Son museau fouilla sous un tas d’épines, sans s’inquiéter de leur piquant. Mais il toucha la terre humide sans trouver quoique ce soit afin de compléter son repas frugal. La louve ne perdit pas espoir et poursuivit sa quête pendant plusieurs minutes durant… en vain. Elle souffla d’agacement. Elle opta donc pour une autre méthode et regarda les alentours. Tout était calme. En apparence. Son oreille se posa doucement sur le sol tandis que sa patte le tapotait. Bientôt, des petits bruits sourds parvinrent à son ouïe fine : elle rampa en accompagnant leur provenance d’un pas de velours… suivant un chemin sonore…
Des couinements.
Elle s’assura de l’emplacement, puis d’un coup de patte puissant, fit voler une motte de terre, révélant une famille de souris. Des crocs pointus se refermèrent. Deux furent jetées en l’air. Gobées d’une bouchée. La louve se désintéressa des quelques survivants et s’en alla sans plus de cérémonie.

Un filet de sang coulant de sa gueule, elle se faufilait entre les sapins en trottant d’un air satisfait. Elle humait l’air musqué de la forêt si différent de celle où elle naquit : les sons étaient plus clairs, les couleurs moins saturées, la lumière plus diffuse et l’air plus frais. Le sol bruissait à peine sous ses pas mais seul inconvénient, les épines étaient désagréables. Elle s’était retrouvé les coussinets meurtris les premiers jours. Un peu comme ces bleus que ses pieds arboraient après beaucoup de marche sous sa forme humaine.
Soudain, la louve suspendit son avancée, une besace se balançant autour du cou. Ses oreilles trahirent son attention : elle était aux aguets. Qu’entendait-elle au loin ? Ce bruit était si différent de ceux qu’elle avait pu percevoir en quatre jours ! Peut-être un de ces hommes trapus de la ville ?

Par précaution, elle réemprunta sa forme humaine et revêtit la tunique qu’elle avait gardée dans la besace (le reste de ses effets l’attendant dans un creux d’arbre) avant de se percher sur une racine émergée. Jambes croisées, penchée en avant, air prudent, Ese attendit que l’importun émerge dans son champ de vision.

Le sanglier cherchais des glands du coin de la truffe, lorsqu'un bruissement lui fit redresser hâtivement la tête. Il plia imperceptiblement ses pattes arrières, près à réagir à la moindre apparition. Un sifflement dans l'air signa son départ tandis que son arrêt brutal l'était par le bruit d'une lame pénétrant son crane.

Moradund sortit d'un buisson en époussetant les feuilles qui s'étaient déposés sur son épaule. Il s'approcha de la bête qu'il venait d'abattre d'un puissant lancer et retira sa fidèle hache de son fourreau aussi écarlate que temporaire. Le nain chargea son futur repas sur son épaule et se mit en route vers une clairière qu'il avait remarqué un peu plus tôt, poussant fort juron sur les tendances reproductives de l'animal dont le poids lui labourait l'épaule.

Alors qu'une nouvelle odeur, celle d'un sanglier lui parvint, des fourrés émergea un petit être : rouspétant, grognant, ahanant, il semblait peiner quelque peu sous le poids de la carcasse transportée. Il ne paraissait pas l'avoir remarquée. Quand bien même... Il se montrait si fort peu discret que tout autre personne aurait noté sa présence avant lui-même. Aussi la louve patienta un moment sur sa racine, pour mieux l'observer.
Courtaud, il devait être un "nain" ; Ese n'avait pas la science infuse surtout concernant les autres peuples mais il se conformait à ce que les bardes chantaient : barbe au clair, membres menus, portés sur la franchise et un air quelque peu grognon. Elle pencha la tête. Ainsi ces chansons n'était pas que pure invention... Amusant ! Ce serait une expérience intéressante de faire la connaissance d'un si drôle d'être !

Elle attendit qu'il parvienne non loin pour quitter son perchoir, sans se soucier de sa tenue légère. C'est une Ese les cheveux en bataille et les restes de son repas encore à la commissure des lèvres qui salua le nouveau venu :

"Bonjour, êtes-vous un nain ? fit-elle sans préambule. Etes-vous un de ces nains des légendes et des chansons ?"

