Le LivrePersonnage Non Joueur
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| Sujet: [Officiel]Quelques chants traditionnels dùralassiens Jeu 6 Juin 2019 - 18:35 | | | Quelques chants traditionnels dùralassiens : Ballade de naguère Source : https://www.youtube.com/watch?v=de1GQdRX_-kParoles : - Spoiler:
Amis, venez contempler la flamme Quand doucement s’en va le jour Elle nous dit les vieilles batailles Et les héros des anciens jours.
Les amours perdus, les légendes Les soupirs des grands troubadours, Les pleurs versés dessus les cendres Des espoirs enfuis sans retour.
Résonnent encore là-bas dans la plaine Les lourds sabots des palefrois Partant pour la terre lointaine Où l’on peut devenir roi.
Routes de terre ou de rocaille Où la mort vous guette au détour Vallons herbeux pour la ripaille Et les tendres jeux de l’amour
Rappelez-vous les temps des conquêtes Du sang qu’on versait sans faiblir On préférait mourir à la quête Plutôt que tromper ou faillir
Serments jurés pour une vie Amis plus frère que gémeaux Honni soit celui qui renie Et qui recule devant l’assaut
Chatoient encore les anciennes fêtes L’or et les brocarts des atours Et le fracas des lances de hêtre Brisées pour prouver son amour
Regard voilé des châtelaines Jolies servantes au rire clair Madrigaux pour contrer la peine Causée par de trop beaux yeux pers
Bientôt viendra la dernière ronde Notre cercle se défera Mais quoi qu’il advienne en ce monde Un même feu nous unira
Fidèles à cette devise Nous savons que nous valons mieux Qu’une poignée de cendres grises Plus est en nous qu’on ne le veut. Histoire : Chanson ancienne et traditionnelle, la ballade de naguère n’a pas d’origine écrite. Plusieurs érudits virtuoses ont tenté de percer l’origine de cette musique, sans succès. Néanmoins, la piste la plus probable semble venir d’un vieil ordre de chevaliers blancs du quatrième âge, qui dans cette chanson retranscrivaient les valeurs de leur ordre. Éteint depuis longtemps, nous n’avons pas plus d’informations au sujet de cette organisation aux valeurs si chevaleresques, ni même leur nom complet. Les seules mentions retrouvées sur eux étaient dans de vieux recueils stryges noirs où cet ordre n’était nommé que par « ceux-là » ou « les vermines blanches ». Pendant longtemps, les historiens crurent que les vermines blanches faisaient référence aux stryges blancs, voir aux Purificateurs, mais de récentes études de textes ont prouvé qu’il était en fait mention de ce mystérieux ordre de chevaliers disparu il y a des siècles. Une chanson qui laisse donc à réfléchir. Vent d’automne Source : https://www.youtube.com/watch?v=0w1jG_Tubjc&index=6&Paroles : - Spoiler:
Quand hurle et chante dans la tourmente, grave ou sifflante la voix du vent Quand il emporte les feuilles mortes, puis sous la porte pleure un moment, On se rassemble tout près du feu, serrés ensemble pour être mieux… Quand hurle et chante dans la tourmente, la voix du vent d'automne.
Quand sous la brume, la mer écume, puis charge et fume comme un taureau Quand tout chavire sur le navire qui roule et vire comme un sabot, On se rassemble tout près du feu, serrés ensemble pour être mieux… Quand sous la brume, la mer écume, dans le grand vent d'automne.
