Il marchait depuis un bon moment déjà, observant le ciel avec une admiration constante. Les brillances stellaires étaient réellement magnifiques, des tâches de blanc dans un noir oppressant, comme un signe distant d'un soleil qui annonçait son retour au travers de minuscules émissaires. Il accéléra légèrement, atteignant un léger pas pressé, trottant et rythmé. Ah comme il était heureux en cette soirée ! Comme le vent paraissait porter ses mouvements avec une aisance presque indécente !

Il se retourna en direction de la forêt, avant d'écarter les bras et d'hurler. Il était en vie, il avait la panse remplie et une jolie femme à la maison ! Et ce soir il se promenait dans les bois de Kastalinn à sa guise, parce qu'il le pouvait.
En réalité, il n'y a pas grand chose que l'on fait parce qu'on le peut, le plus souvent on se contente de répéter des gestes habituels sans s'en rendre compte ; dire bonjour, être aimable envers ses prochains, s'inquiéter de ses amis, se laver, ignorer des paysans. Comme il était réellement libre lorsqu'il sortait de ces codes idiots.

Alors il courut ! Très très vite, jusqu'à s'époumoner jusqu'au milieu des branches et des troncs. Ô comme il... il était perdu ? Autour de lui, il n'y avait rien d'autre qu'une immensité de bois et de conifères mêlés aux ombres du soir.
Curieux ! L'homme était persuadé d'être rentré dans ces lieux il y a à peine quelques minutes et le voilà déjà au cœur de la Forêt ? Oh, au moins était-il perdu et entrainé dans des évènements nouveaux et excitants ! Il fallait positiver ! Tiens, voilà qu'approche un beau Sire, tout bariolé de couleurs, et en compagnie d'un majordome fort souriant enserrant un sanglier dans des bras vêtus de noir.

"- Ah ! Mes frères ! Compagnons d'Humanité et de valeurs, bonjour ! Le Sir, visiblement curieux maintenait une bouche droite, visiblement gêné.
- Euh... ?
- Je m'appelle Edmund de Kastalinn, et je suis un noble... de Kastalinn ! J'aime la vie, le chant des oiseaux, les lunes rondes et les lunes courbées, je suis un homme heureux !
- ... Tu vends de l'herbe ?
- Hein ?! Quoi ? Je ne fume point ces poisons-là, mais je m'y adonnerais volontiers en une fougueuse escapade aux dictats quotidiens ! Suis-je rebelle et cool !
- Faustus ? Tends-moi le sanglier et tue cet homme."

Rapport de récolte :

Dougal gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Axe gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier, 5 points de métier et 1 os doré.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Dhnymos gagne 1 défense de sanglier, 5 points de métier et 5 points de métier supplémentaires.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Aryana gagne 1 défense de sanglier, 5 points de métier et 1 os doré.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Utop gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier et 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !.

---

Rapport de récolte :

Gévaudan gagne 1 défense de sanglier et 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Anaya gagne 2 défenses de sanglier, 1 cuir de sanglier, 5 points de métier et 1 os doré.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Styx gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Tandis que le feu crépitait joyeusement autour de quelques fagots de bois séché, le rôdeur proposa un morceau de pain à son invité. Il le prit avec soin et le remercia. Il fixait avec attention les flammes qui illuminaient leur camp de fortune le temps que la sombre nuit de ces terres désolées passe son chemin. Dougal, planta une fine tige de métal dans son morceau de pain et la tendit pour que la nourriture grillotte au-dessus du feu.
- Vous devriez en faire autant, vous savez ? Ce pain n'est pas d'hier et sera bien meilleur croustillant, conseilla le Gardien à son compagnon de route.
- Merci du conseil l'ami !

Une flamme verte apparue dans la main du comparse du Gardien et enveloppa le morceau de pain. Le rôdeur ne fut pas bien surpris de ce tour car il avait vu l'orc le faire lorsqu'il l'avait rencontré, plus tôt dans la journée. Il avait la peau sombre, de courts cheveux blancs tressés en arrière et une barbe de même couleur plutôt hirsute bien qu'entretenue. Le vieil orc portait des habits légers et amples, à la manière des mages. Ils avaient eu l'occasion de combattre quelques créatures déchaînées et même des animaux légèrement transformés.
- Le sanglier venait de mourir, on peut le faire rôtir et le manger sans tomber malade, expliqua l'orc à l'humain.
- Je ne suis pas vraiment du genre à tenter la Mort. Je préfère mes rations de voyage. Elles ne cassent pas trois pattes à un canard, mais elles ont le mérite d'être parfaitement comestibles.
- Oh ça, c'est vous qui l'dites. Je suis mage, j'en connais un sacré rayon, et en particulier sur la magie du feu. Laissez-moi vous surprendre avec mes cuissons, je suis un expert !

Dougal soupira et se laissa convaincre à contre cœur. Ça valait le coup d'essayer, et puis l'orc l'avait bien aidé. sans lui, il aurait eu du mal à se débarrasser de toutes ces créatures mortes-vivantes. Il se rappela du sanglier légèrement estropié tentant de le charger. Les blessures qui l'avaient tué ne lui avaient pas permis de faire le moindre dégât au rôdeur. Toutefois, Dougal avait pu récupérer cuir et défenses. Pas trop de mauvaise qualité le cochon sauvage.

La brume dans l'esprit ou l'esprit dans la brume ... Pensées bizarres ... Gestes moins précis ... Faim ... Mais qu'est ce qu'il avait ? Utop se sentait vaciller ... Il n'avait pourtant pas bu ... Il essayait de retracer son parcours dans sa tête. Sanglier ... Elfe ... HERBE ! Sale Elfe ! Il se rappelait vaguement maintenant de ce qui l'avait amené à faire tant de choses. Il sortait d'une taverne dans Kastalinn ou il avait prit un bon repas et une pinte de bière délicieuse. A la sortie un Elfe lui avait adressé la parole ... Louche cet Elfe. Il lui proposait d'essayer de fumer. L'assassin refusa, mais l'autre insistait, lui affirmant que c'était du simple tabac. Il prit donc la pipe et tira une latte. Celle-ci le fit tousser mais l'Elfe le poussa à continuer. Mais la deuxième passa encore moins bien que la première. Il commençait à avoir la tête qui tourne. Soudain, le vide ... Le vide pendant plusieurs minutes, voire plusieurs heures ... Il ne savait pas vraiment ... Il avait du mal à comprendre où il était. Il fouilla ses poches, vides ! L'enfoiré ! Ou il était passé ce connard ?

L'assassin commença à avancer. Le monde tournait autour de lui. Il avançait, cherchant ce sale voleur. Il avançait droit, enfin presque ... Il sortit de la ville et se dirigea vers la forêt. Il suivit des traces au sol, il le tenait cet Elfe ! Il avait son arbalète en main. Il voyait l'Elfe maintenant. Sans un mot, il le visa et décocha un carreau. Celui vint se figer dans son corps qui disparu. Utop s'approcha et découvrit la carcasse d'un sanglier à la place de celle de l'Elfe.

Aujourd'hui il se sentait d'humeur... Voleuse! Il fallait qu'il dépouille quelqu'un, qu'il s'amuse pardi! Pour cela il s'était posté à la sortie d'une taverne à Kastalinn ou il y fumaquait un peu d'herbe elfique tranquillement en attendant une proie de choix à dépouiller. Les gens passaient mais rien intéressant puis vint cette étrange homme qui semblait bien garnis... Lui niveau fric, il devait y allait, il l'avais vu entrer dans la taverne et avait patiemment attendu sa sorti pour lui proposer un peu de "tabac" bon ok c'était pas du tout du tabac mais tous ce qui compte c'est quand insistant un peu il était tombé dans le panneau cet idiot, au bout de quelque bouffés seulement l'humain était déjà perché... Ben! C'était plus simple que prévu! Il fouilla son attirail alors que son interlocuteur était dans les vapes, il y trouva de tout: Faux, argent, arbalète, babiole en tout genre et... Des peaux et des défenses de sanglier! Il pris se qu'il put laissant les armes à son propriétaire... de toute façon il savait pas s'en servir. Il l'emmena l'homme qu'il avait drogué dans les plaines. Il avait pas l'air bien, peut être avait il un peu forcé sur les lattes. Bah... quoi qu'il en soit il l'abandonna à son sort dans ces grandes étendus et lui dit en s'en allant:

"Aller! A la revoyure l'ami!"

