Rapport de récolte :

Dougal gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Axe gagne 5 défenses de sanglier et 5 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Anaya gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs et 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Tu passes Apprentie ! A toi les aigles.

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Rapport de récolte :

Aryana gagne 4 défenses de sanglier, 2 cuirs, 10 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Styx gagne 5 défenses de sanglier et 5 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Ekyo gagne 3 défenses de sanglier et 10 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Dhnymos gagne 2 défenses de sanglier, 1 cuir, 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Theodred gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs, 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : encore 5 pour les aigles.

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Rapport de récolte :

Aelith gagne 1 défense de sanglier, 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Saylen gagne 1 défense de sanglier, 5 points de métier et 5 points métier bonus

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Alors que cet homme m'avait volé ma chasse d'aujourd'hui, je croyais que j'allais exploser sur place d'un seul coup : " Oh reviens immédiatement, tu as intérêt de revenir ! Au pied !!!" Je commençais à courir comme une folle dans la forêt pour retrouver la trace de cet homme odieux et profiteur comme pas possible. Je devais le retrouver et lui faire comprendre que cela ne pouvait pas se passer comme ça ! Impossible !!! Je courrais en sautant par dessus les troncs d'arbres et les branches parsemées sur le sol de tas de feuilles. Je faisais ce que je pouvais pour aller plus vite et le rattraper sans soucis. Le problème était qu'il était vraiment rapide dans les bois et cela se voyait qu'il connaissait très bien les lieux. Je donnais toutes mes forces pour le rattraper et je pus le faire.

Dans un éclair de réflexion, je bondis sur lui l'attraper et je réussis. Je lui donnais un coup de poing dans le nez pour qu'il arrête de faire des conneries maintenant. J'étais une femme ayant quand même un bon coup de poing et assez forte caractériellement. Je lui souris tranquillement : " Ce que tu viens de faire n'est pas très bon pour la suite des évènements. Je pense que tu vas le payer très cher, mais je ne sais pas comment je vais te manger !" - "Ah non ne me mangez pas, je ne suis pas très goûtu" - "Oh ne t'inquiète pas, tous les hommes ont un bon gout pour ma part." Je me léchais les lèvres pour lui faire comprendre que je n'étais pas une femme comme les autres. Il ne fallait pas m'embêter et surtout voler ma chasse. Soudain, je le poussais fortement et tomba fortement sur les fesses. Dans ses yeux, je vis de la peur, une peur intense. Il ne pouvait plus bouger. Il avait trop peur pour fuir devant moi. Donc, je pris ma chasse et je décidais de rentrer à la maison avant d'aller les vendre sur le marché.

Rapport de récolte :

Anaya gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Jour 5 - La traque

Aujourd'hui, premier jour de chasse après avoir monté mon camp. Comme prévu je me suis levé à l'aube et ait retrouvé la tanière repérée la veille. J'y ai attendu un moment, tapis dans les fourrés, avant que la bête ne sorte de son terrier. Un sangler plutôt gros et à l'air assez féroce. J'ai raffermi la prise de mes mains sur ma lance et me suis apprêté à lui fondre dessus, jusqu'à ce que je vois ses cinq marcassins venir la rejoindre. Je me suis alors résigné : non, je ne pouvais laisser ces petits sans leur mère. Alors je suis resté tapis en attendant que la laie et ses petits s'en aillent.

Quelques heures plus tard, j'ai trouvé une autre piste. Il devait être pas loin du midi lorsque j'ai finalement repéré l'animal à l'origine de cette piste. Le sanglier se faisait les défenses sur un tronc d'arbre. Il faux pas, un prudemment, et il me repère. Je me fixais, prêt à bondir, et ai tut ma respiration. L'animal a reniflé l'air, sentant alors mon odeur porté par le vent. Il prit la fuite et je me suis lancé à sa suite. Je l'ai perdu environ une heure après, le souffle court pour avoir autant couru. J'ai été imprudent. Mais si j'avais perdu l'animal, je n'avais pas perdu sa   piste.

Une branche brisée, une emprunte dans la boue, l'odeur de son urine encore chaude... J'utilisais tout ce que j'ai appris jusque là pour le traquer. Peu habitué, j'ai dû plusieurs fois revenir sur mes pas après avoir suivi une mauvaise piste. Mais abandonner ? Assurément pas. J'ai continué de suivre la piste, aiguisant mes talents encore sommaires. Ce ne fut pas simple, mais je finis par y parvenir : J'ai retrouvé ma proie.

Il était là, au bord de la rivière, la tête penchée afin de se désaltérer. Il était plutôt gros : un bon mètre de long pour plus de cent kilos, à en juger par la profondeur de ses emprunte. Une bête impressionnante qu'il allait me falloir exécuter rapidement. Un seul coup de ses larges défenses m'aurait fait une blessure des plus horribles. Alors doucement je me suis approché, vérifiant avec soin où poser mes bottes pour ne pas faire de bruit. Je pointais ma lance en avant, respirais avec calme et maîtrise, prêt à sortir du fourré et... A nouveau, la déception.

Une masse claire sortie de nulle part fond subitement sur l'animal, me volant ma proie sous mon nez. La stupeur passé j'en déterminais la nature : Une lionne. Une magnifique lionne au pelage fauve clair et à l'aspect élancé. Une lionne... Je suis resté caché prêt, les sens en alerte. Une lionne ne se déplace jamais seule, ces animaux-là chassent en groupe. Et en affronter plusieurs aurait été signe de mort pour moi, au vu de l'apparence bien nourrie de celle qui était là. Il me fallait rester prudent, pourtant j'avais du mal à détourner le regard de cette lionne qui pour quelque étrange raison m'intriguait.

La journée était couverte et l’ambiance de la forêt été parfaitement calme, aucun bruit. Ekyo était partie dans la forêt avec l’objectif de trouver un gibier, mais le temps ne semblait pas l’aider, il marchait, traversant le bois muet. Quelques gouttes commençaient à tomber lentement, les chutes des gouttes brisant le silence de la forêt, le vampire continuait d’avancer puis de refugia sous un arbre puisque la pluie c’était affirmé jusqu’à tomber en trombe. Ekyo se pensait bien malchanceux, jusqu’à ce qu’il entendit à quelque mètre de sa cachette un grognement d’un sanglier qui fuyait, la bête avait dû être réveillé en sursaut par la pluie.