Quand sous la neige, qui les assiège fuit le cortège des arbres noirs, Quand le vent chasse l'oiseau qui passe, plonge et croasse dans le brouillard On se rassemble tout près du feu, serrés ensemble pour être mieux… Quand vient la neige qui nous assiège dans le grand vent d'automne. Histoire : Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette chanson trouve ses origines dans le Nord. En effet, la mer à laquelle la musique fait référence n’est pas la mer Van Hallen mais la Banquise, semblable à une mer de glace. L’air de la chanson vient à la base d’un chant traditionnel nordien, auquel a été greffé les paroles inventées par la toute jeune Milice de l’époque, qui rassemblait les peuplades barbares du Nord et les humains de Kastalinn. Ainsi, cette chanson remonte à la création de la Milice telle qu’on la connaît, à une époque où les tensions entre milicien kastalinnois et milicien nordiens étaient monnaie courante. Elle exprime la voix d’une partie des soldats de la Milice de l’époque qui, excédés de cette lutte intestine, souhaitait réchauffer le cœur et les oreilles avec une musique qui unit. Encore aujourd’hui, elle fait partie du registre des chansons que l’on peut entendre lors des marches miliciennes. Guerre, guerre, vente, vent Source : https://www.youtube.com/watch?v=8I_vQHbmmaY&Paroles : - Spoiler:
Après sept années de guerre, sept années de bâtiment Après sept années de guerre, sept années de bâtiment Je reviens des Maudites Mers, je reviens aux plaines d’Aràn Je reviens des Maudites Mers, Guerre, guerre, vente, vent
J'ai passé des nuits entières debout au gaillard d'avant J'ai passé des nuits entières debout au gaillard d'avant Sous bon vent, sous vent contraire, sous la brise, sous les brisants Sous bon vent, sous vent contraire, Guerre, guerre, vente, vent
Voyez mon sac de misère lourd de gourdes, vide d'argent Voyez mon sac de misère lourd de gourdes, vide d'argent Allez dire au capitaine, j'ai obéi trop souvent Allez dire au capitaine, Guerre, guerre, vente, vent
Bonjour ma mie qui m'est chère revoilà ton cher amant Bonjour ma mie qui m'est chère revoilà ton cher amant Je suis las de trop de guerres sans voir grandir mes enfants Je suis las de trop de guerre, Guerre, guerre, vente, vent
J'ai reçu tes milles lettres par le rossignol chantant J'ai reçu tes milles lettres par le rossignol chantant Je t'écrivais moins peut-être, je t'envoyais des rubans Je t'écrivais moins peut-être, Guerre, guerre, vente, vent
Mes amis plus que naguère vous me verrez bien souvent Mes amis plus que naguère vous me verrez bien souvent Après tant d’années de guerre, j'aurai tant et tant de temps Après tant d'années de guerre, Guerre, guerre, vente, vent
Des plaines d’Aràn aux Mers Maudites, vent arrière, vent avant Des plaines d’Aràn aux Mers Maudites, vent arrière, vent avant Les fleurs d'hiver étaient belles, elles annonçaient le printemps Les fleurs d'hiver étaient belles, Guerre, guerre, vente, vent. Histoire : Cette chanson trouve ses origines dans la vieille marine de guerre ishtarienne, à l’époque où les pirates n’avaient pas la main mise sur ce petit bourg pourtant clé de voûte du commerce dùralassien. À cette époque, la guerre entre les Pirates et la marine de guerre ishtarienne battait son plein et plusieurs chansons ont été inventées lors de cette période. « Guerre, guerre, vente, vent » est l’une d’elle. Elle a vraisemblablement été écrite par un soldat de la marine kastalinnois de souche, ce qui était fort rare à cette époque où les humains n’étaient pas aussi unis qu’ils ne le sont aujourd’hui. Beaucoup pensent que c’est un certain Kerial Morgas qui est à l’origine des paroles, car c’était un barde kastalinnois qui a fait partie de la marine de guerre ishtarienne au cours de sa vie mouvementée, à peu près à l’époque où l’on situe la création de l’œuvre. Mais l’information n’a jamais pu être vérifiée, et il y a fort à parier qu’il y avait d’autres bardes et troubadours marins moins connus que Kerial à cette époque. Auprès de ma blonde Source : https://www.youtube.com/watch?v=AjEIVO9XitkParoles : - Spoiler:
Dans les jardins d'mon père Les lilas sont fleuris ; (bis) Tous les oiseaux du monde Vienn'nt y faire leurs nids. (bis)
Auprès de ma blonde Qu'il fait bon, fait bon, fait bon, Auprès de ma blonde Qu'il fait bon dormir.
Tous les oiseaux du monde Vienn'nt y faire leurs nids ; (bis) La caill', la tourterelle Et la joli' perdrix. (bis)
Et ma jolie colombe, Qui chante jour et nuit.