Il s'en alla, content de sa prise, pour cette fois il n'avait même pas besoin de faire le sale bouleau lui même, juste dépouiller le première personne venu suffisait. Décidément Dùralas est un paradis pour les petits malins...

Deuxième jours de chasse, Aryana n'avait rien attrapé au premier, à croire que les sangliers commençaient à être en voie d'extinction vu acharnement des chasseurs à l'encontre de ce pauvre cochon des forêts. Elle traînait des pieds, balançant ses pieds dans des tas de feuilles mortes d'automne, la forêt sentait la terre et le bois humide, des champignons traînaient près des troncs et les feuilles mortes aux couleurs du soleil couchant voletaient dans l'air pour retomber sur le sol. Aucun animal ne semblait pointer le bout de son nez, après tout elle n'était pas non plus totalement discrète vu qu'elle dérangeait la nature.

La stryge arrêta ses bêtises d'enfant en entendant un bruit étrange, une respiration haletante et faible suivit de quelques plaintes appelant à l'aide. Elle se dirigea vers les bruits qu'elle avait entendu avant de tomber sur un homme visiblement gravement blessé. Il n'était plus dans la fleur de l'âge et ses entrailles étaient littéralement ouvertes et fendues avec une défense de sanglier au centre, cette défense rattachée à un énorme bestiau, visiblement causeur de cette blessure saignante. L'homme était en train de rendre son dernier souffle quand elle s'approcha, elle n'aurait jamais cru qu'un sanglier pouvait causer de tels dégâts, même si celui-ci restait assez gros pour la moyenne. Elle se pencha, extirpant la défense du sanglier qui avait percé le thorax de l'homme âgé, du sang gicla de nouveau sur ses mains, elle se les rinceraient plus tard et se contenta de les essuyer sur le veston du cadavre encore frais.

Autant récupérer la carcasse de l'animal, après tout c'était ce qu'elle cherchait à la base, même si elle ne s'attendait pas à tomber sur un aussi gros morceau et surtout, que ce gros morceau ait tué juste avant. Aryana retira l'épée plantée dans le crâne du sanglier, sûrement en guise de défense de la part de l'homme désormais mort. Par respect pour les morts, elle s'obligea à l'enterrer, plantant ensuite son épée en guise de tombe au dessus de la terre remuée. Elle regarda la légère bosse terreuse puis partit en tirant le cochon des forêts grassouillet pour le dépecer.

Rapport de récolte :

Dougal gagne 2 défenses de sanglier, 3 cuirs de sanglier et 1 os doré.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Utop gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier, 5 points de métier et 1 os doré.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !.

---

Rapport de récolte :

Dhnymos gagne 2 défenses de sanglier et 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Aryana gagne 2 défenses de sanglier et 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Ekyo grand amateur de chasse, c’était pour lui le moment où il expérimentait ses pouvoir et entretenait sa précisons à l’arc, il avait essayé différente méthode pour s’entrainer, aujourd’hui il utiliserait sa chrononmanie pour faire avancer le temps et attendant qu'une proie vienne à lui. Il fit donc le plein d’énergie avant son entrainement et de quoi se désaltérer, le vampire se plaça dans un arbre près d’un ruisseau où on pouvait voir les marques des bêtes venant se désaltérer au court de la journée. Il était agile, monté aux arbres était pour lui qu’une formalité, il se posa sur une grosse branche sur laquelle il avait une bonne vue sur le ruisseau et assez de place pour s’y allonger.

Il se concentra et essaya d’accélérer le temps il vit effectivement les feuilles tombées plus vite, mais ne tenu pas aussi longtemps qu’il l’aurait souhaité et se reposa sur sa branche. Quelque rêverie plus tard il entendit un clapotis plus bas, un cerf s’abreuvait et un peu plus loin un sanglier faisait de même.

Son père lui avait beaucoup appris sur la chasse et le cerf était devenu son animal préfère de par sa prestance et sa beauté. Ekyo tira son arc et une flèche de son carquois et visa le sanglier, il attendit un moment, puis tira. La flèche se planta dans la tête du sanglier, l’assommant sur le coup, Ekyo descendit et vérifia que le sanglier était bien mort, il rangea donc son arc et ramena son butin pour le dépecer. Le cerf lui avait disparu pendant que le vampire avait fondu du sa cible.

Saylen voulait s'acheter de nouveau équipement. Et pour cela elle avait besoin d'or. C'est pour cela qu'elle se trouvait maintenant dans une des forêts du nord de Dùralas. Elle prit une profonde inspiration, appréciant l'odeur de la forêt. Puis elle se mit au travail en commençant à chercher un animal à tuer pour pouvoir revendre sa carcasse. C'est ainsi qu'elle trouva des traces de sanglier et qu'elle commença à les suivre.  

Saylen suivait, depuis un petit moment, les traces d'un sanglier. Elle se rapprochait et elle le savait. Elle se trouvait sous sa forme humaine, qui était bien plus utile pour tenir un arc, sans ses griffes.  Et depuis peu de temps, une flèche était prête à être tiré, pointant vers le bas en attente d'une cible. La thérianthrope continuait à avancer inexorablement, sans s'arrêter, sans faire de bruit. Attentive au moindre bruissement de feuille ou craquement de brindille.

Elle continua, ainsi pendant les prochaines minutes. Jusqu'à ce qu'elle entende un animal qui, selon les bruits qu'elle pouvait entendre, se frottait contre l'écorce d'un arbre. Le sanglier ne devait pas s'en doute pas croire un seul instant qu'il allait mourir. Saylen avança doucement pour pouvoir apercevoir l'animal, face au faible vent qui parcourait la forêt. Finalement, elle vit, entre les arbres, le sanglier qu'elle chassait. Il se trouvait face à elle, mais le sanglier ne regarda pas un seul instant Saylen. Il était apparemment, beaucoup plus concentré sur l'arbre contre lequel il se frottait le dos. Le sanglier n'était pas très impressionnant, mais il ferait l'affaire pour Saylen.

La chasseuse fit un sourire carnassier, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressentit le frisson de la chasse. Elle s'approcha encore un peu. Saylen banda son arc jusqu'à ce que sa main droite qui tenait la corde se trouve au niveau de sa joue. Elle visa, prit une profonde inspiration et relâcha la corde de son arc. Saylen vit la flèche se ficher dans l'œil du sanglier. L'animal à la fourrure brune tomba mollement sur l'herbe, certainement mort.

La thérianthrope s'approcha et vérifia si le sanglier était belle et bien mort. Par la suite, elle reprit sa flèche puis l'essuya du mieux  qu'elle le put dans l'herbe et non contre l'animal, ne voulant pas abîmer la peau. Après avoir fait tout cela, Saylen entreprit de déplacer l'animal pour pouvoir le dépecer en toute tranquillité. Sans que des créatures diverses ne puisse l'interrompt. Et surtout, elle pourrait prendre son temps, car Saylen n'était pas très habitué à dépecer un animal.

"Un Hybride-Sanglier ? Voilà qui est rare."

