Un réveil au coeur de la montagne [With Lokyem]

Cela fessait des millénaires qu'Hypérion était enfermé dans sa prison de pierres ; pourtant, il avait l'impression de n'avoir dormi que quelques heures. Son "lien" intérieur avec les Dieux, lui fit comprend que cela fessait longtemps qu'il "dormait». Alors, ce dégourdissant les muscles, il chercha du regard ces armes. Celles-ci avaient disparu, le temps avait modifié la grotte où il "stagnai" et depuis lors les armes des Dieux avait été récupéré, volé ou simplement désagrégé.

Il sorti de la grotte sacrée, ce retrouvant, dès lors, sur les flancs de la montagne du Baldor. En contrebas deux humains gravissaient les sentiers ; il tenta de leur parler.

- Hek Tor Nil Samoun, N'enoum Vil Sakmè.

Ces paroles paraissait futile, les humains ne les avaient pas entendu, mais pas à cause de la distance, à cause de l'incompréhension inaudible de l'ancienne langue. Le pouvoir des Dieux, qui sommeillait en ce Géant se mit à agir, alors il assimila les nouvelles langues ; apprenant ainsi que les siècles avait fait évoluer le langage des différentes races. Il ne prit pas la peine de tenter la communication avec les humains, préférant, ce déplacé dans les sentiers oublié de la montagne.

A la fin du sentier, il se retrouva face au grand vide qui laissai paraitre la mort des oubliés, mais lui qui possédait les dons du monde, apposa un pied dans le vide ; son pouvoirs fit apparaitre, seulement, a ces yeux les escaliers liant le Mont Oublié au grand sentier du Baldor ; parcourant alors les marches et il ce retrouvât enfin dans le "Nouveau Monde».

De là où il ce trouvai, il remarqua les différences que le temps avait fait paraitre. En contrebas une cité gigantesque ce laissait voir ; incompréhension pour ce Géant qui avait connu ce monde vaste et vide à la fois. Plus loin, à l'horizon au pouvais voir, dans le désert, des campements d'Orcs et une autre ville au rempart infranchissable. Aux noms des Dieux, Hypérion, comprenais sans comprendre, lorsqu'il apprit la langue des kilomètres plus haut il avait appris le nom de ces villes et ce que s’était, même si il ne pouvait en situé l'utilité car il n'avait pas évolué avec le reste du monde.

Il dé-gravi la montagne, descendant vers la ville nommé "Baldor ‘Heim», là au moins, il comprit la subtilité du nom. Plus il avançait plus il perdu vue, à l’horizon, de la ville de "Stellaraë», par contre sur ce nom, il ne voyait rien de subtil au Désert. Malgré tout, il appréhenda, un peu, sa première rencontre avec une "ville" ; l'inconnu parsemait, déjà, son nouveau parcours sur le monde.

Il savait qu'on avait besoin de lui, sinon, les Dieux ne l’auront pas réveillé. Cet alors qu'il réalisa, que ces frères et sœur ne c'était guère réveillé, eux. Il s’inquiéta un temps sur l'intensité des pouvoirs des Dieux ; puis, il espéra au fond de lui que son frère et sa sœur, laissé pour libre en ce monde, aient réussi leur missions : "Peuplé le monde de Géants». Il pensa alors à la création du Mont Tagne, au-quelle il avait eu la chance d’assister avant sa pétrification, il se retourna, le contempla un temps, et l'espoir de la réussite naquit en lui, d'immense habitation paraissait au loin sur le Mont ; surement, les lieux de vie de ces descendants.

Il reprit, paisiblement, sa route ; rêvant silencieusement en l'espoir qu'une légende était née chez les Géants et qu'aucun n'avait oublié son existence et celles de ces frères et sœurs…

Un réveil au coeur de la montagne [With Lokyem] 947389signhyperion

Le Mont Tagne. Lokyem l'avait déjà gravit il y a plusieurs siècles de cela. Et tandis qu'il le descendait, il songeait au paysage qui se livrait devant ses yeux. C'était étrange de voir comment le temps avait changé plein de petit détails. Ses souvenirs n'était pas assez flous pour qu'il ne remarque pas que telle ou telle chose s'était déplacée, mais c'était souvent infime. Il nota cependant qu'il remarquait tout cela avec plaisir. Une chose avait changé, mais n'était pas altérée. Le tout conservait sa plus parfaite Harmonie.
Fallait-il donc croire que l'Harmonie n'était respectée uniquement quand personne ne s'en mêlait ?

Car l'abyssal ne se voilait pas la face. S'il acceptait tout ces changements, c'était bien parce qu'ils ne portaient nulle part la marque des griffes de l'homme.
Ou bien peut-être que la neige lissait le tout, rendant l'essence même du lieu comme voilée et donc intacte ?
Ou peut-être qu'il ne connaissait finalement pas assez ce lieu pour saisir sa subtilité et pouvoir s'offusquer de la voir bafouée.

Peut-être que, quand il sera de nouveau dégoûté de ce monde, il pourra passer un siècle ou deux dans ce lieu pour mieux le savourer, malgré sa dangerosité, Lokyem avait la certitude qu'on pouvait lui survivre. L'idée était tentante et ne manquait pas de charme.
Il secoua la tête pour chasser la neige de ses cheveux en même temps que ces pensées. Pourquoi devait-il à peine parti songer à revenir et à ne plus bouger ? Peut-être que la sédentarité était vraiment sa nature...

Perdu dans ses pensés, il ne put empêcher l'un de ses pieds de déraper un peu plus qu'il ne l'avait prévu, l’entraînant en avant, en direction de la pente. Très peu tenté par l'idée de dévaler tout le reste de la pente dans une cascade peu gracile comme il l'avait fait la semaine d'avant en face de brigands, il essaya de se rattraper avec l'autre jambe qui ne l'avait pas trahi. Mais la malchance semblait s'acharner puisque son pied s'enfonça dans un trou que la neige masquait.
L'avantage, c'est que son élan fut endigué par sa jambe bloquée et que sa chute se finit assez rapidement, face contre neige. L'inconvénient, c'est que, à en croire la douleur qui traversa son membre (je parle de la jambe, hein !) quand il essaya de la bouger, le choc avait du faire quelques dégâts.

