Greil arrive finalement sur le front nord, certes en retard, mais tout de même présent sur le front au sein des montagnes du Baldor. Le climat n' est guerre clément et le terain escarpé ne sera pas non plus un avantage dans cette bataille. Greil est également présent sans sa main gauche,  sans Elincia  qui le rejoindra sans doute beaucoup plus tard, une fois l'assaut terminé et une fois son absence de Weissaupt découverte. La vampire jugeait le général encore trop faible pour ce genre d'expedition, mais Greil n'est pas homme à laisser les autres combattre à sa place et cette calamité devait être maitrisée dans l'oeuf. Même s'il n'était pas au sommet de ses capacités d'antan et qu'il était toujours l'ombre de lui-même, Greil, le général du Stolenmark, devait répondre présent à cette bataille.

Dans le Nord montagnard et gelé, se trouvaient les troupes de la Milice et les Khazariens organisés en phalanges, tous ligués contre un ennemi commun. La tour blanche semblait également avoir mobilisé quelques troupes, mais clairement pas de quoi tenir un front contre les skarniens et le monolithe, il semblerait que ceux-ci misent sur leur force de frappe. Cependant, il y avait aussi des êtres plus hétéroclites, bien qu'apte au combat, qui participaient à leur manière à l'effort de guerre.

Ce furent d'ailleurs les Stryges blancs qui attaquèrent en premier le monolithe et les skarniens, suivit d'une percée des nains pour la moins explosive qui n'était pas sans rappeler Oghren au vieux général. La milice, composant ses assauts avec ses rangs hétéroclites, rappelant à l'ancien général les troupes du Stolenmark. Le premier assaut des trois entités fut mené tandis que Greil avait une toute autre sorte d'activité. Ce genre de situations ne lui était pas inconnu et la sensation troublante que l'ex-général ressentait se transformait doucement en un horrible mal de crâne avec la déferlante d'images qui venaient d'apparaître dans son esprit.

Un violent mal de crâne, un flash-back d'une autre bataille et voici qu'une partie de ses souvenirs lui reviens. Chancelant, Greil s'approche tout de même du front épée à la main. Encore convaincu d'être dans son ancienne bataille, le général laisse passer le premier assaut, cherchant ses propres troupes des yeux. Elincia, Arkos, Oghren dont les explosifs seraient d'une grande aide. La confusion s'estompant et la situation actuelle lui revenant peu à peu, Greil se souvenait de nouveau sur quel champ de bataille il se trouvait et pourquoi. Le premier assaut avait eu lieu sans lui et avait modifier le champ de bataille.

Les explosifs des nains avaient quelque peu perturbés leurs troupes et ils attaquaient tant bien que mal les skarniens ayant fondu sur eux le temps de se remettre d'aplomb. Les miliciens n'étaient pas en reste et continuaient courageusement leurs assauts contre les Skarniens, maudits rongeurs aussi stupides que tenaces, mais aussi contre le fragment de calamité qui prenait visiblement beaucoup de dégâts. L'adrénaline grandissante va lui permettre d'attaquer et de combattre. Greil s'avançait donc au front aux côtés des miliciens et les premiers rats à porté d'épée vont donc tâter de la lame et de la colère du général du Stolenmark.