Ekyo profiterait de l’occasion, il avait une vue d’ensemble sur le sanglier en fuit, il se concentra et ralentie le temps grâce à sa magie, les gouttes tombaient au ralentie. Le vampire lui n’était pas affecter par sa magie temporelle et sortie son arc et une flèche qu’il banda, ajustant son tire, il lui fallait prévoir la course du gibier et la distance. Il tira sa flèche et la vit partir au ralentie, transparence les gouttes d’eau qui tombaient, après quelque seconde la flèche vient lentement pénétrer le sanglier, le faisant chuter. Le chronomenien relâcha son pouvoir, il l’avait laissé pas mal de temps ce qui lui couta un mal de tête assez fort, néanmoins il sortit de son abri pour aller achever proprement le sanglier encore à terre. Après la triste besogne terminée il ramena son butin sous un arbre en attendant que le mur d’eau se lève.

Saylen se déplaçait sous sa forme de lionne. Elle avait déposé ses affaires non-loin pour pouvoir profiter de sa balade. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pu profiter du simple fait de se promener sans aucun but si ce n'est prendre plaisir à voir la nature autour d'elle. Généralement, Saylen voyageait pour découvrir chaque chose intéressante qui parcourait son chemin, mais là, maintenant, elle pouvait sentir l'odeur de l'herbe et de la terre, des petits animaux qui volaient, marchaient, rampaient. Elle pouvait ressentir le vent qui soufflait contre sa fourrure et elle l'entendait aussi, le vent qui voyageait, et les petits animaux qui se déplaçaient. Saylen prenait son temps pour apprécier chaque odeur et chaque son. C'est ainsi, les sens ouverts au monde autour d'elle, qu'elle se déplaçait lentement, jusqu'à ce qu'elle sente l'odeur de l'eau.

Sans changer son rythme, elle se dirigea vers la source d'eau, décidant d'aller se désaltéré. Peu de temps après et malgré son allure assez lente, Saylen se trouvait déjà à proximité. Et c'est alors qu'elle se trouvait à proximité qu'elle sentit l'odeur d'un animal. Elle reconnut l'odeur du sanglier pour l'avoir déjà chassée quelques fois. Elle hésita un instant entre continué sa balade calme ou chasser. Mais, avant qu'elle ne puisse choisir, ses instincts de lionne choisirent pour elle-même. La thérianthrope s'élança, ses pattes frappant presque en rythme la terre. En un seul instant, elle se trouvait déjà à porter du sanglier qui buvait l'eau du ruisseau.

La lionne bondit sur l'impressionnant animal alors que celui-ci avait relevé la tête en prenant conscience de sa présence. Le sanglier ce mit à ruer tandis qu'elle claquait ses mâchoires sur le cou de l'animal. Elle referma ses crocs sur la gorge de l'animal brun qui se fatigua rapidement après, à cause de sa perte de sang. La lionne le laissa fuir sachant qu'il ne partirait pas très loin. Et ce fut le cas puisqu'il s'effondra moins d'une minute après, alors qu'il n'avait pu faire que quelques pas. Saylen le regarda un moment, sentant le sang qui recouvrait les autres odeurs.

Peu de temps après, elle alla au ruisseau, en ignorant la carcasse à proximité pour faire ce qu'elle avait prévu, c'est-à-dire boire. Par la suite, elle entreprit de déplacer l'animal grâce à ses puissantes mâchoires et le traînant, entre ses pattes, par la nuque. Saylen ce dirigea vers ses affaires de voyage avec l'animal, pour que les charognards n'est pas de proie à se mettre sous la dent, et où elle pourrait trouver un couteau pour dépecer correctement le sanglier avec ses faibles compétence en ce domaine.

Nouveau jour, nouvelle chasse! Comment notre jeune elfe allait il s'y prendre? Un vol? Une simple traque? Et bien cette fois il avait tout simplement choisi de chasser.
Dhnymos, l'arc à la main se "baladait" dans la plaine qui entourait Kastalinn à la recherche du fameux gibier, il avait pisté une petite meute de sanglier qui arpentait les alentours, cela faisait environ deux heures qu'il était à leur recherche sans grand succès mais cela ne le découragea pas pour autant. Il marchait, encore et encore avant d'entendre des rires venant de la direction où il se dirigeait. Des chasseurs? Se dit il d'abord mais il ne s'agissait que de simples fêtards qui profitaient d'une nouvelle journée ensoleillée en Dùralas. Curieux de savoir ce qu'ils faisaient réellement, il s'approcha naïvement de ces personnes qui semblaient être une bande d'elfe, des bouteilles de bière à la main.

-Hola confrère! *hic* Qu'est ce qui t'amène là?

Les hommes étaient visiblement soûls et bien accueillant.

-Je chasse! Par un temps pareil, je n'peux pas  rater une si belle occasion d'attraper du sanglier!

-Tu chasses le sanglier hein? Si tu en cherches on en... *hic* en vu partir par là.

L'homme, qui semblait être le "chef" de la bande pointé du doigt la direction dans laquelle Dhnymos se dirigeait déjà.

-Merci bien l'ami!

-Hé! Tu veux pas *hic* rester un peu? Aller! On se marre bien!

L'elfe hésita, il devait absolument chasser, mais la tentation de s'amuser un peu, surtout avec des gens de son espèce était trop forte il ne put s'empêcher d'accepter.

-Bon d'accord! Mais je reste pas très longtemps.

Peut-être avait il parlé un peu vite... Il resta toute la journée avec les jeunes gens, faisant tout et n'importe quoi. Ils burent à s'en faire explosé le bidon, discutèrent de tout est n'importe quoi, s'amusèrent à l'arc alors qu'ils étaient soûls, mais ils avaient un peu perdu les pédales au moment où ils rencontrèrent le marchand errant...
Le lendemain, quand l'elfe se réveilla, il se trouvait au milieu des plaines, allongé, tout seul. Son équipement, sa bourse tout y était mais, qu'elle fût sa surprise quand il découvrit plusieurs défenses et des peaux de sanglier. Quand avait il put les chasser? En étant soûl? Peut-être avait il réussit à reprendre concien... Le marchand! Lui qui s'était promis de la jouer réglo pour sa prochaine chasse... Bah t'en pis!

"MAIS J'AVAIS LE LOYER, J'VOUS DIT !"

Le marchand suait à grosse gouttes, une lame sous la gorge. Les trois mercenaires de la jeune fille lui étaient tombés dessus alors qu'il cheminait en direction d'Endorial, chargé d'une charrette étonnement vide. Seules y restaient quelques marchandises mineures, le genre de babioles vendues pour trois fois rien sur les marchés pour arrondir les fins de moins, une bouteille d'alcool vide et des inscriptions obscènes gravées à même le bois.

