- Dame Ara ? Vous êtes ici ? Mais vous ne deviez pas aller couper du bois avec les Dames Brega et Krakha ?

C’est Yatre, qui m’interpelle ainsi un peu avant le déjeuner. J’étais en train de préparer de la nourriture pour les petits, des fruits et des racines pour être précise. Appliquée à ma tâche, je suis fort surprise des paroles de Yatre qui a l’air aussi surprise que moi, pour l’occasion. Voyant mes yeux interrogateurs, elle se sent obligée de poursuivre et de s’expliquer.

- La Grande Kelah a donné cet ordre ce matin en faisant son tour. Et vu que vous n'étiez pas dans votre demeure, elle a demandé à la Dame Kuziar de vous transmettre la consigne. Est-ce qu’elle aurait oublié ?

Ah, tout semble s’éclaircir d’un seul coup. La Grande Kelah avait dû constater qu’il manquait un peu de bois de bon matin et ne sachant pas trop quoi nous donner à faire, elle s’était mise dans l’idée de nous envoyer aux bosquets. Et il vrai que ce matin je n’étais pas dans le village, j’étais à la cueillette des fruits que je prépare actuellement.

- Je n’ai pas du tout entendu cet ordre ? Dame Kuziar ne m’a rien dit… Où sont les Dames Brega et Krakha dans ce cas ?
- Kuziar a sans doute oubliée…. Elles sont peut-être déjà en route ? Laissez moi la votre place je vais donner le déjeuner aux petits.

Je me pousse pour laisser la place à Yatre pour s’installer et finir ma préparation. Je reste un peu perplexe sur cette histoire de consigne évaporée dans les airs. De là à soupçonner Kuziar de faire exprès de me mettre en difficulté face à la Grande Kelah, il n’y a pas beaucoup à se poser de questions. Elle se met constamment en compétition avec moi pour cette histoire de future Matriarche et de pouvoir, elle me fatigue. L’insubordination est motif de sanctions, alors je me hâte, je ne veux pas créer le courroux de ma Matriarche. Toquant chez Brega, j’entends un gémissement, elle est encore là, elle aussi ! J’entre chez elle pour lui expliquer rapidement la situation, et elle aussi semble comprendre la gravité de la chose, ni une ni deux elle me suit pour rechercher Krakha.

- Dame Krakha ! Vous deviez être aux bosquets ! Que faites-vous ici ?

Aîe, c’est la Grande Kelah qui vient de trouver Krakha en train d’aiguiser des couteaux. Nous faisons au plus vite avec Brega pour nous interposer. J’explique à la Matriarche la situation, Yatre, la récolte de fruits, Kuziar qui s’évapore avec la consigne et nous voilà. Elle ne semble pas trop croire en mes explications, ce qui m’outrage autant qu’elle ! Laisser entendre que je suis une menteuse ? Et devant tout le village !

- Eh bien, si c’est comme ça ! Kuziar n’aura qu’à venir nous trouver à la découpe du bois ! Nous lui apprendrons le métier à elle aussi, elle semble si oisive qu’elle ne sait même plus communiquer les consignes !

Vous auriez vu la tête de Brega et de la Grande Kelah ! Je ne hausse que rarement le ton, mais là, ça suffit. Je ne vais pas me laisser rouler dessus ainsi. La Grande Kelah me rouspète quand je laisse faire les choses, eh bien, ça doit changer. Elle ne semble pas vouloir me répondre et me donne juste un ordre en langue probotyre qui veut dire dans cette autre langue “partir” ou “travailler” selon comment vous voulez le comprendre. Nous partons donc toutes les trois pour les bosquets. Krakha rigolant de bon cœur, Brega dans son silence de ténèbres, et moi fumante de colère. Oh, la Dame Kuziar va m’entendre !

Enfin, nous arrivons, et j’ai la charmante surprise de constater la présence de Khutrar. Il semble également content de nous voir arriver. Nous indiquant le petit bosquet à couper pour la journée, il me fait un petit clin d'œil à la volée, comme lors de ma première découpe de bois. Je parie que Krakha et Brega sont déjà mortes d’impatience d’aller répéter ça à qui voudra l’entendre au village. Enfin, je coupe, découpe, recoupe, portée par l’incompréhension de l’attitude de Kuziar envers moi. Franchement, j’ai encore bien travaillé !