Ce disant, elle lui tourna autour, inspectant de près sa personne. De sa vie, elle n'avait connu que les humains et les elfes. Elle espérait donc que son premier séjour sur les terres de Baldor allaient lui offrir de nouvelles perspectives.

"Bonjour, êtes-vous un nain ?"

A ce simple son, Moradund dégaina. On ne lui faisait pas deux fois et tant pis s'il pouvais paraître agressif.
~Du sang!
Ignorant Ronin, il regarda évoluer celle qui lui avais adressé la parole.

"Etes-vous un de ces nains des légendes et des chansons ?"

Un peu rassuré quand aux intentions qu'il pouvais lui prêter, le nain posa le lourd animal et rengaina sa hache en gardant toute fois la main dessus par précaution
~Allez quoi pour une fois!
-Oui je suis un nain, mais je ne peut dire si vos chants et histoires parlent vrai car je ne les connais pas.
~On s'en fout découpe la.
Il s'adossa à la carcasse du sanglier avant de poursuivre en se caressant la barbe de la main qui ne reposais pas sur son arme:
-Je suis Moradund, maître nain et forgeron. A qui ai-je l'honneur?

Spoiler:

Ese fut quelque peu surprise de la... prudence du nain, à dégainer ainsi à tout va. Mais après réflexion, il y avait de quoi. Qu'elle fusse abordée par une inconnue portant des traces de sang dans un endroit aussi peu peuplé lui aurait inspiré plus de méfiance que de confiance. Elle ne s'offusqua donc pas de son geste.

"Oui je suis un nain, mais je ne peut dire si vos chants et histoires parlent vrai car je ne les connais pas.
- Oh quel dommage, souffla-t-elle visiblement déçue. J'aurais espéré..."

On pouvait déjà lire sur son visage l'envie de repartir, maintenant que sa curiosité s'était envolée. Sans tous ces pouvoirs qu'on prêtait aux nains, ils lui paraissaient désormais pas plus intéressants que ces humains.
Mais alors qu'elle hésitait sur la conduite à tenir -rester ou s'en aller ?- le nain l'aborda ; elle nota du coin de l'oeil qu'il s'était délesté de son fardeau. Mais aussi qu'il gardait une main sur le pommeau de son arme. Encore méfiant ?

"Je suis Moradund, maître nain et forgeron."

Oh ! Ese ouvrit de grands yeux à nouveau curieux : un forgeron ! Tous les nains l'étaient-ils ? Tous entretenaient-ils un rapport proche avec les minerais, la roche ? Comment faisaient-ils avec leur petite taille ?

"A qui ai-je l'honneur ?"

La lycan mit quelques secondes pour se détacher de ses réflexions, et une fois de retour, c'est un air désintéressé qu'elle répondit : à quoi bon demander cela quand tant d'autres questions lui venaient, bien moins futiles ?

"Simplement Ese. Mais dites moi, est-ce courant d'être forgeron ? Chez les nains je veux dire. Est-ce un métier apprécié de par chez vous ? Et les femmes, que font-elle ? Etes-vous si puissants physiquement ou avez-vous à une magie ? Etes-vous guerrier aussi ? Mais comment pouvez-vous bouger rapidement avec des jambes si courtes ? Dites..."

Elle aurait continué bien longtemps ainsi si une pluie drue ne s'était pas mise à tomber. Et diantre qu'elle détestait ça. D'un coté, votre poil s'en trouvait mouillé et puant pour plusieurs heures, de l'autre, il devenait bien plus difficile de distinguer les sons de la forêt ainsi... Le danger serait ardu à détecter. Cela la mettait donc mal à l'aise.

"Ahem... Messire nain, peut-on se mettre à l'abri pour discuter ? Je déteste la pluie."

"Simplement Ese. Mais dites moi, est-ce courant d'être forgeron ? Chez les nains je veux dire. Est-ce un métier apprécié de par chez vous ? Et les femmes, que font-elle ? Etes-vous si puissants physiquement ou avez-vous à une magie ? Etes-vous guerrier aussi ? Mais comment pouvez-vous bouger rapidement avec des jambes si courtes ? Dites..."
Moradund sourit sous l'avalanche de question, on aurait dit une enfant questionnant ses parents sur le monde.
Il s’apprêtait à répondre lorsqu'une forte pluie se mit à tomber, assombrissant son visage à la perspective de rouiller son armure.

