Nom : Hilda Lagertha Alfdóttir

Âge : 30 ans

Sexe : Femme

Race : Demi-Elfe des bois (couleur des Elfes svp)

Classe envisagée : Animiste

Métier envisagé : Chasseuse, en métier rp Chamane

Capacité magique : Hilda peut voir des esprits, mais pas n'importe lesquels : des esprits sous formes d'animaux ou de petits êtres élémentaires, qu'elle appelle les Gardiens. Ces esprits lui viennent en aide au besoins, par des paroles principalement, car jamais il ne l'aide en combat. Ces esprits gardiens sont d'ailleurs au nombre de vingt-neuf, un par runes (25) et un par élément (4). Elle voit principalement l'esprit du Corbeau, qui s'avère être également son animal totem.

Sans être une forme de magie, elle maîtrise également les anciennes runes nordiques, runes qui servent principalement de système d'écriture au clan.

Mode hardcore : Non

Langue(s) parlée(s) [Facultatif] : Dùralassien et Nordien

Hilda est une jeune femme au teint clair et aux longs cheveux blonds tirant sur le châtain, ces derniers descendant jusqu'à ses genoux, souvent tressés et parés de nombreux bijoux, breloques et plumes de corbeau. Ses yeux ont le gris de l'acier. Étant à moitié Elfe, ses oreilles sont pointues, mais moins que celles d'un sang pur. Mesurant dans les 1m65, son poids avoisine les 75kg. Loin d'être chétive, Hilda possède une petite musculature. Certes, pas celle des combattants aguerris, mais assez pour se battre s'il le faut. Elle n'a pas de cicatrices apparentes, mais a parfois des traits de maquillage au visage, et bien souvent une rune tracée sur le front. Elle cache un tatouage sur son avant-bras gauche, preuve de l'accomplissement des épreuves des guerriers dans son village.

Hilda porte généralement des vêtements amples, se composant d'une jupe noire, d'une longue tunique vert forêt asymétrique, l'arrière descendant jusqu'aux genoux et le devant lui arrivant à la mi-cuisse. Elle porte également une fourrure sur ses épaules, mais aller savoir de quel animal il s'agit, elle ne saurait vous dire lequel, puisque c'est un héritage. Sous cette fourrure, une armure en cuir léger lui fournit un minimum de protection. Sur son poignet gauche, elle porte un brassard en peau et en fourrure, tandis que son poignet droit en possède un fait en os. Hilda à également toujours un bâton avec elle. Bâton couvert de runes et de motifs nordiques gravés. Des lanières de cuir et des anneaux de métal complètent la décoration. Certains de ces anneaux possèdent ce que la jeune femme appelle des reliques animales ou élémentaires. Hilda a également un crâne de corbeau en pendentif. Un sac à dos rempli d'objets chamaniques tels des os, des plumes et des pierres runiques, une épée à la ceinture et un bouclier rond complète sa tenue.

Un corbeau la suit également. Un peu plus gros qu'un oiseau standard, son plumage, son bec et ses pattes sont d'un noir de jais. L'œil gauche de l'oiseau est ambré, tandis que l'autre est bleu clair. Hilda l'a nommé Muninn.

Hilda est une jeune femme profondément attachée à la vie, à sa famille, à son clan et à la nature. C'est une femme au tempérament fort, mais qui c'est se montrer douce. Mais ne la mettez pas en rogne, car, comme les animaux de la forêt, elle peut se montrer violente pour protéger un territoire et ses habitants. Il se passera la même chose si l'on ose faire du mal à sa famille ou son clan. Hilda aime donc, bien évidemment, tout ce qui touche à la nature, mais aussi les arts occultes et magiques. Elle déteste les gens brisant le cycle naturel de la vie. Hilda est le genre de femme renfermée sur elle-même et qui ne dit rien ou presque de ce qu'elle pense. Elle est associale de nature, mais si vous trouvez comment gagner son affection, alors la jeune femme sera toujours là pour vous si vous en avez besoins.