Rapport de récolte :

Dame Ara récolte x70 x80 Bois de sureau et 40 points métier 35 points métier.
Dame Ara gagne aussi x1 Essence sylvestre et 10 points métier 15 points métier.

Informations complémentaires : Félicitations, tu passes au niveau Apprenti !
Tu utilises la promotion des nouveaux.

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Rapport de récolte :

Kidd récolte x25 Bois de sureau.

Informations complémentaires : /

Rapport de récolte :

Kidd récolte x25 Bois de sureau.

Commentaires sur le RP : /

Devinez qui était devant ma porte de bon matin avec son air de rien ? Eh bien oui, elle-même, la Dame Kuziar, s’il vous plaît ! Elle ne manque pas d’air, n’est-ce pas ? Après tout le cirque causé par sa seule faute, la voilà me donnant de fausses excuses. Vous noterez bien qu’elle ne se présente pas en pleine journée devant les yeux de tout un chacun. Non, elle vient tôt le matin, comme ça son acte passera inaperçu. Je ne suis pas pour la violence mais j’ai vraiment envie de la charger et nous verrons bien qui prendra l’autre pour une idiote.

Enfin, je dis ça mais évidemment je suis bien trop gentille et faible avec cette lâche de Kuziar. Elle déclare pour sa défense qu’elle avait une course urgente à faire aux cueilleurs et n’avait pas eu le temps de dévoiler les ordres de la Grande Kelah. Elle ajoute qu’elle a tout réglé avec la matriarche pour éviter les malentendus. Vous pensez bien, elle a juste sauvé sa peau oui, cette vieille rombière. J’accepte ses excuses, même si elle semble comprendre que je n’oublierai pas cet affront. Je la vois soudainement faire de grands sourires et de grands gestes amicaux. Je me retourne pour constater la présence de la Grande Kelah arrivant de son pas lourd et lent.

- Ah, voilà que tout est réglé entre vous, Dames Ara et Kuziar. Je ne veux plus entendre parler de cet incident. Maintenant, Ara, vous allez au bois, il y aura une bonne nouvelle pour vous là-bas. Et Kuziar, j’attends toujours les conclusions de votre rapport au sujet de la mine.

Elle poursuit sa route comme si de rien n’était, une des grandes techniques de notre Matriarche pour faire comprendre que ce qu’elle vient de dire et sans appel et ne demande ni explication ni argumentation. Je n’offre même pas un regard à Kuziar et part chercher ma hache au dépôt, là où je retrouve Brega et Krakha. Cheminant vers les bosquets de sureau, je me demande bien quelle sera cette bonne nouvelle. Krakha ne semble pas s’intéresser à la chose et Brega reste terrée dans son silence perpétuel.

Arrivant aux bosquets, nous sommes une nouvelle fois accueillies par le très beau et le très séduisant (oui je le trouve maintenant très séduisant, et alors ?) Khutrar.

- Eh bien Mesdames, je vous attendais avec impatience aujourd’hui ! J’ai une bonne nouvelle pour vous ! Vous êtes toutes promues aux bosquets de cerisiers et cela dès demain ! Je serais là pour vous expliquer. Les arbres sont un peu plus grands et gros mais ils ne devraient pas vous arrêter !

Et j’ai encore droit à ce petit clin d'œil malicieux. C’est donc une double bonne nouvelle pour moi. Nous allons couper des arbres plus imposants et nous monterons en compétence rapidement et en plus Khutrar restera avec nous ! Je mets d’autant plus de joie dans ma tâche du jour. Kuziar est oubliée dans les tréfonds de mon esprit et les sureaux sont découpés et prêts à servir.

Avant de nous rendre aux bosquets de cerisiers, nous devons d’abord procéder à une découpe de sureaux. Ce bois plus fin n’était plus trop utilisé par notre clan avant que nous, les débutantes bûcheronnes, n'ayons à reprendre la formation d’abattage depuis le début et donc repasser par ce fameux bois de sureaux. Mais Dame Kuziar trouve que ce bois peut être tout à fait utile, déjà pour la revente, et ensuite pour l'entraînement des jeunes ébénistes puisqu'il est plus simple à manier. Brega, Krakha et moi ne laisseront donc pas les sureaux de côté, même si nous devons rester concentrées sur les cerisiers. L’avantage lorsque l’on maîtrise une technique c’est que l’on va vite et nous avons rapidement terminé notre tâche sur la découpe des sureaux. Maintenant, direction le bosquet de cerisiers, et peut-être croiser le séduisant Khutrar ?