La jeune maîtresse n'allait pas apprécier - quoique la date de son retour n'étant pas spécifiée dans leur contrat, ils avaient le temps d'amasser de quoi dissimuler cet écart. En revanche, ils avaient pris l'habitude de prélever eux-même leur salaire sur les ressources, et une journée sans récolte signifiait une soirée sans boire ; c'était irritant. Ô combien irritant. Tandis qu'un mercenaire s'efforçait de comprendre les explications du marchand itinérant entre deux gémissements, les deux autres fouillaient ses affaires, désireux de trouver de quoi se payer au moins une chope ou deux le soir tombé, pour se réchauffer un peu. L'hiver touchait à sa fin mais ça caillait toujours en Sylfaën, et les nuits étaient rudes.

Au final, il apparut que l'homme s'était fait à moitié détrousser par une bande de jeunes elfes bourrés. Son discours laissait sous-entendre qu'il avait un peu profité de leur alcool également, mais ses souvenirs s'arrêtaient là ; il s'était réveillé le lendemain habillé à l'envers et dépouillé de toutes ses ressources, et s'était mis en route pour Endorial, afin de refaire un peu ses stocks. Tout ce qu'avait donné le piège lui avait été volé. Le mercenaire qui l'interrogeait gronda ; au moins il a pu boire, lui...Dans un accès de frustration, il voulut lui en coller une, mais sa main fut retenue par une lueur de bon-sens. Ils n'étaient pas payés pour abîmer les clients de la demoiselle, mais pour leur faire regretter tout retard ou insuffisance de loyer ; si la gamine revenait et qu'elle se découvrait une mauvaise réputation par leur faute, ils allaient déguster. Et puis le marchand s'était suffisamment chié dessus pour que cela constitue une punition appropriée.

Les trois mercenaires s'en allèrent bredouilles et passablement énervés. Les mauvais jours étaient ce qu'ils étaient, mais bon, ça faisait quand même bien chier... Le destin leur fit cependant une fleur, qui prit la forme d'un trio de sangliers ; à peine vues, à peine abattues, les trois bêtes suffirent aux hommes de main pour contenter les exigences de leur jeune cliente, et leur permirent même de s'offrir une chope et un plat chaud dans une bonne taverne du centre d'Endorial ; ça changeait un peu des trucs miteux qu'ils avaient l'habitude de fréquenter.

La chasse, cette merveilleuse activité qui permettait à Aélith de laisser rugir la panthère en elle. Ce fut aux aurore que la jeune femme rousse s'enfonça dans les bois. Le ciel était dégagé, et un légère lumière tirant du rose à l'orange envahissait le ciel d'ébène encore présent quelques secondes auparavant. les oiseaux commençait leurs gazouillis, les animaux nocturnes rejoignait leurs tanières. La nature se réveillait un peu plus à chaque pas de la jeune femme dans ce bois. Après avoir marché derrière un petit rassemblement d'arbres, la belle rousse remarqua une trace de pas de sanglier dans la terre. Cela semblait être un assez gros spécimen. Au vue de la profondeur de l'empreinte, l'animal était lourd sans doute un mâle. Aélith s'agenouilla dans la terre et renifla l'empreinte. La bête semblait être passé il y a moins d'une heure, et elle serait facile à pister.

*Hum ça ne devrait pas mettre plus de deux heures pour retrouver ce sanglier.*

La jeune femme ce mis alors en route. Elle ne les voyait pas, mais elle pouvait ressentir tous les animaux présent dans cette forêt, les oiseaux volant à travers les branchages, les écureuils montant aux arbres, les serpents qui pourchasse les sourie à travers les branchages et les feuilles mortes. Ce fut une balade interessante pour les sens et le sixième sens chamanique de Aélith. Et à la fin de cette balade qui en fait était une traque, la jeune femme tomba sur un ruisseau. Et à quelques mettre en amont de ce ruisseau le sanglier en train de s'abreuver.

*voilà je te tiens mon gros*

Les yeux bleu azure de la jeune femme devinrent alors jaune profond, et sa pupille devint ovale. Puis la femme laissa place à la panthère, qui s'élança et poursuivi l'animal fuyant sur quelques mètres avant de lui bondir à la gorge et de le saigner en quelques secondes. Une fois l'animal mort, Aélith redevint humaine. Elle était maintenant bien plus inquiétante avec du sang qui coulait de sa bouche jusque sa poitrine. Elle attrapa la bête et la traina jusqu'à sa hutte pour la dépecer.

Jour 5 - La lionne

Je suis resté là, immobile et calme, le souffle lent, tentant d'effacer au maximum ma présence vis à vis de cet animal incroyablement dangereux. A tout moment sa meute pouvait apparaître, à tout moment mon odeur pouvait me trahir. Mon odeur, il faudrait que je fasse quelque chose pour cela afin que les proies que je chasse ne me repèrent pas, ai-je pensé. En tout cas, si je survivais à la lionne, me suis-je dit. Rien que de m'imaginer à la place du sanglier qu'elle venait d'étouffer entre ses crocs m'avait glacé le sang. Pourtant j'ai survécu.

La lionne ne m'ayant visiblement pas repéré s'est seulement contentée de boire à la rivière après avoir relâché le sanglier mourant, dont la vie pris fin après quelques pas. Après quoi la lionne est allée récupérer sa proie, la traînant à la seule force de ses redoutables mâchoires dans le bois. J'étais intrigué par cette bête : Que faisait-elle sur ce territoire, loin de son habitat habituel ? Et pourquoi n'était-elle pas en meute, comme le sont usuellement les lions ? J'étais intrigué, et cela m'a rendu quelque peu imprudent.

J'ai donc suivi la lionne, talonnant ses traces comme je l'avais fait avec le sanglier. Je l'ai suivi, et ai fait une singulière découverte. La lionne, comme je l'ai identifiée, n'en était pas une ordinaire. Je l'ai vu d'abord fouiller sous les racines d'un arbre, et j'ai d'abord pensé qu'elle y avait caché ses petits, ou quelque chose comme cela. Si c'était le cas je serai reparti aussitôt, laissant là le sanglier. Mais à la place la lionne a pris forme humaine, celle d'une svelte femme à la peau clair et aux cheveux bruns. Décidément, j'avais fait une rencontre bien surprenante.

