MANUFACTURE : CREATION D'UN SCEPTRE

[CREATION : Sceptre Iopikeur
:> : 9 bois de chêne + 7 bois de baobab + 1 membrane de wyverne + 3 têtes de duggueur]

MANUFACTURE : CREATION DE 2 ANSCEPTRES + 1 ETHERNEL

Coût : L'Ansceptre (x2) : 34 bois de cerisier + 4 plumes d'aigle + 2 branches ensorcelées
Ethernel : 18 bois de baobab + 3 fioles d'eau du lac + 1 saphir

MANUFACTURE: CRÉATION D'UN BÂTON ARCANIQUE & D'UNE ARBALÈTE

Mon voyage à Ishtar allait bientôt toucher à sa fin. Cela faisait déjà quelques jours que nous étions arrivés sur cette île à la suite de notre mésaventure avec les pirates, le temps pour nous de visiter les lieux et ainsi découvrir la cité de Guillaëd. Les journées avaient beau filées à toute vitesse, je ne me lassais pas de ce qu’elle avait à me proposer et à me faire découvrir : bracelet et pendentif mystique aux pouvoirs étranges, armes et équipements traditionnels, baume et concoction thérapeutique et médicinal en général. Pas de quoi s’ennuyer en somme. Et notre départ dans les ruines de la cité n’était prévu que pour dans quelques jours, le temps pour moi de terminer en beauté la visite du village sauvage.

Alors que je me promenais en ville, je suis tombé à nouveau nez-à-nez avec l’Abyssale qui nous avait attaqué à notre arrivé. Sa folie apaisée et son calme retrouvé, nous en avons profités pour s’excuser de nos comportements à notre rencontre puis, nous nous sommes promenés à travers la cité. Elle me fit visiter et redécouvrir les lieux sous un autre point de vue, ne lésinant pas sur l’histoire de l’île et sur son propre passé, entremêlant les deux au fur et à mesure de notre discutions. Alors que nous approchions du centre de la ville, l’Abyssale improvisée guide remarqua du coin de l’œil l’équipement que je portais dans mon dos. Ce saisissant de l’un de mes tonfas par curiosité, elle passa alors sa main sur le bois usé et devenu rugueux avec le temps. Elle me conseilla alors un artisan arrivé en ces lieux il y a quelques temps déjà et qui avait un savoir faire exceptionnel. Ne sachant pas se battre avec une arme en main, elle ne s’y était jamais rendu, mais pour avoir entendu le bien que l’on disait de lui dans les parages vis-à-vis de ses qualités de sculpteurs, elle accepta de m’y emmener lorsque je le lui demandai. Il est vrai que c’est deux bout de bois que j’ai longuement traîné derrière moi commençaient à se faire vieux, mais je n’en aurai bientôt plus besoin, ce n’était donc pas bien dérangeant. Cela dit, je me demandais si ce sculpteur pourrait me rafistoler ma paire de botte bien usée, ou même l’optimiser pour qu’elle soit plus confortable et adaptée à ma constitution. Mais passons d’abord voir l’artiste avant de se prononcer pour de futur achat en boutique, il n’y avait rien de pressant.

Dans un premier temps, nous arrivâmes au centre de la cité, sur la berge d’un étang relativement large qui s’imposait au cœur même de la place principale, celui-ci étant surplombé par une végétation presque étouffante donnant l’impression qu’une mangrove géante essayait de s’échapper de l’étang. L’on pouvait apercevoir au loin la  boutique parmi les champignons et la végétation qui régnaient en maîtres dans les environs, de l’autre côté de la berge et flottant sur d’immense nénuphar et racines sortant de l’eau. D’immenses lianes faisaient la jonction entre les deux rives, lianes sur lesquels d’étranges engins mécaniques pendaient, posés sur les nénuphars près de nous. Cela ressemblait à un moyen de transport, bien qu’à la fois étrange et original, l’Abyssale me tira jusqu’à l’intérieur de la sphère reposant sur le premier nénuphar se trouvant notre chemin avant de me rejoindre à l’intérieur. La mécanique paraissait complexe aux premiers abords, mais Ma’ui parvint à faire avancer la machinerie assez facilement, nous menant petit à petit jusqu’au centre de l’étang.

L’engin s’arrêta devant une sorte de statue humanoïde voilée d’une lumière rouge tamisée, certainement pour conseiller la descente aux passagers. L’enseigne se trouvait quelques pas plus loin, toile étirée et plaquée sur la végétation de l’antre naturel. La boutique était assez ouverte à l’extérieur, enveloppé partiellement et par endroit de végétation suffisamment abondante pour former une infrastructure habitable. De magnifiques fleurs aux teintes variées recouvraient les pants de murs végétale, entourées de champignons luminescents aux formes étranges. L’ambiance, agréable et envoutante, nous invita naturellement à pénétrer dans la demeure de l’artisan. Je m’arrêtai devant la liane tombante à l’entrée et parcourrai la boutique d’un regard curieux. Le maître des lieux semblait vivre humblement et avait un goût fort prononcé pour le naturel, en atteste les promontoires en racine sur lesquels reposaient les vitrines remplis d’armes et d’objets sculptés et la végétation débordante recouvrant la quasi-totalité de la boutique.

Alors que je m’apprêtais à tirer sur la liane qui pendait devant moi, pensant qu’il s’agirait sûrement d’un système pour annoncer sa présence, le propriétaire de la boutique apparu au fond de la boutique et traversant l’allée de vitrine pour me rejoindre. Je fus tout d’abord surpris de reconnaître les traits de visage de l’Abyssal que je n’avais pas vu depuis longtemps maintenant puis, interrogé par sa présence sur l’île de Wystéria, lui que j’avais croisé pour la dernière fois à Baldorheim. Il n’avait pas changé, sa chevelure azur tombante et luisante, ornée de son couvre-chef mystérieux, sa tenue de combattants ayant subis quelques personnalisations depuis la dernière fois et cet air décontracté et discret qu’il arborait en-dehors des combats.

Lonann Alhazred – Cela faisait bien longtemps ! Zayn ! Dis-je en lui tendant une poigne bien amicale, le sourire aux lèvres. Comment vas-tu mon ami ?

Nous échangeâmes quelques temps les banalités courantes, lui expliquant ma venu sur ces terres reculées et mon souhait de m’aventurer et de découvrir ce que cette jungle a à nous proposer. Notre départ d’expédition se faisant dans quelques jours, je lui présentai Ma’ui, qui vivait sur cette île et qui m’avait amenée jusqu’ici pour me faire visiter les lieux pour combler l’attente de l’aventure. Poussé par la curiosité, je récupérai une paire de botte neuve achetée à Baldorheim qui était fourrée dans mon sac et le lui montrai pour comparer aux bottes usées que je portais aux pieds.

Lonann Alhazred – Ma’ui m’a dit que tu avais ouvert boutique il y a quelques temps et de ce que je peux contempler derrière les vitrines, il est indéniable que tu es un sculpteur passionné.  Je sais que ma demande peut te paraître un peu farfelue, je ne voudrai pas abuser de ton temps et te déranger pendant ton travail, mais je recherche un artisan cordonnier pouvant offrir une seconde vie à cette paire de chaussure à mes pieds. Regardant la paire à mes pieds, celle-ci avait déjà bien vécue et le trou béant qui s’était formé sur le côté de chacune des bottes le prouvait. Même si marcher pieds nus ne devrait pas trop me déranger …

-Commande Amélioration de Bottes Tungsténiennes + Amélioration d'un Ethernel