J’ai la tête un peu occupée à certaines pensées négatives en ce moment. Je me sens un peu fatiguée, je crois. Cette nouvelle activité de bûcheronne, couplée aux tâches quotidiennes du village me plait beaucoup mais ça me prend aussi beaucoup de temps. Nous avons bientôt la relâche saisonnière, et j’ai plutôt hâte je dois bien l’admettre. Je pourrais me prélasser au soleil et discuter de tout et de rien avec mes amies probotyres. Ça nous changera de l’occupation permanente et quotidienne. Et de penser à autres choses que certains soucis. En attendant, on nous demande de couper à nouveau des sureaux. Alors, on s’exécute et nous travaillons avant de nous rendre aux bosquets de cerisiers. Il faut bien faire vivre le village et amasser suffisamment de provisions avant la fameuse relâche...

Rapport de récolte :

Dame Ara récolte x60 Bois de sureau et 15 points métier.
Dame Ara gagne aussi x1 Essence sylvestre.

Informations complémentaires : Très bonnes récoltes. À bientôt pour de nouveaux bûcheronnages !

Le retour au travail aurait pu attendre encore quelques jours si vous voulez mon avis. Mais il en est ainsi, les probotyres ne sont pas un peuple d’hybrides oisifs. Nous travaillons pour une meilleure vie et plus de confort pour l’ensemble de notre groupe. Vu que nous avons bien profité de la relâche estivale, il est temps de refaire les stocks de bois. Krakha, Brega et moi-même sommes déjà sur la route pour accomplir notre mission. Tout d’abord, du sureau, il parait que ça se vend bien pour faire des petits instruments de musique. Alors, nous coupons, découpons, abattons et faisons vite avant de nous rendre aux bosquets de cerisiers.

La Grande Kelah veut accélérer les recherches autour de l’accident de la mine, du coup elle a demandé à de nombreuses probotyres d’aller aider la Dame Kuziar dans son travail d'enquête. Vu qu’il n’y a presque plus personne au village, la Matriarche a décidé que les bûcheronnes auront la charge des petits du troupeau en plus de leur mission d’abattage habituel. Enfin, lorsqu’elle parle des bûcheronnes, ce n’est que moi et la Dame Krakha. Brega est restée enfermée chez elle, sans répondre à aucune de nos demandes. La Grande Kelah a dit de ne pas insister, en effet, c’est son fils qui a trépassé lors de l’accident à la mine, tout cela remue des souvenirs douloureux pour elle.

Premier passage aux bosquets de sureaux avant de passer aux bosquets de cerisiers. Les petits veulent même aider à la découpe du bois, alors Krakha et moi faisons une petite démonstration.

On avait parlé à la bûcheronne d'une promotion des mercantiles par les sureaux. A moins que se fut l'inverse. Elle ne savait plus et n'avait pas vraiment écouté. Pas plus qu'elle n'avait prêté attention à la date butoir de l'évènement. Toujours est-il, Doemino effectuait inlassablement des aller-retour entre le bois débité et la petite carriole qu'elle avait emprunté à la scierie du coin.

Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus coupé de sureaux. Le cœur tendre de cet arbre était toujours un plaisir à couper, se laissant fendre sans avoir à forcer. Pas comme les résineux projetant des pluies de sève et au bois presque élastique... néanmoins et contrairement aux sapins, les baies de sureaux attiraient inévitablement des nuées d'insectes pollinisateur lors de l'été. Et celui-ci n'y faisait pas exception, agaçant la bûcheronne qui ne poussa pas son effort plus loin et, tirant la laisse du poney de sa carriole, prit le chemin du bosquet fruitier voisin.

Encore une belle journée ensoleillée dans les Montagnes du Baldor et nous devons encore accomplir notre tâche. Comme à notre habitude, nous commençons avec les bosquets de sureaux. Aujourd'hui, Dame Brega est avec nous et les enfants sont restés au village. La dernière fois, elle était restée cloîtrée chez elle. Les recherches au sujet de la mort de son fils dans l’éboulement de notre ancienne mine étaient sur le point de commencer. Je la comprends, cela venait enfoncer encore un coup dans une blessure grande ouverte dans son âme.  

