Axe trottina quelques instants, truffe au sol, avant de piler net. Elle avait trouvé. La louve suivit la piste olfactive qui se dessinait devant elle en grondant doucement, histoire de bien faire comprendre aux prédateurs qui se trouvaient dans les environs que le secteur était à elle, et qu’ils avaient tous plutôt intérêt à dégager. Ses pattes se mirent à trembler d’excitation au fur et à mesure que l’odeur s’intensifiait et un long râle s’échappa de sa gueule entrouverte, qui fit détaler quelques petites créatures dans les buissons alentours.
Trois proies terrifiées tremblaient elle aussi à quelques enjambées de là, dégageant une puissante odeur de peur. Axe les avait isolées de leur harde quelques heures auparavant et laissé s’épuiser à fuir un prédateur qui n‘était même plus sur leur talon. Les trois bêtes s’étaient jetées à l’opposé de la position de la louve et avaient galopé longtemps dans un pan de Sylfaën en montée, éprouvant leurs membres trop courts pour rien. Axe, quant à elle, les avait suivis de très loin à un rythme bien plus lent, vérifiant de temps à autre que leur trajectoire restait face au relief.

 Elle bondit en avant et atterrit au milieu des trois sangliers, semant la panique dans le petit groupe. Ses mâchoires se refermèrent sur une patte affaiblie et elle sentit immédiatement un filet de sang venir flatter ses papilles. Le sanglier qui se trouvait au bout de la patte poussa un long cri, terrifié, et tenta de se dégager en raclant le sol avec ses membres libres. Axe le mit à terre d’une torsion de tête et le laissa tenter de se relever, en vain, pour aller cueillir les deux autres ; il était de toute façon trop faible pour quitter l’endroit. Elle s’élança sur les talons du plus massif, sa gueule rouge de sang étirée en rictus bestial. La bête ne fut pas plus difficile à achever que son congénère et le rejoignit bientôt, traîné par Axe sur la vingtaine de mètres qu’il avait parcouru dans sa fuite.
La louve s’assit quelques instants à côté de ses prises pour reprendre son souffle, l’œil fou et le cœur battant à tout rompre. Elle s’assura que les sangliers avaient bien cessé de bouger et repartit dans la direction qu’avait emprunté la dernière bête. La lycanthrope sillonna un peu le périmètre pour trouver une piste, qui se révéla bien plus éloignée que prévu ; le sanglier avait de l’endurance à revendre. Dans sa panique, l’animal était passé un nombre incalculable de fois au même endroit, brouillant sa propre odeur, et était tombé dans un petit cours d’eau, ce qui compliqua énormément la tâche à une Axe déjà éprouvée par des heures de traques de ce genre. Lassée de courir à ras du sol, elle se redressa et posa une patte sur un tronc.

 Elle regarda le beau pelage blanc disparaître de sa main, ses doigts s’allonger et ses griffes retrouver une forme plate et arrondie avec un petit pincement au cœur. La jeune fille s’essuya la bouche à moitié par coquetterie et continua sa course sur deux jambes ; sous cette forme, elle allait devoir se fier à sa vue et à son ouïe plutôt qu’à son odorat.
Le résultat ne fit pas attendre. Axe aperçut une forme allongée dans la pénombre qui respirait bruyamment ; le sanglier avait dû s’écrouler de fatigue. Elle se rapprocha doucement et tordit la nuque de l’animal, puis le hissa sur son épaule et repartit en sens inverse. Le vent frais lui arracha un frisson et l’encouragea à presser le pas. Depuis quelques temps, une idée la travaillait ; elle avait entendu parler de lycanthropes ni tout à fait loup, ni tout à fait humains, qui pouvaient maintenir cet état le temps d’un affrontement, voire plus. Jusqu’ici, chaque tentative de la jeune fille pour rester à un stade intermédiaire s’était soldé par un échec, et même souvent par l’effet inverse : la louve en elle n’aimait pas du tout qu’on la bloque ainsi et prenait souvent le contrôle plusieurs heures durant, en signe de mécontentement. Et pourtant, dieu savait à quel point cette forme aurait pu lui être utile pour chasser. Quelle plaie...

 Perdue dans ses réflexions, Axe atteignit les deux autres cadavres, les attacha ensemble et les chargea sur son autre épaule. Elle grogna ; même si elle était assez forte pour tenir le rythme jusqu’à une ville elfique, où les rares humains s’arrachaient la viande à prix d’or, trois sangliers ça commençait à faire un peu lourd. Elle les dépècerait une fois ses habits récupérés et enfilés, à un petit quart d‘heure de marche de la cité la plus proche. Transporter trois tas de chair à vif n’avait aucun intérêt, mis à part celui de gâter la viande.

Rapport de récolte :

Styx gagne 6 défenses et 4 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Utop gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier, 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Anaya gagne 1 défense de sanglier, 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Axe gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier, 5 points métier et 5 points métier bonus.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Utop avait récemment attrapé un de ces majestueux chevaux ailés, ceux dont l'allure pouvait faire pâlir les plus faibles. Non pas ces trucs d'Elfes appelés Pégases ! Non ! Lui avait attrapé un magnifique Sombral qu'il avait nommé Reaper. Il décida de s'essayer à la chasse à dos de cheval.

Ankou appréciait toujours peu ce nouveau compagnon qui l'avait blessé lors de leur première rencontre. Il lui manquait encore quelques plumes mais la plaie avait cicatrisé. Ankou s'amusait donc à se poser régulièrement sur la tête de Reaper pour lui mettre de légers petits coups de bec sur le crane. Rien de bien méchant en soi, mais cela avait le don d'énerver Utop et Reaper.

