Rapport de récolte :

Doemino récolte x20 Bois de sapin et 5 points métier.

Informations complémentaires : Ce ne serait pas drôle si je ne faisais pas un mauvais commentaire « Au détour » Castagne Zutyn et pas moi par contre

Après le passage aux bosquets des chênes, nous voici arrivées aux bosquets des sapins, bois nécessaire pour, notamment, faire de beaux planchers. C’est un bois qui se vend bien grâce au commerce. Brega, Krakha et moi-même sommes toujours en compagnie de notre nouvelle copine géante du clan des Gaïades.

- Cogner ici ? Ici ?
- Oui oui, il faut frapper ici pour que l’arbre tombe. Mais attention, vous devez d’abord nettoyer le sol où l’arbre va tomber.
- Cogner d’abord.
- Bon, cognons dans ce cas.

Heureusement que le sol était plutôt libre, le sapin est tombé sans faire de dégâts. Mais il faudra tout de même que l’on apprenne à la géante l’art de la patience et du bon travail. Enfin, comme le dirait notre Matriarche “c’est pour le Clan”, alors, à nous d’arborer toute la patience possible en travaillant de concert avec cette géante.

Rapport de récolte :

Dame Ara récolte x20 Bois de sapin.

Informations complémentaires : Et elle tape, tape, tape, c'est sa façon de récolter !

Il fallait retourner aux bosquets de sapins pour récupérer des bûches et des planches. Je ne sais pas ce que peuvent bien faire les Gaïades avec autant de bois, mais elles réclament toujours plus d’approvisionnement. La Grande Matriarche nous a vaguement dit qu’elles fabriquaient des armes avec le bois et qu’elles tentaient de construire des barricades pour ensuite les poster aux alentours de notre village. L'explication semble bien floue, elle ne doit pas être bien certaine elle-même de la situation. Je crois que notre grande cheffe est surtout rassurée de voir les géantes au sein de notre communauté. L’intégration se déroule bien, même si vous connaissez déjà la grande patience nécessaire pour communiquer avec la plupart d’entre elles.

Après une bonne journée de travail à découper le sapin et à réfléchir à la place des géantes parmi nous, Krakha, Brega et moi retournons au village avec la commande. Nous verrons bien quelle sera la prochaine demande de la Matriarche.

Cette neige toute fraîche ralentit notre trajet jusqu’aux bosquets de sapins. Krakha semble avoir du mal à se déplacer après les efforts fournis sur le chêne. Brega reste toujours murée dans son silence. Après des progrès notables dans sa communication non verbale avec nous, elle se renferme de plus en plus. Elle ne sort pratiquement plus de sa maisonnette en dehors des sorties obligatoires pour aller chercher le bois, comme aujourd’hui. Je ne sais pas si elle se remettra un jour de la perte de son fils. Malgré cette ambiance morose, entre Krakha qui se plaint de ses douleurs, et Brega qui nous ignore, je travaille efficacement et rapidement. Il va falloir que je refasse le point avec la Matriarche sur cette situation. Elle est absorbée par les Gaïades, mais elle va devoir regarder la situation en face sur notre trio de bûcheronnes.

- Retournons au village. Je suis trop fatiguée et j’ai trop mal.

Plongée dans mes pensées, j’entends Krakha admettre sa défaite face aux bosquets et face à la neige avec une certaine tristesse.

- D’accord, terminons ce sapin et retournons vite au chaud. Il y a assez de bois pour le feu de ta forge de toute façon.

Dans la douleur, Krakha termine sa découpe et nous rentrons enfin. La Matriarche ne voit pas la scène : Brega s’enferme chez elle dans le noir et Krakha se rue dans sa forge et s’allonge sur son matelas de fortune. Pour sûr, je vais devoir la confronter avec la dure réalité.

Rapport de récolte :

Dame Ara récolte x40 Bois de sapin.

Informations complémentaires : Rien de particulier à en dire.