Pestant d'une façon digne du nain le plus vulgaire, il réussit sans trop mal à dégager sa jambe. Il examina rapidement son pied pour se rendre compte assez rapidement que l'heureux gagnant avait désormais une méchante foulure. Ou petite entorse, selon le point de vue.

Du point de vue de Lokyem, c'était un truc qui allait lui pourrir salement la vie. Dans l'immédiat, tout du moins. Il lui suffisait en effet de quoi immobiliser son pied correctement - deux pauvres bâtons auraient fait l'affaire - pour qu'il puisse continuer sa route sans en être trop handicapé.
Mais là, même si ce n'était rien par rapport à une jambe cassée, ça allait tout de même sacrément lui l'énerver jusqu'à ce qu'il trouve de quoi arranger ça.

Se servant de son épée comme bâton, Il fit un bon demi kilomètre en se traînant comme un vieux aigri avant de faire une pause, exténué par l'effort et sa putain de cheville qui n'arrêtait pas de le tirer.
Plissant les yeux à cause du soleil qui l'aveuglait juste en face de lui, il cru apercevoir une silhouette. Son coeur eut un léger raté et il ne se passa même pas une poignée de seconde avant qu'il crie, en espérant que l'autre entende :

« EEEEEY ! »

Rien de mieux pour attirer l'attention. Ou pour déclencher une avalanche, songea-t-il après coup. Non, le destin serait quand même pas à ce point un enfoiré...

L'esprit agité, Lokyem se rendit compte de quelque chose d'étrange sur le gars qu'il apercevait. Le... truc ? était quand même bien trop...

Grand.

/HRP : Comme d'hab, j'espère que ça te va, au moindre soucis, préviens et je change ^^
Je te laisse décider si Lok a raison ou pas de stresser pour une avalanche x)

Le Géant marchait calmement depuis une heure, plus ou moins, mais cela ne l’inquiétait guère car il y a des siècles il avait traversé de plus vaste route, de plus périlleux sentier et de plus solitaire chemin. De toute façon perdu dans ces pensées, il ne voyait pas vraiment le temps passé, alors peut-être, marchait-il depuis plusieurs heures, qu’il ne l’aurait point remarqué.

Ce fut un cri qui vint briser le silence platonique qui l’apaisait tant, mais non pas un cri de douleur ou un cri de colère, un cri d’appel, une façon dont les peuples évolué avait, désormais, coutume d’utiliser pour capturer l’attention de quelqu’un.

- EEEEEY!

Hypérion ce retourna et baissa le regard en direction du son émis, un silhouette boiteuse se tenant sur une épée, les cheveux blanchis par la neige, de loin aussi petit qu’un nain mais surement plus petit d’un mètre de près. Un visage blanchâtre presque blafard et des yeux sombres comme la nuit semblant définir le mal contredisait avec ces lèvres pincés laissant penser à une personne soucieuse, si pas tourmenté.

L’envoyé des Dieux voulu, pendant un instant, oublier cette rencontre et reprendre sa route, comme il l’avait fait plutôt avec deux humains. Mais lorsqu’il se déplaça un peu, il remarqua une légère bosse dans le dos de son interlocuteur; possiblement un stryge mais non… La bosse était trop petite pour cacher les grandes ailes de ces êtres. Qu’était-il alors, si d’autre qu’un bossu ou une race encore inconnu aux yeux d’Hypérion qui n’avait traversé que les terres sans jamais voir la mer.

Il décida alors, de se rapprocher de cet inconnu, de ce nouvel être. Le Géant sauta d’un bond, de la falaise où il se trouvait au contrebas ou se positionnait cet homme. Ne cherchant pas à s’expliquer cette « non-peur » de la hauteur il alla directement à la question qu’il se posait.

- Qu’êtes-vous?

L’approche n’était guère délicate mais comment connaitre les coutumes de se « nouveau monde » lorsqu’on a passé des siècles sous forme de statue. Malgré-tout Hypérion s’étonna d’avoir réussi à parler le langage du présent, et cela grâce à une « bénédiction » des kilomètres plus hauts.

HRP : Ton texte m'a, a la première lecture un peu perturbé, de part ta façon d'écrire et ton impolitesse (:p je rigole pour le deuxième point) mais a la deuxième lecture je l'ai plus apprécié de part le fait que tu "impose" ta façon de voir les chose, sans pour autant de conformé a ma façon d'écrire avec ce personnage. Pour l'avalanche tu l'a évité ^^, le Destin est sympa avec toi pour une fois ^^.

Grand. C'était le mot. Et si le soleil ne l'aveuglait pas déjà, il se serait rendu compte que cela crevait les yeux. Malgré la distance, il voyait très bien que quelque chose n'allait pas. Les membres étaient trop disproportionnés, l'allure bien trop baraquée... S'il avait dû donner un nom à l'impression que le... Truc dégageait, ça aurait été un orc bien trop puissant et une chouille géant.

Géant ?

Il écarquilla les yeux tandis que, d'un saut plutôt souple pour la masse qu'il déplaça, l'être vint atterrir brutalement devant lui. Le choc fit envoler une belle flopée de neige, si bien que Lokyem dût protéger son visage de son bras ne tenant pas son épée pour ne pas en recevoir plus sur son visage. Le choc le fit vaciller, mais il se rattrapa de justesse, s'appuyant sur sa jambe blessée, ce qui lui arracha une grimace de douleur.

« Qu'êtes-vous ? »

Lokyem ne répondit pas tout de suite. Pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, contrairement au géant - car oui, c'en était un, c'était encore plus flagrant de près - le déplacement de ce dernier l'avait approché de la crise cardiaque et le temps pendant lequel il regarda - admira ? - le physique de cet être de légende lui servi aussi à retrouver son souffle.

Ensuite, il fallait qu'il se remette du choc. Un géant. Un être que bien des personnes n'avaient eu l'occasion de croiser depuis... Longtemps ? Il n'en avait jamais vu, et même s'il n'était pas un exemple de voyage, il faut bien avouer qu'il vivait depuis un bon moment. Lui qui avait longtemps côtoyé la magie, le fantastique et l'étrange, lui qui avait croisé sur sa route des dizaines d'elfes, de vampires, de mages... Et même parfois des stryges - il accorda une brève pensée à Len. Mais un géant ?
Il fallait également un temps pour l'esprit de Lokyem pour s'en remettre.

Wow.

