Bosquet de sureaux

Quête VI. La liste de mots

PV. Ashaisha

Une nouvelle journée commençait sous un soleil radieux. Ashaisha songeait en profiter afin d’aller récolter le peu de bois qu’il manquait à sa commande. En plus, elle avait repéré un ancien bosquet se trouvant à environ trente minutes de sa maison, ce qui était l’idéal. La jeune biche se leva donc les fesses de son lit et se prépara pour cette nouvelle journée chargée en travaux manuels. Kawisenta, le gros chat des montagnes qui venait la voir à la pleine lune, n'était bien sûr plus là, mais Ashaisha fut bien surprise de voir quelques plumes noires non loin de l’endroit où elle dormait, en guise de cadeau de sa part. Une petite tradition que l’animal semblait avoir adoptée depuis la disparition de son père. L’hybride les déposa sur la table, sans doute en ferait-elle quelques colifichets plus tard, avant d’aller se préparer. La jeune femme prit ensuite sa hachette en tungstène et la glissa à sa ceinture, avant de quitter la maison.

Sur la route, l’élaphaure fut interrompu par une escarmouche entre deux animaux sauvages, mais la jeune femme préféra ne pas s’y attarder, au risque de devenir la prochaine proie du gagnant. De toute façon, elle ne voulait pas se faire mordre une patte non plus, de quoi l’empêcher de tout ramener sa cueillette. Le bosquet était d’ailleurs en très mauvais état, Ashaisha commença donc par réaliser une purification des lieux, en coupant les arbres morts puis en déblayant les lieux. Quelques plants de fraises se trouvant non loin, l’hybride en profita pour casser la croûte sur l’heure du midi, avant de reprendre sa coupe de bois par la suite.

Le soir venu, plusieurs ballots avaient été chargés sur son dos. Une fois chez elle, la biche blanche avait mis le tout à sécher, elle n’aurait plus qu’à préparer la livraison le lendemain matin et d’aller la porter au commentaire.

L'air d'été emplissait les bois d'Endorial d'un souffle chaud et de lumières spectaculaires ; les intérieurs s'abritaient comme ils le pouvaient du soleil, tandis que l'extérieur s'illuminait de verts profonds, jaunes orangés, et parfums floraux.

Au milieu des pollens et du ciel bleu, Redaka riait tandis qu'il laissait son bûcheron favori le faire tourner d'un bras si gros qu'il eut été capable de le soulever avec. Suavement, le danseur laissait leurs doigts s'entremêler tandis qu'ils célébraient une après-midi de travail particulièrement intense ; au nombre de deux, les arbres abattus étaient de gros spécimens sur lesquels ils travaillèrent conjointement afin de les faire tomber.

Le jour avait encore quelques heures devant lui, et ainsi, le binome décidait de le passer à boire de la bière et fumer la pipe près de leur butin. Quelque peu excentrés de l'agitation des travailleurs, près d'un ruisseau, Redaka et Jean jouaient comme des enfants ; tantôt assis à rire aux larmes des aléas que procuraient le quotidien, tantôt à se pourchasser jusque dans l'eau pour s'y mouiller.
Tantôt couchés, lovés l'un contre l'autre, les mains enserrées au milieu du bois coupé et des fleurs naissantes.

Même lorsqu'ils œuvraient à abattre les arbres, les amants officiaient en des sourires complices et une admiration mutuelle à peine dissimulée : Redaka se mordait souvent les lèvres de voir les hauts de Jean, trempés de sueur, voler comme il libérait son torse puissant d'entraves textiles, et ce dernier s'émerveillait de voir le Djöllfulin à la peau de saphir manier la hache d'une façon à la fois élégante et virile.
En somme, ils filleraient le parfait amour si Jean n'était pas promis à une Ishtarienne de la campagne d'où il venait.

L'affaire fut évoquée, bien sur, avant que leurs lèvres ne s'unissent dans l'adultère moral et physique, et l'Ishtarien à la peau de bronze manifesta alors les premières réticences. Il avait les pieds dans l'eau, jusqu'aux mollets, le pantalon retroussé, comme Redaka, entièrement nu allait et venait dans la rivière qui coulait là.