C'était une requête des plus banale. Couper les trois résineux près du muret dont les racines épaisses menaçaient de provoquer l'éboulement. Rien de bien nouveau pour un village au cœur de la forêt de sapins. Le capitaine de patrouille, ayant connaissance des autres activités professionnelles de la semi-gnome, n'hésita pas longtemps avant de la dépêcher sur place. Donner un coup de pouce aux autochtones ne coûterait rien aux Kazhariens, si ce n'est un peu d'huile de coude de la bûcheronne. Aussi avait-elle la soirée pour s'exécuter, avec en contrepartie la promesse que le lendemain son barda serait porté par un autre. Après tout, les autres patrouilleurs se reposaient à la taverne locale pendant qu'elle manipulait la hache, seule dans la fraîcheur nocturne. Non pas que cela dérangeait la demi-halfeline. Le froid ne la perturbait pas et seule, elle n'avait pas à feindre la joie de vivre.

À sa surprise toutefois, le muret en question délimitait le cimetière local, ce que nul villageois n'avait jugé pertinent de mentionner. Laissant son outil à la grille d'entrée, Doemino s'aventura de nuit dans le lieu de repos, poussée par quelque curiosité innocente. Foulant de ses pieds nus l'allée gravillonnée, elle lorgnait les tombes et fleurs déposées par les villageois. À la lueur de la lanterne fournie par l'un des villageois, Doemino lut quelques noms sur les pierres, lorsque ceux-ci n'avaient pas encore été effacés par les éléments. Évidemment, aucun d'entre eux ne lui était familier. Cela ne l'empêcha pas d'éprouver une certaine forme d'humilité. Ici reposaient des morts. Ici venaient se recueillir des vivants. Aujourd'hui elle lisait leurs noms. Demain elle dormirait parmi eux. À condition de bénéficier d'une tombe, de ne pas mourir une seconde fois dans un lieu lointain et obscur. À condition de ne pas être ramenée une second fois par un acolyte du Comte ou tout autre rival nécromant. À condition de ne pas croiser la route de la créature qu'elle entendait plus en avant.

Percevant l'approche de la Kazharienne, la chose se détourna de la tombe qu'elle venait de profaner. La pierre tombale avait été repoussée d'un côté. Le couvercle du cercueil de l'autre. Ses yeux bleus luisaient presque dans la nuit et reflétant la lanterne comme les pupilles d'un chat, à la hauteur de ceux de la semi-halfeline. Puis la créature s'extirpa de la sépulture, révélant mesurer bien quatre fois la taille de Doemino, laquelle dut lever la tête pour ne pas ciller. Impassible. Elle n'était nullement effrayée par la peau sombre, la chair putréfiée, les os et tendons apparents aux articulations, les bras simiesques, les crocs et griffes acérées. Elle ne trembla pas quand le nécrophage poussa un beuglement de défi, gueule grande ouverte, lui crachant son haleine fétide au visage. Au contraire. D'un mouvement calme, Doemino leva sa main libre et la tendit en avant, comme pour toucher la créature impie. Laquelle, sans une once d'hésitation, referma sa mâchoire sur le membre tendu.

La surprise fut néanmoins perceptible dans le regard du monstre profanateur qui n'appuya pas sa morsure, se contentant de laisser la trace de ses crocs dans la chair de Doemino plutôt que lui arracher la main. Au contact de sa chair, en un éclair, il avait perçu la nature de son vis-à-vis. Il avait perçu que, aussi vil et corrompu qu'il puisse être, mort-vivant condamné à la faim éternelle et abaissé à se nourrir de dépouilles fraîchement inhumées... il n'était pas aussi impur qu'elle. Il avait perçu qu'un pouvoir supérieur coulait dans les veines de ce petit être, accordé par une entité aux dons effarants. Une entité qui soumettait ceux de son engeance aussi naturellement que l'on inspire une bouffée d'air.