Soudain, un sanglier se fit remarquer et commença à prendre la fuite. Utop fit galoper Reaper pour rattraper la bête en essayant de viser celle ci de son arbalète. Ce n'était pas aussi simple qu'il ne l'aurait pensé ! Il toucha le sanglier qui s'écroula, mais bien vite lui aussi se retrouva par terre. Il était plein de boue et de feuilles morte ! Il allait falloir qu'il s’entraîne un peu plus.

Il alla dépecer la bête et s'en alla.

Introduction - Préparations

Après ma mésaventure près de la frontière, je me suis rendu à l'évidence : Partir à l'aventure sans un minimum de préparation, c'est aller au-devant d'une mort quasi-assurée. Vient alors un second constat : Pour avoir un bon équipement il faut de l'or. Et de l'or, il y a bien des moyens d'en obtenir, certains honnêtes, d'autres moins. Alors que faire ? Si je pouvais en gagner de par mon savoir, ce serait bien pratique. Néanmoins, enseigner n'est pas évident, et le problème avec un élève est qu'il faut des années avant qu'il ne puisse se passer de son maître. Non, je doit trouver autre chose. La forge, comme me l'avaient conseillé à la fois mon maître et mon père ? C'est une idée, mais la forge est un métier plutôt éprouvant, et limitatif. Trouver une forge utilisable au cours de mes voyages risque de ne pas toujours être aisé.

C'est en voyant passer un archer que l'idée m'est alors venue, comme une certitude : Chasseur. Après tout je sais manier les armes, alors tuer une bête ou deux n'est pas un problème. Du gibier, je pourrais en trouver où que j'aille. Ainsi j'aurais de quoi me nourrir, et en prime je pourrais revendre ce qui ne m'est pas utile aux tanneurs et autres artisans. C'est donc avec cette idée en tête que je me suis rendu au camp de chasse le plus proche de Kastalinn, afin de m'initier à cet art. Après tout, c'est là l'une des régions les plus réputées de Dùralas auprès des chasseurs.

En rencontrant un marchand ambulant sur la route, j'ai pu me procurer un livre sur la chasse. Cet ouvrage n'est pas épais et ne paie pas de mine, quant au style de l'écriture il est plutôt rustique et désordonné. Mais il ne m'a pas coûté cher - à peine quelques bronze - et, fort heureusement, il contient les bases de la chasses à connaître. grâce à cela j'ai donc pu m'initier moi-même à cet art, en théorie du moins. Ne reste alors que la pratique. J'ai donc cherché un peu, et c'est dans la tanière d'un vieux trappeur que j'ai pu en obtenir : divers ossements, griffes ou autres que l'on peut récupérer sur les bêtes chassées. Ces objets ne sont pas du meilleur état, mais ils m'ont permis de compléter mes lacunes théoriques en ce qui concerne les parties récupérables pour la vente. Avec cela, je vais pouvoir commencer à chasser.

Je noterais dans ce carnet toutes mes expériences ainsi que mes observations de manière à ne rien oublier. Cela me permettra de développer mes techniques d'une part et, d'autre part, d'aider quiconque souhaitera profiter de mon expérience dans le futur.

Rapport de récolte :

Utop gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier, 5 points métier. Tu passes Apprenti, tu peux désormais chasser les aigles.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Theodred gagne 1 défense de sanglier, 5 points métier et 5 points métier bonus.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Dougal gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Ils étaient tombés sur deux étranges individus.
Alors que le régiment 24 de Kastalinn patrouillait, comme tous les Mardis, le petit chemin en terre battue au milieu des bois de leur cité, partant une fois de plus dans une excursion aussi ennuyeuse qu'elle n'en devenait apaisante. L'oubli d'une gourde, l'envie pressante, et d'autres aléas de ce genre de sortie faisait tout le charme de ce métier pour la nouvelle recrue Eibon Sake. Son attachement au régiment datait d'il y a peu, mais déjà il nourrissait une franche camaraderie pour son équipe ; Belgo le technophile artificier, Sid le bretteur qui ne se taisait jamais quant à son affiliation de sang avec le 34ème cousin du Roi, et Marcus le mage qui aimait un poil trop la bière étaient devenus l'une de ses raisons de vivre. Père et Mère étaient par ailleurs très fiers de lui, et il leur écrivait régulièrement pour narrer ses exploits. (Même si ceux-ci se limitaient à la Guerre d'Ishtar pour le moment)

La mission dans ses bois était donc de loin la plus facile de celles qui leur étaient attribuées, mais ils conservaient la garde à semi-baissée. Les rapports de disparitions en ces lieux étaient devenus incroyablement nombreux; tout d'un coup une cinquantaine de femmes, hommes, enfants avaient été signalés absents.
On leur avait ainsi recommandé de ne pas s'aventurer dans les bois sans leurs armes, et malgré le caractère jovial de leur ambiance, ils n'en demeuraient pas moins des soldats entrainés.

Eibon marque le moment où tout devint sérieux à l'instant où Belgo, parti uriner, revint le visage pâle, leur annonçant qu'il avait vu un sanglier se faire tuer par un prédateur horrible.