- Ce n'est pas une attitude acceptable, que j'ai là. Je le sais. C'est ma femme en devenir... et pourtant...

La fin de sa phrase se perdit dans les courbes de l'incube qui soulevait de légers remous de sa brasse légère. Il terminait par émerger, et lui sauta sur les genoux.

- Je ne vois aucun mal à suivre ton cœur, Jean. Si celui-ci te commande d'être honnête à son égard, fais donc. Tu es à moi ici, et je suis tout aussi tien, le temps de quelques jours de bûcheronnage. C'est ainsi, ne vois pas dans ton mariage une prison mais plutôt l'occasion d'explorer l'amour et de le donner en retour. Sois bon, honnête, et vaillant comme je te sais et tout te sera rendu. J'aimerais la rencontrer un jour, peut-être nous entendrions-nous tous les trois.

Dans les dires de Redaka, le bûcheron trouvait une poésie si naturelle que ses mots semblaient se fondre aux narcisses qui ornaient les rives ; mais ayant consommé l'herbe des elfes et une quantité raisonnable d'alcool, il pouvait aussi s'agir d'une hallucination. Ce qui n'en était pas une, c'était l'odeur qui se dégageait de son amant Djöllfulin, la chaleur de son corps, la prise ferme de ses mains autour de son cou et son ravissant sourire si timide dans toute son impudeur.

Il lui disait "je t'aime" et Redaka gloussait comme une écolière, ôtant de ses cheveux une marguerite s'étant échouée sur sa tignasse de vif-argent. Et ils s'étreignaient de nouveau, passionémment, cherchant chaque recoin de la peau de l'autre pour s'y fondre en grand.

Un brasier au sein d'un été plus chaud encore.

Bosquet de sureaux - Page 28 Redaka-Banner

Sous la surface, l'Abysse

Du bois, du bois et encore du bois, Fëanor en coup du bois chaque jour afin d'alimenter le feu de camp. S'il le pouvait, il en aurait coupé une grande quantité pour avoir des réserve, mais c'est le soucis des gens qui voyagent, il ne peut pas porter tout cela sur son dos. Alors il doit se faire une raison, et prévoir de couper suffisamment de bois pour la nuit complète. D'autant qu'il lui ai déjà arrivé de se retrouver à monter le camp dans un endroit ou il n'y a absolument aucun arbre, ni arbustes, c'est alors très compliqué. Le point positif, c'est que cela entretien son physique, il n'y jamais de muscles aussi seyant que ces derniers temps, et ils grossissent encore. Alors il fait contre mauvaise fortune bon coeur, et il s’attèle à la tâche, d'autant qu'il a une compagnon qui compte sur lui. Il coup le bois qu'il trouve, en transporte autant possible, mais jamais plus qu'il n'a besoin pour la nuit, histoire de ne pas s'encombrer de trop. A force, il parvient à savoir s'il a assez à vue d'oeil.

Coupe de sureau

PV. Ashaisha

Un nouveau soleil se levait à l’horizon. S’étirant dans son immense lit, la jeune femme se leva après une bonne nuit de sommeil. Aujourd’hui et demain seraient deux bonnes journées de travail assez chargé, puisqu’elle avait prévu de nettoyer et couper du bois de sureau et de cerisier. Mais pour commencer, il lui fallait manger et se préparer pour une journée en extérieur. Elle se glissa donc hors des couvertures, ses sabots touchant le sol froid de la cabane. Ashaisha frissonna légèrement mais se dirigea d'un pas décidé vers la cuisine. Un bol de porridge avec des baies sauvages et du miel lui fit un excellent petit déjeuner. Après avoir terminé son repas, elle lava rapidement les ustensiles et se prépara pour la journée.