Sortant de ma cache j'ai alors bruyamment raclé ma gorge pour informer de ma présence. Et, ma lance baissée en signe de paix sans pour autant me rendre vulnérable à une attaque, me suis naturellement adressé à elle, sans même songer à sa nudité ni au fait qu'elle ait pu ne pas me comprendre.
"Hehem ! Bonjour. Excusez-moi, mais ce sanglier était ma proie. Regardez la coupure sur sa cuisse arrière droite, je l'ai blessé alors que je le poursuivait."
Pourquoi lui ai-je dit cela ? C'est la seule chose qui me soit venue sur le moment. Mais j'ai gardé un ton calme et sans heurt, je ne voulais pas l'effrayer.

"Alors toi mon vieux, tu n'es pas prêt de t'en sortir vivant de ta galère que tu viens de créer. Je dois te dire que tu n'es pas intelligent du tout. Et surtout dans le vol de chasse. Je pense que le pire est que tu ne sais pas chasser correctement voire par du tout et cela me fait tellement rire. Tu crois qu'il est bien de voler la longue chasse d'une personne, qui a mis plus d'une journée, alors que toi tu ne mets quelque secondes à tout foutre en l'air. J'y crois ! Des personnes comme toi devraient être condamnée et être interdit de remettre les pieds dans cette foret." - " Non, je vous en supplie, ne fait pas cela ! Ce serait une grave erreur de votre part et vous pourriez amèrement le regretter dans le futur..." - " Moi? regretter une action ? Oh que non ! Vous vous trompez totalement, j'ai vécu des choses, fait et vue des choses dont je n'ai pas envie de revivre et de revoir sous mes yeux, donc je n'ai pas peur. Ma devise est de ne jamais regretter mes actions quelle qu'ils soient. Alors ne dites pas n'importe quoi, je vous en prie. Maintenant, je vais vous emmener chez des gardiens, et des gardes qui pourront vous donner une bonne sentence de votre faiblesse et de vos actions passées."

Je lui donnais un coup de genoux dans le ventre et un peu plus fort dans la nuque. Cet homme était évanouit, il ne pouvait plus bouger du tout. Je décidais de rentrer avec ma chasse et de ramener cet homme aux gardes les plus proches de ma position. Je le fis traîner dans la boue, et dans les feuilles tirées par ses vêtements sales à force de traîner dans le coin à la recherche de vol. Quelques heures plus tard, il fut remis à des gardes et je leur avais expliqué pourquoi je faisais cette action. Ils me donnèrent quelques pièces d'or pour me remercier de mon geste. Je les saluais et je décidais de rentrer à la maison pour préparer de nouveaux pièges à mettre demain dans la forêt.

"Qu'en dis-tu, jeune fille ?"


Aryana secoua la tête pour sortir de ses pensées, les mains sur ses tempes, la phrase que cet homme lui avait dite, ses paroles résonnaient dans son crâne et lui donnaient des maux de tête difficilement supportables. Pour se changer les idées, la stryge partit chasser, cela l'aiderait sûrement à se vider la tête. Elle se rendit en forêt comme à son habitude pour aller débusquer une proie facile, un sanglier justement, même si en pensant cela, la jeune fille s'imaginait déjà devoir faire un plan pour n'avoir aucune complication, à croire que la faune et la flore souhaitaient elles aussi se léguer contre elle.

Assez démoralisée, elle s'installa en tailleurs sous le feuillage d'un grand chêne qui la protégeait des rayons agressifs du soleil. Il ne faisait pas spécialement beau aujourd'hui, mais elle n'était pas très en accord avec cette étoile, étirant ses ailes pour se détendre, elle croisa les bras derrière sa tête et regarda le feuillage de ce végétal. Un soupir franchit la barrière de ses lèvres, la vie n'était vraiment pas facile à des moments. Aryana se redressa soudainement, sans raison valable apparente, il ne fallait pas qu'elle se mette à déprimer pour rien ainsi, elle secoua sa tête comme pour se raisonner, la roue allait tourner.

Le début de soirée était un moment qu’Ekyo affectionnait particulièrement, surtout depuis son état de vampire, il avait passé la journée à entrainer son contrôle temporel sur une petit toupie, se petit jouet était devenu pour lui l’objet improbable qu’on balade partout et que l’on sort en tout occasion par réflexe ou pour faire passer le temps. La toupie était un outil parfait pour expérimenter la chronomancie, il pouvait l’accélérer, la ralentir puis l’arrêter. Il parvenait même à la faire tourner en sens inverse avec beaucoup de concentration.

Ce jeu lui permettait aussi de supporter, en pensant à autre chose sa soif de sang, il la sentait monter. Cette envie montante, qui n’a qu’une seule manière d’estomper. Le vampire savait se contenir pourtant, il se retenait régulièrement jusqu’à voir ses limites, mais la soif de sang apparaissait comme des pulsions lui faisant tourner la tête. Plus d’un fois avait changeait d’avis sur sa manière de vivre, contrôler ou s’abandonner. Il revenait généralement sur une décision plus sage après une réflexion prise de tête et ennuyeuse.

Le soir était donc tombé et Ekyo sortie en forêt sans grand force, mais il avait besoin de se dégourdir les jambes, rester la journée autour d’une toupie en constante rotation n’était pas très épanouissant. Il lança sa toupie une dernière fois, prit évidement son arc et un peu d’eau et commença sa marche funambule dans la forêt, Ekyo appréciait le calme de la forêt, elle faisait contraste avec son esprit. Il ne savait pas quoi penser de sa condition de vampire, était-il possible de perdre cette soif ? L’isolation et le manque de sang le tuerait-il ou il perdrait la tête et se réveillerait dans un bain de sang ?

Perdu dans ses pensées il était rentré au plus profond de la forêt sans donner d’importance à ce qui l’entourait, un sanglier l’avait remarqué. Si le sanglier était aussi dubitatif que le jeune vampire il aurait fait le choix de tout balancé puisqu’il c’était élancé pour charger ce dernier. La charge fut rapide et bruyante, écrasant les feuilles mortes et craquant les branches au sol, Ekyo fut tirer de sa médiation, c’est à quelque mètre de lui qu’il prit conscience du danger, son corps n’était pas prêt pour une esquive.

