- Ghaneluun...

Ce nom ne pouvait s'empêcher de raisonner dans la tête de Djezameen. Colère, confusion, et une haine sortie tout droit d'un amour sincère. Les Dieux avaient décidés de le rappeler à eux, égoïstes qu'ils sont. Elle, pourtant, avait toujours été aussi pieuse et dévouée que possible. Et regardez les tous ceux là, qu'avaient ils à la regarder? N'avaient-ils jamais eu de proche disparue? Jamais connue ce chagrin infinie qui dévorait son âme à l'instant? Sa tête était sur le point d'exploser, tandis que tous la fuyait comme une pestiférée. C'était là toute la considération qu'ils avaient pour elle? C'était pourtant l'une des leur, leur voisine, leur amie, et puis merde! Djezameen, envoya valdinguer un pot de fleur de l'autre côté de la rue et cria de toute sa peine. Elle sentie une main s'accrochée à son épaule, se retournant le regard remplie de haine, elle entendit :

- Ma Dame, calmez vous, vous effrayez tout le monde!

Un étrangère à plumes. Que venait-elle faire dans leur village déjà?! Encore une venue se moqué de leur gloire déchue et de leurs croyances! Djezameen, enragée, lui sauta à la gorge, serrant aussi fort qu'elle pouvait. Voilà, enfin elle semblait comprendre, l'inconnue aux cheveux blancs et aux yeux vides comme la mort se tenait la tête comme elle même le faisait il y a quelques instants de cela. Enfin quelqu'un partageait sa souffrance! Elle continuait de serrer, serrer toujours plus fort, quand soudainement, une étrange lueur apparue...

L'initiative revient à : l'Ekkja.

Ekkja : 1380
Vitesse : 460
Dégâts : 345
Capacités spéciales :



Cylicia Condoris : 2393
Aura exaltée : 200
Vitesse : 5
Dégâts : 1937
Capacités spéciales :

Ekkja s'en prend à Cylicia avec une férocité incroyable. Et par deux fois !

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#1 'Djöll. - Kar'Magûl' :


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#2 'Djöll. - Kar'Magûl' :

Le village Djöllfulin était tout à fait plaisant aux yeux de notre héroïne. Leur caractère spirituel et pacifique ne pouvait au final que plaire à la native de la Tour Blanche. Elle n'était pas là depuis bien longtemps, mais déjà elle imaginait se peuple amical se lier à la lointaine Tour Blanche de part leurs points communs. Certes, il y'avait toujours ce panthéon païen que la Purificatrice devait creuser quelque peu mais elle n'imaginait point de Dieux guerriers ou vicieux au service d'une telle communauté. Ces idées préconçues allaient être mis à l'épreuve... Mais pour l'heure elle se contentait d'une balade au travers du village.

Le temps était au beau fixe, et tous les villageois semblaient heureux bien que certains regardaient la Stryge avec suspicion. Réaction normale pour des nouveaux venus sur le continent, la Purificatrice ne se formalisa pas pour si peu. Ce qui l'étonna en réalité, c'est que dans l'une de ces ruelles il y'avait une personne qui attirait encore plus l'attention que son plumage et sa peau blanchâtre, une simple femme. Le visage de celle-ci semblait entre la tristesse et la colère, Cylicia connaissait ce bien ce genre de visage. C'était celui de ceux qui devait subir une situation sans plus rien pouvoir n'y faire. Un drame quelconque que la condition mortelle ne pouvait pas résoudre. Soudainement, la femme en question s'approcha d'un pot de fleur et le lança au beau milieu de tout d'une force que la Stryge ne lui soupçonnait pas. Décidément, dans son état, elle était devenu un danger publique. Vu le nombre d'enfants qui se baladaient dans le village, il valait mieux agir. Cylicia s'approcha alors de la femme qui ne semblait pas même faire attention à elle, trop plongée dans sa mélancolie, et lui mit doucement une main sur l'épaule.

- Ma Dame, calmez vous, vous effrayez tout le monde!

La femme en question se retourna tel un animal aux aguets, le regard emplie de haine, et sauta à la gorge de notre héroïne sans hésiter. La respiration de cette dernière se fut alors terriblement difficile mais ce n'était rien encore comparé au mal de tête horrible qui lui prit tout à coup. Elle se sentit flanchée, tombant au sol sous l'étranglement physique et mental de l'Ekkja. Des images d'horreurs commencèrent alors à fusées dans l'esprit de la Stryge. Les terribles tortures de la Tour Noire revinrent alors à elle comme à l'époque si bien qu'elle commençait à crier, semblant tout aussi déranger que la femme qui l'agressait. Non, ils ne l'auraient pas deux fois dans leurs geôles obscures, elle s'en était déjà évadée et le referait au besoin. Morkez était là pour elle, elle le savait au fond de son âme, et ne la laisserait pas tomber. Comme à l'époque de la Tour Noire, elle trouva son salut dans la prière et la dévotion. Alors qu'elle retrouvait peu à peu son calme dans cette exercice, son aura de lumière fit doucement son apparition, perturbant l'emprise physique et mentale de l'Ekkja. Cylicia sortit quant à elle de son illusion et de sa lente asphyxie. Le réel reprit le dessus et la première chose que ses instincts repérèrent était une ouverture pour enfin maîtriser ce danger publique. Si le coup était bien placé, le peu de force que lui avait laissée l'attaque soudaine de cette femme devrait suffire. Il s'agissait de donnée un coup suffisamment fort sur le côté du menton pour que celle-ci tombe dans les pommes, son cerveau, de cause à effet, aurait alors rebondit suffisamment dans sa boite crânienne que pour causer une légère commotion. Trop fort, et les dégâts pourraient être beaucoup plus sérieux, créant ainsi l'incident diplomatique qu'elle aurait voulu éviter. Lançant son poing avec vigueur, elle pria pour que sa technique réussisse avant que la Djöllfuline ne reprenne ses attaques psychiques.

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'Attaque - Stryge B' :