Elle chante pour les filles Qui n'ont pas de mari (bis)
Pour moi ne chante guère Car j'en ai un joli (bis) « Dites-nous donc la belle « Où donc est votr' mari ? (bis)
Il est dans la Forêt Les elfes l'ont pris
Que donneriez-vous belle Pour avoir votr’mari ? Je donnerai Hukutav Le delta et le marais
Je donnerai Hukutav Le delta et le marais Les tours de Stellaraë, Et l'clocher d'mon pays
Les tours de Stellaraë, Et l'clocher d'mon pays Et ma jolie colombe Qui chante jour et nuit. Histoire : Ici, la chanson trouve son origine à Hukutav, à l’époque où il y avait encore des villes humaines dans ce lieu marécageux bordant la forêt de Sylfaën. La musique fut écrite vers la fin du Quatrième Âge, lors de la guerre entre les humains d’Hukutav et les elfes de la forêt de Sylfaën. Par ailleurs, « la Forêt » dans la chanson fait référence à cette fameuse forêt de Sylfaën, où nombre d’humains ont disparus ou péris lors des affrontements. Aujourd’hui, elle est très peu chantée en raison du message à l’encontre des elfes, mais il arrive de l’entendre de la bouche de vieux conservateurs ou de soldats un peu traditionalistes. On la retrouve plus souvent dans la bouche des Sincères-Rôdeurs, à qui le message raciste ne déplaît pas. Donc prenez garde si vous entendez cette musique dans les ruelles d’Ishtar : surtout si vous êtes un elfe. Belle qui tient ma vie Source : https://www.youtube.com/watch?v=Ro1eMDYVc9AParoles : - Spoiler:
Belle qui tiens ma vie Captive dans tes yeux, Qui m'as l'âme ravie D'un souris grâcieux, Viens tôt me secourir Ou me faudra mourir (bis)
Pourquoi fuis-tu, mignarde, Si je suis près de toi Quand tes yeux je regarde Je me perds dedans moi, Car tes perfections Changent mes actions (bis)
Tes beautés et ta grâce Et tes divins propos Ont échauffe la glace Qui me gelait les os, Et ont rempli mon coeur D'une amoureuse ardeur.
Mon âme voulait être Libre de passion, Mais l'amour s'est fait maitre De mes affections Et a mis sous sa loi Et mon coeur et ma foi.
Approche donc ma belle, Approche-toi mon bien, Ne me sois plus rebelle Puisque mon coeur est tien, Pour mon mal apaiser Donne-moi un baiser.
Je meurs, mon angelette, Je meurs en te baisant Ta bouche tant doucette Va mon bien ravissant A ce coup mes esprits Sont tous d'amour épris.
Plutôt on verra l'onde Contremont reculer, Et plutôt l'oeil du monde Cessera de bruler, Que l'amour qui m'époint Décroisse d'un seul point. Histoire : Ballade amoureuse très connue dans tout Dùralas, elle représente l’amour courtois de certaines nobles familles. Son origine est assez floue, tant elle est connue et revendiquée par plusieurs ménestrels ancestraux. Néanmoins, la majorité des érudits s’accordent à dire qu’elle date du troisième âge, et qu’elle aurait été conçue dans le campement humain qui deviendra Fata-Morgana. Mais à partir de là, les choses se corsent pour savoir qui l’a chantée et composée le premier. Certains pensent que c’est le capitaine de la colonie, dont on ne connaît pas le nom, mais dont on sait le titre : « Prince des plaines ». Il l’aurait écrit en l’honneur de sa compagne qui serait morte pendant le voyage vers ce qui deviendra Fata-Morgana. D’autres pensent que c’est plutôt un ménestrel sous ses ordres qui l’aurait composée, pour raviver le cœur des hommes, démoralisés après l’éprouvant trajet qu’ils avaient effectués. S’il est peu probable qu’on obtienne le fin mot de l’histoire un jour, les deux théories principales sont toutes deux intéressantes et nous donne à réfléchir sur ce qui anime un homme en premier lieu : l’amour. Le chevalier du roi Source : https://www.youtube.com/watch?v=iyij4Y-3UhIParoles : - Spoiler:
Qu’est-c' qui s'passe ici, si tard ? Compagnons de la Marjolaine. Qu’est-c' qui s'passe ici, si tard ? Gai, gai, dessus le quai.
