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- Spoiler:
Code du règlement : EdredonValidé par Mohana
Prénom et nom : Laurentius Safar
Âge : 21 ans
♀ ou ♂ : mâle
Race choisie : Humain
Classe envisagée : Mage
Métier envisagé : Sculpteur
Pouvoir : Laurentius maîtrise le feu et l'air, enfin maîtrisé est un grand mot. Pour vous faire une idée du niveau, il peut générer des boules de feu et des flammes s'il se force au maximum pour pouvoir se défendre et il peut mouvoir l'air autour de lui sans être trop offensif avec ce dernier pouvoir. (En gros il peut se défendre avec ses flammes mais il a encore beaucoup de chemin devant lui)
Mode hardcore : Nope, thank
Mode de présentation : Voie Standard
Le vent soufflait sur les dunes d'Harena, le Soleil allait bientôt se coucher, et pourtant, Laurentius était toujours là, au milieu du désert.
Cela faisait quelques heures bientôt que le jeune homme d'une vingtaine d'années méditait sur le sable chaud au milieu du erg. Il n'était pas physiquement « spécial », ni trop grand, ni trop petit, ni trop gros, ni trop maigre (quoique un peu mince) mais comme ses confrères, il avait la peau métissée des nomades.
Un visage triangulaire, une pilosité faciale fournie, assis en tailleur, il observait depuis ces yeux marron le coucher du soleil.
«
Il est temps » se dit-il de sa voix rauque et âpre
Il rabattit sa capuche sur ces cheveux châtains en pagaille, lui arrivant sur la nuque sans toucher ses épaules puis il se redressa sur ses jambes encore endormies de leur longue sieste qui se contractèrent douloureusement au moindre mouvement.
Il frotta et contempla ses mains rugueuses et sèche comme ses lèvres, les tempêtes de sable ont eu raison de sa peau qui semblait aussi écailleuse que celle des reptiles qui se terrent en ces lieux.
Il dépoussiéra sa robe qui le tenait au frai, en effet entre sa chemise de coton et son ample toge par-dessus, il y a avait assez d'espace pour que l'air puisse circuler lui permettant ainsi de supporter la chaleur infernale du désert. Sa cape marron nouée sur le haut de son torse virevolta au grès du vent tandis que son collier de grenats et de quartz s'entrechoquaient dans une calme saccade.
Il récupéra ses sandales en cuir buffle et il partit rejoindre le reste de la caravane mais avant de quitter son lieu de réflexion, il s'empara d'un dernier objet et sûrement le plus important : son grimoire.
Les derniers rayons de lumière s'évanouissaient dans la nuit alors qu'il regagnait le campement. Le feu était déjà allumé et l'on s'affairait à la préparation du dîner. Ils étaient au moins une trentaine parmi les nomades et Laurentius connaissait évidemment chacun d'entre eux, c'était plus que normal lorsqu'on avait vécu toute sa vie en communauté. En effet, Laurentius était un vrai collectiviste et s'était plus ou moins dans ses gênes car vivre dans le désert en solitaire n'est pas une option. Le jeune mage vient donner un coup de main afin de préparer le repas, il avait l'habitude d'aider et d'être aidé par les membres de sa communauté au point parfois de se reposer sur les autres. Parmi sa tribu, tous étaient des humains mais il avait déjà rencontré d'autres races dont notamment les orques avec qui il s'entendait plutôt bien. Son tempérament curieux et flâneur l'avait incité a côtoyé des citadins mais le quotidien des grandes villes lui était encore inconnu. Il se posa devant le feu et se mit à déguster le repas du soir : une sorte de bouillon avec des légumes et de la viande de buffles, un plat typique de chez eux.