Styx redressa ses cheveux, d'un air pensif, alors qu'il rangeait le rapport d'éclairage. Il était vrai qu'auparavant, à ses débuts en Dùralas, il avait aperçu un tel être, mais jamais il ne s'en était préoccupé. Or, là il s'ennuyait, et quand il s'ennuyait, il chassait. Il bailla longuement, avant de claquer des doigts et de se téléporter à l'orée de la forêt de Kastalinn grâce à ses pouvoirs scénaristiquement arrangeants.

Il avait décidé de ne pas prendre Faustus avec lui pour cette fois, il s'en sortirait aisément même en solo.
D'un bond vif, il sauta jusqu'à une branche et commença à traquer l'essence de l'homme-porcin. Il semblerait que ce soit un alchimiste, au vu des odeurs de souffre qui se dégageaient de sa trace, ou alors il avait juste oublié de se doucher, dans les deux cas, peu lui importait.

La rapidité de l'Ombre n'était plus à prouver, et même parmi les plus rapides Dùralassiens, Styx occupait une place de choix. Tel un furieux furet, il glissait entre les branches, sautait, roulait, sans jamais ralentir dans cette forêt d'arbres massifs, et ses deux yeux rouges étaient la seule chose qui pouvait le vendre à un regard attentif.

Au bout de quelques dizaines de minutes à sautiller allègrement, il tomba sur sa proie. Une jeune fille, et non un homme comme il s'y attendait.
Elle était accroupie au pied de buissons et semblait renifler le sol à la recherche de... truffes ? Quelle idée géniale que la sienne ! Les truffes valaient un petit pactole à elles seules !

Oh mais voilà qu'une idée illumine l'esprit de l'arlequin ! Il allait lui trancher le groin, l'enchanter, et en faire un outil de recherche de truffes ! Qu'il était brillant quand même ! Hihihihi.
En laissant ses jambes croisées sur sa branche, il se laissa tomber en arrière, pendu tel un cochon égorgé.

"Plop' ma caille, comment ça va ? Bien ou bien ? La jeune femme leva alors la tête, mais ne regarda pas en sa direction. Il n'était pourtant pas invisible, ni camouflé, mais les Hybrides ne sont pas réputés pour leur intelligence, après tout. Il poursuivit sur le même ton sarcastiquement amusé. Booooon, alors voilà, tu as un petit groin bien topissime, et soyons honnêtes, je l'utiliserais probablement avec plus de classe que toi. La mine de la jeune femme se renfrogna, mais elle ne fit que sourire au vide.
"Eh bien mon cher Monsieur, il faudra venir le chercher" Et sur ces mots, elle détala dans les buissons, aidée par ses puissantes jambes. (Et poilues)

Il soupira, avant de se laisser tomber et de manquer son atterrissage. Décidément, il n'avait jamais été doué en sport et ce n'était pas aujourd'hui que ça irait mieux. Mais les arcanes apportent d'autres atouts à leurs disciples, des atouts comme celui de pouvoir chasser en restant immobile.
Il ferma les yeux et se mit à marmonner une langue étrange. Lorsqu'il rouvrit ses paupières, la lente chute des feuilles avait été suspendue, le vent ne soufflait plus, et un écureuil volant était figé dans l'air. Le temps s'était arrêté.

De là, il croisa les mains derrière son dos et se mit à sautiller en direction de l'odeur de souffre de la Femme-Poilue. Un petit sobriquet qui lui allait mieux que l'appellation rébarbative qu'était celle d'Hybride.

Elle gambadait bien vite, et si l'arlequin n'avait pas hâté le pas, son sortilège n'aurait pas duré assez longtemps (ce qui le fit rire) pour pouvoir la rattraper. Mais lorsque la vie repris son cour, Styx avait une jambe tendue devant les pattes de sa proie, et celle-ci chutait violemment en avant, roulant jusqu'à se heurter à un tronc.

"Misère, de misère, tu vas me faire abîmer la seule chose de potable chez toi ma grande. Tiens-toi tranquille pendant que je te scalpe le nez, tu veux mon lapin ?Mais elle ne l'entendit pas de cette oreille là.
Vas te faire foutre."

Jusque là assez joyeux, l'arlequin décida de retourner le ventre de cette sombre fleur de trottoir. En un éclair, des cartes jaillissaient de son dos, de ses manches, et d'a peu près n'importe où, pour créer une sorte de cage tout autour d'eux en quelques secondes. L'air se mit littéralement à bouillir, le tissu de la réalité ployant sous les pouvoirs du magicien qui allait faire voir à sa victime des illusions si obscu...
Un coup de genoux lui fit perdre connaissance pendant une fraction de seconde. Comment pouvait-elle encore bouger ?!

"Difficile de montrer des illusions à une aveugle, hein ?" Elle lui asséna un nouveau coup, sur la nuque, et ce fut le trou noir complet.

Lorsqu'il se réveilla, son ennemie était cependant au sol, juste devant lui. Dans sa fuite, elle avait du se heurter à l'arbre qui se trouvait juste derrière eux. C'était assez gênant.

"Difficile de frimer quand on est idiot, hein ?" Et il la dépeça pendant une bonne demi-heure, un sourire satisfait aux lèvres.

Rapport de récolte :

Ekyo gagne 1 défense1 de sanglier et 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Saylen gagne 1 défense de sanglier, 5 points de métier et 1 os doré.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Styx gagne 2 défenses de sanglier et 3 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Trois coups retentirent à la porte, interrompant l'elfe dans la préparation de sa pipe. Il déposa le bel objet de bois et ses herbes sur le rebord de la cheminée, dont les flammes éclairaient seules la pièce ; en d'autres circonstances, il aurait sûrement demandé à ce qu'on le laisse terminer, puis serait allé ouvrir la pipe à la bouche et l'air jovial. Mais la visite qu'il attendait ce soir se passait de ce genre de procédés.
Le battant de bois s'ouvrit sur trois silhouettes massives, chacune drapée dans une cape sombre.
"Bonsoir. Vous êtes...? commença l'elfe.
- Nous venons prélever le loyer, comme convenu.
- Bien, c'est donc vous. Entrez, je vais...
- Nous préférons rester dehors. Faîtes vite, vous n'êtes pas le seul que nous avons à visiter."
L'elfe adressa un pâle sourire à ses trois interlocuteurs, et se hâta en direction de sa réserve. Il y préleva quelques cuirs de sanglier, des défenses et un peu d'or, puis revint, les bras chargés du loyer demandé.
"Voici ! Quand reviendrez-vous ?
- Vous n'avez pas besoin de le savoir. Bonsoir, et bonnes chasses."
Les trois mercenaires s'enfoncèrent dans la nuit de Sylfaën, laissant le chasseur seul sur son seuil. Il fut pris d'une soudaine anxiété à l'idée de devoir affronter pareille visite régulièrement ; une froide sueur se mit à perler sur son front, tandis qu'il regagnait son petit salon et s'affalait sur son fauteuil. L'elfe alluma sa pipe et savoura quelques bouffée, pour faire redescendre la pression.
"Papa ? C'était qui ?
- Des associés, mon coeur, répondit le chasseur à la petite voix qui s'élevait dans son dos. Ils nous aident à tenir l'hiver. Soit gentille, va dormir."
La fillette, debout devant la porte de sa chambre, lança un "bonne nuit" déformé par un bâillement soudain, qui la persuada pour de bon d'obéir à son père.
Un fois seul, le chasseur sortit ses carnets de comptes et griffonna quelques ajustements sur son inventaire. Les affaires n'allaient pas trop mal, grâce à cette jeune femme étrange rencontrée quelques semaines auparavant ; c'était son piège qui était en train de lui sauver la mise - ainsi que les sangliers qui s'y prenaient, bien sûr - quand d'autres se laissaient abattre par la saison froide.
Mais tout de même, elle aurait pu faire un effort en engageant ses "hommes de main", comme elle disait...rustres inquiétants qu'ils étaient.