Enfin, Dame Brega semble être en forme, elle coupe les sureaux sans ménagement et avec une grande efficacité. Pour le moment, nous n’osons rien dire avec Krakha. Le dicton est bien que la parole est d’argent et que le silence est d’or, n’est-ce pas ? Alors nous abattons en silence, pour une fois.

Difficile retour sur les routes des bosquets pour notre petite équipe de bûcheronne. J’étais à peine de retour des grottes kobodliennes que l’on me presse à l’abattage des arbres. Apparemment, les Dames Brega et Krakha ne veulent plus vraiment se déplacer jusqu’aux bosquets en mon absence.

Cela dit, la Grande Kelah manque de clairvoyance sur le sujet. Krakha est de toute façon trop vieille pour un travail manuel comme le nôtre, et l’âme de Brega est trop malade pour une activité physique idéale. Ce n’est quand même pas de ma faute si le recrutement de l’équipe des bûcheronnes a été fait à la va-vite ! Enfin, nous avons découpé les sureaux, comme d’habitude, pour nous déplacer vers les cerisiers. Je tente de faire au plus vite, car nous sommes attendu aux bosquets de sapins par Khutrar qui a "encore une bonne nouvelle". Encore plus de travail, oui !

Je me suis réveillée ce matin avec la lumière de la fin de l’été. L’astre solaire brillant de toute sa splendeur arrive moins tôt, nous apporte moins de chaleur et part se réfugier de l’autre côté du monde plus tôt. L’automne va arriver. C’est l’époque des jeun en hommage à Magnésie. Évidemment, ce jeun n’est que nocturne. C’est notre façon de rendre hommage et de démontrer notre piété à notre Déesse Mère, Magnésie. La nuit sert à toutes et à tous de se retrouver dans sa foi et sa spiritualité.

Malgré cela, nous sommes toujours réclamés aux bosquets pour notre métier de bûcheronnage. Les sureaux, c’est fait, place aux cerisiers maintenant.

Rapport de récolte :

Dame Ara récolte x100 Bois de sureau et 25 points métier.

Informations complémentaires : Merci pour votre contribution aux stocks limités de notre société !

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Rapport de récolte :

Doemino récolte x20 Bois de sureau et 5 points métier.

Informations complémentaires : Elles n'ont rien fait de mal ces dùralacigales !

Autour du grand foyer de la grange, les femelles de la tribu et les enfants passent l’hiver aux cotés des bêtes pour se réchauffer. Les nuits sont longues et froides. Elles passent leurs temps à discuter, cuisiner, jouer ou raconter des histoires aux jeunes. Svetlana voulait entendre les récits des premières expériences des géantes de son âge. Certaines ont accouchés à l’automne et d’autres ont relâchés leurs premières captures qui ont mis bas. La métisse trouve passionnant leur expérience et s’en délecte comme pour sublimer son propre manque. L’exclusion de l’orgie est un fléau pour elle. Dire que celles qui n’ont su coudre correctement que cinq années après elle, l’on, à présent, devançait. La tribu la considère encore comme un enfant. Elle sent bien les différences de traitement. Surtout que les males l’évitent presque tous et préfèrent ne pas être à ses côtés pour ne pas se faire accuser d’un interdit. Cette discrimination stupide commence à lui peser, détruisant son succès d’antan. Tout cela à cause de l’héritage de sa mère, qui représente une force que les matrones craignent. Elle aurait pu briller cette année. Ecoutant sagement les histoires, les alimentant par des questions, des rires et des étonnements, la grande matrone fait irruption dans le groupe des jeunes adultes.

« Lana ! Du bois !
-Pourquoi moi ?
-De suite ! »

La tatouée fait la moue en partant avec sa hache dans la forêt. La matrone Adria vient à nouveau de l’éloigner des géantes. Bien sûr, c’est tout le temps, elle que l’on rappelle à l’ordre. Pourtant, Ra fait encore une sieste dans le foin. Et, bien sûr, on préfère l’envoyer que de déranger les males logeant dans la Grande cabane. Ils sont la plupart en train de construire de nouvelles cabanes ou de chasser. Parfois, ils visitent les matrones qu’ils apprécient avec des cadeaux. L’année des amours comme les Anciens le nomment. Cette année entre deux cérémonies, les géantes sont moins fertiles et les petits ne sont pas suffisamment autonomes pour être laissé à la seule charge des anciennes. Les attachements se créent pour satisfaire les désirs des membres de la tribu. (Polygynie et Polyandrie) Exclu de la société qui la vu grandir, Svetlana s’acharne sur le premier arbre sur son chemin. Sur ce tronc, elle se déchaine en l’associant à Adria.