Je suis une demi-Elfe de trente ans. Je suis née sur les berges des Fjords au nord-ouest de Dùralas, la veille du solstice d'hiver, lors d'une énorme tempête de neige nocturne. On m'appelle parfois "le Corbeau" ou "Muninn" parmi les miens, puisque cet oiseau est mon animal totem.

Ma mère se nomme Bertha Lagertha Sveinsdóttir. C'est une volvä et une médecin, tout comme moi et ma jumelle, chacune ayant une partie de son travail. C’est également la descendante de Lagertha, la Vierge Skaldmö, la fondatrice de mon village natal selon nos légendes. C'est d'ailleurs d'elle que je tiens mon deuxième prénom, comme toutes les filles aînées de la famille avant moi. Mon père, je ne le connais pas. Tout ce que je sais de lui, c'est qu'un jour, ma mère tomba sur un Elfe blessé en forêt, presque mourant. Elle le ramena à la maison et le soigna. Ils passèrent une seule nuit ensemble avant qu'il ne retourne avec les siens. Neuf mois plus tard, j'étais là, avec ma sœur jumelle, Æstrid. J'avais deux ans environ quand mère épousa un huscarl de notre jarl. Il s'appelait Björn Ketilsson. Mère lui offrit deux fils avant qu'il ne disparaisse en mer, lors d'un raid côtier. Mes demi-frères se nomment respectivement Geirr et Sigurðr Björnson.

Depuis toute petite, je rêvais d'aller combattre à la gloire des dieux et piller les côtes dùralassiennes comme tous les guerriers de mon village. Je voulais surtout, comme mon ancêtre Lagertha, être une guerrière de grande renommée, et qui sait, peut être devenir plus tard la Jarlskonna du village Leifung. J'ai donc appris très tôt à me battre, préférant utiliser l'épée et le bouclier comme mon père d'adoption. Ma jumelle, elle, préférait aller crapahuter dans les bois et jouer avec les animaux des forêts autour du fjord.

À l'adolescence, mon chemin se sépara de ma jumelle. Æstrid était beaucoup plus proche de son côté Elfe probablement, car son cœur s'était tourné vers les druides. Mais j'ai accepté son choix, comme elle accepta le mien. Suivant les traditions de mon village, je devais accomplir des épreuves afin d’avoir la chance de devenir Jarlskonna, même si le Jarl actuel, Erik Osbernsson, désirait transmettre son titre par l’héritage. Je devais donc réussir les quatre épreuves des guerriers, deux des ombres et deux des chamans. Étant demi-Elfe, j’avais une plus grande longévité, ce qui me donnait un avantage.

Je choisis de commencer par les épreuves des guerriers. Avec mon habileté et mon mental, je décidai de faire les quatre épreuves, plutôt que seulement deux, et ainsi recevoir le tatouage prouvant ma valeur. Avec le défi de la Terre, je fabriquais une dague en partant de rien. Avec le Feu, je montrai que je pouvais être courageuse et subir de la douleur sans me plaindre en marchant sur des braises pieds nus. Avec l’Eau, que je pouvais être patiente et sage en méditant dans l’eau glacée de la rivière. Et avec l’Air, que je pouvais être endurante en courant un marathon. Puis, je choisis de faire les épreuves des ombres. Je décidais de faire les épreuves de la Vue, qui me demandait de surveiller quelqu’un pendant deux nuits sans dormir, et de l’Odorat, où je devais camoufler mon odeur pendant au moins une heure afin que les thérianthropes du clan ne me trouvent pas. Encore une fois, je réussis haut la main.

Mère étant devineresse, ou volvä comme on les appelle par ici, elle m'avait enseigné les bases de la divination par les runes, et j'aurais dû être plus attentive à ses leçons. Un soir, alors que je  m'apprêtais à aller au lit, j'eu une vision de moi, blessée et faible, et surtout, n’étant pas devenue Jarlskonna. J’ignorais totalement cette vision, je voulais atteindre mon but, et j’y arriverais. J’avais une tête dure et je désirais ardemment réussir, peu importe ce qu’un “simple rêve” me disait de faire ou pas.