Ekyo entendit les bras et stoppa instantanément le temps entre lui est le sanglier près a renversé l’homme qui était sur son territoire. Le chronomancien regarda rapidement autour de lui pour vérifier d’autre potentielle menace, tout ce qu’il aperçut c’est que derrière lui, en face du sanglier, se trouvait un arbre de taille moyenne. Le garçon fit quelque pas en arrière et rendit au temps son droit. Comme avec la toupie il ralentie le temps autour de la bête, ce dernier devait avoir l’impression d’avancer beaucoup plus vite et n’eut pas le temps de ralentir et s’assomma violement contre l’arbre.

Profitant de l’inconscience du gibier pour le tuer, la chute des feuilles provoqués par le choc tombaient sur eux. Ekyo ramassait le sanglier avec empathie, c’était ce qu’il l’attendait surement s’il venait à perdre le contrôle. S’il n’arriver pas à mieux se dompter, il devrait s’isoler. Cette idée ne lui plaisait guère, il préférait vivre librement et jouer avec l’équilibre qu’il se forçait à ne pas détruire, il rentra chez lui en espérant le meilleur et avec un sourire en coin quand il aperçut sa toupie toujours en rotation.

Dhnymos posa sur la table les peaux et les défenses qu'il avait amassé lors de sa chasse. Le marchand qui paraissait âgé, les cheveux gris, des rides assez apparent et une tête qui semblait avoir vécu des chose que l'elfe ne pourrait imaginer le regarda un visage impassible.

-Tenez...

Il tendit à l'elfe une simple poignet d'or. L'elfe haussa un sourcil scrutant le peu de pièces qu'il avait dans la main.
   
-Euh... Vous faites sûrement erreur...

Il posa l'agent sur le comptoir, le marchand se pencha, comptant les pièces une à une.

-Le compte est bon...

-Non je devrais gagner plus, les peux est les défenses sont normalement à vingt-cinq pièces l'unité la j'en ai pour... Pffff cinq pièce l'unité à tous casser.

-Vous savez les impôts augmentent et les temps sont dur...

-Pour vous peut-être mais pour moi non, alors aboule la tune papi...

-Vous l'avez devant vous... Si cela ne vous convient pas vous pouvez toujours récupérer votre camelot...

Cette phrase l'avait agacé à un tel point qu'en un instant il dégaina sa dague pour la placer sous la gorge flétri du vieille homme, il allait continuer par une menace comme seul lui avait le secret mais le regard de son interlocuteur changea du tout au tout. Il avait froncé ses sourcils, pris une grande inspiration, ses muscles se gonflèrent et d'un coup, il attrapa le bras du jeune homme, le tordant d'un mouvement souple pour lui plaquer la tête sur le comptoir. Dhnymos lâcha un crie de douleur entrecoupé d'insultes.

-Bon écoute moi bien petit... J'en suis pas à mon premier cadavre alors soit tu prends, soit tu te casses... Comprit?

L'elfe leva la main, signe qu'il abandonnait mais à l'instant même où son autre main fut libéré, il sauta au dessus du comptoir pour atterrir sur le marchand. S'en suivie un échange de coups de poing qui commencé plutôt en faveur du vieillard néanmoins Dhnymos avait un avantage... son pouvoir... Il observa les étagère et projeta la première poterie qu'il aperçu sur le vieille homme pour le déstabiliser quelques secondes, il profita de ce laps de temps pour se glisser derrière lui et enlaça son cou avec son bras pour l'étrangler.

-Mais... Tu-vas-faire-do-do-esp-èce-de-vieux-chnoc?!

Le marchand se débattait dans tous les sens donnant des coups au jeune homme pour le faire lâcher prise mais en vain... Il finit par s’évanouir, Dhnymos tâta son pouls histoire d'être sûr qu'il n'avait pas tué le vieux bougre et non! Cette tête de mule était toujours en vie, évanouit mais en vie... L'elfe se releva,essuyant le sang qui coulait de son nez. Il regarda autour de lui, admirant les pot cassés, le bazar qu'ils avaient mis, il regarda le vieillard endormis.

-Bah voilà! Tu te rends compte de tous ce qu'on a foutu pour quelques pièces!

Il fouilla la caisse du marchand, prenant un bon paquet d'or, plus que ce que valaient ses peaux et ses défenses.

-Je prend ça! Et je garde ma "camelote"! Vieux chnoc!

Rapport de récolte :

Theodred gagne 4 défenses de sanglier et 4 cuirs de sanglier, ainsi que 10 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire, tu passes Apprenti !

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Rapport de récolte :

Ekyo gagne 4 défenses de sanglier et 1 cuir de sanglier, ainsi que 10 points métier et 5 points métier bonus

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Saylen gagne 2 défenses de sanglier, ainsi que 5 points métier et 1 os doré

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Dhnymos gagne 4 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier, ainsi que 10 points métier et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Tu passes Apprenti, à toi les aigles.

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Rapport de récolte :

Anaya gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Aryana gagne 2 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier, ainsi que 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Axe gagne 3 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Aelith gagne 1 défense de sanglier et 5 points métier, ainsi que 5 points métier bonus.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

De retour pour la chasse, sa mine fatiguée n'avait pas bien évolué, elle semblait toujours las de la vie, aller chasser lui permettait d'arrêter de réfléchir et puis au moins, en forêt, personne ne venait la déranger.
Si ce n'est aujourd'hui encore, alors qu'elle faisait sécher ses ailes au soleil levant, elle se mit rapidement debout pour courser un pauvre sanglier qu'elle avait vu. En s'étant relevé maladroitement de sa pause "séchage" elle s'était prit les pieds dans une racine qui traînait là, encore pour lui faire passer une mauvaise journée. La stryge se retrouva donc dans l'eau lac, sur le dos, elle n'aimait pas la sensation d'être trempé à ce niveau là, déjà car ça alourdissait les ailes de la jeune fille mais en plus ça donnait une odeur d'oiseau mouillé pas très commode.

Elle sortit en râlant silencieusement en elle, ses plumes imbibées d'eau lui pesaient lourd maintenant et elle était étendue au sol telle une étoile de mer dans les fonds marins. L'eau qui s'était déversée de ses ailes avaient fait un tel boucan en retombant qu'elle n'avait pas entendu quelqu'un arrivé, quelqu'un qui lui tendit une main avec un gant de fer, visiblement tout en armure vu le bruit que ses pas faisaient. La stryge trempée regarda en l'air, assez gêné par le soleil qui vint lui piquer les yeux dès le matin.
Aryana accepta la main de cet homme, vu sa poigne ça ne pouvait qu'en être un.. et en fait non, c'était bien une femme en armure, de grandes ailes blanches se déployaient dans son dos.