Alors qu'il entamait l'ouverture de sa braguette, une légère vibration sonore, à sa gauche, comme celles qu’émettent les serpents à sonnette, attira son attention. L'endroit d'où parvenait le bruit s'avérait être un fossé comme la Forêt en est jonchée, là où la végétation se perd en une ligne curieuse où vie souterraine et vie de la surface se rencontrent. Sauf que là la fosse ne contenait qu'une seule espèce de fleurs ; des bulbes noirs, colossaux, (aussi gros que des pastèques) et dont les feuilles étaient jonchées de petites excroissances rouges. Ces fleurs étaient infectes, il ne saurait dire pourquoi, mais l'impression générale qui se dégageait de ses végétaux était la même que l'on a en voyant un insecte atroce ; on ne veut surtout pas en être près. D'autant qu'occupé à finir son affaire, il avait vu l'intérieur du bulbe s'éclairer de rouge, et d'après son expérience d'herboriste (et de vie plus généralement) lui avait appris que le rouge est une couleur de mort bien plus qu'elle n'était synonyme de vie. C'était difficile que d'imaginer ces oignons à tête de diables se mettre à dégager une douce senteur de miel. Il rentra donc son précieux matériel dans son pantalon et fit un pas de côté, sans se soucier de qui verrait son obscène spectacle, tandis que les bulbes semblaient près à imploser. Heureusement pour lui (se dit il) un sanglier passe alors à toute vitesse, marchant sur la plus grosse des atrocités qui se perce en une déferlante de liquide rouge, étrangement agréable au contact. Belgo chassa néanmoins avec frénésie le peu d'eau rouge qu'il avait reçu sur le pantalon et regarda, non sans craindre pour lui, le sanglier.

Il agonisait. En une fraction de seconde à peine son flanc gauche, celui là même qui avait bloqué une énorme partie du pus de la fleur qui se précipitait sur Belgo, était rongé. Le poil tombait, régulièrement, comme s'il fut poussé de l'intérieur par quelconque occupant minuscule, et sa peau pâlement rosée était pourfendue de veines violacées aussi dangereusement tendues que des fils de rasoir, en plus d'arborer une multitude d'éruptions cutanées. La bête hurlait, ventre contre sol, complètement paralysée de douleur. Mais tandis que sa complainte se perdait dans l'immensité de verdure, des racines noueuse noires se perdaient entre les cicatrices de sa blessure, fusionnant à vue d’œil avec les difformités de peau que présentait le ventre de l'animal.
Ce liquide était la chose la plus gore qu'il n'avait jamais vue. Cette eau rouge qui noircissait au contact de l'air, transformant ce pauvre animal en un amoncelas de chaire putride et d'erreurs physiques, était un spectacle insupportable au regard. La peau à moitié transformée en bois noueux, les multiples excroissances dans le sillon desquelles apparaissaient des parasites ignobles tout ça le rendait fou. Des yeux ne devraient jamais voir ça. Des yeux ne devraient jamais voir... des yeux...

Un clown interrompit sa transe, et il avait instantanément oublié tout ce qui s'était passé avec le claquement de doigt de l'arlequin face à lui.
"Monsieur ? Monsieur vous allez bien ?"

Il secoua brièvement la tête, mais il mentait pour ne pas effrayer ce pauvre villageois, un artiste qui devait passer son temps à rendre la vie des gens joyeuse et plus supportable, il avait un devoir de stabilité et il ne faillerait pas.
Même si en l'instant présent son âme -c'était son ressenti- était totalement en feu. Son cerveau surchauffait, et la réalité lui semblait différente. Bien plus glissante. Le clown posa alors une main sur sa tête et tout cela disparut, aussi vite que les souvenirs d'il y a quelques secondes seulement.
"Ah, un petit coup de fièvre, ça arrive aux meilleurs, rentrez chez vous mon bon ! Vous avez assisté à une avant-première par erreur, vous connaissez les enfants pas vrai ? Intenables !"

Et il partit. Lorsqu'il voulut raconter l'expérience à son groupe, il se sentit très bête. Stupide même. Aucun son ne sortait de sa gorge, tant les images qu'il associait à ses mots étaient déphasées, quand il voulait penser à ces fleurs (il ignorait ce à quoi elles ressemblaient toutefois) il voyait des licornes à la place.

Styx avait regardé l'homme s'éloigner avec une mine consternée. De peu, ils avaient frôlé la catastrophe, les bulbes s'agitaient, gagnaient en pouvoirs d'illusions tous seuls, assimilant les cauchemars des Hommes qui frôlaient leur sol pour mieux les pousser à la folie totale. En soi, ceci réjouissait l'arlequin, mais si Kastalinn avait ne serait-ce qu'une ombre de doutes sur ce qu'il cultivait, ses plans s'en verraient contrariés. Il devait donc jouer aux jardiniers et garder ses enfants à l’œil jusqu'à ce que cette magicienne, Selsya, ne soit plus un problème.

Il se tourna vers le sanglier, toujours agonisant dans une souffrance fictive, et lui plaça avec force un poing dans la bouche, avant de l'enfoncer jusqu'au fond du larynx. La bête cessa en quelques minutes tout mouvement, étouffant.
Styx le dépeça ensuite avec entrain.
Au moins pouvait-il chasser.

Jour 1 - Observations

Aujourd'hui débute ma première chasse. Comme il m'a été conseillé, je commence par une proie relativement facile : Le sanglier. La zone que j'ai choisie est, selon les rumeurs, une zone particulièrement fréquentée par ces bêtes sauvages. Ces rumeurs sont sans aucun doute fondées car il ne m'a pas fallu longtemps pour en trouver un. L'animal porcin est d'une taille raisonnable, il en existe de plus gros mais celui-ci conviendra pour un premier gibier. Plutôt que de l'attaquer à vu je décide de l'observer un moment, ainsi j'en apprendrais plus sur leur comportement. Cela me sera utile pour les prochaines chasses. Je l'ai donc suivi à bonne distance, l'épiant, retenant toute information utile. Le chemin qu'il suit ne semble pas suivre de logique précise, pourtant l'animal continue d'avancer. Il s'arrête finalement près d'un rocher, somme toute semblable aux autres, et y fait ses besoins. Puis, l'animal repart. Je note brièvement l'aspect, la couleur, et la taille de ses selles afin d'en reconnaître plus tard, et le suit à nouveau. Le sanglier s'arrête à nouveau, quelques arbres plus loin. Il en fait le tour, s'arrête, fouille, recommence... Il semble qu'il est là pour un moment, alors je me pose pour mieux l'observer.