Alors que j'avais enfin trouvé quelque chose dans mes pièges, un homme avait voulu me les voler en me pointant une arme sur ma joue et en ma traitant de gros poissons. Je n'aimais pas qu'on m'appelle ainsi. Certes, j'étais une abyssale, mais je ne supportais pas qu'on m'appelle poisson. J'avais réussi à retourner son arme contre lui pour lui faire comprendre que je n'étais pas une pauvre chose fragile et sans compétences de combat. Il ne fallait pas me la faire... " Qu'est que tu me veux au juste ? Je ne comprends pas comment tu puisses voler ma récolte... Va te faire ta chasse ailleurs." L'homme ne répondit pas, mais je vis dans ses yeux qu'il ne pouvait pas faire autrement que de voler de la chasse des autres personnes. " Attends, ne me dis pas que tu ne sais pas chasser et que c'est pour ça que tu voles la chasse des autres !" - " Oui... Je ne sais pas travailler, je n'ai jamais eu l'envie de travailler et j'ai des enfants à nourrir, donc je suis bien obligée de voler." - " Oh bah oui, c''est normal. Mais tu peux toujours rêver de voler ma nourriture. Je viens de commencer à apprendre ce métier, donc il était vrai que c'est compliqué de chasser correctement, mais avec le temps, on s'y fait. Il faudrait que tu t'y mettes réellement. Tu as des responsabilités, donc c'est à toi de te prendre en main et non ta femme ou tes enfants."

Je me retournais et je pris ma chasse pour les ramener chez moi et les sécuriser. Je m’éloignais de cet homme qui me semblait beaucoup trop dangereux pour ma part. Je devais faire attention à ce que je faisais à partir de maintenant. Soudain, l'homme prit de l'élan et attrapa ma chasse fortement avant de se mettre à courir comme un fou dans la forêt : " Oh toi, tu ne vas pas apprécier ce que je vais te faire si je t'attrape !"

Assise en tailleur, les yeux fermés, Aryana écoutait en silence une petite créature chanter. C'était physiquement un être qui semblait composé d'eau, à l'apparence d'une petite fille avec de longs cheveux aqueux. On aurait dit qu'elle était entièrement composée d'eau gélatineuse. Son apparence enfantine collait avec son chant aigu qui allait de pair avec sa harpe cristalline dont elle faisait ressortir un son limpide et fluide.




La créature s'arrêta soudainement, prise d'une peur soudaine, cela sortit la jeune stryge de sa torpeur, un sanglier était venu s'abreuver dans la rivière où la créature aqueuse se tenait, la frêle petite fille d'eau retourna se mêler à son élément, laissant la stryge déçu de ne pas avoir eu la fin. Cette créature avait réussi à rassembler de nombreux animaux autour d'elle, des cerfs, des oiseaux, des lapins.. Puis ce gros sanglier qui était venu tout gâcher !

Aryana ne prit même pas la peine de se lever de terre et banda son arc presque au ralenti, plutôt sous l'emprise de la paresse, la flèche atterrit entre les deux yeux du sanglier qui tomba la tête la première dans la petite rivière. La stryge aux ailes grises vint retirer la bête au poil mouillé de la rive et poussa son cadavre dans un coin qu'elle dépècerait plus tard, pour l'heure, la petite créature aquatique semblait être revenu pour son public animalier et la jeune fille qui avait tué la bête qui lui avait fait peur. Reprenant son chant, Aryana reprit sa position initiale, comme si de rien n'était, comme si un pauvre sanglier n'était pas mort, comme si une créature sauvage n'était pas venu importuner la créature aquatique.

Il abattit furieusement son poing dans l'arbre qui se trouvait face à lui. Toute cette putain de vie lui sortait par les trous de nez ; lui qui s'était engagé dans l'armée, qui avait fait tout son possible pour avoir une existence empli de bonheur, et qu'est-ce qui lui arrivait ?! Un gars sorti de nulle part embrassait celle qu'il convoitait !

Ceci ne l'aurait pas autant affecté s'il n'avait pas bu quelques verres de trop, (une vingtaine) mais il écumait de rage. Ses yeux exorbités renvoyaient des éclairs rouges dans la nuit, et il hurla maintes fois à la végétation immobile des bois. Seul, il pouvait enfin s'exprimer, sortir tout ce qu'il ressentait...

Mais était-il vraiment seul ? Il lui avait semblé distinguer deux petites fentes cramoisies dans l'obscurité.
Des lucioles peut-être ? Des flammèches ? Il ne savait pas, mais elles lui faisaient un effroyable effet. Ces deux brillances avaient décuplé sa hargne, et il sortit sa hache. Il fallait taper quelque chose, quelqu'un, n'importe quoi.
Les feux-follets brillèrent de nouveau, plus rapidement, d'un rythme saccadé, et il eut un râle de folie ; qu'est-ce que c'était que ces putains de lucioles à la con ?!

Il s'élança dans les bois, courant à la poursuite de ces deux lumières ridicules, plus rapides qu'elles en avaient l'air puisqu'à chaque fois qu'il abattait sa hache dessus elles virevoltaient et esquivaient son coup afin de repartir de plus belle. Plus vite, toujours plus vite !
Il courut un long moment, ne ressentant plus aucune fatigue, plus rien en fait ! IL COURRAIT COMME UNE GAZELLE ! AHAHAHAHAHA ! IL ALLAIT RETROUVER LES LUCIOLES ET LEUR FAIRE LEUR PEAU !

Alors qu'il s'enfonçait dans les profondeurs obscures de la forêt, là où même la lumière lunaire peinait à passer, il perdit soudainement de vue les deux lumières, mais se dépara à un spectacle des plus intéressants.

Celle qu'il aimait ; Audala, était en train de s'adonner à l'ami qui l'avait devancé dans ses déclarations. Ils... ils étaient juste là... et au-dessus d'eux, les lucioles. Ces putains d'insectes débiles avec ses idiots de prétendus amis... OOOOOOH !

Sa hache fendit le crâne de la jeune femme en un instant, et celui d'après, il était aux prises avec son ami, celui-même avec qui il avait prêté serment pour la Garde de Stellarae.

Une fois le bain de sang terminé, il n'y avait plus qu'en cette forêt que l'odeur de sang, âcre et dégoutante, accompagnée d'une texture poisseuse et un énorme mal de crâne. Il regrettait amèrement ce qu'il avait fait. Il se tenait là, les larmes aux yeux, au milieu des deux corps, alors que les lucioles n'étaient plus... Il n'y avait que le silence du vent dans les feuilles, qui criait. Comme un hurlement de rire.
Quelqu'un riait.
Depuis le départ.

Il leva la tête, pour tomber nez à nez avec un visage rigolo. Un homme, très jeune, le toisait d'un énorme sourire rouge, ses deux yeux brillant d'une lumière cramoisie pareille à celle qu'il avait pourchassé un peu plus tôt.
Le clown était également peint de deux traits sous les yeux, remarqua le Gardien alors que la créature portait une main à sa bouche pour camoufler une moquerie.

"Tu m'as ensorcelé ?!"
"Euuuuuh... présomption d'innocence ? Hihihihihi."

Son sang ne fit de nouveau qu'un tour. Ce clown se moquait de lui de surcroit ! Il allait goûter à sa hache aussi ! D'un bond, il recula et visa l'emplacement du bariolé en jetant son arme, mais l'arlequin avait disparu en un rire strident.

L'homme, désormais désarmé, se tenait au milieu d'une mare de sang, totalement irrité et l'adrénaline désertait petit à petit son système, le rendant très mou. Trop mou. Il avait l'impression que le monde ralentissait... se battre était futile, surtout que le rire ne s'arrêtait jamais. Le rire continuait à lui marteler le crâne.
Ah.
HA.
AH.

