Sujet: Que les originaux guident mes pas et la lune n'éclaire jamais mon ombre Mer 25 Jan 2023 - 17:45
Un nouveau départ
Le maître le veut, je dois devenir moins sotte, arrêter d'être une paysanne et de devenir une serviteur digne de ce nom. Les livres ne me suffisaient plus, il fallait que je découvre le monde par moi-même.
Une fois sortit des cavernes de Spélunca, je me suis dirigé vers mon village de naissance. Je voulais dire au revoir à cette vie. Je ne sais pas depuis combien de temps elle m'a été retiré, mais voir mon ancienne maison dans un tel état de délabrement m'a laissé une impression étrange. Je dois me l'avouer, j'ai été faible. Pourquoi être allé chercher mon frère par la suite ? Je ne sais pas non plus. J'espérais peut-être le revoir rien qu'une derrière fois, mais tout ce que j'ai trouvé était une tombe.
La vérité est bien là, Duralas me tend les bras, mais je n'ai aucune idée de l'endroit où me rendre. Je suis comme une enfant perdue dans ce vaste monde et j'ai largement du mal à trouver un équilibre entre la chasse et parvenir a trouver mes marques.
Je ne peux m'empêcher tout de même de me poser des questions, qu'est-il advenu de ma mère et de ma fille ? Le maître n'est pas du genre à laisser ses possessions fuir sans sa permission. Ma logique me fait dire qu'il les a tuées pour l'exemple, mais, pour une raison que je ne m'explique pas, je sens au fond de moi que ce n'est pas le cas. Ma fille est peut-être encore là quelques parts. Je me berce probablement d'illusion, c'est assez peu de chose, mais cela pourrait devenir un but. Savoir où elles se trouvent ?
Sujet: Re: Que les originaux guident mes pas et la lune n'éclaire jamais mon ombre Sam 6 Mai 2023 - 13:01
809 - Ve âge : Année d'errance
Je suis sorti de la grotte en l'an 809 du Ve âge, soit 60 ans tout pile depuis ma seconde naissance. Je n'ai, aujourd'hui, plus aucun repère. Tous les endroits que j'ai connus sont soient en ruine où ont bien trop évolué pour que j'y aie ma place. Mes pas m'ont d'abord mener à Nitaës et comme je l'ai déjà mentionner, l'endroit est en ruine. Plus rien de bon ne m'attends là-bas, alors j'ai pris la route du village où mon frère vivait. Avec un peu de chance, il aurait pu être encore en vie, où j'aurais pu au moins rencontrer ses enfants et petits-enfants. Je cherchais juste quelque chose de familier, un air de famille qui aurait pu rester. Père et Anario se ressemblaient beaucoup mentalement, peut-être que cette mentalité aurait pu rester sur une génération. Par chance, une vielle dame dans ce village, se rappelait que les Maulgath avaient fui vers Stellaraë peu de temps après la disparition de Nitaës.
C'est ainsi que j'ai pris la route pour la capitale, pour n'y trouvais finalement qu'une tombe. Je suis resté un peu moment devant cette pierre tombal bien entretenu, observant le dernier nom qui m'est familier. Je m'y attendais, mais voir son nom ainsi, voir tout ce que j'aimais mort... À quoi bon continuer ? J'ai juste pris les ruelles aux hasards pour tomber sur le marché où j'y ai piqué une chèvre. Fallait bien que je me nourrisse et tuer un humain aux milieux de la grande ville aurait été trop voyant. J'ai fui pour tomber sur un autre voleur qui tentait d'échapper à la garde lui aussi, ainsi qu'un Djolfulin, je crois ? Un truc dans le genre, un démon en somme. (Rp en question)
Suite à cette fuite, mes souvenirs sont un peu flous, j'ai vaguement souvenir d'avoir eu quelques mauvaises pensées et d'avoir passé plus de temps à errer qu'autres choses. Je n'avais plus d'objectif, plus de but, je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Le seul souvenir précis que j'ai vraiment est une histoire d'enlèvement de pirate par des Skarniens. L'histoire commence simplement, un village abandonner, des rats, le soleil qui se lève. Abri et nourriture en un même point. Sauf que les skarniens sont venue dans le coin, j'avais le choix entre me faire attaquer seule, ou allez chercher l'aide d'une stryge noire en train de discuter avec des pirates. La peste ou le choléra. J'ai préféré le choléra de la stryge et des pirates, la capitaine a tué les skarniens avec une facilité déconcertante. Elle nous a ensuite invité sur son bateau, invitation qu'on ne peut pas refuser, je n'avais pas envie de finir comme les Skarniens. La stryge noire était une sorte de prêtre bien allumé avec son dragon blanc divin, la pirate était peu commode, mais bien plus censé. Les skarniens eux l'était moins, ils se sont mis l'idée en tête de donner une bonne leçon à la pirate en enlevant ses hommes d'équipage. Autant dire qu'il y a eu du rat griller pour le dîner. Note à soi-même, le skarnien, c'est infect. (Rp en question)
Cette vie ne menait à rien, je perdais mon temps dans la torpeur. J'étais en vie, libre, sans devoir ou compte à rendre. Il faut que j'ouvre les yeux et aille de l'avant. Ma fille est quelque part, j'en suis certaine et ce journal sera là pour m'accompagner. Je coucherais sur ses pages la trace de mon voyage.