Confus, le nécrophage fit un pas en retrait, dévisageant la demi-gnome avec curiosité et respect. Toute colère d'avoir été interrompu dans son repas morbide ou peur d'avoir été découvert par un vivant s'était envolée. Inclinant la tête de côté selon un angle improbable, comme l'aurait fait un hibou, il étudia la jeune femme. Laquelle l'imita, inclinant la tête du même côté. Pour la première fois depuis son éveil, le nécrophage faisait face à un semblable, à un autre mort-vivant. Tout comme Doemino, pour la première fois depuis son départ de la Perracie.

Sa tâche de coupe de bois totalement oubliée, elle tendit à nouveau sa petite main. Cette fois, le monstre ne tenta pas de la mordre. Cette fois, elle posa les doigts sur sa cuisse, touchant sa peau froide et parcheminée.

- Je peux te garder ? fut tout ce qu'elle prononça.

Rapport de récolte :

Doemino récolte x20 Bois de sapin et 5 points métier.
Doemino gagne aussi x1 Essence sylvestre.

Informations complémentaires : On pourrait plutôt dire "essence décédée" !

Le sapin du jour est tout aussi coriace que le chêne que nous avons découpé un peu plus tôt. En plus, nous avons encore une des géantes des Gaïades avec nous. Cette cohabitation irrégulière est parfois pénible, même si elles se font plutôt bien à nos coutumes et à notre façon de vivre. Les quelques enfants de leur tribu s’entendent parfaitement bien avec nos petits. Ils peuvent se dépenser sans compter tous ensemble, pour notre plus grande satisfaction.

En tout cas, qui dit géante, dit aussi la présence de l’oiseau de que l’on m’a offert lors de la cérémonie des clans. Pour le moment, je l’ai attaché à une branche de sapin, je dois encore m'entraîner à le faire revenir une fois qu’il est dans les airs. Yaralla, quel nom pour un piaf.

Terminant la découpe du sapin, je regarde la crécerelle bleue d’un œil méfiant. Je vais profiter des bosquets de cerisiers, plus simples à la découpe, pour m'exercer.

Sur le chemin des bosquets de sapins, je tente de refaire un exercice avec la crécerelle bleue. Tendant mon bras vers le ciel, l’oiseau prend son envol jusqu’à dépasser la frondaison des arbres. Il avance rapidement dans la direction que nous suivons pour atteindre les bosquets. Je peux le voir revenir vers nous par moment, comme pour vérifier que nous sommes toujours là. Puis, il repart vers l’avant, volant de plus belle. Quel oiseau intelligent !

Avec de l’entrainement je devrais sans doute réussir à bien communiquer avec lui. En attendant, je le rappelle avec un morceau de poisson frais qu’il dévore à peine les serres sur mon gant. Accroché sur une branche, il nous scrute de son regard pendant la découpe du sapin. On ne peut pas dire qu’il soit dérangeant, je ne l’ai pas encore entendu piailler.

La découpe du sapin étant rapide, nous partons déjà vers les nouveaux bosquets. Et j’ai toujours mal au dos !

Son cycle et la fatigue l’épuise. Assise au côté des buches récoltés jusqu’à aujourd’hui, Svetlana s’endort sans même manger. Personne n’ose la déranger, pensant qu’elle a choisi délibérément d’esquiver le repas commun. Il faut dire qu’elle grognait constamment, à chaque villageois la saluant. A son réveil, la géante ne se sent pas mieux, si ce n’est pire. La main tenant son visage, elle se lève avec peine. L’Agrothoa ne supportera pas qu’un géant la courtise ou qu’une géante l’interpelle. Elle veut s’isoler le mieux possible. Trainant sa hache, les yeux fatigués, et les bas qui saignent, la grande blonde plonge en forêt, sous le regard interrogateur des patrouilleurs. Elle cherche activement un endroit à l’abris des regards, car elle a comme l’intuition que les patrouilleurs vont tenter de la chercher, si elle ne revient pas le soir. Un grand arbre qui n’est pas sans lui rappeler des souvenirs d’enfance attire son attention. Ses feuilles en aiguille sont assez denses pour lui offrir à la fois camouflage et confort. Le moral au plus bas, la géante se démène plusieurs heures sur ce seul arbre – oui, les géants sont de nature obstiné. Arrivant enfin à le couché, elle s’allonge dans son feuillage en s’en recouvre.