L’élaphaure enfila une chemise en lin usée, parfaite pour le travail en extérieur. L’hybride attrapa sa hache et son couteau de taille, les deux outils essentiels pour sa journée. Avant de quitter la cabane, Ashaisha prit un moment pour regarder autour d'elle, s'assurant que tout était en ordre. En ouvrant la porte, la jeune femme fut accueillie par l'air frais du matin et le chant des oiseaux. Le soleil, encore bas dans le ciel, teintait le paysage de nuances dorées. Elle inspira profondément, profitant de la sérénité de l'instant, avant de se mettre en route vers le bosquet de sureau, son premier objectif.

Le chemin qu'elle empruntait était familier, bordé de fougères et de fleurs sauvages. Chaque pas la rapprochait de son objectif. Arrivée à sa destination, Ashaisha s'arrêta un instant pour contempler les buissons de sureau qui se dressaient devant elle, avant de se mettre au travail. L’hybride marqua soigneusement les branches à couper et celles à retirer les mauvaises feuilles. Son expérience et son habileté se reflétaient dans chacun de ses gestes, précis et assurés. Tandis qu'elle travaillait, le temps semblait s'arrêter, le seul son étant le craquement des branches et le murmure du vent dans le bosquet.

Le soleil avait grimpé plus haut dans le ciel lorsqu'elle fit une pause. Elle s'asseya sur le sol, buvant de l'eau fraîche et contemplant son travail. Une sensation de satisfaction l'envahit, et l’élaphaure se sentit en harmonie avec la nature qui l'entourait. Pourtant, Ashaisha savait que la journée était loin d'être terminée.

Après une courte pause, l’élaphaure reprit son travail avec détermination. La chaleur montante de la journée faisait perler la sueur sur son front, mais elle persévérait, sa hache s'abattant régulièrement sur les branches de sureau. Le bois était robuste mais cédait sous ses coups précis, et bientôt, la jeune femme avait accumulé une pile respectable de branches à transporter. Pile qu’elle mit à sécher dès son retour à la maison, avant de se coucher tôt, le lendemain promettant d’être tout aussi chargé.

Ashaisha s'exprime en #A76726

Fëanor se promène dans la forêt qu'il a trouvée, sa hache négligemment posée la lame sur son épaule, le manche pendant sur le devant. L'elfe à les yeux qui bougent dans tous les sens, cherchant l'arbre qu'il va abattre pour se chauffer. Après avoir marché un long moment, son choix s'arrête sur un sureau mal en point, dont le bois semble déjà sec et mort, parfait puisqu'il n'a pas le temps de laisser ce dernier faire son office pour que les bûches brûlent comme il se doit.

Maintenant désigné, il faut faire tomber la cible. Il pose son arme, l'enfonçant dans le tronc, puis il retire sa chemise, se mettant torse-nu. Il crache ensuite dans ses mains avant de les frotter l'une contre l'autre. Enfin, il reprend son instrument, donnant des coups réguliers afin de terminer sa besogne.

Les coups pleuvent, le pauvre sureau ne pouvant les rendre, et au bout d'un long moment, Fëanor étant en sueur, des craquements commencent à se faire entendre. Ceux-ci sont la preuve que la fin est proche, et c'est dans un dernier coup de hache qu'enfin, l'arbre crie en s'affalant violemment au sol.

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Mer 11 Sep 2024 - 2:54

Rapport de récolte :

Ashaisha Butin déjà réclamé !

Informations complémentaires : Ta quête sera vérifier sous peu.

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Rapport de récolte :

Fëanor Butin déjà réclamé !

Informations complémentaires : /

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Rapport de récolte :

Gabriel Aethery Butin déjà réclamé !

Informations complémentaires : /

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Rapport de récolte :

Redaka Butin déjà réclamé !

Informations complémentaires : /

Personnage Non Joueur Messages : 5952 Expérience : 21615

Rapport de récolte :

Ashaisha Butin déjà réclamé !