La première chose que j'ai à raconter, c'était la nuit dernière en Perracie. Je dois avouer bien me sentir dans cette région, probablement à cause de l'influence du comte. Mais là n'est pas le sujet, la rencontre que j'y ai faite était assez troublante. Je regardais le panneau d'affichage dans le hameau quand une elfe noire est venue me voir pour me parler, enfin plutôt me menacer. Elle disait pouvoir me tuer si elle le voulait et je pense qu'elle avait probablement raison. En sentait le sang, j'en suis certaine. La discussion que nous avons eu été assez étrange, mais si j'ai bien appris une chose, c'est qu'il faut encore que je fasse profil bas. Une dague dans la gorge arrive si vite et si j'ai eu de la chance qu'elle ne me soit pas hostile, ce ne sera pas toujours le cas.
Mais je dois avouer qu'elle n'a pas tort, les hommes emportés part l'ivresse font des proies si faciles... Je sais que je ne devrais pas me laisser tenter, mais... Personne en Perracie n'est vraiment innocent. J'étais affamé, aucun animal n'était à ma porté. Peut-on en vouloir à l'assoiffer de boire à la fontaine quand bien même cela serait interdit ?
Cela ne sert à rien de continuer, je ne fais que me chercher des excuses. Il y avait des alternatives, j'aurais pu boire moins, lui laisser assez de sang pour survivre. Mais après un an sans une seule goutte de vraie sang, à se nourrir uniquement de cette bouillie infâme de sang d'animaux, j'ai été incapable de me contenir. Je n'ai pas à m'en vouloir autant non plus, je ne suis pas une de ses jeunes vampire bêta qui se demande s'il est juste de tuer pour survivre. Ce type était un salaud, cela en fait un de moins dans la nature. Et puis je me sentais moins mal quand je tuais une poule pour nourrir ma famille en lui brisant la nuque, même si en y pensant bien, je n'ai pas souvenir d'avoir rencontré un gallinacé capable de me faire la conversation.
P.S. : En passant par Sylfaën, j'ai entendu une histoire sur des elfes noires. Un couple d'elfes noires attaqué à cause du racisme d'un sylvain qui se finit par la mort du boisée. Le couple c'est enfuit en Perracie. Cette histoire date d'il y a mille ans, certes, mais je ne peux m'empêcher de me demander si l'elfe que j'ai rencontré n'est pas lié à ce genre de légende, sa dague était orné d'un corbeau si ma mémoire est bonne. Cela n'est peut-être qu'une simple coïncidence, toutes les régions ont des contes pour effrayer les enfants, tant les Ombrenuit n'ont jamais existé ou leur histoire est très exagéré. En-tout-cas, je l'espère...
Après ce petit interlude en Pérracie, je me suis rendu en Sylfaën. Maman m'avait longuement parlé de cet endroit, elle y avait passé quelques années où elle avait visiblement fait amie avec un elfe. J'aurais espéré qu'il y soit encore, ma mère l'aurait sûrement contacté si elle avait besoin d'aide. J'ai souvenir qu'elle entretenait avec lui une relation épistolaire, j'ai vaguement souvenir de son nom, Eranël Alawël. Je me suis rendu là-bas pour le chercher, j'ai suivi cette piste jusqu'à un ami à lui, un elfe sylvain, Aenëlis Farven, celui-ci était très intrigué que je sois à la recherche d'Eranël. J'ai appris par ce dernier que l'elfe avait disparu il y a 60 ans de cela. C'est étrange, cela ne peut pas être une coïncidence. Malheureusement, la piste meurt ici. Le bon point, c'est qu'Aenëlis cherchait à faire revivre la rose de Nitaës. Mon village était connu pour ses roses aux belles pétales noires, particulièrement difficiles à cultivé. Je me rappelle de la beauté de mon village au printemps, quand toutes les fleurent des rosiers ont éclos... Que de bon souvenir dans ces si belles fleurs. Le problème, c'est que sans notre secret, il est difficile de les faire pousser, il faut dire que c'est une rose assez capricieuse. Je me suis permis de donner la recette de notre engrais à Aenëlis, peut-être arrivera-t-il à faire éclore une nouvelle variété ? Peut-être qu'un jour, je pourrais à nouveau me promener dans un village garni de rose sombre ?
La forêt de Sylfaën est un véritable paradis pour les herboristes en tout cas, je comprends mieux pourquoi ma mère me parlait tout le temps de ses bois. La flore y est riche et remplis de mystère. J'ai eu même l'opportunité d'y croiser une jeune herboriste en devenir, une haut-elfe. C'est bien la première fois que j'en croise une. Sa tenue était aussi légère qu'élégante, quand mon père les comparé a des fées, je comprends mieux pourquoi il a choisis cette image. On a cherché de l'Afloe Lunaire, une plante utile pour les remèdes qui brille dans le noir. La jeune elfe était étonnée de mes connaissances en botanique, c'est un sacré compliment, surtout de la part d'une haute elfe. On les dit froid et orgueilleux, ce qui ne m'a pas semblé être le cas. Il parait que le contact des plantes adoucit le caractère, si je doute que cela marche sur les humains à cause de ma mère, c'est peut-être vrai pour les elfes ? J'en doute, sincèrement.
Un échange bref, mais constructif, j'ai appris que la forêt de sylfaen était belle, mais hostile et qu'il fallait se méfier des hommes. Assez ironique de la part d'une haute elfe de dire cela a une personne de ma condition, mais pourquoi pas. Elle était toute mignonne à croquer cette gamine. J'espère qu'elle prendra toujours du plaisir dans le métier des plantes et qu'elle se contentera de la partie guérison de notre métier. C'est vrai que si les plantes sont belles, elles peuvent autant être des alliées que des ennemis, cela dépend uniquement de ce que l'on en fait.