Une fois que ces deux problèmes furent outrepassés, il restait l'étrangeté de la question : qu'êtes-vous ? Misérable préface d'une conversation qui s'annonçait étrange, il faut avouer que l'interrogation le prenait au dépourvu. Qu'est-ce que l'autre pouvait bien attendre comme réponse ? D'autan que l'abyssal ne connaissait nul mœurs de cette race et - vu la taille du bestiau - un affrontement direct ne serait pas de tout repos, loin de là. Surtout avec une patte mal en point.
Il s'agissait donc de ne pas le vexer.
Même si, malgré l'apparence guerrière du géant, ce dernier paraissait étrangement pacifique...

Il n'empêche que de ce côté-là, Lokyem n'était guère rassuré.

« Je... Me nomme Lokyem. Je suis... »

Il déglutit difficilement tandis qu'une goutte de sueur dévala son dos malgré le froid.

« Un abyssal. » finit-il par lâcher.

HRP : Ah ah xD Je dois avouer que comme ça fait longtemps que j'ai pas fait du RP, je me tâte encore sur l'avenir de ce personnage et surtout des dérives de son caractère. Et mon style d'écriture s'en ressent, allant du plus précieux pompeux insupportable (le début de ma fiche) à... ben... ça.
Bwarf, d'ici quelques mois, ça se sera bien stabilisé et j'aurais un perso et un style qui tient à peu près la route ^^
Pour l'avalanche, c'est surtout parce que je ne savais pas trop comment tu allais interpréter mon message, donc j'ai préféré préciser.

Plus il regardait cet être d’un nouveau genre, plus Hypérion ce posait des questions. Celui-ci semblait trembler au gré du vent et bégayer au rythme du temps. Il crut même un instant que la « chose » n’était pas doté de parole, que son cri n’avait été qu’un beuglement animal tant l’homme resta silencieux. Fut-il été un animal développé que sans mot dire le Géant aurait pu y croire. Par chance celui qu’il avait pris pour un nain il y’a quelques minutes à peine se mit à parler :

- Je... Me nomme Lokyem. Je suis... Un abyssal.

Un Abyssal ? Qu’étais-ce donc que cette chose d’un nouveau nom ? Ce nom qui n’était pas gravé dans sa mémoire malgré la chance d’avoir après tous les mots en un rien de temps. Que pouvait être cette chose qui n’était pas nommé par les Dieux eux-mêmes ? Il comprendrait surement cela un jour lorsqu’il aura appris que cette race fut créée à cause d’une dispute entre Muse et un Dieu. Mais pour l’instant il ne savait pas et l’information l’intriguait…

-Un A-Bi-Sale ? Qu’est-ce donc que cela ?

Voyant l’être trembler comme des feuilles d’automne Hypérion finit par attrapé du bout des doigts les habits de ce Lokyem, de façon a le pendre dans les airs jusqu’à le porter à hauteur de ces yeux, comme pour l’étudier un peu. Après un instant il le posa dans son autre main et apposa la première sur le corps de l’homme, pour tenter de le réchauffer car il ne l’écrasait pas de sa force mais simplement le recouvrait de ces « paluches » chaudes. Pourtant l’abyssal ne semblait toujours pas rassuré, alors il mit son petit doigt, doucement, sous les pieds de sa nouvelle rencontre et tourna les mains de façon à ce que l’être n’eut cas reculé ces jambes pour poser pied à terre.

-Vous semblez avoir froid Monsieur Lokyem…

Le géant sembla étrangement... Perplexe ? Ou intrigué. Il était difficilement imaginable qu'une personne aussi grande puisse véhiculer des émotions comme n'importe qui d'autre.

« Un A-Bi-Sale ? Qu'est-ce donc que cela ? » dit-il de sa voix grave à la limite du rauque. Celle qu'on attribuerait d'office à un géant. Lokyem fut rapidement soulagé de voir que - pour le moment - il n'était pas les projets du géant de le faire passer de vie à trépas en - par exemple - éclatant sa tête avec la hache qu'il portait à sa ceinture. L'abyssal eut une vision d'une clarté effarante de son corps coupé en deux d'un geste placide. Il grimaça. Non, décidément, c'était mieux ainsi.

Mais son réconfort fut de (trop) courte durée. Il regarda, tétanisé, l'énorme main du géant s'approcher de lui. C'est impuissant qu'il vit cette dernière le choper par les vêtements et le soulever du sol. Le souffle coupé par la surprise - sans quoi il aurait sans doute lâché un glapissement assez peu viril, il sentit ses pieds la neige qui lui semblait soudain bien plus sympathique qu'avant.
Ses entrailles commençaient à vouloir faire des loopings, quand le géant le posa sur son autre main.

Une partie lucide de son cerveau se permit de remarquer la taille que devait avoir le géant si l'abyssal, bien que petit pour sa race, tenait dans le creux de sa main. Le reste de son esprit se contenta de bien vouloir ignorer totalement l'information. Quand le géant le recouvrit de son autre paluche, Lokyem mit quelque temps avant de comprendre ses intentions. Ce n'est que quand il commença à sentir la chaleur émanant des paumes calleuses qu'il se douta que le géant devait vouloir le réchauffer.

Une intention des plus louables.

Alors pourquoi donc l'Abyssal n'était pas du tout rassuré et encore moins en confiance qu'avant ? Tout simplement parce qu'il sentait le soin que le géant mettait pour ne pas l'écraser par mégarde. Et si vous pensez que c'est tranquillisant de savoir qu'un gars qui a le pouvoir de vous transformer en steak tartare fait attention de ne pas le faire... eh ben ça l'est pas.

Et l'autre dû le sentir car il déplia ses énormes pattes pour finalement le poser sur son petit doigt, rappelant amèrement à Lokyem les proportions qui les séparaient. La peau du géant était semblable à de la pierre à peine plus douce. Aussi réussit-il sans trop de mal à rester debout dans un équilibre précaire malgré sa jambe blessée. Techniquement, il aurait pu descendre sans trop de mal et retrouver le sol, ou tout du moins la neige qui le recouvrait.

« Vous semblez avoir froid Monsieur Lokyem... »

« C'est pas faux. » Lâcha Lokyem, même si le problème venait surtout de sa jambe mal en point sur laquelle il concentrait la plupart de ses efforts.