Encore, et encore. Des HAHAHA continus, derrière lui, devant lui, au-dessus de sa tête, dans sa tête !

"ARRÊTE ! ARRÊTE !"

Se laissant tomber à genoux, meurtri par tout ce vacarme, il sortit une dague de sa poche de pantalon et la teint sous sa gorge, à deux doigts de se couper l'artère. Il n'en pouvait plus... Pourquoi avait-il fait ça ? La magie de cet être sinistre ne s'était même pas calmée après qu'il eut abattu ses amis, au contraire, l'arlequin avait gagné en puissance, et il le savait.
Une langue ignoble vint lui lécher l'oreille en lui soufflant un "Hihi", et ce fut le mot de trop. Il se leva pour partir, jetant sa dague dans l'obscurité.

La nature avait perdu toute sa couleur, et il ne voyait absolument rien dans la nuit, si bien qu'il tomba plusieurs fois, pris dans des racines noueuses, comme si le monde entier se liguait contre lui. Comme si l'univers le punissait pour ses actes.
Et le rire continuait.

Il regretta ne pas s'être donné la mort.

Ce fut alors qu'un sanglier sauvage le chargea, déchirant son bas ventre alors qu'il entreprenait de se relever. Là, dans l'obscurité, un rayon de lune parvenait tout de même à s'immiscer dans le sous-bois, et il put voir une silhouette qui avançait vers lui, en sautillant. Sans réfléchir il se jeta sur l'ombre et abattit son poing furieusement sur son visage à plusieurs reprises.

Mais c'était Audala, de nouveau, ou du moins son cadavre, qui le toisait d'un rire macabre. Elle rigola longuement alors qu'il la frappait, encore et encore, toujours à bout de nerfs. Finalement, elle cessa, son cou tournant sur lui-même pour déclamer sa réplique finale ;

"Salut, c'est moi Dédé le fisteur ventriloque ! AHAHAHAHAHA"

D'un coup, une douleur vive se manifesta au niveau de son dos, et il remarqua que le clown était à califourchon sur lui, et avait planté ses énormes griffes en sa chaire avant de plonger des crocs tout aussi massifs dans sa peau à vif.
Il tenta bien de riposter, mais la force de cet être, pourtant si maigre, était digne des plus gros malabars de l'armée. L'arlequin mangeait sa chaire en rigolant, et il n'eut jamais l'opportunité de lui dire d'arrêter. D'arrêter toute cette mise en scène morbide... Il mourut en sachant qu'il allait revivre l'Enfer de ces derniers instants. Il avait tué ses plus proches amis, trompé par la magie obscure d'un être on ne peut plus insidieux, mais le pire était que c'était bien lui, et non l'arlequin, qui avait porté les coups.

Il était le seul responsable de tout ça...
Il ferma les yeux, mourant entouré de rires et du visage décharné de sa bien-aimée.

Styx eut une mine satisfaite en se léchant les lèvres, encore pleines du sang du Gardien. Faustus sortit alors d'un buisson, un sanglier mort sur l'épaule.

"Monsieur, à force de tuer les même personnes, il va falloir s'attendre à des représailles !"
"Oh.... oui... j'imagine ! Mais attends de voir Dilon Deraborne face à ses parents morts ! HIHIHIHIHI ! OU CE BON VIEUX DOUGAL VOIR SA MAMAN VALSER AVEC LE STYX ! AHAHAHAAHA  ! Tant de blagues à faire."

Ekyo était partie en chasse et se baladait dans la forêt à la recherche d’un gibier. Il traversa une grande partie de la forêt et tomba enfin sur des traces de pas qui ressemblaient celle d’un sanglier. Il se mit donc en chasse et traqua l’animal qui avait laissé des marques telles que des empreintes de pas, des terres retourné ou des buissons déchiffrés.

Ekyo suivit les traces pendant une demi-heure et trouva l’animal en train de retourner la terre sûrement à la recherche de truffe. Le vampire tira son arc et se mit en joue, il allait tirer, mais le sanglier semblait avoir trouvé le gros lot consternant les truffes, le vampire attendu quelques instants que le gibier creuse plus profondément et tira sa flèche qui vient tuer sur le coup le sanglier.

Ekyo récupéra sa flèche planter dans la bête et récupéra les truffes qui restaient, cela prit à Ekyo quelque minute de plus puis rentra avec son butin.

Dhnymos était allongé au pieds d'un arbre, il somnolait paisiblement avec un sentiment de bien être, ce sentiment où tout s'efface autour de soit, les problèmes disparaissent, tout comme les blessures de sa dernière chasses... Quoi vous ne connaissez pas sa dernière chasse? Bon et bien laissez moi vous la raconter...

Dhnymos comme à son habitude cherchait à chopper du gibier ou même en voler tant qu'à faire mais la rien... Nada, quepouik, quedal... Pas moyen d'avoir un truc d’intéressant, il a du airer dans les plaines comme un zombie à la recherche d'un simple sanglier, alors quand il vit cette bande de trois chasseurs, il était obligé de sauter sur l'occasion. Il était allé voir les trois hommes qui ne semblaient pas très amical, il leur fit un petit signe de main.

-Alors braves gens? La chasse est bonne?

-Ça dépend ce que tu as sur toi...

Oh la boulette... L'homme lui avait répondu avec un grand sourire. L'elfe eut à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'il était déjà entouré par les hommes qui avaient tous un couteau dans la main... Charmant... MAIS les trois loustiques possédaient quand même des défenses et des peaux de sanglier qu'ils avaient dû voler à des gens durant leurs petits "batifolages" qu'il avaient étendu par terre, parfait pour notre jeune voleur en herbe... Les hommes ricanaient:

-Aller donnes tout ce que t'as!

-Après vous...

Dhnymos fonça sur le premier, lui donnant un coup de pieds en plein visage, les autres se ruèrent dessus. L'elfe sortit sa dague prêt à en découdre, ces hommes n'étaient pas très adroits, ce qui facilita la tache de l'elfe qui les esquiva sans mal. Il assomma le deuxième d'un coup de manche de dague sur la tête mais le troisième ne se laissa pas faire, il donnait des coups dans le vide frénétiquement, cela rendait l'approche impossible. Mais il tenta quand même de l'attaquer, grave erreur de la par de Dhnymos qui se fit planter la main par son "interlocuteur". Il retira la dague de sa main tout en criant et dans une colère noir il égorgea violemment son ennemis.

-Biiiiiiieeeeen!

Il s'était étonné de la violence avec laquelle il avait tué cet homme mais après tout, tout ceci ne l'avait pas grandement dérangé, malgré sa main en miette, il était content d'enfin avoir quelque chose pour cette "chasse". Il récupéra toutes les affaires qu'il pouvait et s'en alla sifflotant dans cette immense étendu d'herbe.

Jour 4 - Le campement

Après réflexion, j'ai décidé de modifier une fois de plus mon organisation de chasse. Ma dernière expérience m'a fait constater les contraintes posées par la nécessité de devoir improviser un feu et le manque à gagner si je doit abandonner la majeure partie de la viande. De plus j'ai réalise que de retourner en ville chaque soir réduit et complique une journée de chasse. Se lever avant l'aube, rejoindre la zone, trouver le gibier... Rien que cela me fait perdre une bonne partie de la matinée, sinon toute. Le temps de trajet sera chaque fois une perte qu'il me serait aisé d'éliminer.