Au final, je me suis endormi. Naturellement, à mon réveil, le sanglier n'est plus là. Note personnelle : Ne pas entreprendre une observation à l'heure de la sieste. Je m'approche de l'endroit où aurait dû se trouver ma proie, y cherchant des traces, des empruntes, mais rien. J'aurais dû m'y attendre. Je remarque cependant d'étranges traces sur l'écorce d'un arbre, peut-être est-ce utile. En tout cas, le jour approche de sa fin alors je vais abandonner là pour aujourd'hui.

C'est ce que je me suis dit. Cependant, alors que je cherche le sentier du retour, je fait une funeste - mais providentielle - trouvaille : une carcasse de sanglier se trouve là, devant moi. L'animal a été presque entièrement dévorée par les bêtes, il ne reste sans doute plus grand chose à récupérer. J'observe un moment les alentours, alerte, mais il n'y a plus aucun signe du ou des tueurs. Je m'approche alors de la carcasse pour mieux l'observer. Comme je le pensais, la plupart du corps ne me servirait à rien. Le peu de viande restante sent mauvais et la peau a été bien trop lacérée pour être utile. Ne reste en fait plus que les défenses que je m'affaire à déloger avec soin. Ce sera au moins ça de pris. J'espère faire mieux la prochaine fois.

Utop chevauchait Reaper pour traquer des sangliers. La forêt était très calme ce soir là, bizarrement calme. Soudain, la pluie, un véritable déluge ! Ensuite, la foudre. L'assassin chercha à se mettre à l'abri. Lorage dura bien au moins une demi heure. Du feu ... Oui ça sentait le feu ... Des flammes ! Au loin il y avait des flammes et des animaux qui fuyaient, c'était l'occasion d'en tuer un ou deux. Utop sauta sur le dos de Reaper et siffla Ankou pour qu'il les suive. Il galopa jusqu'à un petit groume de sangliers et de marcassins. Il cibla le plus gros et lui tira dessus. La sale bête ! Malgré le carreau il courait toujours ! Il lui en tira un deuxième. L'animal s'écroula au sol. Pas le temps de la dépecer sur place, il chargea la carcasse sur Reaper et partit au galop vers Kastalinn pour prévenir les habitants.

Alors que je tenais cette femme dans mes bras, je me disais que je ne pourrais pas chasser dans les bois comme je le voulais aujourd'hui. Mais je ne pouvais pas une personne ainsi toute seule dans la forêt si sombre et si humide avec plein d animaux autour de nous, pour nous dévorer... Comme pour les corbeaux, par exemple. Nous pouvions peut-être se empêcher de quitter cette zone avant que des hommes ne viennent nous embêter et donc de nous attaquer par la même occasion. La jeune femme n'était toujours pas réveillée et j'étais incapable de la prendre dans mes bras pour la soulever et l'emmener ailleurs. Je n'avais pas de forces dans les bras, j'étais si faible que cela. Je commençais à comprendre que je ne pouvais rien faire avec ce corps si faible et pauvre en force, en muscle... Mais je ne voulais pas avoir un corps sculpté comme je pouvais le voir sur certains hommes dont j'avais croisé la route.

Ce n'était pas ce que je voulais devenir. Avec un corps si faible, j'avais peut être une autre solution pour survivre dans ce monde. Je devais profiter un peu de mes charmes pour arriver à mon compte et donc survivre dans un monde étranger et inconnu. Enfin bref, je reviens à la jeune femme qui commença à se réveiller lentement. "Ah bah enfin ! J ai cru que je devrais vous mettre dès baffles pour que vous vous réveillez enfin ! Contente de savoir que vous êtes vivantes. " Je m'approchais de son visage pour savoir si elle me comprenait bien. "Eh oh je vous parle la !" Soudain, un bruit vint de mon dos. Je me retournais vivement en prenant ma dague dans ma main droite. Mais je ne vis rien de suspect pour l'instant. Il y avait trop de feuilles, trop de tas de feuilles pour voir quelque chose arriver vers nous. Je pris la Jeune femme sous les bras pour lui faire comprendre que nous devions partir d'ici rapidement.

Soudain, je vis un gros sanglier à environ dix mètres. " Bon, il va falloir courir si vous voulez vivre." Le sanglier était vraiment gigantesque par rapport au petit que j'avais vu tout à l'heure. Ce n'était pas vraiment bon signe pour nous !