« Mais j'ai été habitué à pire. Nous autres abyssaux vivons dans les abîmes de l'océan. Là, la température tout comme la pression sont impossible à supporter pour tout autre être que nous. »

Pour ne pas tenter le diable avec sa patte boiteuse, il s'assit sur le doigt du géant, les pieds touchant la neige.

« Nous sommes les créatures du Seigneur des Tempêtes et de la Muse. »

Il était un peu étonné que le Géant n'ait vraisemblablement jamais entendu parler de près ou de loin des Abyssaux. Il est vrai qu'ils ne courraient pas les rues, surtout sur la Terre Ferme, mais tout de même, ils faisaient partie intégrante du folklore, des contes ridicules racontés aux enfants pour leur faire peur, aux légendes épiques... À croire que le géant n'était pas sorti de sa montagne depuis des millénaires !

Hypérion contemplait le petit être qu’il avait rencontré en ce jour de réveil, il n’arrivait pas a cerner sa race mais bientôt vint les explications du petit homme. L’abyssal c’était assis sur son doigt comme pour démarrer une petit conversation et cela fit sourire le Géant, parler lui avait manqué…

- C'est pas faux. Mais j'ai été habitué à pire. Nous autres abyssaux vivons dans les abîmes de l'océan. Là, la température tout comme la pression sont impossible à supporter pour tout autre être que nous. Nous sommes les créatures du Seigneur des Tempêtes et de la Muse

Il resta bouche-bée a la prononciation du Seigneur des Tempêtes, il savait que se Dieu avait été presque rejeté par les autres tellement il n’en faisait qu’à sa tête. Naturellement il ne tenu pas l’être coupable d’actes auxquels il n’aurait pu participer, aussi il comprit pourquoi l’existence de la race des Abyssaux lui était totalement inconnu.

Du coup, cela le réjouissait d’apprendre que cette créature avait pu naviguer à travers les mers et océan tout en pouvant s’émerveillé face à la beauté sous-marine. Lui qui n’avait jamais eu la chance d’approcher de l’eau, eut tout à coup, l’envie suprême d’en apprendre plus. Alors, il s’asseyait a même le sol tout en faisant bien attention à ne pas faire tomber son nouveau compagnon. Une fois installé il peut se mettre à parler :

-Vous avez donc vécu presque toute votre vie dans l’eau ? Cela doit être splendide sous ce miroir cristallin bien que je n’ai jamais eu vraiment l’occasion de voir de l’eau en dehors de celle au fond de ma gourde… Pourriez-vous me faire voyager sans bouger ? Je m’exprime peut-être mal … J’aimerais que vous me parliez d’un de vos voyage pour qu’ainsi je puisse m’imaginer. Vous m’intriguez, vous savez…

La réaction du géant fut assez étrange, quoique prévisible. Disons plutôt que Lokyem ne s'y attendait pas. Son interlocuteur fut... surpris ? émerveillé ? Un peu de tout ça, sûrement. Et l'abyssal trouvait cela étrange, de la part d'un tel être. Comme cette personne devant laquelle chaque esprit quelque peu scientifique ou curieux serait enchanté pouvait être fasciner à ce point par la mention d'océans ?

« Vous avez donc vécu presque toute votre vie dans l’eau ? » demanda le Géant.

Lokyem ne sut quoi répondre. Il est vrai qu'une grande partie des abyssaux faisaient cela. Rester dans l'océan... Ce rêve dont Lokyem ne pouvait plus se vanter... Mais le Géant parlait-il de lui ou bien des abyssaux en général ? Mais avant qu'il puisse songer à une quelconque réponse, l'autre enchaînait déjà :

« Cela doit être splendide sous ce miroir cristallin bien que je n’ai jamais eu vraiment l’occasion de voir de l’eau en dehors de celle au fond de ma gourde… Pourriez-vous me faire voyager sans bouger ? Je m’exprime peut-être mal … J’aimerais que vous me parliez d’un de vos voyage pour qu’ainsi je puisse m’imaginer. Vous m’intriguez, vous savez… »

Je l'intrigue ? Ben voyons.

Parler de lui. ou tout de moins d'un de ses voyages. C'est ni plus ni moins ce que le géant lui demandait. Ce n'était, certes, pas la première fois que cela se produisait, Aris le gavait assez avec cela, mais voilà quelque chose qui n'était pas banal, surtout venant de quelqu'un qu'il venait de rencontrer, aussi grand que soit cette personne. Néanmoins, il esquissa un sourire et dit :

« Je ne peux pas dire que j'ai voyagé dans l'océan. J'y ai vécu. Et vous avez raison de vous intéresser car... Il est vrai qu'il n'y a rien de plus beau que les océans. Jusqu'à une centaine de mètres sous l'eau, nous pouvons toujours voir la lumière du soleil. Elle est comme filtrée par l'eau, créant du contraste là où règne l'unicité... Et même si la vue en haut du Mont Tagne n'a pas à rougir, ce que nous voyons alors n'a pas d'égal. Mais c'est au fond que règne la grande beauté des océans. Tout rayonne étrangement de vie. Des milliers de récifs aux multiples couleur, des bancs de poissons par dizaine... »

Lokyem était devenu grave. Même s'il aimait bien parler de l'environnement de son enfance, le double tranchant était qu'il se remémorait tout ce qui lui manquait à lui.

« Et puis il a aussi la sensation de ne voir quelque chose qui n'est observée que par une poignée de privilégiés. Les abyssaux. »

Hypérion resta attentif tout la durée de « l’histoire » de Lokyem, souriant de plus en plus à chaque détails donner sur les fins fonds de l’océan. Il ne perdit aucun mot, les laissant résonner dans sa tête comme l’écho d’un conte merveilleux car il s’imaginait petit à petit les endroits magnifique dont l’Abyssal parlait si bien.

-Je ne peux pas dire que j'ai voyagé dans l'océan. J'y ai vécu. Et vous avez raison de vous intéresser car... Il est vrai qu'il n'y a rien de plus beau que les océans. Jusqu'à une centaine de mètres sous l'eau, nous pouvons toujours voir la lumière du soleil. Elle est comme filtrée par l'eau, créant du contraste là où règne l'unicité... Et même si la vue en haut du Mont Tagne n'a pas à rougir, ce que nous voyons alors n'a pas d'égal. Mais c'est au fond que règne la grande beauté des océans. Tout rayonne étrangement de vie. Des milliers de récifs aux multiples couleurs, des bancs de poissons par dizaine... Et puis il a aussi la sensation de ne voir quelque chose qui n'est observée que par une poignée de privilégiés. Les abyssaux.