J'ai donc adapté mon équipement : Mes vivres sont moins périssables et calculées pour plusieurs jours, j'en ai éliminé le superflu et y ai ajouté de quoi monter un camp. Car telle est mon intention : Camper dans la zone de chasse. J'ai donc repris la route, mon sac bien rempli, et direction d'un nouvelle zone, encore non confirmée. Et c'est après quelques heures d'une marche soutenue à travers bois que le poids de mon paquetage a commencé à se faire sentir. Une semaine de nourriture et tout un nécessaire de tente militaire ne sont pas légers. A la réflexion, une tente plus simple, plus petite et moins confortable aurait sans doute été préférable. Toujours est-il que tout cela fera plus lourd en y ajoutant du gibier, et investir dans un animal porteur pourrait être une idée intéressante. Encore faut-il en avoir els moyens, et les quelques ressources que je tire de mes présentes chasses ne suffisent pas.

J'ai donc rejoint la zone que j'avais choisie en demi de matinée, et me suis mis aussitôt à la recherche de gibier. Non pas pour les chasser de suite, mais parce que camper dans une zone sans gibier ne servirait à rien. Commençant à m'habituer aux signes j'ai bien vite repéré plusieurs piste, et c'est en en suivant une que je suis parvenu à trouver la tanière d'un sanglier. Je l'ai marquée sur ma carte, et sans attendre suis parti à la recherche d'un endroit propice à un camp : Une petite clairière tout juste assez grande pour deux tentes, proche d'une rivière l'eau clair. J'y ai monté mon camp, préparé du bois pour un feu et ai entrepris de noter toutes mes observations. Demain j'irai chasser au petit matin, en commençant par la tanière que j'ai repéré.

Faustus était aujourd'hui seul, le Maître étant occupé à l'activité fort laborieuse qu'il nommait "méditation" mais qu'un serviteur dévoué tel que le démon savait plutôt comme étant plus proche du décuvage que de l'élévation spirituelle. (Et par les Dieux, si Sieur Grey continuait  à s'élever dans le domaine de l'âme, il atteindrait bientôt les galaxies lointaines)

Le Majordome apposa le sceau de l'Ombre sur un contrat d'assassinat et se redressa le col en une mine enjouée. Il adorait le calme bureaucratique de l'organisation d'évènements conduisant à la mort d'un individu. Donner l'aval pour mettre fin aux jours de quelqu'un présentait une facilité déconcertante, et lire les informations sur ces petites lettres soigneusement reliées procurait une extase certaine.

Mais trêves de dissertation, il s'agit de passer au travail.
Faustus Fortuna se leva avec la prestance propre aux nobles Ghermaniens, redressa son haut de forme, et en abattant sa canne au sol ouvrit un portail magique qui menait directement dans une caverne marquée par Styx, dans les bois de Kastalinn. Sa cible, un pauvre ouvrier paysan, possédait une maison non loin du territoire de chasse.

Le majordome devrait faire preuve de précaution, il n'était pas aussi puissant que son Maître, pour sûr, mais sa magie avait grandit de façon magistrale en compagnie du Valet, comme si l'aura colossale de l'arlequin influait sur la sienne et l'élevait.
Il était donc temps de tester les limites de ses pouvoirs. Il agita sa canne dans les airs, murmurant à la Nuit les paroles qui lui avaient jadis permis de devenir un agent des enfers, en vendant son âme en échange des connaissances interdites, il y a de cela bien longtemps, avant même que la magie n'existe.


L'usuelle élégance de Faustus fut balayée tandis qu'autour de lui se profilaient les symboles alchimiques de la Géhenne, porte des Démons et antre des Enfers, pour laisser place à un Majordome aux yeux lumineux, verts et emplis de dangerosité.
Faustus avait été de son époque l'inspiration à de multiples mythes et légendes littéraires, et pour cause, il fut l'un des premiers à manier les Arcanes... et il réussit même à créer le premier homoncule de combat. Ce souvenir-ci lui donna envie de renouer avec son passé. Il ôta ainsi sa chevalière ornée d'un loup d'argent, et la laissa tomber au sol.

"Warwick, serviteur de la Nuit de Prédation, mon destrier sanguin, je te libère. Ta cible est Rupert Langlois, et elle est déjà morte par tes crocs millénaires."

Un portail en pentagramme se dessina avec rapidité au sol, s'embrasant comme une trainée de poudre, pour laisser place à une massive créature au pelage d'ébène parcouru de petits traits verts. Warwick, fauve incandescent, état le Limier de Faustus, et il n'avait jamais failli à ses obligations. Nombreuses avaient été les nuits, où pour honorer ses contrats diaboliques, Faust le Ghermanien, avait libéré cet infâme fauve dans les rues baroques de la capitale vampire. Nombreuses avaient été les Unes de la gazette mentionnant des assassinats  sauvages, où les victimes étaient retrouvées sans-dessus-dessous, les membres rapiécés, écartelés.

Jamais ils n'avaient réussi à arrêter le coupable, mais comment arrêter quelque chose qui naissait dans les ténèbres, se mouvait dans les eaux troubles des Enfers, et chassait de la manière implacable propre aux démons ?
Faustus était le Savant Hérétique, et ses connaissances ne libéraient leur extase sauvage que dans les joies de la traque.

Warwick partit en un bond, laissant derrière lui une trainée d'ombres alors que son corps massif traversait les bois, suivit par une silhouette blanche à la course aérienne. Partout où la Mort allait, Faust suivait... jamais l'un sans l'autre, le duo chassait, et personne ne pourrait les arrêter.

Peut-être que le groupe de chasseurs elfiques qui passait par là aurait dû savoir cela. Peut-être étaient-ils précisément au bon endroit ? Mais une chose était certaine, lorsqu'ils levèrent les yeux sur les griffes d'acier de Warwick et que dans un cri étouffé ils aperçurent les yeux verts de Faustus, où nageaient les plaisirs charnels du combat, il ne resta de leur corps que des carcasses à vif.
Avant qu'ils ne dégainent leurs arcs, l'un d'eux était engloutit par la gueule titanesque de l'invocation et un autre se faisait déjà tordre le cou par le Diable qui voletait dans les airs, habillé hypocritement pour ressembler à une noblesse qu'il n'incarnait que par ses gestes travaillés. La mort était une science exacte, et Faustus, en digne observateur, savait exceller dans chacune de ses traques.

Bien entendu, l'habitation de Rupert, fut ce soir là avalée par des ténèbres opaques, et seule la lumière du soleil, purificatrice et apaisante, ne sut défaire l'habitation où hurla longuement une femme, pleurante et en choc, de sa noirceur totale.
Lorsque vint le jour, Faustus se trouvait devant la pauvre mansarde, occupé à redresser pensivement son haut-de-forme d'où perlaient des flots de sang. Un cadavre de sanglier à ses pieds, le Majordome riait, et son regard vide était nuancé par un sourire totalement aliéné.

Le Majordome avait encore une fois été parfait, son gant de velours blanc était aussi implacable que la logique de l'acier. Faustus Fortuna était le digne chasseur de l'Ombre, une fois de plus.

Les trois mercenaires avançaient lentement dans la nuit de Sylfën, les bras chargés de ressources pour l'un d'entre eux. Leur longue tournée venait de débuter ; les clients qu'ils avaient à visiter résidaient tous autour d'Endorial, mais leurs foyer étaient souvent espacés d'une longue heure de marche, si ce n'était plus.
Voilà une semaine que leur petit manège avait débuté, semant parmi les trappeurs elfiques une certaine crainte, même chez ceux qui n'étaient pas concernés par leur contrat ; leur jeune employeuse savait faire parler d'elle, semblait-il. Jolie créature de la haute dont chacun se demandait un peu ce qu'elle foutait à magouiller en Sylfaën, la fillette les avait contactés en tant qu'homme de mains, pour leur proposer un boulot simple et bien payé. Il leur suffisait pour toucher leur part d'aller à la rencontre des pauvres âme qui figuraient sur leur liste, une fois par semaine, et de prélever un loyer sur l'intégralité de leur revenus - or et ressources, principalement. Selon leur méthodes, mais avec leur propre matériel.

