« Soit je vous porte sur la route, soit nous marchons a votre rythme. » Dit le géant après un petit temps de réflexion. Lokyem s'accorda également deux secondes avec d'hocher la tête. Oui, en effet, il n'y avait pas d'autres alternatives.
A part peut-être celle de partir à dos de Blango - certains l'avaient fait, paraît-il. Mais le peu de raison qui restait à l'abyssal lui suffit pour écarter cette option.

Il n'était clairement pas possible de marcher à son rythme claudiquant. Les deux premiers avaient peut-être été aussi faciles que rapides à tuer, mais Lokyem ne doutait pas un seul instant qu'il devait cela plus à la félicité qu'autre chose. Hors de question de compter sur la chance pour s'en sortir. Sans parler que leurs adversaires seraient indubitablement plus nombreux.

Alors, se faire porter par le géant ? Cela s'était certes déjà passé, et tout s'était bien déroulé. Mais rien qu'à songer aux remous que son estomac subiraient si Hypérion sautait d'une falaise comme il l'avait déjà fait...

Lokyem s'apprêtait à déclarer également cette option comme impossible... puis changea d'avis. Le géant n'accepterait sûrement pas de le laisser seul. Et le forcer d'aller à son rythme d'estropié ne faisait que le mettre en danger. Et Lokyem n'était pas encore assez reclus pour ne pas sentir un pincement au cœur à cette pensée.

« Alors... Soit. Portez-moi. » Dit-il à moitié à contre-coeur. Mais il préférait largement se sentir entre les pattes du géant plutôt qu'entre des griffes de Blangos.

« Vous connaîtriez un endroit sûr ? »

Suite à ses paroles, le Géant souleva l'Abyssal et le posa sur son épaule, de la même manière - ou tout du moins avec la même facilité - que s‘il avait eu affaire à un chaton. Ainsi perché, Lokyem tâcha de ne pas trop intellectualiser sa situation. Avec beaucoup d‘auto-persuasion, il réussissait à penser qu‘il était sur un gréement trop instable d‘un bateau. Rien d‘inquiétant. Vraiment.
Gnié.
Pour conserver son équilibre tandis que le géant se mettait en route, Lokyem agrippa ce qu‘il avait sous la patte. En l‘occurence les longs cheveux d‘Hypérion, semblables à des filaments d‘acier à leur structure. N‘y avait-il qu‘une seule chose chez cette grande chose qui ne soit rudesse ? A part son âme doucereuse et ses larmes magiques ?

Malgré la précarité de sa position, l‘Abyssal tâcha de se tourner tant bien que mal pour observer ce qu‘il y avait derrière. Ce qu‘il vit ne l‘enchanta guère. Ses pronostics étaient fort justifiés et plusieurs bestioles tâchaient de rattraper le géant pour s‘offrir un match de revanche.

HRP:

L'esprit secoué du pauvre Abyssal réussit au bout de quelques secondes à articuler quelques pensées cohérentes malgré les secousses que lui faisait subir Hypérion. Parmi les idées qui germèrent à ce moment là, il y avait celle que le sol stable était sans doute la meilleure invention des dieux. Que les griffes des Blangos n'étaient peut-être pas si terribles en comparaison à une marche à dos de Géant. Que le mal de mer était vraiment un truc de mauviette.

Mais toutes ces pensées furent balayées quand Hypérion se mit à courir par un « Au secours » muet qu'il aurait sans doute hurlé s'il restait une once d'air dans ses poumons. Quand son compagnon se servit de sa hache, il fut à un cheveux - de Géant - de tomber, mais il tint bon.