C’est à la fin de l’histoire que le Géant compris son erreur, du moins il si retranscrit lui-même, comprenant ainsi que la vie n’était point tendre avec les « ultimes » différence. Son conteur se voyait emprisonné dans son don qui devenait fardeau au fil du temps bien qu’il ne l’a point choisi. Il avait la chance de voir des choses inconnu aux yeux de beaucoup mais ne pouvait les montrer aux autre qui lui était chère, tout comme « l’envoyé des Dieux » qui lui ne pouvait dévoiler sa vrai existence sans pour autant attiré la colère des Dieux sur celui qui recevait ce savoir. Alors il compatit pour sa rencontre…

-Je m’excuse… Vous qui vous retrouvez enfermé dans vos souvenirs impossibles à partager autrement que par les mots. Vous qui devez-vous éprendre d’un dès votre pour pouvoir partager la totalité de vos secrets. Comme je vous comprends bien que vous en doutiez…

Hypérion ne put retenir une larme qui tombant au sol fit fondre dans un tourbillon de fumée, la neige au sol pour y laisser apparaitre une rose de noël, symbole de résistance car cette fleur peut s’épanouir même sous la neige. Le Géant connaissait le pouvoir de ces larmes mais ne savait comment le « petit homme » allait réagir face à cette découverte.

« Je m’excuse… » dit le Géant. Lokyem ne put s'empêcher d'hausser un sourcil d'étonnement. De quoi ?
« Vous qui vous retrouvez enfermé dans vos souvenirs impossibles à partager autrement que par les mots. Vous qui devez vous éprendre d’un des votres pour pouvoir partager la totalité de vos secrets.» continua-t-il.

Lokyem eu un léger sourire. Était-ce vraiment ça ? Non, sûrement pas. Il avait déjà rencontré d'autres abyssaux. Ceux qui avaient prêté allégeance
au Seigneur des Tempêtes, il les avait combattus. Les hybrides et ceux de la Muse, il n'avait jamais pu véritablement parler de cela. Il se retrouvait dans un dialogue de sourd. C'était comme si un gamin et un vieillard voulaient parler d'amour, l'un parlera de passion, l'autre de patience, l'un des délices, l'autre de plénitude. Le vieillard s'en amusera, le gamin ne comprendra pas.

« Comme je vous comprends bien que vous en doutiez… »

« Oh, vous savez, sire... » Il laissa sa phrase un instant en suspens, ne sachant quel nom donner à son interlocuteur. « Géant, ce n'est pas tant le secret qui blesse mais bien le m...»

Il s'arrêta en voyant une larme couler du visage du géant - la plus grosse larme que Lokyem ne verra jamais de toute sa vie, sans doute. Il aurait pu se douter - même s'il ne s'en serait jamais douté, que le géant était finalement un être comme les autres pouvant... pleurer. Pleurer à chaude larme, rectifia l'Abyssal, en voyant la neige fondre là où la grosse goutte était tombée.

Et là où une fleur poussait désormais.

Bigre.

« Manque. ». finit-il, malgré la surprise.

Un géant, pourquoi pas. Un géant pouvait faire pousser des fleurs en pleurant ? Lokyem imaginait parfaitement la tronche du destin goguenard désignant sa face éberluée en ricanant.

« Voilà qui n'est... pas banal. » dit-il. « Quoique... J'en sais rien en fait. C'est un lot commun chez les Géants de faire pousser des fleurs en pleurant ? » S'il y en avait d'autres. Car sinon, ils devaient être quand même sacrément bien cachés.

Hypérion contemplait sa création improbable comme un cadeau de bienveillance en ces terres gelés, repensant à la peine que provoquaient les secrets et les différences. Bien que sa quête n’était autre que d’élimer le Mal, il savait que la douleur humaine n’était pas propagé que par cela et donc que sa quête n’effacerait jamais les larmes du monde a travers le temps et l’espace.

Ilse remit enfin a prêtez attention à l’être sur son doigt, écoutant ça réponse face à la triste vérité qu’étaient leurs existences commune :

Oh, vous savez, sire… Géant, ce n'est pas tant le secret qui blesse mais bien le manque. Voilà qui n'est... pas banal. Quoique... J'en sais rien en fait. C'est un lot commun chez les Géants de faire pousser des fleurs en pleurant ?

Le Géant se mis à sourire à la nomination de « Sir » et se rappela qu’il ne s’était finalement pas présenter à celui à qui il posait pourtant tant de question et à qui il s’intéressait autant. Il perdu son visage enfantin dans l’écho de la vérité.. Le manque, de partage, d’écoute, d’amitié et de vérité ; étaient belle et bien ce qui semblait le plus douloureux. Et lorsqu’enfin l’Abyssal se mit a parler de la fleur tout en s’étonnant de savoir si cela était habituelle dans chacun des chacun de la race de celui qui avait pleuré, Hypérion grimaça car il savait parfaitement qu’il ne pourrait dire que la moitié de l’histoire sous peine de mettre l’étonné en danger :

-Non bien sûr. Nous étions sept à en avoir le pouvoir : Deux entre eux ne sont surement plus de ce monde, quatre autres ont un avenir incertains et puis il y’a moi… Et puis ne m’appelez pas Sir Géant, je me nomme Hypérion, Hypérion Chronus.

Le béni des Dieux fixa Lokyem, espérant que celui-ci n’en demande point plus au risque de lié leurs Destin à jamais ou tout simplement de mettre sa vie en danger…

Si le géant avait sourit devant l'appellation "sire" - c'était pourtant l'une des premières fois depuis longtemps que Lokyem accolait une telle marque de respect à un nom, son visage perdit tout amusement. Il semblait même... gêné. A l'extrême. Au moins, quand ce grand gaillard décidait d'avoir une émotion, il ne le faisait pas à moitié. Pour une triste (?) histoire, le voilà en train de chialer, pour de la curiosité, il dégringolait d'une montagne... Alors pour être ainsi gêné, était-ce une simple inconvenance ou bien un mal être bien plus profond ?