Axe s’approcha des sangliers sans bruit, arme dégainée, profitant qu’ils aient tous le groin enfoncé dans le tapis de feuille au sol. Surprendre les bêtes était devenu un jeu d’enfant avec le temps et l’expérience, et les tuer ne lui demandait pas plus d’effort que de les dépecer. Sous sa forme de louve, les combats étaient plus intenses, mais en l’occurrence cela représentait une terrible perte de temps.
D’un geste discret du bras, elle envoya sa dague se ficher dans la jugulaire d’un gros mâle grisâtre. Il s’écroula en suscitant une mini panique chez ses plus proches voisins, qui s’éloignèrent en trottinant du cadavre de leur congénère. Un beau marcassin, presque adulte, se retrouva ainsi isolé de ses pairs sans s’en rendre vraiment compte, fouillant dans l’humus à l’aide de son groin. Les autres sangliers s’étaient regroupés un peu plus loin et s’adonnaient toujours au même manège. Est-ce qu’ils cherchaient vraiment quelque chose sous ce genre d’arbre ? Les chênes étaient plus loin, ici les arbres ne donnaient pour fruit que de minuscules boules jaunes qui disparaissaient à peine nées, dévorées par les oiseaux.
Axe ne voulut pas abîmer la peau du marcassin, une denrée trop prisée par la bourgeoisie Kastallinoise pour se permettre de la gâcher. Elle bondit en avant et tordit la nuque du petit sans lui laisser le temps de crier, projetant autour d’elle un petit nuage de feuilles mortes ; il n’y avait pas cinquante façons d’abattre silencieusement un tel animal. Tous les sangliers relevèrent la tête brusquement au son du doux bruissement, et une tension palpable envahit l’atmosphère de la forêt, qui faillit faire perdre son contrôle à la lycanthrope. Si elle avait le malheur de se laisser aller maintenant, avec toutes ces proies à proximité, elle en aurait pour des heures.
Le temps sembla se figer l’espace d’une minute, Axe dissimulée derrière l’énorme tronc qui la séparait de la harde de sangliers. Elle pouvait entendre les respirations des petits mammifères qui se fondaient les unes dans les autres. Un moment passa sans que rien ne bouge, puis un premier sanglier abaissa sa tête et brisa le silence tendu en recommençant à retourner la terre et à fourrager entre les racines de l’arbre, suivi de quelques autres.
La jeune fille tira sa deuxième arme de son fourreau avec un sourire, se préparant à fondre sur les bêtes une dernière fois, pour en tuer quelque unes de plus au hasard de coups de dagues donnés dans le tas. Elle se déplaça le long du tronc en évitant soigneusement les vielles branches et les feuille sèches. Soudain, un grand fracas retentit de l’autre côté du tronc. Tous les sangliers déguerpirent à travers les bois, laissant Axe seule avec seulement deux dépouilles pour remplir sa besace. Elle fit rapidement le tour et balaya les alentours des yeux pour tenter de repérer ce qui avait bien pu faire un bruit pareil, mais abandonna vite ses recherches faute de résultat. Ce n’était pas le moment de courir après des fantômes briseurs de branches.

Dans une petite forêt au pied des montagnes de Kanaan, Hevoria, arc en main, avançait furtivement de buisson en buisson, prenant en filature un attroupement de sangliers qui avait eu le malheur de s’aventurer dans le coin. Cela faisait un bon moment que la vestale ne s’était pas adonnée à son passe-temps favori, trop occupé à la chasse aux esprits totémiques. Mais le goût de la traque animale, l’expression des instincts animaux et l’éveil des sens premiers ne lui avaient que trop manqué. Il fallait que le sang coule, il fallait nourrir Kalumbra.

Après avoir pris position sur la branche d’un arbre surplombant une petite clairière, Hevoria observa un moment ses proies en train de manger paisiblement quelques baies dans les fourrés. Elle se saisit d’une poignée de flèches, avant de les enduire d’un doux souffle de magie spirituelle. Prête pour l’assaut, la chasseuse banda l’intégralité de ses projectiles modifiés en direction de la clairière, retint son souffle, puis les décocha toutes en même temps.

La volée de flèches fusa droit devant elle avant de se disperser subitement dans les airs. Puis comme animée d’une volonté propre, ces dernières modifièrent leur trajectoire avant de venir transpercer le crâne de chacun des sangliers présent dans la clairière. Les proies, n’ayant eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait, s’écroulèrent subitement, abattus sur le champ. Son gibier décédé, la prédatrice mortelle sauta alors de son perchoir à l’aide d’une petite acrobatie de satisfaction avant de dépecer gaiement chacune de ses offrandes à la forêt.

Jour 2 - Observations (second)

Aujourd'hui je me suis mieux préparé. J'ai apporté sur moi de quoi manger et, surtout, je me suis débarrassé de ma fatigue d'hier. De plus je me suis levé à l'aube afin que ma journée de chasse soit plus longue. J'ai ensuite parcouru la zone de chasse jusqu'à en trouve un d'asez intéressant : un plutôt gros sanglier, pour l'instant endormi. J'ai donc attendu son réveil et ai débuté mon observation.

Ce sanglier, je l'ai suivi sur une bonne partie de la journée, à bonne distance afin qu'il ne puisse me repérer. Et j'ai noté sur mon carnet toutes mes observations : Sur les habitudes qu'il semblait avoir, sur les plantes qu'il avait l'air d'apprécier, sur cette curieuse manière qu'il avait d'acérer ses défenses - ce qui expliquait les marque sur l'écorce d'arbre que j'avais observé l'autre fois - et bien entendu sur ses habitudes alimentaires. Connaître son milieu de vie favoris m'aidera à les trouver plus aisément, à l'avenir. Et quand mon étude m'a été satisfaisante, j'ai rangé mon carnet d'observations.

Le moment était venu de récupérer ma proie. J'ai donc lentement dégainé mon épée, pour ne pas faire de bruit, et me suis discrètement approché. Quand le sanglier a subitement cessé son activité, je me suis fixé. M'avait-il repéré ? Je n'en étais pas certain. Et j'étais encore trop loin pour lui sauter dessus. J'ai donc attendu, les muscles tendus, jusqu'à ce que l'animal ne reprenne sa recherche d'aliment. J'ai fait un pas, puis deux, et le sanglier s'est à nouveau arrêté. Cette fois il a tourné la tête dans ma direction tout en reniflant l'air ambiant. L'odorat, mais bien sûr ! Je l'avais bien lu dans le livre de chasse, mais je l'avais tout de même sous-estimé. L'animal m'avait repéré, j'en était certain, en témoignaient son regard menaçant et sa manière de gratter le sol. Je me suis alors préparé, s'il prenait la fuite il m'aurait fallu aussitôt le poursuivre.