« Tiens, ton bois ! Tu en veux encore ! Mégère ! Arrrhh! »

Le pauvre arbre tient mal le rythme qu’après quelques coups l’entaille est assez profonde. Un coup boule bien placé et le tronc se couche. Mais c’est loin d’être terminé pour le malheureux. La géante s’acharne pour sectionner les branchages puis pour le découper en rondins avec une sauvagerie presque guerrière. Une fois démembré, Svetlana ne s’est pas assez défoulée. Son regard colérique se porte sur le prochain… le massacre continue.

Elle rentra avec assez de bois pour même en stocker dans sa propre cabane. Adria ne lui octroie qu’un soufflement du nez en guise de remerciement. Cette matrone est détestable.

NB:

Vers le milieu de l’hiver, Ra et Lana sont envoyés couper des bûches pendant que les jeunes de leur âge fricotte et profite de cette semaine calme et froide. Ces géantes sont les seules parmi les femelles à avoir appris à couper du bois. En effet, cette tâche est plutôt réservée aux mâles. La géante féminine de la tribu est par tradition celle qui reste à l’intérieur, s’occuper des enfants, du garde manger et des cabanes. Ces deux marginaux sont des exceptions utiles. Svetlana est une tatouée, fille problématique d’une mère problématique, et l’autre est une paresseuse soupçonné de folie. Les matrones s’acharnent à les éloigner pour ne pas créer une mauvaise influence. En faire des bûcheronnes responsables de l’approvisionnement en bois des géantes a été pour elles une idée géniale. Là où tout le monde se la coule douce, deux agrothoas ont une charge importante de travail. Coupant chacune leur tronc côte à côte, Ra commence à chanter.

« Du bois, bois, bois ! Dans la Forêt, ret, ret ! Dans la joie, ah, ah !
-Arrête ça.
-Pas drôle.
-C’est ça. On est là pour pas s’amuser. Tu en a pas marre de tout ça ?
-Oui, dormir c’est mieux.
-Non, que les grands nous traitent mal.
-Euh… pas remarqué.
-Pff... Toujours dans ton monde.
-Oh regarde !  
-Quoi ?!
-De la neige.
-Tu fatigue. »

D’habitude, la bâtarde abandonnerait la discussion. N’ayant pas vraiment de liens avec les autres, elle continue à déballer ses ressentiments. Pendant ce temps, concentrée à couper son bois, elle ne remarque pas sa comparse joué dans la neige.

« Ils sont bêtes. J’aurait enfanter les plus forts de la tribu.
-Mouais…Petit monton, plus mignon et moins douloureux.
-Tu es bizarre. C’est pour cela que tu n’a pas participer à cérémonie.
-Non, c’est pour taper bestioles sans gros ventre qui gêne.
-Y a les mâles pour ça.
-Pourquoi que les mâles qui rigolent ?
-Laisse… »

La géante continue son labeur sans se soucier de son ami qui lance une masse de neige sur Svetlana en souriant. Cet acte fini par déclencher une bataille de boulets de neige. Elles rentrent frigorifié au village et place une nouvelle fois le surplus dans la cabane de la tatouée.

NB:

« Aie ! »

La géante se panse quelques blessures cachée dans sa cabane. Pour la première fois, elle s’est battu avec une matrone. Celle-ci l’a provoqué en voyant qu’aucune de des capture de la tatouée n’a enfanté. C’en était trop pour Svetlana qui a explosé de colère. D’après la tradition, les duels sont interdit entre membres de la tribu. Elles ont été stoppé avant que l’une d’entre elles ne réussisse à prendre l’ascendant.  Malheureusement, la plus jeune sort tout de même de l’escarmouche perdante. Sans enfant, ni soutien, beaucoup vont tenté remettre en cause sa place au village. De colère, elle frappe le sol. Il faut qu’elle gagne comme sa mère a l’époque. Son manque d’expérience lui fait défaut. Encore nerveuse, elle se décide de partir se défouler sur un arbre au lieu de continuer à se mordre les lèvres.

