Le LivrePersonnage Non Joueur
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| Sujet: [Officiel]Les chants de la Terre - Volume I Jeu 25 Jan 2018 - 20:46 | | | Les chants de la Terre Volume 1 Les fils de la Terre sont des gens simples, vivant de manière tout aussi simpliste, ils aiment à se retrouver ensemble à la taverne ou en famille dans une chaumière chauffée d'un doux feu dans l'âtre. Lors de ces moments où le froid des rudes hivers et du dur labeur les font souffrir, ils chantent pour redonner à leur cœur la force d'apprécier leur vie simple, mais non sans bonheur. La cruche vidée n'était pas trouée
Ma cruche est vidée, je tiens encore mes pieds Je n'suis pas saoulé, elle doit être percée !
La cruche, la cruche vide la cruche compagnon Si ta cruche est vide resserre-toi donc un galon !
Ma cruche est vidée, je tiens toujours sur un pied Je n'suis pas bourré, elle doit être trouée !
La cruche, la cruche vide la cruche compagnon Si ta cruche est vide resserre-toi un donc galon !
Ma cruche est vidée, je tiens plus sur mes pieds Je suis à peine cuité, elle doit sûrement fuiter !
La cruche, le cruche oubli, la cruche compagne Si tu vides encore ta cruche, tu vomis sur l'gazon !
Le champ qui coule
Coule, coule, coule le champ, sème le grain, récolte à temps ! Coule, coule, coule le champ avant l'hiver qui glace le sang !
Nous sommes heureux, blottis dans cet endroit Ici, nos vieux os sont à l'abri du froid ! Dans la taverne, nous nous réchauffons Même quand nos récoltes touchent le fond !
Coule, coule, coule le champ, sème le grain, récolte à temps ! Coule, coule, coule le champ avant l'hiver qui glace le sang !
Autour d'un verre, autour d'un bouillon Nous buvons, rions, chantons, dansons ! Dans l'auberge, nous n'avons jamais froid Même quand le gel recouvre ses parois
Coule, coule, coule le champ, cueille les fruits prend du bon temps ! Coule, coule, coule le champ après l'hiver plus d'mauvais sang !
La vierge du bosquet
Dans la forêt de Sylfaën vivait une vierge, jeune et jolie Ce vrai trésor sans maître vivait heureux au paradis. Ravie par les chants des oiseaux, elle riait Car elle était libre dans sa forêt.
Car personne jamais, non jamais n'a touché À cette pure jeune fille et à son bosquet ! Non personne, jamais personne n'aurait su trouver Le chemin épineux de ses fourrées
Un jour, un beau jeune homme s'égara dans les bois Et la belle vierge tomba sur minois. Que vous êtes belle que vous êtes enivrante Comme les chants des cigales et l'odeur de la menthe.
Car personne jamais, non jamais n'a touché À cette pure jeune fille et à son bosquet ! Non personne, jamais personne n'aurait su trouver Le chemin épineux de ses fourrées
Charmée par les dires du beau garçon La vierge intriguée demanda son nom. Je me nomme Méphis et je commande aux loups Je suis le roi d'un royaume en dessous.
Car personne jamais, non jamais n'a touché À cette pure jeune fille et à son bosquet ! Non personne, jamais personne n'aurait su trouver Le chemin épineux de ses fourrées.
Méphis s'appelait celui qu'elle aimait Car beau comme gentil, il la protégeait Mais gare au beau roi qui paraissait serviable Car en fait sous Méphis, se cachait le diable.
Car personne jamais, n'avait jamais touché À cette jeune fille et à son bosquet ! Personne à par la bête n'avait emprunté Le chemin épineux de ses fourrées !
De la forge à la tombe
L'enclume noire comme le charbon de Baldorheim. La lame rougeoyante comme le sang dans mes veines. Le marteau qui écrase à chaque coup l'enclume Sur mon cercueil enfoncera un jour des clous posthumes.
Chauffe l'acier, frappe la lame Continue de forger quand ton cœur s'enflamme. Tords le métal, écrase le fer Toujours forger comme le faisaient nos pères.
La forge brillante comme le soleil Dans ses lieux, mon cœur s'éveille. Chacune des armes que j'ai forgées Servira aux exploits d'un aventurier.
Chauffe l'acier, frappe la lame Continue de forger quand ton cœur s'enflamme. Tords le métal, écrase le fer Toujours forger comme le faisaient nos pères.
