Après une courte pause pour reprendre son souffle, Hilda se prépare pour son second essai. Il lui fallait faire mieux, mais la jeune femme craignait d’y parvenir. Mais sans tentative, elle ne le saurait pas. Alors cette fois, elle concentra toute son énergie dès le départ, réalisant un bond prodigieux sur la première haie, ce qui la surprend. La seconde haie approche rapidement, mais la douleur la surprend à nouveau, la poussant à commettre une erreur, trébuchant et faisant de nouveau tomber l’obstacle. Elle parvient néanmoins à se reprendre et franchit avec succès la troisième haie, puis la quatrième, chaque saut démontrant sa résilience. À la dernière haie, cependant, son genou lâcha encore une fois, et Hilda la rata de justesse. Ce nouvel échec la frustra, mais elle savait qu'il lui restait une dernière chance. Et ça, il n’était pas question de la louper, cette chance.

[Essai 2/3, 1m15]

Hilda, malgré la douleur qui se fait de plus en plus présente, s’élance pour son ultime tentative, après un bref repos suite à sa seconde prise. Cette troisième était la bonne, elle le sentait. C’était donc avec un air déterminé que la demi-elfe s’était élancée sur la piste. Le premier obstacle la prit de court ; la nordienne manqua son saut et se retint de pousser un cri de frustration. Ce n’était pas le moment pour ça. La deuxième haie, cependant, est franchie avec détermination, comme si elle refusait de laisser ses faiblesses la dominer. Le troisième obstacle est un succès, sa technique quasi impeccable. La quatrième haie, une fois encore, fut un échec, ses genoux ne répondant pas comme la nordienne le voudrait. Pourtant, au moment de franchir la dernière haie, la jeune femme met tout ce qu'il lui reste de force et de volonté. Elle réussit, les pieds retombant avec fermeté sur le sable, marquant la fin de son parcours.

Essoufflée mais fière, Hilda quitta la ligne d'arrivée, saluant les applaudissements du public. La völva savait qu'elle n'avait pas réussi un parcours parfait, mais chaque saut réussi était une victoire contre elle-même, contre les limites que son corps lui impose. La demi-elfe avait fait de son mieux, c’était le plus important.

[Essai 3/3, 1m20]