"Ahem... Messire nain, peut-on se mettre à l'abri pour discuter ? Je déteste la pluie."
~Et alors t'est pas en sucre!
Faisant taire d'un grognement son triste compagnon de pensée, le chasseur hissa le chassé sur son épaule et rejoignis Ese à l'abri d'un arbre au feuillage épais.
Le nain déposa son futur dînée et s'assit pour répondre à la pluie de questions de la jeune femme:
-Beaucoup de nain sont forgeron, mais ce n'est que par choix: il y a beaucoup de nains qui exercent d'autre métiers; les femmes font les mêmes métiers que nous, pas chez vous?
~Et elle devrait pas!
Moradund grogna un juron dans sa barbe avant de continuer:
-Nous somme tous guerriers en plus de notre métier, chaque nain est donc fort physiquement et paré à la guerre.
~Ta magie tu te la fourre au c**!
Le nain ne pus s’empêcher d'acquiescer avant de se souvenir que son interlocuteur ne pouvait entendre Ronin.
-Nous n'utilisons pas votre magie; enfin sache que nous nous entraînons dès que possible jusqu’à ce que cela fasse partie de notre quotidien, nos courtes jambes comme vous dites font de nous des sprinteurs: redoutables sur de courtes distances!
~À son tour maintenant!
-D'où venez-vous? que faites-vous au milieu de cette forêt? et pourquoi du sang marque-t-il votre visage?
Puis il sourit avant d'ajouter:
-Et que diriez-vous d'un peu de sanglier?

Tous deux faisaient face à un paysage pluvieux, rien de très touristique ni chaleureux en somme. Pourtant cela ne semblait en rien incommoder le nain qui reprit tranquillement la conversation une fois au sec. Silencieuse, la louve buvait ses paroles bien que son regard fixait sans ciller l'horizon, guettant le moindre signe de danger : elle détestait la pluie. Vraiment.

"... les femmes font les mêmes métiers que nous, pas chez vous ?
- Nous sommes libres de faire ce que nous souhaitons. Mais du peu que je sache des miens... Les seuls exerçant vraiment un métier plutôt qu'une fonction au sein du clan vivent en solitaire. Femmes comme hommes."

C'est là qu'Ese se demanda si Moradund la prenait pour une simple humaine. Elle en avait tout l'apparence mais lequel de ces humains se baladerait si peu vêtu dans un endroit aussi hostile... une femme qui plus est ? Seule sans escorte ou d'arme...
Et justement, une parole du nain vint à point :

"D'où venez-vous ? que faites-vous au milieu de cette forêt ? et pourquoi du sang marque-t-il votre visage ?"

Elle lui adressa un sourire au diapason du sien lorsque les conventions lui revenant sans doute, il lui proposa un peu de sa chasse. Elle venait de chasser, donc refusa poliment : la nourriture était une chose sacrée et celui qui en offrait devait être traité avec égards.

"Je viens de par delà ces montagnes, mais ne nulle part vraiment : je me contente de vagabonder ci et là. Je suis venue chercher quelques plantes mais aussi pour faire du tourisme comme il s'agit de mon premier séjour par ici... Et, fit-elle en souriant, vous m'avez rencontrée de retour de chasse, enfin de repas."

Elle essuya distraitement le sang de sa joue, d'un revers de main, avant de tourner la tête soudainement vers l'entrée. La pluie avait mouillé l'air tant bien que le sol. Aucune odeur ne pouvait être distinguée d'une autre. Mais même si les sons subissaient ce traitement, ils restaient perceptibles à faible distance. Et elle venait d'entendre... un pas ? Ou un grognement sourd ? Un souffle ?
Ese clôt les yeux, concentrée. C'était bien des pas... Des pas qui faisaient bruisser les aiguilles sous le poids de leur avancée... Une ? Deux ? Impossible de le déterminer. Elle rouvrit les yeux sur le nain, un peu inquiète :

"Suis-je paranoïaque où nous avons de la compagnie ?"