« A vous de décider si vous préférez rester perché ici pour viser ou si vous désirez descendre, nous n'avons guère le temps de parler, ils approchent déjà ! »

Lokyem grimaça en voyant le danger arriver. Il auraient indubitablement besoin d'aide. Avec une vivacité assez étonnante au vu de ce qu'il venait de subir, Lokyem se concentra autant que la situation lui permettait et usa pour la première fois de puis assez longtemps du talent inhérent à sa race. Au bout de quelques secondes, il sentit la présence d'un Loup Préhistorique, semblable à celui qu'il avait affronté en compagnie de NéoLéo les jours d'avant.
Emprisonné dans sa prison de glace à une dizaine de mètres de cela. Lokyem essaya de tendre son esprit vers la bête afin de la réveiller et de l'enjoindre à combattre à ses côtés, mais il ne lui fallut qu'un court instant pour comprendre que cela ne marchait pas. Avait-il rouillé ses pouvoirs à force de les dénigrer ? Ou était-ce le stress qui l'en empêchait ?

Il ne demanda même pas à Hypérion de le poser, c'eût été une perte de temps qu'il ne pouvait se permettre. Tandis que le Géant levait sa main, il sauta sur cette dernière, se ramenant à une distance suffisante du sol pour pouvoir directement s'y jeta. Il se rétama en beauté avec une roulade presque contrôlée. Claudiqua quelques pas histoire de se rapprocher de là où gisait le Loup inerte, serra les dents et lança : « Mais réveille-toi petit con ! » au Loup depuis trop longtemps assoupi tout en le frappant mentalement de toute ses forces. Il sentit l'étincelle de vie à l'intérieur de la bête de pierre se remettre un peu à briller. Et tandis que l'esprit de la créature se remettait à peine de son si long sommeil, Lokyem invoqua la bête, la forçant à lui vouer allégeance.

Il craint pendant une poignée de secondes qui lui semblèrent éternelle que cela ne marcherait pas - sa dernière invocation remontait à un peu plus d'un siècle - puis il sentit, quand le Loup sorti de son carcan gelé, son absence totale d'agressivité et sa soumission. Lokyem avait toujours détesté ce sentiment pervers de contrôle qu'il avait sur son entourage.

Il se permis une tape presque affectueuse sur son nouveau compagnon de combat juste avant qu'il arme son arbalète pour accueillir les Blangos.

L'enfant est la pour la forme, l'ado bah... C'est un ado donc ça avance pas x) et Loky, ton loup invoqué, si ta force augmente, la sienne aussi, il a la moitié de tes stats sauf pour la vie

[HRP : J'ai pas un malus de zone normalement ? Je vais pas m'en plaindre, mais bon...]

Cinq Blangos. Tels étaient les adversaires que le Géant et l'Abyssal se devaient désormais d'affronter. Le loup qui venait grossir leurs rang n'était définitivement pas de trop. Tandis que Lokyem se bataillait avec ses doigts gourds de froid pour tendre son arbalète, la pensée lui vint qu'il aurait peut-être dû prévenir Hypérion auparavant que les gens de son peuple étaient capables de maitriser la plupart des créatures, si tant est que leur force mentale puisse écraser celle de la créature ainsi invoquée. Mais il n'aurait pas pu prévoir que les circonstances le forcerait à user de cette capacité.

Le clac caractéristique signifiant que son carreau était bien positionné résonna.

Il espéra juste que le loup ne perturbe pas trop le Géant et diminuerait ses aptitudes au combat. Lokyem ordonna à la bête d'attaquer l'un des jeunes Blangos - comme l'Abyssal comptait s'attaquer à l'une des plus grosses créatures, le pauvre loup ne risquerait pas de se prendre par mégarde son carreau. Et docilement, l'allié s'élança au combat.
Lokyem soupira tout en accolant épaulant son arme pour mieux viser. Il détestait vraiment les invocations.

[Lokyem attaque le Blango adulte femelle, le Loup attaque le Blango adolescent mâââle]

Le membre 'Lokyem' a effectué l'action suivante : Actions

'Attaque - Abyssal' :

L'Abyssal se mit a crier sur un loup qui dormait : avait-il perdu la tête ? Par réflexe Hypérion recula sa main armé de sa hache, prêt a posé un coup. Mais le plus étonnant vint lorsque le loup se leva et vint se poser docilement a la droit de Lokyem.