Déjà intimidé par la prestance que son armure lui apportait, elle dégageait une aura lumineuse qu'il ne valait mieux pas regarder directement, d'un signe de tête la plus jeune des femmes remercie l'autre pour son geste. La stryge aux ailes grises espérait d'ailleurs que ce ne soit pas une mercenaire qui était sur ses traces pour venir la ramener à la Tour Blanche, car vu son état, fuir trempée n'était pas la meilleur des choses. Cependant, malgré son aura pure, sa mine semblait attristé, Aryana elle même fut perturbé par son regard qui n'allait pas avec autant de prestance dégagé sur le moment.

"Fais attention où tu marches jeune fille. Parfois, un seul faux pas peut nous faire plonger dans l'obscurité."

Aryana pencha la tête sur le côté, l'intrigue régnait sur son visage, et puis surtout, quelque chose l'avait marqué chez cette femme, en plus de tous ce qui a été déjà préalablement cité ; les yeux de la stryge blanche ressemblait aux siens. Quelques choses de mystiques, des reflets violets et bleutés, des perles blanches telles des comètes dans un ciel étoilé, elle avait l'impression d'avoir exactement les mêmes, pourtant à par ce détails, elle ne semblait pas avoir de ressemblance. La stryge blanche lui sourit amèrement, le regard emplie de tristesse, de dégoût refoulé mais à la fois de la pitié, de la compassion ; son regard était vraiment pesant et se déchargeait de sentiments. La femme laissa la plus jeune stryge, n'ayant même pas fait d'allusion à ses ailes, elle n'avait rien dit de plus, partant sans se retourner comme si elle passait son chemin devant un simple arbre.

Après cette rencontre difficilement oubliable, voir impossible, Aryana se remit à sécher, tel un linge, étirant ses ailes au soleil déjà bien levé pour qu'elles puissent rapidement se remettre de leur bain non désiré. Enfin après une petite heure de pause, elle put se mettre à son but premier de sa venue ici, chasser.

Le dernier jour qu’avait passée Ekyo était monotone, la même journée répétée à croire qu’à force d’entrainer son pouvoir temporelle sur sa toupie, il c’était enfermé lui-même dans une boucle. Il tournait en rond à l’image de son jouet, dans le silence de la solitude. Le vampire voulait sortir, il ne s’amusait pas et cette monotonie affectait son moral et sa motivation.

Il décida donc de partir en chasse puis qu’il irait en ville pour se changer les idées. D’ordinaire il se serait posée sur une branche attendant une opportunité mais aujourd’hui il voulait se défouler, l’inactivité lui avait donnée des démangeaisons dans les membres le rendant nerveux pour un rien, il traquerait la première bête dont il trouverait les empreintes. Après une petite heure de marche Ekyo remarqua une empreinte sur un sol a moitié boueux, le vampire ne put contenir un sourire malsain se dessiner sur son visage.

Les traces laissées par ce qu’il lui semblait être un gros gibier était facilement repérable, avec l’aide des marques laissées à droite et à gauche de l’animal sur la forêt, le vampire s’élançait à la poursuite du sanglier. Quelque minute de course suffit à Ekyo pour se retrouver nez à nez avec le sanglier, ce dernier ne semblait pas partager l’intérêt du vampire qui avait une mine où l’on pouvait apercevoir un plaisir sadique qu’il se faisait à l’idée de tuer. Le sanglier chargea le chasseur qui l’évita en sautant en arrière pour prendre appuie sur un arbre et faire un bond lui permettant d’arriver derrière le gibier. Le temps que le sanglier se remis de sa charge, le vampire lui dégaina son arc et sortie une flèche, il l’encocha alors que le gibier attaqua une seconde fois. Ekyo fit la même pirouette mais banda son arc et tira rapidement sa flèche lorsqu’il était au-dessus de la bête, le flèche traversa le crane du sanglier qui s’écrasa.

Cet séance d’acrobatie fut revigorante, il avait perdu de son sourire malsain, tuer une pauvre bête l’avait calmé ? Non la chasse en elle-même l’avait fait. Ekyo récupéra son butin et se dirigea vers la ville.

Cela faisait presque deux semaines que je n'avais pas chassé, beaucoup de choses s'étaient passés dans ma vie. Je n'avais pas eu le temps de chasse comme je le voulais car j'étais partie dans les marais pour continuer mon expédition dans ce monde et comprendre la culture des personnes sur la terre ferme.  J'aimais beaucoup ce lieu et c'était uniquement ici que je pouvais bien chasser correctement, et j'en étais fière. Aujourd'hui, j'avais préparé plein de pièges à mettre dans la forêt. Je devais me lever tôt mais j'étais en train de me dire que je pourrais aller chasser durant la nuit, pour trouver des sangliers. On m'avait dit qu'il y avait plus de sangliers dans la forêt durant la nuit. Je réfléchissais quelques minutes avant de me dire que ce serait une bonne idée d'essayer de chasser mais cela allait être vraiment plus dur que le jour. Je me levais de mon lit doucement avec le feu qui commençait à s'éteindre. Je m'habillais rapidement et je pris mon arme et mes pièges. Je sortis de ma petite maison et de me fondre dans la forêt. A cet heure, il ne devait avoir personne dans la forêt et cela me faisait un peu peur pour le coup, donc je devais faire attention à ma peau. C'était pour cela que j'avais pris mon arme avec moi, j'avais trop peur que quelque chose m'arrive.  Je pris mon châle orange pour me le mettre sur la tête pour éviter que des personnes me regardent. Je n'arrivais pas à passer outre ma différence avec les humaines. La dernière fois, une petite fille avec sa mère m'avaient traité de poissons à cause de mes écailles sur les avant bras et sur mon cou. Et tout le monde m'avait traité de monstres. J'étais partie en courant avec ma chasse que je devais vendre pour me faire un peu d'argent et m'acheter de la nourriture. Maintenant, j'étais obligée d'attendre dans ma maison pour que l’événement soit passé pour moi. Je n'avais plus envie de retourner dans l’hôtel de vente, j'avais trop peur d'être de nouveau d'être victime de brimade parmi les humains. Je me demandais comment faisait les autres personnes de ma race qui étaient sur la terre ferme ou bien comme les nagas. Je haussais les épaules mais je me disais que je ne pouvais pas rester comme cela, que j'étais obligée de réagir et de continuer comme si cela ne s'était jamais passé. C'était compliqué mais je le devais. Une fois arrivée dans la forêt de nuit, je plaçais mes pièges. Alors que je le fis pendant une heure, je vis une lueur dans la forêt sombre et humide. Je m'approchais de cette lumière et je vis un feu de camp avec des hommes et une petite fille enchaînée. Cela me rappelait moi quand j'étais jeune et sur le bateau pirate. Qu'est que je pouvais bien faire pour sauver cette fillette ? De plus, la jeune fille me disait quelque chose, j'étais la petite fille qui m'avait pointé du doigt lors de la vente de sanglier. Devais je la sauver malgré qu'elle m'ait fait du mal ? Ou bien la laisser là avec ces hommes qui abusaient d'elle ?