Mais plutôt que de fuir, l'animal m'a chargé. Surpris, j'ai tout juste eu le temps d'esquiver d'une roulade sur le côté. Eh bien, la bête était bien moins une proie facile qu'espéré. Elle a chargé une seconde fois, j'ai esquivé à nouveau : Un pas de coté au dernier moment, et un coup d'épée dans le flanc. Mais l'épée n'a fait qu'effleurer, le cuir de la bête était plus dur que je ne l'avais pensé. Légèrement blessé, le sanglier a hésité un moment. De mon coté je me suis demandé si je n'avais pas été un peu trop prétentieux, en me désignant ainsi chasseur. Eh bien, il était trop tard pour y penser. L'animal a chargé encore une fois, mais cette fois ne s'est pas contenter d'aller en ligne droite. J'ai esquivé, mais son brusque changement de trajectoire m'a déséquilibré. Ma lame a ripé sur son dos et mon dos a buté contre un arbre. Sans mes réflexes martiaux, j'aurais été lacéré par ses défenses quand il a tenté son coup de tête. J'ai esquivé puis planté mon épée dans son dos, provoquant un cri douloureux de l'animal. Mais il n'a pas abandonné pour autant, et il m'a fallu plusieurs coups dans un dans le cou pour enfin l'arrêté. Et après un dernier sifflement d'agonie, la bête s'est éteinte.

Ereinté par ce seul adversaire, je me suis laissé tomber au sol. Finalement, la chasse au sanglier n'était aussi facile que je m'y attendais. Et force était de constater que ma seule épée n'était pas une arme adaptée. Note personnelle : Penser à se procurer une arme convenable pour la chasse. Après avoir repris mon souffle je me suis affairé à dépecer le sanglier et récupérer ce qui pouvait l'être, puis sans attendre j'ai découpé sa viande que j'ai salée et grillée au dessus d'un feu. Ainsi elle se conservera mieux, et je pourrais en revendre une partie - le reste me servira de vivres. Je suis tout de même content. C'était laborieux, mais au final j'y suis parvenu : j'ai chassé mon premier sanglier.

"Chef oui, chef ! Nous savons de source sûre le trajet hebdomadaire de l'arlequin ; nous le traquerons et nous vous le ramènerons chef ! Ses pouvoirs ont beau être grands, nous sommes habités par la force de la justice !"

Voilà le discours qu'avait tenu quelques jours auparavant un jeune membre de la Garde de Stellarae à son Commandant. Et à vrai dire, il était persuadé au moment où il parlait qu'il allait sauver Dùralas d'un mal aussi ancestral qu'il ne s'avérait redoutable. Le Garde Zack, car ainsi était son nom, avait fait son travail et recherché durant des mois des informations sur celui qui se dénommait Styx.

Sa vie avait été sensiblement transformée par la présence de cet étrange arlequin. Son village natal coulait sous un commerce de drogues florissant, des Gardiens étaient régulièrement portés disparus, et surtout, sa femme Clara prometteuse mage aux pouvoirs grandissant, avait été happée par une folie extrême suite au contact avec une seule carte de l'arlequin trouvée à Ishtar, le lieu de la grande guerre. Zack, en quête de vengeance, n'avait récolté que très peu, mais suffisamment pour savoir que Styx était chasseur. (Et à la tête du trafic de drogues, prostitution, ainsi que de plusieurs créations d'hybrides un peu inquiétants)

Cette semaine-ci, il allait donc mettre un terme aux agissements maléfiques du clown, aidé par un groupe solide d'une dizaine d'hommes entrainés.

Il avait fermement cru à ce qu'il avait avancé dans le bureau du Commandant, habité par une conviction des plus nobles, son sang bouillonnant de vertu. Seulement, les illusions qui s'immiscent en l'âme des Hommes sont les plus grand régals du diable, et au moment même où l'escouade se perdit dans l'immensité de la forêt des sangliers, Zack sut qu'il avait commit une erreur.

Les arbres balançaient leurs branches au rythme du vent, relâchant un son agréable à l'oreille, mais qui dans ces circonstances devenait inquiétant. Il n'y avait aucun autre bruit. Le silence régnait dans la végétation illuminée par un doux soleil hivernal tandis que le givre matinal disparaissait des endroits exposés à la lumière.

Le cadre était bien trop paisible. Ils marchèrent un bon moment, tous sur leurs gardes, guettant le moment où un horrible magicien bondirait hors des fourrées pour les tuer un par un, orné d'un sourire macabre. Malheureusement, rien ne vint, et Styx était à l'opposé de l'endroit dans lequel se trouvaient les joyeux lurons, occupé à dépecer un sanglier. En plus il avait une sacré gueule de bois.

Alors que j'avais trouvé une jeune femme toute seule dans la forêt, nous étions déjà en train de changer de place, d'endroit, car un gros sanglier nous avait trouvé sur son chemin. Ou bien il avait senti mon odeur alors que j'avais chassé un plus petit sanglier. Oh non, ne me dites pas que c'était la mère que j'avais devant moi. Franchement, ce n'était pas mon jour de chance, mais je ne pouvais rien y faire maintenant, nous devions courir rapidement et nous trouver un coin pour nous reposer et comprendre ce que la jeune femme était toute seule dans cette grande forêt de malheur. Je lui avais pris la main doucement mais je lui demandais de courir extrêmement vite pour semer le sanglier qui nous courrait après. J'avais l'impression que le sanglier n'avait pas envie de nous lâcher, ce serait trop simple pour nous. Mon dieu ! Il m'avait arrivé que des problèmes depuis que j'avais quitté les dunes de sables ! Je sentais que la femme n'arrivait plus à suivre la cadence de mes pas et qu'elle semblait bien essouffler par ma faute. Puis, je m'arrêtais et je regardais autour de moi quelques secondes pour trouver une solution :" Cachez vous dans ce trou au coeur de l'arbre, cela vous protégera des attaques du sanglier. "