-Mais qu'est-ce que... marmonnât-il.

Malheureusement le temps n'était guère a la réflexion, 5 Blangos étaient prêt a charger sur eux d'une seconde a l'autre. Pourtant quelque chose l'étonna encore, son compagnon tira un carreau sur l'un deux qui s'écroula sur place, tandis que le loup venait d'arracher la tête d'un autre. Étais-ce son animal de compagnie ? Était-il retourner sur les pas de son nouvel ami ? Trop de question... Pas assez de combat.

Alors il empoigna sa Hache des deux main et tenta de l'abattre sur un troisième Blango.

[Attaque le Blango adolescent femelle]

Le membre 'Hypérion Chronus' a effectué l'action suivante : Actions

'Attaque - Géant' :

Blango adulte mâle tape à 50 sur Lokyem
Blango enfant femelle tape à 1 sur Hypérion.
Loup invoqué tape à 56 sur blango adolescent mâle.

Trois coups. Trois morts. Ça, c'était de l'efficacité ou Lokyem ne s'y connaissait pas. Hypérion avait en effet été fort surpris de son tour de manège avec le Loup, mais avait choisis une solution plutôt pragmatique : un coup brusque de sa hache dans l'un des blangos. Qui fut... coupé en deux sous le coup. Ce fut si brutal que du sang gicla jusqu'à l'Abyssal qui s'épongea aussitôt le visage de sa manche... et ne vit pas l'un des survivants lui sauter dessus.

L'impact le fit tomber au sol, la bête sur lui, les griffes plantés dans sa poitrine pour empêcher Lokyem de se dégager. Le blango tenta de lacérer sa gorge avec ses crocs bien trop acérés aux goûts de l'abyssal. Le coup aurait sans doute été fatal si, plus vif que la bestiole, Lokyem n'avait pas mis son bras gauche en travers de sa gueule.

Il sentit un peu de son sang dégouliner de son bras blessé et tomber sur son visage. Quelques gouttes durent aller dans sa bouche car il sentit le gout métallique si caractéristique se répandre dans ses papilles. Son cerveau boosté par l'adrénaline cherchait une solution pour s'en sortir. Le choc avait expulsé son arbalète loin de lui, et il était hors de question qu'il se serve de son épée dans un combat aussi rapproché, pas assez d'élan, son arme n'entaillerait pas le cuir coriace du Blango.

De sa main libre, il choppa l'oreille de son attaquant, espérant avoir assez de force pour lui tordre le cou.

[Attaque sur le blango mâle, le loup loup attaque l'enfant femelle]

Le membre 'Lokyem' a effectué l'action suivante : Actions

'Attaque - Abyssal' :

Lokyem ne pensait pas qu'il réussirait ainsi à tordre assez la tête de son adversaire pour que cela lui soit fatal. Pourtant, après une seconde de résistance, il entendit distinctement le cou du Blango se briser, ce qui lui donna un haut le cœur de dégout. La bête s'affaissa sur lui, vidée de toute vie. Bloqué en dessous, l'Abyssal essaya de se dégager du dessous du corps inerte qui le clouait au sol... En vain.

Avant même qu'il put commencer à se maudire de sa stupidité ou de sa maladresse, avant qu'Hypérion se rende compte de sa situation et tente de l'aider, le loup qu'il avait invoqué, ayant fini sa funeste besogne, était là. Ses crocs allèrent chercher la peau du cou du cadavre encore chaud et l'effort combiné de l'Abyssal et du loup put le décaler, assez pour que Lokyem se puisse se remettre debout.
« Qu'est ce donc que cela ? Comment avez-vous fait pour que d'une seconde a l'autre il nous aide ? Quelle est cette Magie qui m'est inconnue ? Votre race m'étonnes de plus en plus Lokyem ! »
Encore pantelant à cause du combat qui s'était fini bien plus rapidement qu'il avait commencé, l'Abyssal se tourna vers son grand ami si perplexe.