La Jötunn reste ainsi, jusqu’au lendemain. Son sommeil est loin d’être réparateur. Gigotant, le ventre torturé toute la journée et la nuit encore. Bien heureusement, son mal parait s’être quelques peu estomper. Elle en profite pour terminer le sort de ce bois nouveau. Histoire d’avoir l’excuse de son absence au village la veille, la géante ramène ces buches à l’Ancien comme présent. Un geste qui intrigue l’intéressé tout en exprimant sa gratitude.

NB:

Désormais à la découpe d’un grand sapin assez robuste, je suis toujours en pleine réflexion sur ma prochaine histoire à raconter pour les petits probotyres du clan.

Krakha veut absolument raconter comment elle a déjà été en prise par surprise contre une troupe de Naga dans les lointains marécages. J’ai beau lui rétorquer que les petits vont avoir peur d’imaginer des créatures humaines avec un corps de serpent, elle ne veut rien entendre.

Pour ma part, je ne peux décemment pas raconter mon combat dans les bas fonds d’Ishtar, dans cette drôle d’arène. Par contre, je peux tout à fait leur raconter comment j’ai pu vaincre cette drôle de bestiole ressemblant à un lapin. Et puis, si j’imite le Rabclaw, cela fera forcément rire tout le monde, je crois que c’est une bonne idée.

Terminant la découpe du sapin, nous décidons d’arrêter là, nous ferons les autres bosquets une autre fois.

Evidemment, Yaralla arrive bien en avance sur nous aux bosquets de sapins. Je peux le voir tournoyer dans les airs, il piaille comme pour nous encourager à avancer plus vite. Les bosquets de chêne sont très beaux sous la neige qui est d’un blanc immaculé.

Autre très belle surprise, la présence du charmant Khutrar. Comme à son habitude, il nous accueille avec une certaine gouaille et de la bonne humeur. Nous découpons ensemble plusieurs planches épaisses de sapin qui serviront à créer une hutte digne de ce nom pour la Gaïade qui s’installera définitivement avec nous pendant que les autres feront des allers et des retours entre notre village et le leur. Khutrar plaisante sur ces géantes qui ne supportent pas la vue d’un mâle, quelle que soit son espèce. Il est vrai que nous avons eu des difficultés à leur faire comprendre que nous ne tranchons pas les mâles probotyres, mais finalement, elles semblent bien s’en accommoder.

Il est désormais temps de ramener les planches de chênes et de sapins au village pour préparer cette nouvelle demeure.

Rapport de récolte :

Dame Ara récolte x80 Bois de sapin.
Dame Ara gagne aussi x1 Essence sylvestre.

Informations complémentaires :
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Rapport de récolte :

Svetlana récolte x15 bois de sapin et 5 points métier.

Informations complémentaires : Débloquage de la 2nde quête : 6 bois de sapin + 2 bois de sureau + 20 points d'expérience.

Ragnör partait pour ravir du bois. S'il n'avait pas saisi l'occasion d'y croupir avant, Ragnör trouva sans accroc (croc fort pointu) la division où poussait du sapin. Mi-loup, mi-humain, il connaissait l'art consistant à ravir du bois sans tout pourrir. Alors qu'il s'avançait, il marcha par distraction sur un cassis qui traînait là, arrivant tout droit d'un buisson qui bordait un mini-ravin d'un fond sans fin (paraissait-il ainsi, du moins).