...vous m'avez rencontrée de retour de chasse, enfin de repas."

Voilà qui expliquait certaine chose et notamment sa tenue: Elle avait du vivre en forêt depuis toujours, abandonnée par les siens.
Alors que Moradund ce faisait ces réflexions, Ese se tourna brusquement vers le rideau aqueux qui marquait le pourtour de l'arbre et son feuillage.

"Suis-je paranoïaque où nous avons de la compagnie ?"
Le nain entendit à son tour des pas venant d'un buisson proche. D'un mouvement vif et fluide il se mit entre la jeune femme et le rideau de pluie, la hache en main et le regard rivé sur le buisson qui commençait à s'agiter.
~Enfin du sang!
-Il semblerait... marmonna Moradund avant de hausser la voie pour s'adresser à Ese:
-Il est dans le buisson au fleurs blanches juste en face!

Les joueurs commencent.

Vitesse joueurs : 318

Ese : 140
Vitesse: 113
Dégâts: 45

Moradund : 285
Vitesse: 205
Dégâts: 219
Bonus : Hydro Cyno (Régénère si -25% de la vie)

Vitesse ennemis : 200

Sanglier A : 250
Vitesse : 100
Dégâts : 60

Sanglier B :250
Vitesse : 100
Dégâts : 60

"Il est dans le buisson au fleurs blanches juste en face !"

A peine Ese eut-elle entendu l'avertissement du nain que du ledit buisson surgit non un mais deux silhouettes animales. Elle reconnut la même odeur que le butin de chasse de Moradund... Etaient-ce les sangliers qui accompagnaient l'autre ? En tous cas, les deux approchaient doucement, les naseaux fumant sous la pluie froide, apparemment calmes. Mais la louve qu'elle était savait que cela ne faisait que précéder une attaque.
Elle pesta. Partie chasser, elle avait caché ses affaires, dont sa lame. Elle ne tenait pas à dévoiler sa forme animale à cet inconnu toutefois la situation risquait de l'y contraindre... Pouvait-elle uniquement se reposer sur le talent guerrier de ce nain ? Bien qu'il dit le contraire, elle mettait sérieusement en doute sa vitesse ; pour ce qui est de la force, il devait assurément surpasser celle de ces créatures. Après tout, il en avait tué un déjà.

Ese l'observa du coin de l'oeil tandis que les sangliers se rapprochaient toujours petit à petit. Quelle était donc cette intelligence qui les rendait si prudents ? Ces animaux chargeaient contre le danger normalement. Sans plus réfléchir.
Elle devait s'en méfier.
Jeune louve, elle n'avait jamais osé s'attaquer seule encore à une de ces bêtes massives et puissantes malgré leur taille, redoutant leur ténacité. Alors deux d'entre elles... Mais Moradund était à ses cotés, déjà prêt à combattre : elle devait lui faire confiance. Il n'y avait aucune autre alternative.

Ainsi qu'elle l'avait prédit, les deux sangliers chargèrent une fois à moins de deux mètres. Ese bondit sur le coté de justesse, prise de court par leur incroyable vitesse. Leur densité rendait la charge bien plus effrayante... Elle avait senti le souffle la happer à leur passage.
L'animal s'arrêta plus loin, avant de se retourner. Et charger à nouveau.
Où était le nain ?
Seule face à son adversaire, désarmée, elle n'aurait aucune chance.

"Pas le choix..." souffla-t-elle en se débarrassant rapidement de sa tunique.

Sa silhouette se densifia, s'allongea. Et une fraction de seconde plus tard, une louve blanche se jeta au cou du sanglier, la gueule béante et les crocs au clair, une fois qu'il stoppa sa charge...