Progressant à travers les forêts, l’agrothoa cherche un arbre robuste à malmener sauvagement. Elle trouve sa victime rapidement. Les coups de hache retentissent à travers le col. Les oiseaux fuient le vacarme. Le tronc se couche finalement face à tant de brutalité. Du mouvement attire son regard. Un même du très petit peuple se tenait là en sautillant et bougeant les bras.

« Eh oh ! Grand’fille, tu m’entends. »

Elle s’accroupi pour l’écouter. De plus près, ce nain semble très âgé.

« J’te remercie. Enrique est perché sur la branche de tes cheveux. Il a paniqué quand tu as attaqué cet arbre.
-Qui est Enrique ?
-Mon chien… euh non… mon lapin et mon singe parfois. En fin de compte, mon chat parce qu’il boude. »

Svetlana est assez confuse par le discours du vieux. Elle baisse la tête au sol pour que le nain attrape son… animal. Elle se redresse ensuite. Finalement, c'est bien un chat qui à l'air très blasé.

« Merci bien ! Il réfléchira à deux fois avant de fuguer à présent. Oui, c’est de toi que je parle ! Bref, gentille géante, pour le service rendu, et parce que je te trouve bien joli, je vais t’offrir… t’offrir… »

Le vieux nain semble chercher quelque chose dans son gros sac à dos.

« Roh ! C’est pas vrai ! Enrique, tu as mangé la fraise magique ?! Quelle plaie, je te jure. »

Une fraise, quelle dommage, la géante aime bien ce fruit rouge. Le vieux semble confus.

«  Je ne peux malheureusement pas te récompenser avec un cadeau. Je vais donc te partager GRRatuitement mon savoir. Sache que cela demande beaucoup d’effort pour un nain. Ah ! Ah ! »

La géante est peu sensible à son sens de l’humour. Le nain se racle la gorge pour se remettre de ce petit malaise.

« Bien, je prénomme Bruthold l’Ancien. Grand sage itinérant, pose moi n’importe quelle question, Jötunn, et je répondrais.
-Agrothoa !
-Ah bon ? Ils font des tatouages maintenant ?
-Que moi.
-C’est noté. Ta question maintenant. »

La géante réfléchi un instant. Un petit regard mesquin que l'on voit très rarement sur le visage d’un géant apparaît.

« Un sort pour rendre moche.
-Euh…laisse tomber, tu n’auras jamais les ingrédients. Et je connais mal la recette.
-Un pour réduire le torse ?
-La poitrine ? Cela n’existe pas, à ma connaissance.
-La fesse ?
-Bon dieu, change de centre d’intérêt, voyons ! »

La géante fait la moue.

« Bon, je vais me débrouiller avec ce que je sais de toi. Je connais un île où les arbres sont immenses et le tronc plus épais que ton derrière, si je puis me permettre. Cette île se trouve au Sud, la direction où le soleil est le plus haut. Elle se nomme Wysteriaaaa. Satisfaite ? »

Svetlana bouge la tête de droite à gauche. Le chat semble souffler du nez en voyant sa réaction.

« Je suis tombé sur une géante exigeante. Le nom d’un grand magicien peut te suffire ? Il trouvera certainement une solution à tes demandes. »

Elle tend l’oreille.

« Bien. Il existe un archi-mage surpuissant, à la fois barde hors paire, guérisseur de renom, poète émérite, ensorceleur sublime ! Il peut transformer le monde et les êtres comme bon lui semble. Allant de la purification des morts à la renaissance de Dragons, rien ne l’arrête ! Ce mage millénaire n’est autre que le Père Tungstène !
-Où il est ?!
-Il est le Maître de la guilde des mages. Dans la Forêt Sylvain, chez les elfes, beurk.
- il est comment ?
-Longue barbe blanche, chauve et oreilles pointus, son seul défaut, malheureusement. Je doute que tu puisses lui parler aussi facilement. Un tel mage est très occupé.
-Je vais lui offrir un cadeau.
-C’est un mage aussi puissant qu’un dieu. Quel genre de cadeau pense tu lui offrir ?
-Une hache ?
-il peut en avoir à la pelle.
-Une belle hache ?
-Eh bien, bonne chance avec cela. Moi j’ai tenté avec une table en or, cela n’a même pas fonctionné. Sur ce, Grand’fille, je continue ma route. Si Enrique ne boudait toutes les heures, je serai déjà à Baldorheim. Mais non reviennns ! J’exagérais. Aller sois pas susceptible. Saleté, revieeennnns !!! »