Aryana était de nouveau de retour en forêt, c'était avec un nouveau sentiment, l’appréhension étant désormais derrière elle, la stryge vagabondait à la recherche d'une proie quand des pleurs attirèrent son attention. C'était des pleurs d'enfants sans aucun doute, elle s'y dirigea par curiosité, que faisait un bébé dans les environs ? Elle arriva près d'une petite cascade qui avait creusé la roche de laquelle elle s'écoulait.
Le calme de la faune et de la flore était brisé par les cris du bébé qui ne devait avoir que quelques mois.
La jeune fille n'osait pas s'approcher, elle ne voyait personne autour mais ne pouvait s'empêcher de rester cachée derrière les buissons pour observer. A sa grande surprise elle vit un sanglier sortir d'un buisson près du nourrisson sûrement attiré par le bruit lui aussi, il s'approcha et passa son groin humide sur la figure du bébé qui se mit à rire en venant tâter son museau.

La scène restait des plus étranges, le sanglier ne semblait pas être agressif sur le moment il ne faisait que renifler ce petit être bruyant et brute dans ses gestes. Cependant, des bruissements nouveaux approchaient, les rires et petits gloussements du bébé les masquaient en partit mais l'odorat du sanglier le fit se retourner, cependant bien trop tard. Un ours imposant sortit du buisson dans un rugissement, un poisson dans la gueule, il donna un violent coup de patte dans le sanglier qui vola plus loin atterrissant derrière des buissons non loin de la stryge.

Le coup et la chute avaient été si violent que la nuque et la colonne du sanglier avaient été brisés, le pauvre animal était mort sur le coup. Aryana regarda l'ours qui s'approcha désormais plus sereinement du bébé, ce dernier gazouilla comme si il était content de voir cette énorme boule de poils. L'ours posa le poisson mort sur le bébé qui le tâtait tandis que l'animal vint attraper le linge qui tenait le bébé dans sa gueule, le portant ainsi il l'emmena avec lui, disparaissant dans les fourrées.

La stryge aux ailes grises en tomba sur ses fesses une fois que l'ours fut partit, la scène qu'elle venait de voir lui semblait surréaliste, elle se demandait même si elle n'avait pas rêvée, ou hallucinée peut être avait-elle été victime d'une illusion. Pourtant le sanglier mort à côté d'elle était bien réel, ni plus ni moins, elle l'emporta et se dépêcha de partir sans demander son reste.

Des particules lumineuses voletaient partout autour des trois hommes, qui comme chaque semaine empruntaient le même petit chemin de terre battue à travers la forêt. Dans l’air noir flottaient quelques créatures féériques, ici une méduse translucide dont les filaments scintillaient en rythme avec les pas du trio, là une libellule luminescente plus ou moins bleuâtre, qui émettait un doux vrombissement. C’est drôle comme les créatures de Sylfaën ont tendance à briller la nuit, pensa le premier. C’est pas censé piquer, ça ? marmonna le second en jetant un regard en coin vers l’insecte fluorescent. SALOPERIE ! fit le dernier, après que l’intéressée ait tenté de lui ouvrir la gorge avec des ailes qui, bien que fort agréables à écouter, se révélèrent tranchantes comme une lame de rasoir. Voyant que son assaut avait échoué, la belle créature s’en alla voleter plus loin comme si de rien n’était, avec une nonchalance presque humaine, autant dans sa manière de provoquer que dans le mépris dont le geste était teinté. Pauvres grosses choses bipèdes, cliqueta enfin la libellule en s’éloignant, mais les trois hommes n’entendirent ni ne comprirent jamais sa remarque.

- Chez qui on va, ce soir ?
Pour combler le silence moite de Sylfaën, un des mercenaires avait pris la parole.
- Le roux bizarre, répondit celui des trois qui était chargé de tenir la liste.
- Double loyer pour lui, non ?
- Deux pièges, il paie deux fois plus.
Celui que la libellule avait agressé renifla et rajusta sa cape, tissu d’un noir d’encre dont il était très fier, mais qui commençait à s’orner de déchirures dues au métier.
- Paraît qu’il est un peu chaman, gronda-t-il. Comme la vielle, sauf qu’il a jamais foiré ses potions.
- Et qu’il offre pas de liqueur, compléta le premier.
- T’y trompe pas, elle fait ça pour qu’on aille se prendre dans ses toiles. L’a plus l’esprit très clair, m’est avis qu’elle cherche autant à nous bouffer qu’à ce qu’on lui tienne compagnie.

Le silence s’abattit de nouveaux sur le petit groupe, dont les trois membres luttaient chacun à leur manière contre le froid insidieux qui commençait à les envahir. Autour d’eux, les plantes commençaient à prendre des teintes maladives, et l’enchevêtrement de lianes et de feuillages divers se faisait de plus en plus intense. Les mercenaires se rapprochèrent et se mirent à tailler de concert dans l’épaisse végétation, qui à peine coupée repoussait encore plus drue, leur laissant à peine le temps de passer leur chemin. Ça ou les toiles de la vielle araignée, ils ne savaient pas vraiment quoi préférer.
Un chemin pavé de pierres se dégagea soudain sous leurs pas, moussu et irrégulier. Ils s’y engagèrent avec un certain soulagement, les plantes ensorcelées avaient tout l’air d’air d’être du genre à bouffer les visiteurs vivants. Leur propriétaire attendait les trois mercenaires au terme de la petite route, occupé à soigner un buisson aux feuilles d’un rouge violacé morbide, mais qui semblait le fasciner au plus haut point. D’une main experte, le maigre chaman s’affairait à redonner vie aux fleurs fanées qui pendaient au bout des branches de l’arbuste, dont les pétales se redressaient avec mollesse au passage de ses doigts fins. On devinait à leur éclat terni que cela faisait bien longtemps que la plante n’était plus vivante, si ce n’était magiquement, et que le temps commençait à y faire son œuvre. La bouche tordue pas la contrariété, l’homme recula et observa son travail, sans sembler s’apercevoir de l’arrivée des trois mercenaires.