C’est le chevalier du roi, Compagnons de la Marjolaine. C’est le chevalier du roi, Gai, gai, dessus le quai.
Que demand' le chevalier ? Compagnons de la Marjolaine. Que demand' le chevalier ? Gai, gai, dessus le quai.
Une fille à marier, Compagnons de la Marjolaine. Une fille à marier, Gai, gai, dessus le quai.
Y a pas d'fille à marier, Compagnons de la Marjolaine. Y a pas d'fille à marier, Gai, gai, dessus le quai.
On m'a dit qu'vous en aviez, Compagnons de la Marjolaine. On m'a dit qu'vous en aviez, Gai, gai, dessus le quai.
Ceux qui l'ont dit s'sont trompés, Compagnons de la Marjolaine. Ceux qui l'ont dit s'sont trompés, Gai, gai, dessus le quai.
Je veux que vous m'en donniez, Compagnons de la Marjolaine. Je veux que vous m'en donniez, Gai, gai, dessus le quai.
Sur les onze heures, repassez, Compagnons de la Marjolaine. Sur les onze heures repassez, Gai, gai, dessus le quai.
Les onze heures ont bien sonné, Compagnons de la Marjolaine. Les onze heures ont bien sonné, Gai, gai, dessus le quai.
Sur les minuits repassez, Compagnons de la Marjolaine. Sur les minuits repassez, Gai, gai, dessus le quai.
Voilà les minuits sonnés, Compagnons de la Marjolaine. Voilà les minuits sonnés, Gai, gai, dessus le quai.
Mais nos filles sont couchées, Compagnons de la Marjolaine. Mais nos filles sont couchées, Gai, gai, dessus le quai.
En est-il une d’éveillée, Compagnons de la Marjolaine. En est-il une d’éveillée, Gai, gai, dessus le quai.
Qu'est-c'que vous lui donnerez ? Compagnons de la Marjolaine, Qu'est-c'que vous lui donnerez ? Gai, gai, dessus le quai.
De l'or, des bijoux assez, Compagnons de la Marjolaine. De l'or, des bijoux assez, Gai, gai, dessus le quai.
Ell' n'est pas intéressée, Compagnons de la Marjolaine. Ell' n'est pas intéressée, Gai, gai, dessus le quai.
Mon cœur je lui donnerai, Compagnons de la Marjolaine, Mon cœur je lui donnerai, Gai, gai, dessus le quai.
Dans ce cas, la choisissez, Compagnons de la Marjolaine. Dans ce cas, la choisissez, Gai, gai, dessus le quai. Histoire : Ce chant est très populaire à Ishtar, et il n’est pas rare de l’entendre chanter dans les tavernes. À l’origine, cette chanson était une tentative du roi humain de l’époque, Magnus III, d’étendre son emprise sur les territoires ishtariens. En effet, à l’époque, Ishtar était déjà un nid de parias et de pirates, une région très difficilement contrôlable à cause de la grande soif de liberté de ses habitants. Ils méprisaient le roi, et ne manquaient pas une occasion de la rappeler. Excédé, le roi aurait alors tenté, sur les conseils d’un de ses plus fidèles chevaliers, de raffermir son emprise par la culture : il aurait fait composer cette musique qu’il aurait peu à peu introduit à Ishtar, afin de montrer à tous la bonté des chevaliers du roi, et l’entente possible qu’il pouvait y avoir entre les hommes de Stellaraë et ceux d’Ishtar. L’effet fut visiblement mitigé, quand on sait qu’Ishtar est désormais sous contrôle pirate. Et pourtant, cette chanson perdure dans le temps, sans que ceux qui la chantent ne comprenne le réel sens derrière les paroles.[/quote] Cette œuvre rapporte 1 topaze et 40 pièces d'or à Brendan
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