Lorsque vint le moment de choisir les épreuves des chamans, je commençais par la rune Ansur, liée au Corbeau. Ma soeur et moi avions cet animal en totem, alors faire son épreuve ne me serait que bénéfique. Et la sienne était simple : je devais démontrer ma connaissance des runes divinatoires, qui nous servait également de système d’écriture, pour graver sur une stèle l’histoire d’un héros légendaire. Bien évidemment, je choisis l’histoire de mon ancêtre Lagertha, sans qui notre village n’existerait pas. Pour la deuxième, je choisis Teiwaz, l’Ours, qui avec mes habiletés guerrières, ne devrait pas me poser problème. Je façonnais donc une lance, également en partant de la collecte des matériaux, et partit à la chasse à l’ursidé. Il me fallut presque deux jours pour en trouver un, et mon combat fut éprouvant. Je n’avais que treize ans quand je décidais de faire cette épreuve. J’avais réalisé toutes les autres en deux ans. J’arrivais presque à mon but. Mais l’ours fut plus fort que je ne le pensais. Après un combat acharné, je vainquis la bête, mais je fus gravement blessée. L’ursidé, d’un coup de patte, avait sectionné l’arrière de mes genoux. N’arrivant plus à tenir debout, je m’écroulais. J’étais perdue au milieu des bois, blessée. Malgré ma faiblesse, j’arrachais des morceaux de tissus sur ma tunique et me fis des pansements basiques. Je ne savais pas du tout comment soigner les gens, car c’était ma sœur qui avait choisi cet enseignement de notre mère, mais au moins, je savais éponger mes blessures.

Il me fallut plusieurs jours pour retourner sur la côte afin de rentrer chez moi. Mes blessures me faisaient un mal de chien, et je boitais constamment. C’est seulement une fois au village, lorsque mère soigna mes plaies, qu’elle me confirma ce que je redoutais : je ne pourrais plus me battre avec la même ardeur qu’autrefois. Ma jumelle me traita d’idiote, et elle avait raison, j’aurais dû suivre ce que j’avais vu, mais orgueilleuse comme j’étais, je ne lui ai jamais dit. Mon rêve s’écroulait. Comme j’avais désormais maintenant un handicap, plus personne ne voudrait de moi comme Jarlskonna. Il me fallut plusieurs mois pour calmer mon orgueil et me choisir une nouvelle voie : celle du chamanisme. J’avais déjà deux épreuves de réalisés, alors autant poursuivre dans cette voie, avec mère qui m’aidait, puisqu’elle avait elle-même complété la plupart des épreuves.

Les troisième et quatrième choix furent Jara, le Lapin et Berkana, l'Écureuil. Pour le Lapin, je devais m’occuper d’une plante à fruit ou à légume pendant un an, et en faire la récolte le moment venu. Pour l’Écureuil, c’était de m’occuper d’un enfant de moins de cinq ans, pas forcément le mien, sur la même période de temps. Je fis donc d’une pierre deux coups durant l’année de mes treize ans. On me confia un enfant de deux ans, Hjörleifr Völnisson, qui avait perdu sa mère et dont le père était beaucoup trop occupé pour veiller sur lui, et je plantais par le même temps quelques gousses d’ails. L’année se déroula à merveille, et je pus ajouter les runes à mes épreuves réussies. Je choisis ensuite le défi d’Uruz, les Bovins. Je défiais donc en duel l'homme le plus fort physiquement du clan, Leif Olafsson. Le combat fut difficile, mais en usant de ruse, je réussis à le mettre au sol et à le désarmer. Je gagnais en même temps la rune Perthra, le Rat, car je m'étais retrouvé dans une situation critique pendant le combat et j'avais eu la chance de me faufiler sous le colosse pour m'en sortir.