L’étrange vieux s’éloigne en courant après son chat. Svetlana réuni ses bûches en ruminant les mots de Bruthold l’Ancien dans sa tête. Wysteria, Tungstène, saleté. Le petit peuple a des choses intéressantes. Un voyage à travers toutes ces contrées pourrait lui ouvrir les portes du succès dans sa tribu. Toute manière, la moitié doit déjà la considérer comme n’étant plus la bienvenue. Il lui faut revenir en force à présent.

NB:

Il n’y avait pas un bruit. Au loin, on n'y voyait aucun horizon plat. Il y avait, là, un pays d'obscurs monts s'hérissant, piquant un toit indigo, sans fin, qui chapotait Duralas. La nova du jour bailla, tapis sur son lit abrupt, colorant l’azur infini. Du doux rayon touchant son minois, l'iris droit du titan s’ouvrit. Las, il modifia sa position lâchant un profond soupir. Un instant plus tard, il gronda.

« Il faut du bois. »

Son discours paraît d'un banal navrant. Mais il montrait son inconfort dû au froid constant qui importunait son roupillon. Loin du cocon qui l'a vu grandir, l'air du matin parut plus lourd. Agrippant son outil, l’agrothoa choisit un gros tronc avoisinant son camp. Coupant à la façon d’un titan, du bois tomba sans soucis au sol. Ramassant son dû, Lana brûla moult bouts. La faim l’envahit soudain. Nonobstant son corps plus chaud, la privation d’un bon mouton saignant l’agaçait.

NB:

La famine continu de tourmenter la géante. Elle comprend Morti à présent. La vie en solitaire, c’est complexe. Heureusement que sa mère lui a appris les bases de la chasse, malheureusement elle reste constamment sur sa faim. Sa taille imposante fait fuir les bêtes à chacun de ses pas et elle n’a pas assez de connaissance pour rester immobile et appâter ses proies. La nécessité l’oblige à imiter son ami Ra, se contenter des fruits des arbres. Beurk ! Le goût passe bien moins. Svetlana a soudainement une idée. Les fruits cuits sont ils meilleurs ? Cela marche pour la viande, pourquoi pas pour le reste.

Elle part donc abattre un arbre sur son chemin. Sa hache n’est pas rouillé et son coup de main non plus. Le tronc se brise violemment. A peine entend-on le fracas de sa chute que la furie destructrice prend une autre victime pour cible. L’écorce cède avec une facilité déconcertante. Cet arbre, non plus, n’a aucune chance. Le zèle de l’horrible géante lui octroie un surplus. Elle crée un foyer, ramassant toutes sortes de fruits aux alentours. Svetlana fait cuire des brochettes de fruits puis vient la première bouchée.

« Arrh… dégueu. »

Malgré son écœurement, l’agrothoa déchu n’a pas d’autres choix que de finir son expérience culinaire désastreuse.

NB:

Rapport de récolte :

Svetlana récolte x60 Bois de sureau et gagne 25 points métier.

Informations complémentaires : Tu utilises la promotion des nouveaux.
Réalisation de la quête Liste de mots et récupération des récompenses suivantes : 500 pièces d'or.
Réalisation de la quête La disparition et récupération des récompenses suivantes : x2 Potion d'hypersensibilité (+50% effets négatifs) et x2 Potion d'insensibilité (annulation des effets négatifs). Tu positionnes un "e" dans les derniers mots de ton RP, mais la quête demande 5 lignes sans eux, alors ça passe

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Rapport de commande :

Svetlana récolte x45 Bois de sureau et gagne 15 points métier.
Svetlana gagne aussi 5 points métier.

Informations complémentaires : Précise bien dans ton message qu'il est à destination de la commande de Mowgl'ia.
Félicitations, tu passes au niveau Apprenti !