Informations complémentaires : quête validée

Liens utiles : Liste des équipements disponibles ◈ Hôtel de vente ◈ Tutoriel des métiers ◈ Réclamation du Marchand

Crédits de l'avatar : https://zephyri.deviantart.com/art/Kalam-676689478

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Dim 6 Oct 2024 - 0:32

La nuit s'étalait tout devant la satyre. La démone au cœur de braise gambadait sous la voûte céleste qu'elle commençait à bien connaître. Ces choses qui brillaient dans le ciel et que les hommes appelaient des étoiles. Elle n'en avait jamais vue avant d'être arrachée de force au Rebis cher à son âme, avant d'être enchaînée à ce monde froid et hostile.
Ici, sur la terre des mortels, toute créatures vivantes avaient pour but de lui ôter la vie. Les hommes craignaient sa nature fabuleuse et inventaient d'horribles histoires à son sujet pour faire peur à leur progéniture.
Pourtant il n'y avait pas cœur plus pur que celui d'un satyre ! Ils étaient les enfants de la Colère, nés de ses larmes de haines, dans le seul but de l'apaiser.
Depuis leur naissance, les satyres n'avaient pour but que de calmer leur Père avec de la musique, de la joie et des jeux. Les Satyres aiment danser pour le Père de la Colère.
Baalumeth sous la Lune, cogitait dans son esprit caprin. Elle ramassa des branches tombées par terre, les choisissant avec soin. Elles devaient être bien droites, ne montrer aucun signe de brisure ou de cassure, et bien sûr, elles devaient être totalement sèche.
Sans ça, elle renvoyait sa trouvaille dans les broussailles alentour.

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Jeu 10 Oct 2024 - 16:15

Coupe de sureau

PV. Ashaisha

Ashaisha se trouvait à l'orée de la forêt, ses bois élégants effleurant les basses branches des arbres alors qu'elle avançait doucement vers une zone où les sureaux poussent en abondance. Le sol était tapissé de feuilles dorées et brunes, tandis que l’air frais d’automne était vif et rempli de l’odeur de la terre humide. L’hybride repéra un bosquet de sureau, ses branches encore ornées de quelques baies noires.

La jeune élaphaure sortit alors une petite hache, bien aiguisée, qu'elle gardait précieusement à sa ceinture. La biche savait que le sureau était un bois spécial, souvent utilisé pour la magie et les rituels, mais aussi pour la création de certaines armes pour les aventuriers débutants. La jeune femme coupa chaque branche avec soin, respectant l’arbre et le cycle de la nature. Les coups étaient précis, les branches tombant avec un bruit doux sur le sol. À chaque coupe, Ashaisha murmurait une petite prière à la forêt, remerciant les esprits du bois pour leur générosité.

Le vent fit frémir les feuilles autour d’elle, créant une douce mélodie naturelle qui l’accompagne. L’élaphaure prit le temps de sélectionner des branches de bonne taille, parfaites pour fabriquer des bâtons ou des instruments. Une fois satisfaite de sa récolte, la biche rassembla soigneusement les branches et les attacha avec une corde de chanvre avant de les charger sur son dos, prête à retourner à la maison.

Ashaisha s'exprime en #A76726

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Dim 13 Oct 2024 - 18:39

Commande d'Eyara

PV. Ashaisha

Ashaisha se préparait pour une tâche des plus importantes : la récolte de bois de sureau et de cerisier. Une nouvelle commande venait d’arriver à son attention, il lui fallait donc la remplir. Ce n'était pas une simple récolte, qui plus est. En tant qu’enfant des bois, l’hybride considérait cette demande comme une volonté de ne pas blesser la nature, l’élaphaure ne prenait toujours que le nécessaire sans abîmer le reste. Elle rassembla donc ses outils avec soin puis quitta sa petite maison, direction le bosquet de sureaux.

La brume matinale enveloppait la forêt de mystère, tandis que ses sabots frôlaient à peine le sol. Ashaisha avançait silencieusement sous les hauts arbres. Tahko, son chat noir, trottinait à ses côtés, l'air curieux mais respectueux. En atteignant la clairière, l’hybride s'agenouilla près d'un grand sureau, un arbre majestueux aux branches lourdes de fleurs blanches. Il n’y avait plus qu’à se servir sur les branches malades ou mortes, ce qui au passage ferait un grand bien à l’arbuste. Chaque geste était précis, empreint de respect et de douceur. Les oiseaux dans les branches semblaient chanter en harmonie avec sa prière, comme pour la remercier de sa sagesse.