[Attaque sur le sanglier A]

Le membre 'Ese' a effectué l'action suivante : Actions

'Attaque - Loup garou' :

Moradund vit Ese reculer à son injonction, lui laissant la place de manier la hache. Deux sangliers surgissant des buissons mires fin aux questions quand aux responsables des bruits dans la pluie.
Il serra son arme en se demandant pourquoi les bêtes ne chargeais pas, de telle brute préférais foncer et réfléchir après. Alors que le nain se posait de telle questions, les deux animaux chargèrent.
Il esquiva leur attaque et en profita pour planter sa hache dans le flan de son ennemi, utilisant son élan pour faire pénétrer la lame.
Un tel mouvement le fit tourner sur lui même suffisamment pour voir un grand loup blanc s'attaquer au deuxième sanglier; sachant pertinemment qu'un tel coup ne tuerait pas le sanglier, Moradund décida de profiter de cette répartition des taches pour calmer le jeu. La réflexion au sujet du loup attendrait.

Le membre 'Moradund Marteau-de-Fer' a effectué l'action suivante : Actions

'Attaque - Nain' :

Sanglier A attaque Ese
Sanglier B attaque Moradund

---

Les joueurs poursuivent.

Vitesse joueurs : 318

Ese : 80
Vitesse: 113
Dégâts: 45

Moradund : 225
Vitesse: 205
Dégâts: 219
Bonus : Hydro Cyno (Régénère si -25% de la vie)

Vitesse ennemis : 200

Sanglier A : 205
Vitesse : 100
Dégâts : 60

Sanglier B :250
Vitesse : 100
Dégâts : 60

Son cuir trempé avait dans un gueule un acre goût de terre et de sang. La louve maintenait ses crocs fermés autour du cou de la bête aussi fort qu'elle le pouvait, bien qu'elle devinât que cela ne devait pas lui faire très mal... Son cou était si épais et pour elle, ses crocs si petits ! Mais elle n'allait pas rester cachée tandis que le nain se farcissait deux sangliers. Elle avait sa propre fierté.
L'animal se débattait avec de plus en plus de vigueur. Il secouait la tête dans tous les sens, afin de se débarrasser de ce parasite importun... Eese n'eut le temps de planter ses griffes pour assurer sa prise que le sanglier rua avec violence, la projetant contre un arbre à proximité. Elle heurta le tronc avec un bruit mat.

Plongée dans une semi-inconscience, elle entendait au loin le crissement d'une lame. Le nain se battait aussi de son coté alors... Ces petits êtres étaient donc bien des guerriers, songea-t-elle avec un petit sourire. Puis son visage se crispa sous la douleur. Le sanglier venait de la charger alors qu'elle n'avait récupéré ses esprits et elle se retrouva plaquée contre le tronc, une nouvelle fois, avec un sanglier peu ravi par devant.
Un peu de sang lui échappa de la gueule.
Un inquiétant rictus lui déformait le visage.
Enfin c'était là une occasion de lui porter un coup ! Ese fit abstraction de la douleur pour sortir ses griffes et viser le faciès de son adversaire.

[Attaque sanglier A]

Le membre 'Ese' a effectué l'action suivante : Actions

'Attaque - Loup garou' :

La rotation de Moradund lui permit de voir que sa hache s'était planté dans la corne du sanglier. Ce dernier réagit plus vite qu'on ne l'aurait cru et envoya le nain et son arme rouler plus loin avant de le charger sans crier gare.
~Mais il va pas se calmer! beugla Ronin
Son hôte réagit à l'écho de ses paroles en attrapant le sanglier à bras le corps, accusant le coup pour arrêter sa charge puis le guerrier se laissa aller à sourire avant de soulever puis jeter l'animal contre un tronc proche.

Le membre 'Moradund Marteau-de-Fer' a effectué l'action suivante : Actions

'Attaque - Nain' :

Sanglier A attaque Ese
Sanglier B attaque Moradund

---

Les joueurs poursuivent.

Vitesse joueurs : 318

Ese : 20
Vitesse: 113
Dégâts: 45

Moradund : 165
Vitesse: 205
Dégâts: 219
Bonus : Hydro Cyno (Régénère si -25% de la vie)

Vitesse ennemis : 200

Sanglier A : 160
Vitesse : 100
Dégâts : 60

Sanglier B :250
Vitesse : 100
Dégâts : 60

La chair lacérée émit un bruit peu plaisant, mais qui sonnait aux oreilles de la louve comme une douce mélodie... tandis que sa vue se teintait de sang. Le sanglier qui l'affrontait se semblait pas du tout apprécier le traitement et entre deux couinements, se chargeait de le lui apprendre avec violence. Elle... perdait doucement conscience...
Se faire avoir par un sanglier, ha que c'était amusant. Pathétique.