Entre temps, ma jumelle s'était mariée avec le fils du Jarl, Viðarr Eriksson. Et Æstrid était même déjà enceinte. C'était trop tôt à mon goût, nous n'avions que quinze ans, mais je m'étais promis de ne jamais critiquer ma sœur pour ses histoires de cœur. Ce n'était pas parce que nous étions jumelles que nous devions toujours décider pour l'autre, en plus de nous même. Quelques jours plus tard avait lieu le tournoi de glima annuel du village. J'en profitait pour participer et ainsi récupérer Hagal, le Moustique, puisque je le remportais malgré ma condition physique. Je décidais ensuite de prendre la mer avec quelques guerriers. D'abord, nous nous approchâmes d'un iceberg, où je descendis et resta dessus pour une semaine, jeûnant et méditant, afin de réussir le défi d'Is, la Marmotte. Trois mois de voyage supplémentaire en mer à ne manger que ce qu'elle m'offrait me donnèrent Lagus, la Truite. De retour à la maison, le jarl, qui voyait ma détermination, m’annonça que mon défi de Mann, le Renard, qui consistait à développer un trait de ma personnalité, était réussi.

Ma sœur finit par mettre au monde une petite fille, qu’elle et Viðarr prénommèrent Ingrid. Et quelques mois plus tard, Æstrid ramena un bébé, une seconde fille, qu’elle avait trouvé en forêt. Ma sœur l’a prénomma Sunniva. Il se révélera plus tard que la petite adoptée était une lycanthrope. D'où venait-elle ? Personne ne le savait. Mais il n’était pas question de la laisser ainsi. Je pris donc une pause dans la résolution des défis, préférant aider ma jumelle dans l’éducation de ses filles, mais aussi afin de moi-même améliorer mes connaissances chamaniques. C'est à partir de cette période que je commençais à voir des esprits sous forme animale ou élémentaire. Car mère m'enseigna ce que nous appelons la connexion spirituelle.

Comment cela se faisait-il ? C'était fort simple. Chaque chaman possède un bâton sculpté de ses propres mains, car ainsi, il est plus facile d'y insuffler une partie de soi. Ce qui permettait, par la suite, une meilleure liaison avec les reliques accrochées sur ledit bâton. Seules des preuves des défis pouvaient s'y retrouver. Je pouvais donc normalement me lier aux quatres éléments et à une dizaine d'animaux, les défis des ombres n'apportant que des parures supplémentaires, mais seulement le corbeau m'était visible pour le moment.

Et puis, le temps passa. Désormais âgée de trente ans, plusieurs choses s'étaient produites depuis l'accouchement de ma sœur. Mes nièces, désormais toutes deux âgées de quinze ans, avaient choisi la voie du druidisme également. Viðarr n'appréciait pas, n'ayant pas foi envers les esprits de la forêt, mais il ne s'y opposa pas. Entre temps, il était devenu jarl à son tour, son père ayant succombé lors d'un raid sur notre village. Depuis, nous avions fortifié la place afin d'éviter un nouveau drame entre nos murs. Mère avait également quittée notre monde suite à une épidémie qui ravagea les nôtres durant un hiver plus froid que les précédents.

Je décidais, peu avant mon anniversaire, qu'il était temps que je reprenne la poursuite des défis qu'il me restait à réaliser. Désirant passer un peu de temps avec ma sœur peu avant mon départ, nous décidâmes de faire une balade en forêt. Nous en avons profité pour discuter de notre avenir. Æstrid ne désirait pas partir du village Leifung, et attendrait donc mon retour avec impatience. Bien entendu, elle me supplia d'être prudente et de ne pas faire l'idiote, comme lors de mon défi de l'Ours. Je lui ai promis de faire attention, bien évidemment. Ma blessure avait fini par guérir, bien que me laissant une légère faiblesse. C'est alors que deux corbeaux, plus gros que la normale, se posèrent sur nos épaules. Les deux avaient des yeux de couleurs étranges : l'œil gauche ambré et le droit bleu clair pour le mien, tandis que celui d'Æstrid avait l'œil droit vert forêt et le gauche bleu clair. Y voyant là un signe des dieux afin que nous restions ensemble spirituellement, nous décidâmes de ne pas les chasser de nos épaules et de leur donner un nom relié à ce que chacune de nous était pour le village. Ma jumelle appela donc son oiseau Huginn et le mien s'appelait donc Muninn.

Je pris donc la route quelques jours plus tard, me dirigeant vers le sud.

Hilda rêve de parcourir le monde afin d'accomplir les épreuves des esprits, et ainsi devenir la maître chaman de son clan.