« Non, bien sûr. » lâcha-t-il. Lokyem haussa un sourcil perplexe. Bien sûr ? « Nous étions sept à en avoir le pouvoir : Deux entre eux ne sont surement plus de ce monde, quatre autres ont un avenir incertains et puis il y’a moi…»

Trop d'information à la fois. Gné.

« Et puis ne m’appelez pas Sir Géant, je me nomme Hypérion, Hypérion Chronus. »

Cette information là, l'abyssal l'enregistra distraitement mais était toujours accaparé par ce qu'avait dit le Géant avant cela. Sept Géants. Deux morts. Quatre disparus. Et un devant lui. Deux, quatre, un. Sept. Certes, le compte était bon, mais tout cela turlupinait Lokyem. Comment des êtres aussi grands avaient-ils pu mourir ? Tués ? Mais alors, pourquoi ? Vieillesse ? Car ça vieillit ces ... trucs ? (Ne voyez nulle offense à la communauté géante par cette appellation Réifiée, Lokyem est tel un Colomb face à un indigène bien trop grand)

Et quatre disparus ? Poum, y'avait quatre géants, et poum, y'en a plus ? L'abyssal aurait pu concevoir ça si on parlait d'humains mais déjà qu'on pouvait voir un stryge à une centaine de mètre, on devait pouvoir voir un tel Géant à un bon kilomètre, au moins !

Et puis... « Y'a un détail que je ne saisis pas. » dit-il abruptement, encore perdu dans ses pensées qui s'entrechoquaient infructueusement - il faut avouer que ni le froid ni la douleur lancinante qui tiraillait sa jambe n'aidaient à clarifier son esprit. « Vous voulez dire que vous étiez sept Géants à avoir ce don... Ou bien n'existe-t-il que sept Géants ? »

Hypérion contemplait le visage de Lokyem car ces grimaces trahissaient elles-mêmes la complexité qu’arpentait son cerveau à recoller les morceaux du puzzle. Il était sûr que pour un être qui n’avait jamais cru en tout autre dieux que les siens, ne pouvait comprendre la triste réalité qu’avait été la création des géants.

Et bien que le combat intérieur de l’Abyssal était inaudible a l’oreille du géant, celui-ci ne put s’empêcher d’imaginer les milles et milles possibilité qui pouvait traverser l’esprit du torturé mais le Géant étant le secret lui-même de la vérité il n’arrivait à s’attarder sur des hypothèses qu’il savait erronées de source sûre. Alors, lorsque son nouvel « ami »ouvrit la bouche, il ne s’attendit pas à une telle question :

-Y'a un détail que je ne saisis pas. Vous voulez dire que vous étiez sept Géants à avoir ce don... Ou bien n'existe-t-il que sept Géants ?

Le béni des Dieux ne savait même pas lui-même la réponse à cette questions, son frère et sa sœur laissé pour seule en ce monde avait-il réussi leur mission, eux, est-ce que le peuple des Géants avait repeuplé le Mont Tagne, créé à leurs propres effigie ? Il préférait croire que oui, de toute manières les habitions gigantesque au sommet du Mont, ne pouvait être rien d’autre que la maison de ces descendants.

Alors, dans son propre doute il préféra rester honnête avec la personne en face de lui puisque jusqu’ici il avait su l’être :

-Moi-même je doute mais les maisons qui stagnent tout là-haut ne peuvent être rien d’autre que le village de mes compères. Alors non, nous ne sommes pas que sept mais surement bien plus nombreux. Malheureusement, d’après ce que je comprends, mon peuple ne semble pas être fort apprécié au point qu’il ne sorte pas de leurs Pic.

Il se tut un instant, puis reprit plus malheureux encore.

-Ce Mont à leurs effigies l’est plus encore que ce que je ne croyais… Solitaire et gigantesque, à l’ opposé de tout, imposant et effrayant. A telle point que personnes n’osent s’y aventuré…

Hypérion reprit sa contemplation de Lokyem, se demandant si celui-ci allait s’intéressé encore beaucoup à son secret car bien vite il devrait le prévenir des risques à encourir par son savoir.

« Moi-même je doute mais les maisons qui stagnent tout là-haut ne peuvent être rien d’autre que le village de mes compères. Alors non, nous ne sommes pas que sept mais sûrement bien plus nombreux. Malheureusement, d’après ce que je comprends, mon peuple ne semble pas être fort apprécié au point qu’il ne sorte pas de leurs Pic. »

L'abyssal porta son regard vers ce dont parlait le géant. Des maisons ? Il avait dû mal à associer ce mot à ces pentes si abruptes et peu hospitalières - que sa cheville en soit témoin ! Pourtant... Il dû avouer avec une petite moue que cela devait bien dépendre du point de vue. S'il était un jour donné à un individu qui ne soit pas abyssal de voir comment ses semblables vivaient si loin dans les abîmes de l'océan, aurait-il une réaction différente ?

Ce que chacun appelait sa maison et sa patrie n'était-il pas lié aux racines les plus intimes de chacun ? Et n'en était-il pas mieux ainsi ?
Si chaque fleur pouvait réclamer tout arbre comme son père, le monde serait un beau bordel ambiant, sans aucun doute.

« Ce Mont à leurs effigies l’est plus encore que ce que je ne croyais… Solitaire et gigantesque, à l’opposé de tout, imposant et effrayant. A telle point que personnes n’osent s’y aventurer…» continua Hypérion avec toujours cette tristesse aux allures séculaires tant elle semblait profonde.

« Solitaire... Gigantesque... Imposant... Effrayant ? » Répéta Lokyem avec un air songeur avant que son visage ne se fende dans un léger sourire. « Sans vouloir vous offenser, il me semble que ces montagnes ne sont qu'à l'image de leurs habitants ! »

Il se tourna vers le Mont Tagne tandis que ses yeux étincelaient en se remémorant avec délice ce qu'ils avaient vu là haut.

« Et puis bien sûr, la plupart des gens n'ont jamais vu de géants de leur vie. Et l'inconnu fait toujours peur aux imbéciles - c'est à dire la trop grande majorité...
Et même pour ceux qui voudraient voir ce qu'il y a derrière cette montagne d'austérité et de puissance... Ben, on galère comme un chien pour arriver là-haut.
Mais... la vue en vaut le détour, indubitablement.»