Une fois le bois récolté, Ashaisha fit un ballot avec tout le bois amassé, direction son logis. Demain, il serait temps d’amasser un peu de cerisier pour cette commande.

Ashaisha s'exprime en #A76726

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Dim 20 Oct 2024 - 2:46

Coupe de sureau

PV. Ashaisha

Ashaisha, armée de sa sérénité habituelle, se préparait pour sa semaine de collecte de bois en cette douce période de début d’automne. Les feuilles prenaient des teintes dorées, et le vent soufflait légèrement, apportant avec lui la promesse de la saison à venir. Fidèle à ses croyances et à son respect pour la nature, l’élaphaure s’était donné pour mission de ne récolter que ce dont elle avait besoin, en s’assurant de prendre soin des arbres en même temps.

Le premier jour, la biche blanche partit à la recherche de sureau. La forêt de cette région était généreuse pour ce type de bois, prisé par les sculpteurs débutants, et la jeune femme savait exactement où trouver ceux qui montraient des signes de maladie ou de faiblesse. Son petit chaton noir, Tahko, bondissait joyeusement parmi les feuilles mortes, ses yeux brillants d’enthousiasme. Il l’accompagnait toujours, et bien que minuscule, il veillait sur elle à sa manière, parfois chassant des petites créatures ou simplement s’amusant dans la nature.

L’hybride s’agenouilla près d’un vieux sureau dont les branches semblaient desséchées. Avec soin, Ashaisha coupa les parties malades et mortes, laissant les sections saines tranquilles afin que les buissons puissent poursuivre leur croissance. À la fin de la journée, elle rentra chez elle, le bois soigneusement empaqueté sur son dos et la boule de poil trottinant à ses côtés.

Ashaisha s'exprime en #A76726

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Dim 20 Oct 2024 - 2:52

Commande d'Eyara

PV. Ashaisha

Le lendemain, sans surprise, la biche retourna au bosquet de sureau. Autant pour continuer à traiter les buissons mais également pour remplir une commande qui lui était parvenue. Alors, dès l’aube, là voilà qui s’habillait, ramassait sa petite hache et dirigeait ses sabots vers la clairière où se situait le fameux bosquet. Tahko là suivait toujours, courant à travers les feuilles colorées et chassant les petits insectes … jusqu’à ce que l’hybride le rappelle lorsqu’il partait trop loin.

Comme la veille, l’élaphaure tailla les plans de sureaux, retirant ce qui nuisait à la santé des arbustes. En plus de cela, l’hybride remarqua que l’un des plans avait encore quelques grappes de fruits pendant doucement vers le sol. Connaissant les vertus de ses fruits contre certaines maladies bénignes comme le rhume ou la grippe, Ashaisha les cueillit également. Elle savait comment les ajouter à quelques préparations, alors c’était une belle trouvaille.

Le soir venu, un nouveau ballot sur le dos, la voilà qui reprenait la route de sa demeure. Demain, il serait temps de se rendre dans les bosquets de cerisiers.

Ashaisha s'exprime en #A76726

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Dim 20 Oct 2024 - 18:12

Que faire à part couper du bois quand il s'agit de se réchauffer. Ce jour, pourtant, Ellÿra et Fëanor ont trouvé des habitations abandonnées, ainsi que tu bois déjà coupé. Bon, il n'y en a pas suffisamment pour tenir toute la nuit, et hors de questions de ressortir en plein milieu de celle-ci, alors l'elfe sort, et il remarque un tas de bois de sureaux à l'arrière de l'habitat, en attente d'être débité. Ni une, ni deux, il remonte ses manches, crache dans ses mains. Il prend un morceau de bois qu'il pose à l'endroit prévu à cet effet, et il le tranche en deux avec la hache qu'il a pris, et qui lui sert tant. Lorsqu'il a terminé, il recommence, et encore une fois, et ainsi jusqu'à avoir suffisamment de bois pour être certain de tenir toute la nuit avec une belle flambée dans la cheminée.