Quant à moi, je devais grimper à un arbre le temps que ce sanglier disparaisse de notre vue, mais on allait dire que ce n'était pas gagné pour grimper à un arbre. Je n'avais jamais fait cela de ma vie, et je pense que j'allais mettre du temps pour y monter et je n'avais guère le temps maintenant. Le sanglier commençait à me charger, en grattant le sol avec fureur. Bon, il me fallait un autre moyen pour éviter de me faire blesser. Je l'encourageais à venir vers moi. J'allais l'assommer avec l'arbre, il me fonçait dessus avec une vitesse impressionnante. Je l'attendais de pied ferme et au dernier moment, j'évitais des cornes et ces derniers s'enfoncèrent dans l'arbre, dans l'écosse de l'arbre. Ce dernier était un peu perdue et vraiment assommé donc je devais en profiter pour lui donner le coup de grâce avant que cela ne soit trop tard pour moi. Je m'approchais doucement avec ma dague aiguisée. Mais le sanglier s'échappa sous mes yeux sans le problème et la mort arrivé ...

Jour 3 - Première chasse

La viande du sanglier de la dernière fois était horrible, d'ailleurs je n'ai pas pu en revendre le moindre morceau. J'ai été bien trop confiant en mes compétences de cuisine, c'est pourquoi avant de repartir en chasse j'ai pris quelques cours. L'on m'a appris comment fumer et sécher de la viande, ce qui sera plus pratique et moins coûteux pour moi, bien que procédé soit long. Je me suis donc procuré le matériel nécessaire et en ai profité pour faire l'acquisition d'une lance, plus adaptée à la chasse que ma courte épée. Me voilà prêt à mettre en pratique ce que j'ai appris jusque là.

Avec un certain regain de confiance, j'ai donc retrouvé l'une des zones de chasse au sanglier que j'avais au préalable marqué sur ma carte. Ou, pour être exact, l'une des zones qui m'ont semblé propice comme lieu de vie pour cet animal. Ces zones, je les ai évalué en me fiant à mes observations ainsi que des rumeurs de chasseurs. Je n'avais à cet instant confirmé que la première zone, celle dans laquelle j'avais établis mes premières observations, et comptais profiter de mes prochaines chasses pour vérifier les autres zones. C'est donc ainsi que je m'étais rendu dans la seconde zone, mon tout nouveau matériel prêt à être utilisé.

Après plusieurs heures de recherches, j'ai finalement trouvé un sanglier. C'était une chance pour moi qui commençais à me demander si je ne m'étais pas trompé. Je l'ai donc suivi un moment, de loin, jusqu'à trouver un endroit propice à mon attaque. J'ai donc pris ma lance en main et me suis approché de l'animal aussi discrètement que possible. Mais discret, je ne l'ai pas été assez : ma proie pris la fuite avant même d'être à portée de ma lance. Je me suis alors élancé à sa poursuite, et ce pendant un long, long moment. Plusieurs fois j'ai failli perdre ma proie, pour la retrouver un peu plus loin. J'ai bien cru que cette bête ne faisait que jouer avec moi. Et finalement, je l'ai eu. Il m'a fallu plusieurs tentatives, plusieurs coups, mais au final ma lance a eu raison de son cuir, et j'ai obtenue ce sanglier sans recevoir de dégâts. Il falait dire que celui-là était moins gros que celui de l'autre fois.

Suivant les enseignement que j'ai récemment reçu, je me suis empressé de dépecer l'animal, récupérer ce que j'ai pu, puis de gagner une clairière proche afin de faire un feu. J'ai bien essayé de d'y fumer la viande comme je l'ai appris mais, malheureusement, cela m'a pris trop de temps. Je n'ai seulement pu récupérer que quelques morceaux de viande que j'ai finalement grillé pour la manger. Je pense que pour cette partie, j'ai encore de l'expérience à gagner.

Rapport de récolte :

Styx gagne 5 défenses de sanglier, 5 cuirs de sanglier et 1 Os doré.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Theodred gagne 4 défenses de sanglier, 1 cuir de sanglier, 15 points de métier, 1 Os doré et 5 points de métier bonus.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Utop gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier et 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Anaya gagne 3 défenses de sanglier, 10 points de métier et 1 Os doré.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Axe gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Hevoria gagne 3 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Rapport de récolte :

Dougal gagne 3 défenses de sanglier et 2 cuirs de sanglier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Après avoir passé près d’une heure à échapper à une meute de loup enragés au beau milieu de la luxuriante mais néanmoins dangereuse forêt de Sylfaën, deux jeunes sangliers pénétrèrent en trombe dans une petite clairière ensoleillée. Voyant qu’ils avaient semé leurs poursuivants, ces derniers décidèrent de faire une halte dans ce lieu, qui dégageait une sensation particulièrement apaisante. D’agréables rayons de lumières filtrant à travers la canopée, se reflétant dans l’eau d’un bassin trônant en son centre, lui-même bordé par quelques buissons aux baies écarlate et particulièrement appétissantes.

Les deux mammifères, épuisés, s’approchèrent alors de l’étang. L’un décida d’aller se désaltérer tandis que l’autre écouta plutôt son ventre criant famine en se dirigeant vers les dites baies. Mais alors que ce dernier s’affairait à dévorer l’intégralité de ce que pouvait lui offrir les rameaux de Dame nature, un cri étouffé suivit d’un tumulte aqueux lui chatouilla les tympans. Ce dernier se précipita aux abords du bassin avant de se rendre compte que son compagnon d’infortune avait disparu. Apeuré, le sanglier fit quelques pas en arrière, puis tourna autour du bassin à distance respectable.