Ese cracha de nouveau du sang. Elle sentait les cornes de son adversaire broyer son bas ventre, tandis que son museau fumant exhalait une chaleur mortifère. Blessé par deux fois, mais toujours aussi puissant. Saloperie de cochon ! La louve se dégagea dans un excès de rage et lui colla au passage un nouveau coup de griffes. Elle s'était libérée. Toutefois la douleur implosa dans son ventre, la contraignant à s'effondrer au sol.
Quel pitoyable spectacle tu dois donner, songea-t-elle avec sarcasme.
Dieu qu'elle avait mal ! Tout son ventre était brûlant, glacial lorsque la pluie s'engouffrait par les plaies. Ne pouvait-elle encore bouger ? Du coin de l'oeil, elle vit le sanglier s'éloigner pour préparer une nouvelle charge.
Elle aurait dû fuir. Fuir dès qu'elle avait senti la menace. Mais ces saletés de sentiments humains l'avaient intimés à rester combattre aux cotés du nain.

Solidarité ? Inquiétude ? Honneur ? Tss. Foutaises, foutaises.
Ces bagatelles n'amènent qu'à la mort !
Et elle en avait la preuve maintenant.

Elle dégagea le peu d'humanité qui lui restait et avec tout ce qui lui restait de fierté lycan, elle se releva. Elle affronterait ce cochon droit dans les yeux. Les griffes au clair, elle attendait. Et telle une injonction plein d'ire, elle poussa un long hurlement. Celui d'un loup qui crèverait debout.

[sanglier A]

Le membre 'Ese' a effectué l'action suivante : Actions

'Attaque - Loup garou' :

Moradund ne savait que penser en cet instant, aucun coup ne semblait ébranler le sanglier qui revenait systématiquement à la charge.
Il pris la charge de plein fouet et roula jusqu'à un tronc proche sur lequel il pris appui, une fois relevé, pour charger à son tour.
~Laisse moi faire!
-Reste dans ton antre démon! ne put s'empêcher de hurler le nain en portant un coup de hache à la bète.
Il était hors de question que Ronin sorte... plus jamais...

Le membre 'Moradund Marteau-de-Fer' a effectué l'action suivante : Actions

'Attaque - Nain' :

Sanglier A attaque Moradund

---

Les joueurs poursuivent.

Vitesse joueurs : 318

Ese : 20
Vitesse: 113
Dégâts: 45

Moradund : 285
Vitesse: 205
Dégâts: 219
Bonus : Hydro Cyno (Régénère si -25% de la vie)

Vitesse ennemis : 200

Sanglier A : 115
Vitesse : 100
Dégâts : 60

Sanglier B :0
Vitesse : 100
Dégâts : 60

C'était... troublant.
Elle avait une conscience aiguë de toute chose. Elle entendait les gouttes de son propre sang tomber au sol. Elle percevait sa respiration. Celle du sanglier. Celle de Moradund et de son adversaire aussi. Le chuintement de la terre humide sous ses pattes... La pluie. Le vent. Le ciel.
Ese ouvrait de grands yeux pers sur le monde qui l'entourait, elle qui se tenait au seuil de la mort.
C'était troublant mais surtout... terriblement excitant.

Elle le vit arriver, consciente d'une vitesse qu'elle ne percevait pourtant pas, et avant même qu'il ne l'eut atteinte pour une ultime fois, la louve se tenait prête. Et ses griffes vinrent déchirer le flanc du sanglier alors qu'elle même esquivait de coté. La chair roulait, crissant en se fendant. Le sanglier grouina de douleur, mais emporté par son élan, il fonçait encore... vers... le nain ?
Ese lâcha un juron. Son corps réagit encore plus rapidement qu'il ne le devrait et à peine eut-elle fini de l'attaquer que la louve se retrouvait sur le dos du sanglier ; les crocs à découvert, elle s'apprêtait à lui déchirer la gorge.