Après le festin, Laurentius décida de veiller près du feu camp, son livre ouvert, le doigt effleurant le cuir durci de la couverture, il relisait attentivement son manuel pendant que les braises crépitaient et que les étincelles s'élevaient vers le ciel étoilé. Après avoir lu quelques pages, il ferma le grimoire, le posa à côté de lui et tendit sa main vers le feu. Il concentra son regard sur les braises puis dans son esprit il s'imagina de grandes flammes rouges et brûlantes qui prirent instantanément vie devant ses yeux. Le feu se ralluma de plus belle, les flammes montèrent jusqu'à quelques mètres de hauteur et éclairèrent tout le campement. Laurentius sentit l'agréable chaleur du bout de ses doigts et au bout de quelques minutes, il le décida de stopper net son action en fermant son poing, le feu s'éteignit aussitôt.
Des gouttes de sueur perlaient son front, il reprit son souffle qui s'était légèrement emballé durant l'incantation. Il ramassa son livre, l'ouvra à la page qu'il avait laissée et d'un morceau de charbon nota
« Le feu standard et le feu magique sont différents en tout points, alors que l'un se consume normalement, l'autre doit être maintenu par le mage afin qu'il puisse subsister. » Ce genre de remarque était toujours bon à noter, surtout quand on étudiait la puissance des arcanes. Car l'une des choses qui obsédait le plus Laurentius c'était la magie notamment la magie élémentaire. S'il avait un tel engouement pour ce domaine c'est du à son affinité avec cette dernière et parce que c'était sûrement l'une des compétences qui maîtrisait le mieux. En effet, il n'était pas aussi musclé et doué à l'épée que ses frères ni aussi minutieux et agile que ses sœurs mais, la magie était un don unique qu'il maîtrisait avec assurance.
Il avait tout d'un coup un gros coup de moue (sûrement dû à la conjuration) et il décida qu'il valait mieux se coucher. Il passa devant les tentes où l'on racontait des contes et des histoires remplis de djinns et de princes pour enfants avec lesquelles d'ailleurs il avait grandi. Il s'allongea enfin dans son couchage et se laissa emporté par Morphée tout en rêvant à sa prochaine destination : Stellaraë.
Le Soleil brillait haut dans le ciel et la température était accablante, mais rien n'empêchait les nomades d'avancer. Les jambes dans le vide, Laurentius était assis à l'arrière de la dernière caravane. Berçait par les défauts de la route, il observait tranquillement le paysage défilait à l'allure du convoi. À vrai dire, il s'ennuyait. La tête posait contre le rebord de la voiture, il attendait juste le prochain arrêt, où il pourrait se dégourdir les jambes, ou au moins un événement quelconque qui pourrait le sortir de son profond ennui.
Cependant, il n'était pas, tout seul, dans le chariot, son oncle dénommé Hatalan était aussi avec lui, assis en tailleur au milieu de la caravane, entre deux caisses de marchandises. C'était un homme qui avait fait son âge, mais qui était doté d'une grande sagesse et respecté de tous, et pour cause, c'était le seul mage de sa lignée. Il a toujours tenu secret l'origine de son pouvoir, n'en parlant à personne ni même à sa propre famille. Comme à son habitude, le vieux mage barbouillait son livre fétiche : un bouquin qu'il conservait avec lui, une sorte de journal de bord aux allures de grimoire archaïque. Piqué par la curiosité, Laurentius y jeta un œil, des formules et des runes y étaient gravées à la craie noire.
« En voilà une personne bien curieuse. » remarqua Hatalan
Sa voix était âpre mais calme. Il avait des petits yeux bleus cachés par les rides de son visage et un léger sourire qui dessiné sa tête ronde.
D'un coup, il referma son livre et le posa sur ses genoux, «
Laurentius, te souviens-tu de la leçon que je t'ai donné ?-
Oh oui tonton, je m'en souviens ! , lui répondit son neveu
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Et tu t'es entraîné depuis ?-
Euh... et bien... hésita-t-il, pas vraiment en fait... »
Le sage sorcier soupira, «
Bon, ce n'est pas grave, approche toi et on va reprendre là où on s'était arrêté. »
Aussitôt dit, Laurentius se posa en face de son enseignant, attentif et prêt à suivre son cours.