L'hybridation initia sa mission, cisaillant un rondin, puis un bois plus grand, lançant assaut suivi d'assaut vis-à-vis du sapin qu'il avait choisi. Ragnör continua un bon jour car l'opposant brillait par son obstination. Il avait soif, mais il continuait, humant la fin du sapin.

Puis, Ragnör L. finit par aboutir à son but, il triomphait. Du bois garnissait aujourd'hui son sac, il savait qu'il avait fait du bon travail.

[Réalisation de la quête II. Première récolte de compagnon + VII. La disparition]

Rapport de récolte :

Ragnör récolte x20 bois de sapin et 5 points métier.

Informations complémentaires : Tu gagnes 6 bois de sapin + 2 bois de sureau + 20 points d'expérience et x2 Potion d'hypersensibilité : tous les effets négatifs actifs infligés par le membre sont augmentés de 50%. + x2 Potion d'insensibilité : tous les effets négatifs actifs sur le joueur sont annulés. pour les deux quêtes

Doemino leva la tête lorsque les premiers flocons tombèrent autour d'elle. Le ciel était cotonneux et promettait plusieurs jours bien frisquets. Ce qui en soit ne dérangeait pas vraiment la demi-gnome. Elle n'appréciait pas la chaleur, comme au désert à l'Ouest ou au sud du lac Fresha. Mais le froid ne l'avait jamais incommodé, évoluant parfois pieds et bras nus au milieu des congères alors que même des nains emmitoufflés dans leurs manteaux de fourrure ne pouvaient s'empêcher de grelotter.

Elle esquissa un sourire. Elle aimait le froid. Le froid apportait la paix. Le calme. Chassait les prédateurs. Dissuadait les dragonniers d'approcher la Perracie. Contraignait villageois et citoyens à rester chez eux, terrés autour de leurs feux de cheminée. Et le métier de la semi-halfeline, lorsqu'elle ne patrouillait pas avec les Khazariens ni ne les espionnait, était de fournir du combustible à toutes ces personnes si frileuses.

D'un pas plus léger, elle reprit sa collecte de bois sec, nettoyant le sous-bois de la forêt de sapins. Une fois son fagot terminé, elle irait rejoindre le domaine de l'unique vigneron de la région, assez fou et obstiné pour s'être établi dans une région au climat aussi continental. Celui-ci aurait besoin de bras pour constituer des javelles de combustibles des branches de vigne élaguées.

Sur la route des bosquets de sapin, je tente de voir si Yarallah est dans les environs. L’oiseau est très fidèle, il me réclame souvent de la présence, et surtout du poisson frais. Néanmoins, avec la tempête qui s’approche, je me méfie un petit peu, il pourrait très bien nous perdre de vue et avoir du mal à nous retrouver. Afin de le faire revenir vers nous, je claque ma langue contre mon palais à plusieurs reprises. Après quelques minutes, la crécerelle se pose délicatement sur mon épaulière et reste sage. Il doit avoir très froid aussi, pauvre bête.

Un sapin était déjà au sol à notre arrivée, simplifiant grandement notre tâche. Nous n’avions plus qu’à procéder à la découpe. Bien silencieuses depuis le début de la journée, Krakha rompt le vide pour demander quelques nouvelles.

- Comment se porte notre chère Dame Kuziar ? Est-ce que sa blessure va mieux ?

Elle parle avec un accent hautain, se rapprochant de l’ancienne langue probotyre, langage que la Dame Kuziar aime parfois utiliser pour montrer qu’elle est très cultivée.

- Elle a besoin de repos. La pauvre était si angoissée à l’idée d’aller affronter cette calamité. Et elle est revenue avec une fracture totale de la jambe. J’espère qu’elle pourra remarcher tôt ou tard.
- Mais évidemment qu’elle remarchera ! Elle se fait porter pâle et elle aime se faire plaindre ! J’ai eu bien pire dans ma vie ! Quand je pense qu’elle osait dire que j’étais trop vieille pour partir en voyage avec toi ! HA ! Je compte bien lui survivre à cette baronnette !
- Krakha, ne soit pas aussi dure avec elle. Elle est hors-jeu désormais, nous devrions avoir la paix.

