Armée de sa nouvelle canne à pêche, la demi-Elfe pouvait enfin s’atteler à la tâche. Certains enchantements de plus haut grade nécessitaient du poisson, il lui fallait donc commencer à faire des séances de pêche sur le bord de l’eau. Après quelques jours d’exploration, la jeune femme avait enfin trouvé un petit lac en plein cœur de Sylfaën, non loin de l’Institut. Voilà qui lui permettrait de s’adonner à cette nouvelle activité sans trop s’éloigner de ses cours, c’était l’idéal. Trouvant un coin relativement confortable car couvert de mousse, la nordienne y planta d’abord son campement, s’attendant à passer la journée à cet endroit, puis alla s’asseoir sur le bord de l’eau, sa canne à la main. Provenant d’un village en bord de mer, Hilda savait qu’il fallait parfois attendre plusieurs heures ne serait-ce que pour attraper un seul poisson. Mann coucher non loin d’elle et Muninn sur la branche d’un arbre, la voilà qui jette l’hameçon à l’eau, avant de s’armer de patience. Ayant préparé deux bassins d’eau dans sa chambre, la völva en profita pour remplir un seau qu’elle avait accroché sur son paquetage et le remplit de l’eau du lac. Le mieux était de garder le poisson le plus frais possible, du coup, il n’y avait pas de meilleure solution si elle voulait faire des réserves.

Lorsqu’arriva enfin le soir, la demi-Elfe avait mit quelques prises à griller sur le feu. Elle avait gardé le plus petit dans son seau d’eau, car plus simple à transporter. Au moins, la voilà qui pouvait commencer sa réserve. Par contre, il était clair qu’il lui faudrait inévitablement un endroit plus permanent où vivre et où s’occuper de ses bêtes, surtout si elle retournait pêcher régulièrement. Sa petite chambre de l’Institut était en train de devenir une vraie ménagerie, au grand dam du personnel enseignant. Mais ça, c’était une autre histoire que la nordienne réglerait en temps et en heure. Pour l’instant, elle avait un festin en train de cuire. Demain, la völva rentrait à l’école afin de déposer le poisson dans un premier bassin, pour ensuite prendre la route du bord de la mer afin d’avoir également une prise d’eau salée.

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Le soleil du printemps était enfin là, apportant avec lui une douce chaleur. Et cette journée s’annonçait sans nuage qui plus est. S’armant de sa canne à pêche, Hilda décida de retourner à la pêche. En plus, elle avait désormais une monture volante, quoi de mieux pour changer d’endroit et rentrer rapidement ? La nordienne prit d’abord la route vers le nord, cherchant un point d’eau entre les branches des arbres où se poser tranquillement pour l’avant-midi. La demi-Elfe avait modifié ses seaux de la dernière fois afin de les adapter à la selle de Hófvarpnir, ce qui lui permettrait encore une fois de garder quelques prises.

Le point d’eau fut rapidement trouver en la présence d’un petit lac à environ une heure au nord de l’Institut. ”Parfait”, songea-elle. Ne lui restait donc qu’à s’installer. D’abord, remplir l’un des seaux avec l’eau du lac, histoire de garder l’un des poissons. Puis, se trouver des appâts. Ne voulant pas perdre trop de temps, la jeune femme ne creusa pas n’importe où, mais préféra viser sous les rochers qu’elle arrivait à bouger. Quelques vers de terre bien dodus en main, là voilà qui revenait vers le lac, accrocha l’un des vers à sa ligne et envoya celle-ci à l’eau. S’armant de patience, Hilda attendit un bon moment avant qu’enfin un poisson ne daigne mordre à sa ligne. Après avoir remonté sa prise et placé dans son récipient d’eau, elle quitta les lieux, direction la mer Agwaë.

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Le temps se réchauffait peu à peu, le printemps étant enfin bien présent dans la région forestière. Ce jour-là, Hilda décida de repartir à la pêche. La nordienne préférait largement la joie et l’excitation de la chasse, mais voilà, elle savait également apprécier la tranquillité de la récolte de poisson, celle-ci lui apportant également un brin de nostalgie, lui rappelant de bon moment dans son village natal. Commençant d’abord par sceller sa monture, la demi-Elfe y accrocha ses tonneaux dans lesquels elle gardait quelques prises pour ses enchantements. Dans oublier son paquetage, s’attendant à être parti quelques jours. Certes, la jeune femme ne pensait pas subir une attaque mais, prudente par nature, elle emporta toit de même son épée et son bouclier.

Son premier arrêt se fit sur les berges d’une large rivière dans le nord des bois. L’eau était claire et cristalline, lui permettant de voir aisément les potentielles prises. La nordienne s’installa d’abord un petit campement dans une petite clairière non loin, puis s’installa sur le bord de l’eau, armée de sa canne à pêche. Hilda ne quitta l’endroit que le lendemain, une prise dans l’un de ses tonneaux et l’estomac plein des poissons de la veille. Son prochain arrêt : la mer Agwaë.

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