Aucun des chasseurs concernés n'avaient opposé de résistance, chacun se tenant relativement à carreau. La vielle chamane qu'ils avaient à visiter ce soir, en particulier, se montrait des plus agréables ; peut-être était-ce un peu forcé, peut-être non, toujours était-il qu'elle était généreuse et que son or était facile à soutirer.
Ils débouchèrent dans une clairière sombre, dépourvus des habituels végétaux lumineux qui parsemaient les tréfonds de Sylfaën, au milieu de laquelle se dressait une grande maison végétale. Les murs étaient constitués de grosses lianes entremêlées, les fenêtres de membranes juste assez translucides pour laisser passer un faible halo lumineux en provenance de l'intérieur, tandis que de grosses feuilles se refermaient sur le tout pour esquisser un semblant de toit. En guise de porte, un pan de tissus était étendu devant une grosses trouée circulaire, qui lui aussi laissait filtrer la lumière d'un feu magique - du genre qui éclairait d'une douce lueur chaude, mais ne prenait pas aux plantes.

Puisqu'il n'était pas possible de signaler sa présence en frappant, un des mercenaires lança un appel qui résonna étrangement dans l'air de la clairière, comme étouffé. La vielle apparut bien vite à la porte de son entre, ses longues pattes agitées de soubresauts, comme si la joie de revoir les trois hommes lui en faisait perdre le contrôle.
Elle semblait s'être souvenu du jour de la visite, et avait déjà empaqueté tout ce dont les mercenaires avaient besoin, dans de grands filets de toile un peu visqueuse, mais des plus pratiques ; un des hommes s'en saisit et la remercia, tandis qu'elle leur tendait chacun un pourboire de sa fabrication - une liqueur dont l'origine leur était inconnue, mais qui sonnait fort bien dans leur gosier. Le seul qui était encore dépourvu de fardeaux ajouta un trait à côté de son nom sur la liste, puis fit signe aux autre de le suivre - tout en leur interdisant de boire l'étrange alcool dans l'enceinte de la clairière, par précaution. L'ancienne les regarda s'éloigner avec quelques regrets, cliquetant nerveusement des mandibules, et replongeant dans cette solitude qui l'étouffait depuis cette foutue transformation ratée.

Une nouvelle fois, Aryana et Ekyo s'étaient donnés rendez-vous pour une partie de chasse, simple et efficace pour se revoir depuis la dernière fois. La jeune fille l'attendait, assise sur une branche, elle balançait ses pieds dans le vide tout en regardant le sol recouvert d'un lit de feuilles mortes. Pensive, la stryge n'entendit pas son ami arriver, elle qui était si souvent sur ses gardes, elle venait de se faire surprendre comme une débutante par le vampire. Il était venu par derrière, grimpant agilement à l'arbre et lui avait simplement mis les mains sur ses épaules et elle avait sursauté à ce moment.

"Eh bah, tu commences à rouiller ? Où sont passés tes réflexes ?"

"Oui bon.. Je réfléchissais.."

Elle le poussa à peine de la paume sans aucune force, simplement pour le geste, elle souffla en levant les yeux au ciel puis elle descendit de l'arbre en même temps que son ami vampire.
Arrivés dans une forêt de sapins, ils espéraient pouvoir enfin attraper quelque chose aujourd'hui.

"Comme d'habitude je suppose ?"

"Le premier qui en attrape un revient ici et.."

Aryana n'eut pas le temps de finir sa phrase que son partenaire tournait déjà les talons pour partir, elle l'attrapa par le poignet pour le retenir et surtout, finir sa phrase.

"Et la chronomancie n'est pas autorisée."

Ekyo la regarda la mine déconfite, surprit et déçu. Cette dernière lui sourit de toutes ses dents, contente d'elle, pas question que son ami la devance en prenant l'avantage du temps. Les deux compagnons se quittèrent donc, dos à dos, s'élançant chacun de leur côté, la chasse était lancé.

~Quelques heures plus tard~

"Alors, on a du mal ? On est rouillé ?"

Le ton ironique de la jeune stryge grise et la mine boudeuse des deux amis amena un rire commun, elle était de nouveau en haut d'un arbre, elle descendit du tronc en sautant simplement, planant jusqu'au vampire. Ekyo croisa les bras, son sanglier à ses pieds, il ne voyait pas celui d'Aryana, un sourire mesquin s'afficha sur ses lèvres, il prit un regard confiant quand il s'adressa à elle.

"Alors ? La chasse n'a pas été fructueuse ?"

Aryana resta stoïque un moment puis lui sourit timidement en pointant l'arbre derrière lui, sur les racines du végétal, un sanglier gisait les pattes en l'air. Une flèche dans le groin et une dans le flanc, l'animal n'avait pas du survivre très longtemps, Ekyo soupira, passant une main sur sa nuque.

"Bon.."

Aryana lui sourit de nouveau, contente d'elle, elle avait encore gagnée, le garçon n'était pas mauvais joueur et dans un regard complice, les deux jeunes gens se regardèrent, yeux dans les yeux quand la stryge aux ailes grises lui dit ceci, une expression de défis sur le visage.

"Sous-estime moi, j'adore ça"

Un, deux, trois Aélith par chasser dans les bois. La jeune femme était aux anges, elle aimait partir ainsi dans la forêt pour chasser. Elle ne savait jamais sur quoi elle allait tomber, mais d'après les odeurs aujourd'hui, ce serait un sanglier. Les pieds nus pour limiter son bruit, la jeune femme traquait depuis plusieurs heures une bande de sanglier. Elle évitait les femelles, il ne faut pas tuer les femelles, elles apportent la vie. Tuer un mâle n'est pas aussi grave, un seul mâle peu féconder de nombreuses femelles. Après de long kilomètre à s'enfoncer à travers les arbres, l'odeur devint plus importante. De plus les traces de pas se rassemblait toutes dans cette zone. Plus qu'à attendre le moment opportun.

Pour ne pas se faire repérer, la jeune femme commença à ce recouvrir de boue afin de masquer son odeur. Puis alors que le crépuscule montrait le bout de son nez, Aélith décida de passer à l'action. Elle retira tous ses vêtements, puis un pelage noir apparu à grande vitesse sur tout son corps. Elle venait de devenir la panthère quadrupède. Sous cette forme elle était sur de pouvoir rattraper un sangler sans mal. Et au passage elle allait rassasier la bête en elle.

Une petite course poursuite, et la panthère noire attrapa le sanglier mâle à la gorge. En quelques seconde l'animal était mort, et la jeune femme reprit sa forme. Elle souleva le sanglier pour le mettre sur ses épaules et décida de quitter la forêt pour aller tranquillement dépecer sa prise.

Ekyo rejoignais Aryana pour leur petite partie de chasse dont la dernière commençait à dater et cela manquait au vampire. Il était donc en route et une fois arriver sur le point de rendez-vous il marchait au pas dans les environs quand il aperçut son amie perchée… Quel meilleur endroit pour attendre quelqu’un que caché dans un arbre ! Cela lui couterait une petite surprise, c’est donc le sourire au lèvre qu’Ekyo monta à l’arbre silencieusement puis posa doucement ses mains sur ces épaules pour la surprendre sans la faire tomber, vu qu’elle se balançait innocemment. Il eut l’effet escompté, un petit sursaut qui maqua de la faire basculer, le vampire en profita pour la narguer un peu.

"Eh bah, tu commences à rouiller ? Où sont passés tes réflexes ?"

"Oui bon.. Je réfléchissais.."

Elle n’avait pas l’air d’avoir trouvé la farce aussi drôle que son ami. Aryana poussa gentiment Ekyo d’un air exaspérer, avant de descendre de l’arbre. Après tout il était venu ici pour une chose précise, La chasse et leur petite compétition. Ekyo descendit donc en même temps que son ami et pri les devants pour lancer les hostilités.