«
Tu te souviens certainement comment il faut faire pour canaliser ton énergie, rappelle-toi, fais abstraction du monde qui t'entoure et focalise toi sur ta magie, visualise là sous la forme d'une flamme pour t'aider, regarde. »
Il prit une grande inspiration puis ferma les yeux, Laurentius l'observait attentivement. Il pouvait sentir autour de lui la concentration magique de son maître, c'est comme-ci l'air dans la caravane s'agitait et se centrait sur le mage.
Au bout de quelques instants, il sentait une forte émanation de mana provenant d'Hatalan qui ouvrit ses yeux, toujours d'un air aussi calme.
«
Et une fois que tu ressens cette concentration magique au plus profond de toi, tu peux l'utiliser comme ce ci. » Et immédiatement, il incanta, par un claquement de doigts, une flamme dans le creux de sa main. Les éclats ardents du feu illuminaient l'intérieur de la roulotte et le visage des 2 adeptes.
D'un second claquement de doigts, le feu s'éteignit et le calme revient à l'intérieur de la voiture. «
À ton tour maintenant. » invita le mage.
Imitant son éducateur, l'apprenti ferma les yeux et se retrouva dans le noir le plus complet. Il se força à vider son esprit, à ne penser à rien d'autre qu'à la magie qui l'entoure et le compose, mais il n'y arrivait pas. Voyant son élève en difficulté, le vieux pyrokinésiste posa une main sur son épaule et lui murmura «
Respire, et ne fais qu'un avec la magie ».
Bizarrement, cette phrase lui permit de mieux méditer et l'aida à se concentrer. Il visualisa une flamme, un grand brasero qui s'embrasait au plus profond de son être, une flamme qui brillait au milieu des ténèbres. Et soudain, il sentit comme une sorte de choc, d'onde traversait son corps, il claqua alors les doigts de sa main droite, toujours les yeux fermés. Quand il rouvrit délicatement ses paupières, il aperçut cette douce lueur rouge qui dansait dans sa paume et par-dessus celle-ci, le visage ravis de son maître.
«
Bravo Laurentius, je savais que tu pouvais le faire et je vois en toi un énorme potentiel en tant que mage. » félicita-t-il tandis que la flamme s'éteignait doucement.
L'initié ne put s'empêcher d'esquisser un fier sourire à la suite de sa réussite. Ce n'était pas sa première réussite, mais à chaque succès, il avait le sentiment de progresser, de plus en plus.
Toujours la main sur son épaule, Hatalan lui avoua «
Tu sais, je n'ai jamais eu la chance d'avoir des enfants, et dans cette grande famille, tu es le seul à avoir une affinité avec les arcanes. Mon heure va bientôt arriver Laurentius, c'est pourquoi je veux te léguer mon unique fortune, il prit dans sa main le vieux grimoire et le passa à son héritier, fais en bon usage, il est à toi maintenant. »
Confus, le jeune mage accepta sans rien dire. Il n'avait jamais parlé de la mort avec un membre de sa famille, c'était un sujet qu'on évitait d'aborder pour ne pas énerver les esprits. Là, c'était comme un choc, une réalité qui se prenait de plein fouet.
«
Tu ne peux partir comme ça tonton ! Tu dois encore m'apprendre des tas de choses, comment je ferais sans toi ?! » s'indigna-t-il.
«
Je t'ai tout enseigné Laurentius, certes, tu as encore des progrès à faire, mais là maintenant, tu n'as plus rien à apprendre venant de moi. Tu va devenir un homme et devoir te débrouiller comme tel, mais ne t'en fais pas, il se rapprocha contre lui, je serais toujours avec toi, à suivre ton parcours et contempler tes exploits, tu ne seras jamais seul, tu comprends ? »
Laurentius remarqua une légère lueur rougeâtre s’émanait du bouquin, mais la poigne de son oncle le déconcentrer. Il serrait tellement fort ses épaules qu'il sentait presque ses os se briser sous sa force.
«
Oui... je comprends... »
Sa poigne se resserra sur son épaule «
Tu dois reprendre la suite de mon travail. Toutes mes recherches y sont écrites, sa prise se resserra encore, je t'en prie. »
Son oncle était en train de le supplier, cette situation était surréaliste voir impossible, quelque chose n'allait pas. Laurentius toussa. Aveuglé, il vient de se rendre compte que la caravane était remplie de fumée, elle était en feu. Tout brûler autour de lui, les caisses, le grimoire et... même son oncle. Quand il releva les yeux vers ce dernier, il ne vit qu'un amas de chair et d'os bouillant, les yeux coulant le long de ce qui devait ressembler à un visage.