Soudain, la surface de l’eau se troubla, sous le regard inquiet du mammifère qui se rapprocha doucement... avant que le cadavre de son compagnon n’émerge finalement des eaux, le cou broyé. Ne réalisant que trop tard son erreur, le sanglier essaya de faire machine arrière, mais de vifs et puissants tentacules jaillirent de l’étang avant d’enserrer son cou et de l’entraîner au fond des eaux, afin de rejoindre le funeste destin de son camarade.

Quelques minutes plus tard, une énigmatique créature, à la croisée entre une femme et une pieuvre s’extraya élégamment de l’étang au fond duquel elle s’était tapie afin de chasser, traînant derrière elle ses deux proies du jour, mortes étouffées par la pression de ses tentacules. Reprenant forme humaine, Hevoria dégaina son kukhri puis éviscéra son gibier, extrayant leurs organes vitaux afin de les dédier à Kalumbra.

Cela faisait bien longtemps qu'Utop n'avait pas chassé aux alentours de Kastalinn. Il avait passé deux semaines dans les montagnes et n'était que peu redescendu. Il avait besoin de se retrouver seul, loin de toute cette agitation et de tout ce bruit que représentaient les villes dans son esprit. Les seules fois où il quittait la montagne, il se rendait dans les Terres Désolées. Pendant cette période, il ne chassait quasiment pas et se nourrissait de Rabclaws, rats, aigles et sangliers qu'il arrivait à piéger.

Aujourd'hui, il chassait pour se faire un peu d'argent. Il y avait bien une chose que la montagne ne lui offrait pas et qu'il ne savait produire lui même et cette chose était la bière. Cette boisson était à ses yeux un nectar divin et merveilleux ( si tant est qu'elle soit bonne ) permettant d'oublier les tracas du quotidien. Il grimpa donc dans un arbre et attendit, l'arbalète chargée, prête à tuer. Il attendit assez longtemps, mais son tir fit mouche le moment venu. Encore une belle bête. Il dépeça le goret et parti vers Kastalinn pour y vendre le cuir et les défenses, gardant la viande pour sa consommation personnelle et celle d'Ankou.

"Mince alors! Ce n'est pas ma veine !" Je me grattais la tête doucement avant de taper du pied fortement pour exprimer mon mécontentement de la journée. Je me retournais vers la jeune femme pour savoir si elle allait bien maintenant. Je la cherchais dans le creux de l'arbre, mais elle avait disparu comme par enchantement. Eh bien sur, il ne manquait plus que cela ! Je me massais les tempes doucement pour éviter qu'une grosse colère sorte de moi-même. Je respirais très fort pour dépasser tout cela, et être calme comme Leigli me l'avait appris. Respirer, expirer, inspirer, expirer, et plusieurs fois comme cela. " Hey, j'ai pu tuer le sanglier de tout à l'heure !" - " Oh mon dieu ! Ne me faites pas peur comme cela ! Vous êtes folle ? J'aurais pu vous donner un coup de dague dans le ventre pour me défendre. Ne refaites plus du tout ça ! Et puis, comment avez vous fait pour en tuer un, alors que moi, j'ai mis des heures à le faire !" La jeune femme m'expliqua qu'elle était la fille d'un grand chasseur réputé dans la région et qu'elle connaissait bien les différentes techniques de chasse. Hum, je comprenais bien mieux pourquoi elle arrivait si bien à faire cela : " Attendez deux sec, mais pourquoi vous étiez en train de dormir en pleine foret ? Je voudrais bien comprendre dans ce cas." Elle haussa les épaules sans vraiment rien me dire de plus. Hum, je trouvais cela bien bizarre pour le coup, mais c'était comme cela ! Je n'aimais pas creuser dans le passé des personnes. S'ils n'avaient pas envie de me raconter leur histoire, je n'irais pas plus loin dans le fait de leur poser des questions. Puis, elle se retourna vers moi en me disant : " Cela te dirait que je te prépare à manger ? Tu as l'air d'avoir la peau sur les os ?" Je la regardais avec un air d'incompréhension. J'avais l'habitude d'avoir un corps comme celui-ci depuis des années, depuis ma capture :" D'accord, je veux bien !"

En entrant dans la forêt, le souvenir de ma première chasse me revint. Je venais tout juste d'apprendre à contrôler la chose qui se trouvait en moi. J'avais encore du mal à comprendre et accepter cette part de moi-même. Je ne comprenais pas en quoi c'était un don. Ce " don " ne m'apportais que des malheurs !

J'étais donc dans une forêt, traquer un groupe de sanglier dans ma Forme Humaine. Je cherchais des traces, ne comprenant pas comment les autres pouvaient ramener des sangliers si facilement. Certains ne partaient qu'une demi heure avant de revenir avec une proie. De mon côté, cela faisait bien une demi journée que je cherchais. Un craquement se fit entendre derrière moi. De peur je pris ma Forme Bestiale en me retournant, prêt à me défendre de cet intrus.

" Du calme Gévaudan ! Ce n'est que moi. "

En effet, ce n'était que notre chaman, Chandraraj. Dans le village, les Frères s'étaient inquiétés de ne pas me voir revenir et Chandraraj était venu me retrouver. Je repris ma Forme Humaine pour continuer ma chasse mais il m'interpella :

" Non Gévaudan ! La chasse te sera plus simple avec l'odorat d'un Loup. "

Après quoi il se transforma. Je fis de même et nous partîmes traquer des sangliers. Il est vrai qu'ils dégageaient une sacrée odeur. En même pas une dizaine de minutes nous arrivâmes face à deux sangliers bien portants. Chandraraj bondit sur le premier et je fis de même pour le deuxième. Pour une première chasse, ce n'était pas si mal.