Je travaille jour et nuit pour eux Leurs aventures sont importantes à mes yeux Car dans les tréfonds, les sommets les plus hauts Ce sont mes armes qui font tout le boulot.
Chauffe l'acier, frappe la lame Continue de forger quand ton cœur s'enflamme. Tords le métal, écrase le fer Toujours forger comme le faisaient nos pères.
Alors n'oublie pas toi qui te bats Avec mon œuvre de mon bras à ton bras. De penser un jour du haut de ta gloire Que c'est ton forgeron qui forgea l'histoire.
Chauffe l'acier, frappe la lame Continue de forger quand ton cœur s'enflamme. Tords le métal, écrase le fer Toujours forger comme le faisaient nos pères.
Sur les chemins
Sur les chemins nous sommes partis, nous ferons la route entre amis. Nous allons courir, nous allons marcher et peut être qu'on va picoler.
Maiiiiiiiiiis
On ne se lavera pas non, non on se lavera pas, ça, c'est sûr sa risque pas. Nous sommes plus propres que l'eau des rivières si nous nous baignons se s'ra dans la bière.
Sur les chemins, nous avons rencontré une belle jeune fille que nous avons aidée. Elle nous proposa dans son auberge une nuitée et sans détour un bon bain de pieds.
Maiiiiiiiiiis
On ne se lavera pas non, non on se lavera pas, ça, c'est sûr sa risque pas. Nous sommes plus propres que ton eau sorcières si nous nous baignons se s'ra dans la bière
Sur les chemins, un chevalier allait s'faire croquer alors les loups, on les a savatés. Heureux, il nous invita au château où nous aurions femmes, vin et bain pour notre sot.
Maiiiiiiiiiis
On ne se lavera pas non, non on se lavera pas, ça, c'est sûr sa risque pas. Nous sommes plus propres que l'eau des rivières si nous nous baignons se s'ra dans la bière
Sur les chemins, nous avons rencontré un homme perdu et l'avons guidé C'était le roi qui nous offrait titres et deniers à conditions de nous laver.
Maiiiiiiiiiis
On ne se lavera pas non, non on se lavera pas, ça, c'est sûr sa risque pas. Nous sommes plus propres que l'eau des rivières si nous nous baignons se s'ra dans la bière.
Je connais un démon
J'ai croisé la bête aux alentours d'une rue Caché sous une capuche de mes yeux, je reconnus. Les cornes si distinctives d'un monstre même si je suis ivre Mais aucune peur en moi, je suis kastallinois.
Je connais un démon, un démon pour de bons Mais si vous êtes sympas et que vous partager vot cruchon Cet être à corne saura à cours sûr, vous remerciez Et si vous buvez suffisamment vous gagnerez son amitié.
Étant de bonne humeur sûrement grâce à la boisson Je l'accostai mon verre tendu d'un "HEY COMPAGNON" Viens boire avec moi, viens boire ici-bas ! Lève ta cruche à ma santé Car toi mon ami, tu n'es pas commun, j'aimerais te voir picoler.
Je connais un démon, un démon pour de bons Mais si vous êtes sympas et que vous partager vot cruchon Cet être à corne saura à cours sûr, vous remerciez Et si vous buvez suffisamment vous gagnerez son amitié.
Les quatre fers en l'air au levé du petit matin Mon nouvel ami couché me traita de gredin Un grand sourire aux lèvres, il finit par m'avouer Que jamais de sa vie, il n'eut autant rigolé
Je connais un démon, pas vraiment pour de bons Un Djölfullins sympa qui peut boire dix cruchons Cet être à corne fort sympathique avec qui j'ai chanté Et avec qui j'ai bu m'a offert son amitié.
L'enfant volant
Il grimpa pierre après pierre Comme nous buvons verre après verre Il sauta de corniche en corniche Comme nous mangeons nos belles miches Il monta monts après monts Comme nous chantons nos chansons
Le garçon volant, le garçon volant un jour porté par le vent A sauté du mont Tagne et jamais depuis ne descends.
Il sauta fois après fois Comme nous détruisons nos foies Il virevolta cercles après cercles Comme les oiseaux à travers les siècles. Il vola plus haut qu'aucun stryges n'avait volé Et toujours ton histoire nous allons conter
Le garçon volant, le garçon volant un jour porter par le vent À sauté du mont Tagne et jamais depuis ne descends. Cette oeuvre rapporte 50 points d'expérience et 80 pièces d'or à Darrö Aldhren
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