Alooors... Comment expliquer ça ? Il inspira profondément, pour rassembler ses idées encore chamboulées par l'ivresse de la violence et calmer sa respiration éparse.

« Les abyssaux ont un... lien avec les créatures ou n'importe quel esprit faible. C'est comme si... » Il planta un regard désolé dans celui, complètement vide de volonté, du loup. « Nous les assujettissions par la seule force de notre esprit.» Il gratouilla l'oreille de la bête qui aurait dû être sauvage.

« Aussi fascinant que peut-être ce pouvoir... Je n'aime pas vraiment l'utiliser. Je trouve ça contre nature de soumettre ainsi quelqu'un, aussi peu humanoïde et intelligent soit-il. »

Vas-t-en. Ordonna-t-il au loup avant de le libérer de son emprise. Ce dernier ordre était souvent (hélas) nécessaire. Trop souvent, Lokyem s'était retrouvé à devoir tuer la bête qu'il avait invoqué, si cette dernière n'était pas assez terrifiée pour fuir et décidait alors d'attaquer l'Abyssal. Mais, pour le loup, Lokyem n'aurait pas eu besoin de cela. Dès que la bête se sentit à nouveau libre, elle prit les jambes à son cou, de peur d'être de nouveau invoqué.

Et malgré son manque d'enthousiasme quant à l'idée de voyager de nouveau sur le géant (et c'était un euphémisme), il décréta : « Nous devrions peut-être nous presser. Des Blangos pourraient encore arriver. »

Malgré la confiance - toute relative- que l'Abyssal avait pour le géant, il ne put s'empêcher de ressentir la bouffée de terreur qui l'avait déjà paralysé quand le Géant l'avait soulevé les dernières fois. Une terreur assez stupide, en soi. Il savait qu'il n'allait rien lui arriver de mal. Hypérion était assez précautionneux pour ne pas le faire tomber ou pour le rattraper, il était assez agile - et ce malgré sa cheville endolorie - pour ne pas se faire trop de mal en tombant. Mais une partie de son cerveau continuait à hurler que cela n'était pas naturel. Qu'un être de Dùralas ne devrait pas pouvoir le soulever ainsi. Son estomac jurait que la gravité avait été inversé pour son propriétaire monte aussi rapidement à la hauteur de la tête du Géant et ne se privait pas de se plaindre.

Mais tout cela était... ridicule. Alors Lokyem tâcha de se convaincre à adopter une respiration égale. Qui redevint erratique quand Hypérion se mit à marcher.

« Je connais assez bien les grottes et mines au alentours, d'ici peu nous rentrerons dans un des passages sous-terrain qui nous ramènera à Baldor'Heim; nous y serons en sécurité je peux vous le promettre. »

Dans l'état où il était, Lokyem se contenta de hocher du chef pour acquiescer. Le Géant repris la parole, parlant de l'invocation des Abyssaux - Lokyem aurait été étonné de voir son grand ami ne pas aborder de nouveau le sujet, curieux comme il était.

« Je vois que vous êtes une bonne personne. » Ce fragment de phrase resta en suspens dans l'esprit troublé de Lokyem. Qu'avait-il donc fait pour obtenir ce titre ? Lui ? Une bonne personne ? S'il n'avait pas eu une telle estime du Géant, il l'aurait sans doute traité d'imbécile ou d'aveugle (même si l'imbécilité n'est-elle pas un aveuglement de l'esprit ?). Là... Il se contenta d'encaisser silencieusement une telle appellation.

« Attendez, la guerre à laquelle vous avez participé ? Mais voilà plus d'un millénaire que je parcours ces terres et nulle guerre n'a jamais impliqué de Géant, à ma connaissance. »

Une guerre aurait très bien pu se dérouler dans son dos dans ses années d'ermitage, mais tout de même...