«
Reprends... mes travaux... » soupira-t-il dans un dernier souffle avant de lui broyer ses épaules de ses mains ardentes.
Laurentius hurla de douleur.
Et il se réveilla.
Haletant et en sueur, il était dans son couchage, sous sa tente.
«
Encore ce... cauchemar »pensa-t-il.
Après qu'il eut repris son souffle, il se releva, enfila une toge et s'avança à l'extérieur. C'était encore l'aube et comme d'habitude, la plupart des nomades étaient levés. Laurentius partit rejoindre ses parents. Son père se nommait Venghard et sa mère Tanfa, il ne s'entendait pas toujours bien, mais il savait qu'il pouvait compter sur eux.
«
Bonjour, papa » s'adressa Laurentius
Son père ,qui était en train de se laver le visage à un puits, releva la tête, même s'il était moins jeune que son frère, il possédait lui aussi des rides et quelques cheveux blancs, il a un visage assez fin, une barbe de quelques jours et les yeux marron.
«
Oh, bonjour fiston, t'as passé une bonne nuit ? » lui demanda-t-il
«
Eh bien, pas vraiment... »
«
Hmm... Encore ce cauchemar n'est-ce pas ? » devina t-il
Laurentius acquiesça. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait ce cauchemar, surtout ces derniers temps. Cette scène qu'il voyait de plus en plus à chaque nuit, il s'en souvient. Cela s'était passé il y a quelques années, il n'avait jamais eu d'incendie, mais par contre, quelques semaines après cet échange, Hatalan partit rejoindre ses ancêtres. Cet homme lui avait enseigné la magie du feu durant son enfance. Après son départ, Laurentius continua son apprentissage en autodidacte et il put même maîtriser la magie de l'air par la suite. Mais aujourd'hui, il sentait comme un poids, rester avec sa famille, au milieu de ce désert lui prodiguai une sensation de malaise en plus de ses mauvais rêves. Il avait besoin de partir, de découvrir de nouveaux horizons sinon il allait devenir fou.
«
Ne t'en fais pas, bientôt, on arrivera à Stellaraë, et tout ceci deviendra qu'un mauvais souvenir. lui dit Venghard, le tirant de ses songes.
N'hésite pas à repasser nous voir, tu connais plus ou moins nos ordres de passages.»
«
Je sais, mais, je ne pense pas rester dans le désert papa, j'ai besoin de partir. »
Un peu déçu par sa réponse, il sourit tout de même à son fils.
«
Eh bien, si c'est vraiment ton but et que ça peut t'aider, alors je ne vais pas t'en empêcher. »
Quand le soleil se leva enfin et que la caravane fut prête à partir, ils quittèrent leur campement et se remirent en route. Il ne restait plus que quelques jours avant d'atteindre la capitale humaine, Laurentius était en quête de réponses.
Malgré ces mauvais rêves, Laurentius doit accomplir l'ultime demande de son oncle. Il doit aussi intégrer l'institut de magie, ainsi, il pourrait en découvrir plus sur la magie et la signification de ces cauchemars.
Il va tout d'abord rejoindre Stellaraë, puis la forêt Sylfaën afin de commencer sa vrai initiation en tant que mage.
Il a besoin de quitter ce désert. Découvrir le monde de Duralas est aussi l'un de ses objectifs.
Alors j'ai 18 ans, je suis actuellement en première année de BTS Design de produit et mes hobbies dans la vie sont les jeux vidéos, la littérature (en tout genre), le jeu de rôle et le running !
J'ai connu ce forum par le biais d'un grand outil du nom de "Google" et franchement je suis pas déçu du résultat. Non sérieux, le site est propre, nickel, il a un bon background et une communauté active, j'ai vraiment hâte de me plonger au coeur de l'aventure ^^