"Comme d'habitude je suppose ?"

"Le premier qui en attrape un revient ici et.."

Ekyo connaissait son ami, elle aurait voulu lui imposer des conditions, le vampire n’aimait pas trop les règles il préférait quand tout le monde donnait son maximum. Il s’empressa donc de se mettre en chasse. Si seulement ! Il sentit la douce main d’Aryana l’attraper pour le retenir…

"Et la chronomancie n'est pas autorisée."

Arg tout ce qu’il voulait éviter ! Ekyo hésita un moment pour utiliser son pouvoir pour éviter la remarque, mais ça n’aurait pas été très honnête envers Aryana. Et essaya de lui faire les yeux doux, mais la coquine était beaucoup trop constante de son coup et lui offrit un grand sourire. Ils se tournèrent au bout d’un petit moment ce qui marqua le début de la chasse.

~Quelques heures plus tard~

"Alors, on a du mal ? On est rouillé ?"

Aryana l’attendait en haut d’un arbre, la réplique de la stryge l’amusa, elle profitait souvent de ses ailes pour se vanter de sa vitesse, elle l’utilisait tellement souvent que c’était devenu une blague à répétition, ce qui les fait rire tous les deux. Aryana descendit de son perchoir, le vampire ne voyait pas son butin et se sentit sourire, pour sa part il avait attrapé un sanglier qui lui avait bien donné du mal, en entraînant avec sa magie il avait perdu un peu son habitude de chasser traditionnellement. La stryge plana jusqu’à Ekyo qui s’attendait à un forfait de sa part et lui lança :

"Alors ? La chasse n'a pas été fructueuse ?"

Aryana ne lui répondit pas, serait-ce le doux son de la victoire ? Cet espoir s’échappa au sourire timide de la stryge qui pointa du doigt l’arbre derrière Ekyo. Le vampire se retourna méfiant et vis un sanglier étalé au pied de l’arbre une flèche dans le groin, elle avait dû le prendre par surprise pour l’avoir touché de face, à moins qu’elle l’avait provoquer ! C’est donc ainsi qu’Ekyo accepta humblement sa défaite.

"Bon.."

Même si Ekyo avait perdu la bataille, mais gagna un joli sourire. Ceci dit il avait perdu pour la deuxième fois d’affiler, ce n’était pas dans son habitude. Il n’y avait rien de sérieux dans leur course et ils le savaient. C’est donc après un regard complice les yeux plongés dans les leurs, qu’Aryana se vengea de la prise de confiance d’Ekyo avec une pointe de défi et leurs phrases favorites.

"Sous-estime moi, j'adore ça"

Des traces de pattes de lion jonchaient la forêt. S'il l'on suivait ces traces, n'importe qui pouvait constater qu'une lionne avait zigzagué entre les arbres. Là n'était pas le plus important. Ce qui était le plus étrange fut l'herbe. Oui, l'herbe !  Cette dernière était quelque centimètre plus grand autour des traces de pattes du lion que dans le reste de la forêt. On aurait pu croire à une coïncidence si se n'était pas le cas à chaque trace. Ainsi, on savait qu'un lion parcourait ces terres et à chacun de ces pas l'herbe poussait plus vite. Cependant, il y avait une erreur. Ce n'était pas un lion, mais une lionne !

Plus profondément dans la forêt, le cœur de la lionne battait au rythme de ses pattes qui frappaient le sol. La fourrure beige clair de la lionne se détachait du fond vert de la forêt. Elle se déplaçait sans s'arrêter malgré les arbres qui la ralentissaient et sa souplesse l'aidait beaucoup pour cela. On pouvait entendre certain  animaux fuir à son passage, alerté par le peu de bruit que faisait ses pattes en touchant le sol. Et étrangement, l'herbe autour de l'animal poussait soudainement jusqu'à ce que la lionne fit un autre pas et que le cycle se reproduisait.
Cependant, il y avait une erreur. Ce n'était pas un animal, mais une thérianthrope !

La thérianthrope se dirigeait vers le petit ruisseau qu'elle savait n'être plus très loin. Et sur le chemin, elle utilisait sa magie, car elle aimait voir la nature s'étendre et grandir. Depuis longtemps, elle avait une certaine fascination pour la nature, mais elle ne faisait pas qu'utiliser sa faible magie. La thérianthrope courait sous sa forme de lionne pour se détendre. De plus, elle avait besoin de laisser aller un peu la lionne en elle sinon cette dernière pourrait prendre le dessus pendant la pleine lune. Elle gardait sa destination en tête, mais pour se guider elle laissait son instant et son odorat faire. C'est ainsi qu'une thérianthrope se trouvait à courir dans la forêt et faisant pousser les plantes sous ses pattes. Cependant, ce n'était pas simplement une thérianthrope, mais Saylen Reisa !

Saylen Reisa manquait d'eau dans son voyage. C'est justement pour cela qu'elle se dirigeait vers le ruisseau et elle était presque arrivée. Saylen ralentissait l'allure, ses pattes foulaient plus souvent le sol et son souffle était légèrement moins haletant. Cependant, avant d'arriver à la source d'eau elle sentit une odeur de nourriture. Instinctivement, Saylen s'aplati sur le sol, son ventre frôlant l'herbe de la forêt. Elle faisait attention à ce que sa queue ne dépasse pas de l'herbe et elle s'avança doucement, sans bruit, vers la source de l'odeur de nourriture. Cependant, il y avait une erreur. Ce n'était pas de la nourriture, enfin si, mais plutôt un sanglier !

En peu de temps, Saylen était arrivé en vue de l'animal. En face d'elle un sanglier plutôt gros lui tournait le dos. Celui-ci était en train de boire eu ruisseau. La lionne s'approcha de quelques pas de plus avant de bondir. En instant, elle se trouva sur le dos du sanglier qui n'avait même pas eu le temps de fuir. La thérianthrope essaya de broyer la nuque de l'animal avec sa mâchoire puissante de lionne. Et pendant ce temps le sanglier ce débattait, encore et encore. La lionne, elle, tenait bon, ses griffes plantées profondément dans la chaire du sanglier brun. Peu de temps après, l'animal s'effondra. Cependant, il y avait un problème. Le sanglier était tombé dans l'eau !

Ça ne dérangeait pas Saylen de se mouiller les pattes, mais la peau de l'animal allait être bien abimé. Déjà, la peau serait trouée à cause de ses griffes, mais maintenant elle serait gorgée d'eau. Cependant, Saylen se rappela qu'elle n'avait même pas prévu de chasser, à la base elle voulait simplement se détendre dans la forêt. A cette pensée, elle haussa simplement les épaules, ça lui ferait de la viande et elle pourra en revendre une partie.  La thérianthrope plongea donc à la suite du sanglier et prit sa nuque entre les mâchoires avant d'entreprendre le retour sur la terre ferme. Cette tâche lui prit pas mal de temps, mais elle fini par se retrouver plus loin en aval, à cause du faible courant, sur le sol, toute mouiller et à coté d'un sanglier mort. Cependant, il y avait une erreur.  Le sanglier respirait encore !

Bien qu'elle aime la chasse, Saylen n'aimait pas faire souffrir les êtres vivants. Elle acheva donc rapidement le sanglier d'un coup de croc. Après avoir terminé cela, elle alla à la rivière pour boire et surtout nettoyer sa bouche. Elle n'aimait pas avoir des bouts de viandes crues entre les dents quand elle revenait sous sa forme humaine. Ainsi, elle reprit forme humaine et se dirigea vers le sanglier qui lui avait bien résisté. Saylen le regarda un instant avant d'aller chercher du feu. Elle comptait bien le dépecer ici. La prochaine ville était trop loin si elle s'accompagnait du sanglier entier.