En parlant ainsi de la Montagne, Lokyem se rendit compte qu'il n'avait jamais songé à cette dernière comme un lieu habité. Mais maintenant qu'il voyait Hypérion devant lui... Il n'aurait pas imaginé autre habitant pour une demeure aussi grandiose.

Hypérion regarda Lokyem avec contemplation et l’écouta attentivement, ne prêtant presque pas attention à ces arrêts de paroles, bien trop concentrer sur leurs « définitions ».

« Solitaire... Gigantesque... Imposant... Effrayant ? Sans vouloir vous offenser, il me semble que ces montagnes ne sont qu'à l'image de leurs habitants ! Et puis bien sûr, la plupart des gens n'ont jamais vu de géants de leur vie. Et l'inconnu fait toujours peur aux imbéciles - c'est à dire la trop grande majorité... Et même pour ceux qui voudraient voir ce qu'il y a derrière cette montagne d'austérité et de puissance... Ben, on galère comme un chien pour arriver là-haut. Mais... la vue en vaut le détour, indubitablement.»

Le Géant ne savait plus trop quoi dire, l’Abyssal avec plus que raison dans ce qu’il disait, et puis d’un autre côté cela avait écarté son nouvel ami du sujet de ce qu’il était lui-même. Évitant ainsi d’approcher les foudres divines à ces abords. Il réalisait seulement que, il était vrai, la plupart des autres espèces était moins coriace, moins vigoureuse, que ses compatriotes.

Il entreprit une réponse réfléchit :

-J’ai pourtant eux des siècles pour moi, a réfléchir a tout cela et pourtant vous arrivez encore à montrer des choses auxquelles je n’aurai jamais daigné prêter attention.

Le sous-entendu sur les siècles avait-il été de trop ?

Le ciel gronda, un éclair frappa un sommet trop lointain pour l’identifier, un rugissement retentit dans toute la montagne et une ombre approchait au loin… Le Géant compris très vite que la sécurité de son ami était à faire, lui qui était blessé ne pourrait se défendre a merveilles.

Il attrapa la hache pendant à sa ceinture, celle-ci devait être à peine plus petite que son ami, et s’apprêta à combattre la créature mystérieuse qui s’approchait. Bien sûr entre-temps il avait posé délicatement Lokyem sur le sol, veillant le laisser s’appuyer sur la bonne jambe, il s’était aussi mis devant lui de façon à prendre les coups.

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Début du combat Lokyem, Hypérion Chronus - Ennemis

Les joueurs commencent le combat.

Vitesse de l'équipe des joueurs : 144

Lokyem : 99 [baissée de 10% à cause du malus de terrain]
Vitesse : 91 [baissée de 10% à cause du malus de terrain]
Dégâts : 107

Hypérion Chronus : 125
Vitesse : 53
Dégâts : 90

---
Ennemis : Vitesse des ennemis : 120

Blango A : 100
Vitesse : 60
Dégâts : 50

Blango A : 100
Vitesse : 60
Dégâts : 50

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Les paroles de l'abyssal semblèrent toucher le géant ou tout du moins lui fournir matière à réflexion. Puis il dit :

« J’ai pourtant eux des siècles pour moi, à réfléchir à tout cela et pourtant vous arrivez encore à montrer des choses auxquelles je n’aurai jamais daigné prêter attention. »

Cela fit sourire Lokyem. Il était courant que les gens qu'il croisait sur sa route - qui étaient bien plus nombreux que ce qu'il laissait croire - lui disent que sa vision du monde était... différente. Il se souvenait particulièrement de la Vampire Alrun qu'il avait eu la chance de rencontrer il y a bien longtemps. Était-ce son âge ou sa façon de vivre et de réfléchir qui en faisait ainsi ? Il n'aurait put trancher.

Il s’apprêtait à expliquer qu'il avait eu également beaucoup de temps pour y songer - ne connaissant pas grand chose sur la longévité des Géants, la mention séculaire ne le choqua pas outre mesure, quand le tonnerre se fit entendre. Brutal. Et un éclair traversa le ciel immaculé jusqu'alors. Comme pour ponctuer cette cri de la nature, un rugissement bestial fut poussé par une bête non loin.
Une bête qui avait l'air tout sympathique.

Tandis que la menace se rapprochait Lokyem identifia deux belligérants. Il identifia rapidement la silhouette trapue de Blangos. Il avait déjà eu affaire à quelques uns, mais jamais dans une position aussi confortable : le terrain ne lui donnait aucun avantage, et sa jambe traîtresse était à déplorer.
Tacitement, Hypérion le posa sur le sol avec douceur. L'abyssal tenta de conserver son équilibre sommaire avec l'aide de son unique jambe valide, tandis que son compagnon sortait son arme. Une hache à l'image de son porteur. Géante.

Il était hors de question de combattre au corps à corps ces adversaires. Il lui aurait fallu pour cela une mobilité dont il n'était pas capable maintenant. De plus, malgré l'attention certaine que le géant portait au petit être, un coup de patte maladroit était si vite arrivé qu'il n'aurait pas été raisonnable.

Lokyem décrocha donc son arbalète de sa hanche qu'il arma sans mal. Il visa sommairement le Blango le plus proche, retint son souffle et appuya sur la gâchette.

Il n'avait jamais été un très bon tireur.

[Attaque sur le Blango A ^^]

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'Attaque - Abyssal' :
Un réveil au coeur de la montagne [With Lokyem] Cr_aby10

Le temps qu'Hypérion se retourne vers les deux Blangos qui les attaquaient, Lokyem eu le temps de tirer avec son arbalète sur l'ennemi. Le carreau traversa le crane du Blango qui était en tête de piste, celui-ci s'écroula sur le sol après quelques secondes de course forcé par les nerfs encore ampli de sang.

Le deuxième Blango, lui continuait sa course alors le Géant plaça sa hache sur le coté, de façon a frapper le monstre avec le plat de l'arme pour tenter de l'expulser sur le flanc de la montagne a gauche. Il mis tout de même sa main gauche devant lui de façon a se préparer a une attaque possible.

