle ignorait elle-même. Sous l'ombre de la capuche du Naga, un sourire se dessina à la dérobée. C'était si fabuleux de penser à toutes ces choses sans grande importance, mais qui pourtant faisaient partie d'une harmonie beaucoup plus vaste. Elderion appréciait véritablement ces moments passés seul en forêt. Il se sentait libre, libre de se permettre de penser à toutes ces choses trop souvent mal perçues par les autres. Ces congénères chassaient seulement parce qu'ils en avaient le besoin. Pourtant à chasser dans l'ignorance comme ils le faisaient, ils se privaient de ces plaisirs que vous procuraient la chasse.

En plus de ça, comment ne pas apprécier une telle journée ? La forêt était resplendissante tant sa végétation était riche. Les rares rayons du soleil qui réussissaient à pénétrer cette densité végétale donnaient l'impression de faire briller les troncs encore humidifiés par la rosée du matin. Que ce spectacle était délectable !
Toutes ces belles choses lui permettaient de passer un bon moment, mais Elderion en oubliait pas pour autant la raison de cette promenade matinale. Toutes ces belles choses, certes plus que magnifiques, n'effaçaient pas pour autant la vie qui se cachait au sein de la forêt. La terre était plus fraiche là où les sangliers passaient. Ces derniers n'étaient pas d'une grande finesse, ce qui laissait des traces derrières eux. A vrai dire, ce n'était pas bien difficile de trouver un sanglier.
Après quelques détours volontaires, Elderion finit par trouver tout un groupe de sangliers. Cette fois-ci, il n'y avait aucun marcassin. Il ne jugeait pas nécessaire d'éliminer tous ces sangliers, il allait devoir faire en sorte d'en isoler un afin de pouvoir récupérer ce qui l'intéressait concrètement. Autant dire, c'était chose moins aisée à faire si tout un tas de sangliers tournait autour de vous !

Elderion se montra donc oubliant volontairement toute la discrétion dont il était capable de faire preuve. Les quelques groins se levèrent et semblaient désormais le pointer comme pour désigner une menace. Si c'était bien là le fond de leurs pensées, ils voyaient juste ! Cela ressemblait à un défi, personne ne bougeait, attendant que l'adversaire fasse le premier pas. Ne désirant pas s'éterniser, le Naga pointa à son tour sa lance dans leur direction, ce qui engagea le combat. Tous les sangliers le chargèrent à l'unanime. Pour le moment, il se contentait de simplement les esquiver. Il maintient la cadence suffisamment longtemps pour que les créatures commencèrent à s'épuiser. C'était exactement ce qu'il attendait.
Les charges se faisaient de moins en moins virulentes. Le temps entre deux assauts se faisaient de plus en plus long. Certains sangliers finirent par abandonner, laissant l'initiative aux plus puissants d'entre eux. Encore un peu, se disait Elderion et il n'en resterait plus qu'un.
Dès qu'ils eurent presque tous abandonné et qu'il n'en resta finalement plus qu'un, le Naga commença à le provoquer un peu. C'est alors qu'en l'esquivant, il finit par l'attirer un peu plus loin du groupe jusqu'à l'isoler totalement.

« Tu es à moi maintenant ! » Lâcha-t-il à l'intention du sanglier. Lorsque celui-ci chargea une ultime fois, celle-ci lui fut fatale car Elderion le stoppa net dans sa course à l'aide de sa lance. Le sanglier s'effondra sur le coup laissant échapper un Grooin agonisant. Le Naga libéra son arme, l'essuya sur la mousse qui était sur le tronc d'un arbre et s'approcha de la dépouille. Il agita la défense du sanglier tout en astiquant la peau qui l'entourait du bout de sa lance. Dans un bruit de déchirement sanguinolent, Elderion récupéra enfin son bien qui valait son pesant d'or.