- Définitivement je ne comprends pas. Il porta la main à l’arrière de son crâne et se mit à se gratter frénétiquement, le regard fou. Ça a marché sur l’olivier, ça devrait marcher là-dessus. Comprends pas.
Une quinte de toux du côté des trois hommes lui fit soudainement tourner la tête, et son regard s’éclaira à nouveau.
- Oh, le bonsoir mes braves. Vous êtes là depuis longtemps ?
- On vient d’arriver…
- Et on demande qu’à repartir, compléta un mercenaire. Faut juste qu’on récupère le loyer.
- Un par piège, rappela le second.
Le chaman se tut un instant, un sourire crispé sur les lèvres. Ces trois hommes l’insupportaient, un jour il ordonnerait à ses buissons de les bouffer.
- Naturellement, répondit-il. Je vais voir si j’ai fini de saigner les sangliers, ne bougez pas. De toute manière, mon jardin est affamé ces derniers temps, il serait imprudent de toucher à quoi que ce soit en mon absence ! ha !
Il s’en alla d’un pas nerveux, sa longue silhouette décharnée plongeant entre les plantes qui le séparaient de sa petite bâtisse de pierre. Celles-ci se couchaient sur son passage pour le laisser aller où bon il lui semblait, là où les trois hommes avaient dû batailler de longues minutes pour se frayer un chemin, ce qu’ils constatèrent avec une certaine frustration. Le chaman s’engouffra dans sa maisonnette et en ressortit quelques minutes plus tard, un cadavre de sanglier dans chacune de ses mains, trahissant une force impressionnante sous sa carcasse pâle. Les bêtes avaient toutes deux la gorge ouverte, une bande de sang coagulé collé au poil.
- Et voici ! je vous les donne entiers, mes petites protégées et moi-même n’avons pas besoin d’eux. J’imagine que ça compense amplement l’or que je vous dois également, hm ?
- Ça ira, répondit un mercenaire après une pause agacée. L’évocation du jardin… « affamé » ne l’avait pas rassuré plus que ça, et confirmait ses envies de se tailler au plus vite. Cet espèce de nécromancien botanique ne l’avait jamais inspiré et ne l’inspirait toujours pas.

C’est sur une branche d’un arbre qu’Ekyo passa sa journée, les rayons du soleil étaient pour la plupart stopper par les feuilles laissant au vampire une ambiance parfaite pour une sieste. Il passa ainsi une grande partie de la journée à se reposer appréciant juste le calme du moment et le temps qui passait naturellement. Dans la matinée le vampire s’était motivé pour chasser, sa recherche infructueuse l’avait finalement poussé à s’étaler sous un arbre.

Le temps lui fut encore une fois bénéfique, alors qu’il écoutait le bruit reposant des feuillages bougés par le vent, Ekyo entendu des grommellement d’un sanglier un peu plus bas dans la forêt. Lasse de l’entendre le vampire se releva péniblement sortie son arc et tira une flèche qui fit évidement mouche, son talent d’archer n’était pas à prouver. Le perturbateur à présent décédé il le récupérait plus tard, il pouvait retourner à ses occupations, la sieste et autre rêverie.

La vie suivait son cours dans les plaines alentour de Kastalinn. Un leger brouillard matinal c'était levé, poussé pas un vent d'est annonçant chaleur et beau temps, laissant place au soleil qui illuminait de tout son éclat l'herbe fraiche encore ummide de la rosé matinal que broutait tranquillement les animaux. Le calme pesé donc sur cette si prospère plaine habritant bon nombre de secrets et d'histoires.
Un petit troupeau de sanglier extirpé cet endroit de son train train quotidient, rien de bien incroyable mais il faisait vivre les plaines. Le groupe de sanglier avait principalement pour habitude de dormir dans un bosquet non loin, dès l'apparition de l'aube, la petite meute s'aventurait dans les plaine pour s'y nourir. Les sangliers y  vivait paisiblement... Du moins, jusqu'au jour où, durant leur "repas", une bonne dizaine de flèches, arrivant une à une, se plantèrent dans la chaire de plusieurs de ces bêtes.
Le carnage terminé, une jeune elfe, cheuveux blancs, teint bronsé, sourire aux lèvres, s'approcha des cadavres, il retira les flèches, dépessa les pauvres bêtes, prit les défenses et les peaux, les mit dans sa grande besasse et s'en alla, sifflotant dans les plaines qui paraissaient toujours aussi paisible.

"Mais .. Aïe euh.. ! Arrête ça fait mal..!"

"Aurais-tu oublié le dicton numéro 11 ?!"

Aryana se frotta le crâne, l'air penaud, regardant son interlocuteur dans les yeux, elle était assise en tailleur et lui était debout, bras croisés, tout juste à sa hauteur.

"Dicton nains numéro 11 : Le mensonge est le premier pas sur le chemin de l'escroquerie."

La stryge avait prononcée en coeur ces mots avec l'être de petite taille en face d'elle, il la fixa d'un air sévère, soupira comme désemparé puis tapota son crâne avec sa main gantée de cuir vieillit. Aryana regarda le nain, un regard se voulant attendrissant, ce dernier soupira de nouveau comme désespéré par le comportement de la jeune fille.

"Aryana, n’oublie jamais les dictons nains."

Elle hocha la tête, le dos droit, toujours en tailleur. Le nain fit demi tour pour aller tirer par les pattes un sanglier mort qui était tout dur à cause du gel qui recouvrait la majeur partie de son cadavre, le soleil allait lentement le faire sécher de toute façon. Le nain toisa de nouveau la stryge du regard en tapant du pied, elle le regarda timidement en disant ces mots :

"Je peux ravoir mon sanglier maintenant..?"

"Ton sanglier ?"

"Oui enfin.. Le sanglier que j'ai empruntée de manière définitive sans le consentement de son premier propriétaire.."

"Je préfère, prend le et file d'ici avant que je ne te sermonne encore avec mes dictons."

Il laissa le sanglier devant la jeune fille, riant tout fort de sa dernière phrase devant l'incompréhension d'Aryana. Elle se leva pour récupérer l'animal et se dépêcha de partir sans demander son reste, elle appréciait ce nain barbu aux allures de roc mais ses dictons à longueurs de journées l'ennuyait, même si il fallait l'avouer, il restait un ami de bon conseils, par moment.