Pour toute réponse, je ne reçois qu’un haussement d’épaules et un claquement de langue. Elle est agacée. Heureusement, le sapin n’a offert aucune résistance et nous pouvons passer à autre chose.

Rapport de récolte :

Doemino récolte x20 Bois de sapin et 5 points métier.

Informations complémentaires : Rien à redire

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Rapport de récolte :

Dame Ara récolte x20 Bois de sapin.

Informations complémentaires : Rien à redire

Yaralla survole notre zone pendant que nous arrivons aux bosquets de sapin. Si jamais une présence se manifeste dans les bois aux alentours, il a pour ordre de revenir vers nous. Avec un peu de chance, toutes ces mesures ne sont que des précautions, mais nous ne pouvons pas nous permettre un manque de vigilance.

Afin d'accélérer sur la coupe du bois, la géante nous aide. Heureusement, car Krakha fatigue et n’est pas sereine depuis le retour de ces maudites créatures agressives. Brega est avec nous, ce qui me surprend puisque nous avons perdu son fils à cause d’un accident à la mine causée par ces ennemis sans nom. Elle serre clairement les dents, et elle frappe l’arbre pour le découper avec violence. Si jamais nous tombons dans un affrontement, je ne voudrais pas être à la place de celui qui se fera attraper par la Dame Brega. Enfin, heureusement, nous terminons enfin cette découpe et rentrons sans encombres, pour aujourd’hui, au village.

Rapport de récolte :

Dame Ara récolte x20 Bois de sapin.

Informations complémentaires : Rien à redire

La découpe du bois de sapin se passe dans un silence similaire à celui que nous supportons pour l’abattage du chêne. Nous n’avons plus vraiment le cœur à parler, toutes nos pensées sont bloquées sur les bruits que nous n’entendons pas. L’absence est bien pire que la présence. Les humains disent la chose suivante : sois proches de tes amis, et encore plus proches de tes ennemis. Cela résonnait presque comme un souhait dans mon esprit.

Alors que nous terminons la découpe de ce sapin, je décide de rester optimiste et surtout de garder la tête froide. Car après tout, ce n’est peut-être qu’un énième vilain tour. Eh puis de toute façon, ils ne sont pas prêts de trouver le village. Tant que vous n’êtes pas invité à rejoindre notre clan, il est impossible de le trouver. Un secret de la Grande Kelah que les Matriarches se passent de génération en génération.

Rapport de récolte :

Dame Ara récolte x20 Bois de sapin.

Informations complémentaires : Rien à redire

- R'garde Ghougoul ! S'comme ça qu'on fait !

Toute fière d'elle, Doemino désigna d'un petit doigt le vase d'argile accolé au tronc d'arbre. L'écorce de celui-ci avait été entaillée, le laissant suinter un liquide épais.

- D'la résine, expliqua-t-elle au charognard penché par-dessus son épaule. C'est super pratique ! On fait plein d'choses avec ça !

Se redressant, elle entreprit d'en énumérer les usages :

- Du combustible pour le feu, de l'étanchifi... étanchéifa... de l'isolant pour les portes et les toits. De la poix et du goudron pour étanch... pour pas que les bateaux prennent l'eau. On en met aussi un peu dans la pâte à papier. Et enfin y'a des alchimistes qu'en mettent dans leurs potions.

Fièrement, elle se tourna vers la résine coulant lentement dans le récipient, imitée par un Ghougoul silencieux.

- Dire qu'il suffit de couper un tout petit bout d'arbre et attendre pour en gagner de l'argent. D'accord, on le fait saigner, mais lui au moins on le coupe pas. Pas tout de suite en tout cas.

Rapport de récolte :

Doemino récolte x20 Bois de sapin et gagne 5 points métier.

Informations complémentaires : Rien à redire