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'Attaque - Géant' :
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Fin du combat

Les joueurs remportent 25 XP et 20 Pièces d'or + un bonus de rapidité de 10 pièces d'or sois 30 pièces d'or en tout

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Son tir mal ajusté avait fait mouche, Lokyem en était le premier surpris. A moins que ce ne soit le monstre qui, touché à l‘épaule, fut brutalement arrêté dans la course. Le carreau avait dû faire vraiment de méchantes blessures (sans doute l‘épaule avait-elle été fracassée ?) car la douleur que dû ressentir la bête combinée au recul de l‘impact fit s‘écrouler cette dernière. Un craquement morbide retentit tendit que sa tête heurtant le sol se tordait. Elle n‘était peut-être pas morte, mais sa colonne vertébrale était très vraisemblablement cassée. Autant dire que cet adversaire pouvait être considéré comme hors-jeu.

L‘autre ? Hypérion l‘avait prise de front. D‘un coup unique de sa gigantesque hache, il avait mis fin à la vie terrestre de la créature. Alors qu‘un peu de sang suintait de la blessure causée par le carreau tandis que la bête connaissait ses derniers soubresauts, c‘était un énorme flot qui s‘écoulait du cadavre de la victime du géant. C‘était... Très sale.

Lokyem était loin de n‘avoir jamais vu autant de sang. A vrai dire, il avait sûrement tué des gens de manières bien plus dégueulasse que ça et sans doute avec encore moins de raffinements (oui, c‘était possible), mais ce genre de vision n‘était jamais très agréable pour un estomac non préparé. Un peu plus pâle que d‘habitude (oui, c‘était aussi possible), l‘Abyssal se permit un sourire de soulagement. Tout n‘aurait pas pu se passer aussi bien.

«Eh bien, voilà qui était rapide.» Dit-il pour combler le silence qui avait suivit la brève montée d‘adrénaline. « Pourriez vous... achever cette pauvre bête pour moi, s‘il vous plaît ? » Le Blango qu‘il avait touché était certes condamné à mourir, mais il n‘était pas obligé de le faire avec une ou deux heures d‘agonies.

[Désolée du retard =P]

Le combat avait été plus que rapide. Après l’attaque de l'Abyssal, le Géant avait projeté la bête contre le flanc de la Montagne où il s'écrasa, os brisé, tout en éclatant ces boyaux dont le corps fini dans un bain de sang.

Le Géant même par le passé n'avait jamais été délicat au combat, dans des cas pareil son instinct de survie prenait le dessus instantanément, ne laissant ainsi plus rien sur son passage Hormis des cadavres et du sang.

Il remarqua alors que la bête qu'avait visé Lokyem subissait de soubresaut de douleurs, pour finir elle n'était pas morte mais un point vital était touché et il était entrain de souffrir le martyr jusqu'à ce que son dernier souffle sois émis. Son partenaire l'avait aussi remarqué et commenta d'abord le combat puis en parla :

-Eh bien, voilà qui était rapide. Pourriez vous... achever cette pauvre bête pour moi, s‘il vous plaît ?

Hypérion s'exécuta sur le champ, comprenant la douleur psychique que devait ressentir son ami. Ainsi il pressa la nuque, de la bête avec deux doigts et la lui brisa le plus silencieusement possible, ainsi la souffrance de la bête s’arrêtait et celle de son "collègue" n'augmentait guère.

Comme vous dites, cela a été rapide, je n'ai point perdu la main... Excusez ma barbarie mais je me suis toujours battu ainsi. Je m'excuse aussi que ce combat sois survenu par ma faute.

Il regarda gentillement son ami, espérant qu'il ne soit pas rancunier et qu'il oublie ses techniques barbare car il n'était guère ainsi en communauté.

A peine un petit craquement... Et c'était terminé. Le corps du monstre cessa de trembler et d'agoniser. Et devint inerte.

« Excusez ma barbarie mais je me suis toujours battu ainsi. » s'excusa le géant, ce qui fit hausser un sourcil à l'Abyssal. Il n'y avait rien à excuser. Lokyem avait certes tué sa victime de façon pas si dégueulasse, mais ce n'était que parce que son arme lui permettait de tuer de façon si distinguée. Nulle doute qu'à l'épée ça aurait bien plus sanglant. Sans parler d'une hache. Et ne mentionnons même pas le cas où il aurait dû (et pu) manier une hache de cette taille !

« Je m'excuse aussi que ce combat sois survenu par ma faute. » continua le géant.

« Par votre faute ? » S'étonna l'abyssal. « Ne vous inculquez donc pas de cela. Les attaques de Blangos ne sont pas si rares que ça. Je dirais même qu'ils ont plutôt attaqué à cause de moi. Ils ne se seraient pas risqués à attaquer un Géant de votre envergure sans autre raison. »

Il s'appuya sur son épée pour soulager sa jambe endolorie.

« D'ailleurs, il faudrait se préparer à une autre attaque. L'odeur du sang risque d'en ramener d'autres. »

Lokyem semblait déjà être soulagé une fois qu'Hypérion eut abrégé les souffrances du Blango. Mais son visage resta perplexe face aux dires du Géant :

-Par votre faute ? Ne vous inculquez donc pas de cela. Les attaques de Blangos ne sont pas si rares que ça. Je dirais même qu'ils ont plutôt attaqué à cause de moi. Ils ne se seraient pas risqués à attaquer un Géant de votre envergure sans autre raison. D'ailleurs, il faudrait se préparer à une autre attaque. L'odeur du sang risque d'en ramener d'autres.

Le Géant regarda son compagnon, se demandant si il avait réellement réussi a rassembler le puzzle qu'il lui avait offert en paroles. Puis il réfléchit a ses dires, et se dit qu'on fond c'était belle et bien le sang qui avait attiré les monstres. Que faire ?

-Soit je vous porte sur la route, soit nous marchons a votre rythme. Dans les deux cas une attaques est tout a fait possible et chacun a ces inconvénients. Bien que l'un soit légèrement plus risqué, quoi que, tout dépend comment on se positionne.

Il regarda l'Abyssal et attendit sa réponse; alors qu'au loin des Blangos commençaient a sentir les reflux du sang.

» [Capture] Un coq pour réveil-matin
» Excursion en montagne [PW Keel]
» La foudre tombe sur la montagne [PW Thorek]
» Au coeur de la Savane de Tzengah [Pw Greil et Arkos]
» Au coeur de la terre creuse [PW Azriel, Neivin et Holy]

Un réveil au coeur de la montagne [With Lokyem]

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