Les pièces du puzzle ? Lokyem haussa un sourcil, intrigué. Il est vrai que depuis le début de leur rencontre, de nombreux points étaient restés dans l'ombre. Si la politesse et la discrétion de l'Abyssal l'avait empêché d'en demander plus, sa curiosité n'avait pas été rassasiée. Mais elle le fut, au fur et à mesure que le Géant parlait et racontait son histoire.

Créé par les dieux. Guerre. Création.

Tous les mots qui prononçaient le Géant heurtait la conscience de l'Abyssal de plein fouet. Il ne tentait même pas de remettre en question les paroles d'Hypérion. Il aurait eu, certes, toutes les raisons d'en faire ainsi, la première se nommant bon sens. Mais le Géant avait des preuves de ce qu'il avançait. Ses larmes enchanteresses, que pouvaient-elles être donc, sinon divines ? Et quelles auraient été ses raisons pour mentir ? Aurait-il pu être fou ? Il n'en avait pas l'air.

Loky sentit le monde autour de lui tourbillonner.

Était-ce que les humains et autres créatures éphémères ressentaient quand ils comprenaient son âge et tout ce que cela impliquait ?
Cette épaule sur laquelle il était posé était millénaire. Cet être qui le portait avait été créé par des dieux. Il les avait peut-être même rencontré ?
Le sang séculaire de l'Abyssal qui dégoulinait en masse depuis le bras blessé sans que son propriétaire y fasse attention paraissait soudain bien jeune.
Lokyem restait abasourdi par ce qu'il venait d'entendre.

« Par toutes les putes du Seigneur des Tempêtes... » lâcha-t-il. Ce n'était pas un juron qu'il sortait souvent, mais l'occasion semblait fort justifiée. Et avant qu'il ai pu aligner des pensées cohérentes, il sentit son esprit comme ses jambes se dérober sous lui.

Et tandis que son corps dont les pensées venaient de déserter tombait dans le vide, il sombra dans l'inconscience.

Lokyem ne sait pas exactement ce qui le réveilla. Sans vouloir parier dessus, il dirait que c'est l'odeur renfermée et fétide qui régnait dans les tunnels que le Géant parcourait avec tant d'attention pour ne pas blesser son frêle protégé. Sans pour autant être claustrophobe, il ne s'était jamais senti à l'aise dans les espaces confinés que dessinaient les grottes et autres cavités creusées dans la pierre.
Alors, même dans l'état où il se trouvait, il sentit ce que quelque chose n'allait pas. Généralement, il ressentait cela quand, endormi, sa conscience percevait celle d'un animal hostile - une alternative intéressante à son pouvoir d'Abyssal.

Il manqua de tomber, dans la position précaire où le Géant l'avait placé, mais tint bon à certaines aspérités sur la peau rugueuse de Hypérion. Il se tourna vers son ami créé par les Dieux. Ses yeux sombres détaillèrent l'être millénaire qui lui faisait face.

« Je suppose... » commença-t-il, le souffle court par l'ambiance étouffante du tunnel. « Que je vais avoir besoin d'un certain temps pour m'y faire. »

[lourde inspiration, n'est-ce pas ?]

Hypérion continuait sa route dans les cavernes avec Lokyem dans sa main. Cela devenait de plus en plus petit et l'air se raréfiait. Puis l'Abyssal se réveilla, failli glissé et se bloqua avec les pieds sur des aspérité de la main du Géant.

L'homme tenta de reprendre ces esprit s et regarda son porteur en soufflant un peu :

-Je suppose... Que je vais avoir besoin d'un certain temps pour m'y faire.

Le béni des yeux baissa les yeux vers lui et lui répondit :

-Je suppose. On ne doit pas voir ça tout les jours... Croyez-vous pouvoir rester comme vous l'avez été avec moi même en sachant cela ? J'aime mieux quand on ne me prend par pour un fou.

Il sourit bien qu'il savait qu'ils seraient très vite a Baldor'Heim et que tout pourrait changer a ce moment là.

[Désolé pour le petit texte mais tu n'a pas aider ]