Ayant délaissé sa hache pour un peu de repos, Doemino vint s'asseoir au bord de l'eau d'un ruisseau. Elle laissa ses petits pieds tremper, appréciant l'onde rafraichissante lui dénouant les petons. Depuis l'aube ou presque qu'elle tranchait de l'écorce. Si seulement l'or pouvait pousser sur les arbres au lieu de feuillages ou épines, elle pourrait enfin très vite remiser haches et scies au placard. Malheureusement, il n'en était rien.

Elle se surprit à étudier son propre reflet, troublé par des vaguelettes en rythme avec les mouvements de ses jambes. La peau de son visage était blafarde. Non pas qu'elle ai jamais été très colorée, dans la famille tous étaient très blancs. Mais elle constata qu'elle l'était davantage qu'auparavant. Ses cheveux également avaient légèrement décolorés. Eux qui étaient naturellement bleutés tendaient à présent de plus en plus clairs sur les pointes. Même constatation pour ses yeux, qu'un observateur attentif aurait pu discerner voilés en plus d'avoir cette lueur permanente auréolant son regard.

Elle voyait une métisse gnome-halfeline délavée. Inexpressive. Une coquille vide. Même en inclinant la tête pour faire bouger ses cheveux, cela n'y changea rien. Son expression restait neutre. Elle qui était auparavant si joviale et expressive. Zook et Callie ne l'auraient pas reconnue. Immédiatement ils auraient comprit que quelque chose clochait chez leur fille. C'était un miracle que les Kazhariens n'aient pas décelé ce changement à son retour miraculeux de mission, mettant celui-ci sur le compte du traumatisme vécu.

Pourtant elle ne pourrait tromper son monde éternellement. Elle devait afficher de la joie comme avant sa damnation. Tromper son entourage. Feindre être heureuse. Sourire.

Observant son reflet, elle s'efforça de tirer sur les muscles de son visage. En vain. Ses lèvres restaient immobiles. Elle essaya à nouveau. Rien. Ses sourcils s'inclinèrent, trahissant sa frustration. Mais nul sourire poupin. Fronçant le nez, en une grimace, elle se força davantage. En désespoir de cause, Doemino plaça un index à chaque extrémité de ses lèvres et écarta ceux-ci, dessinant un sourire artificiel sur son visage.

Immobile, elle étudia son reflet. Retira ses doigts. Ré-effectua un sourire factice. Baissa les mains. Puis efforça de solliciter ses muscles faciaux à reproduire le mouvement. Ses pommettes tremblèrent. Son nez, son menton et ses oreilles également. Un semblant d'expression grimaçante, forcée, se dessina.

Relevant ses index, elle corrigea son expression. Puis recommença.

Ce n'est qu'une fois la nuit tombée, des heures plus tard, que Doemino cessa de s'entraîner à feindre un sentiment désormais manquant chez elle.

Rapport de récolte :

Doemino récolte x20 Bois de sureau et 5 points métier.
Doemino gagne aussi x1 Minerai d'adamantium.

Informations complémentaires : Félicitations, tu passes au niveau Expert !
Quand y'en a marre, y'a Derabornarre !

Pour terminer cette journée de travail, nous allons aux bosquets de sureaux. Ce sont les arbres les plus petits, des arbustes, et donc les plus simples à trancher. Chacune sur notre arbre, nous procédons méthodiquement et efficacement afin de rentrer rapidement au village avant la tombée de la nuit. La géante coupe également son arbre avec une grande détermination.

- Trop facile ça !
- Oui, ce sont les plus petits. Mais maintenant c’est terminé, nous rentrons au village.
- Très bien, bien travaillé !

Bon, il semblerait qu’elle soit contente de sa journée de travail en notre compagnie. Elle arbore un franc sourire et applaudit comme pour se féliciter de la bonne réalisation de sa mission. Du coup, nous applaudissons de concert, ce qui l'amuse et la fait rire. La Grande Kelah ne pourra pas dire que nous ne faisons pas d'efforts pour intégrer les géantes au Clan. Maintenant, direction le village, je crois que je vais bien dormir moi…

Rapport de récolte :

Dame Ara récolte x20 Bois de sureau et 4 points métier.

Informations complémentaires : Tu atteins la limite des 199, pour passer "maîtresse absolue", tu devras récolter du baobab à Wystéria. Bon courage !