Il rentre ensuite, et il vérifie le conduit de la cheminée, pour être certain de ne pas mettre le feu à celle-ci, et par extension, à la maison. Une fois cela fait, il allume un feu, qui est le bienvenu pour se réchauffer, et ne pas avoir froid au cours de la nuit.

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Jeu 24 Oct 2024 - 9:33

Rapport de récolte :

Baalumeth Butin déjà réclamé !

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Rapport de récolte :

Ashaisha Butin déjà réclamé !

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Rapport de récolte :

Fëanor Butin déjà réclamé !

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Sujet: Re: Bosquet de sureaux Mar 29 Oct 2024 - 12:14

Il commençait à faire froid… Baalumeth n’aimait pas beaucoup le froid… Elle préférait les chaleurs douces de l’été, se prélasser au soleil et voir les belles fleurs qui tapissaient les plaines. Mais il faisait froid, et elle avait bien vite comprit comme se réchauffer. Alors qu’elle passa une bonne partie de la journée à aller chercher du bois mort tombé des arbres, des brindilles, tout ce qui pouvait brûler pendant des heures sans se fatiguer.
Baalumeth fit plein d’aller-retour, des petites forêts éparses qui découpaient les plaines, jusqu’à sa cachette sous un amas de branchages et de feuilles. De loin, on aurait dit un simple buisson, mais de près, il s’agissait d’un véritable nid douillet. Un peu creusé dans la terre, l’espace à l’intérieur était bien plus grand que de l’extérieur. Et au milieu, le feu pouvait échapper sa fumée mal odorante par un trou presque invisible dans le plafond. Baalumeth avait appris, après de nombreuses tentatives infructueuses, à se fabriquer une tanière digne de ce nom !

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Ven 1 Nov 2024 - 16:14

Allumer un feu sans rien, ce n'est pas facile du tout, voir même impossible pour certains. Fëanor a réussi à en faire, et il n'en est pas peu fier. L'avantage, c'est que maintenant qu'il arrive à créer du feu sans source extérieure, c'est bien plus facile, il ne peut pas se mentir la dessus. Toutefois, il aime bien de temps en temps de se mettre un petit défi, afin de ne pas perdre la main.

Il a abattu un petit arbre, pour être certain d'avoir suffisamment de feu pour toute la nuit sans devoir rechercher des branches assez grosses pour durer un certain temps, et il l'a débité. Le voilà, avec le fil de sa hache, en train de faire des lamelles sur le tronc, pour récupérer du bois qui ressemble un peu à foin, toute petite pour que le feu prenne. Il a trouvé aussi de la mousse bien sèche, ce qui est une chance. Il crée une petite planchette droite avec une encoche sur le côté. Il a aussi au préalable ramassé des branches, sur les arbres, pas au sol, de plusieurs tailles différentes, très petites, un peu plus grosses, encore plus, avant les bûches. En cherchant, Fëanor à trouvé une branche un peu difforme permettant de placer une corde qu'il a sur lui. Un autre rond de la taille de sa paume et un peu large, pour ne pas se brûler la main. Il a positionné de petites bûches pour isoler le futur foyer du sol.

L'elfe pose la planchette droite au sol, un bout de bois droit pas trop large dessus. Il presse le rond de bois pour ne pas se brûler. Sa main contre son tibia pour rester dans l'axe, et la corde enroulée, il fait tourner le bois jusqu'à ce qu'il chante. À ce moment, de tous petits morceau chaud tombent par l'entaille qu'il a fait sur une feuille qu'il a mis en dessous de la planchette. Une fois qu'il en a assez, il met les grains brûlant sur la mousse, et il souffle doucement. De la fumée avant, avant une toute petite flamme qu'il attise de son souffle. Il pose ensuite la mousse sur les bûches pour isoler. Il souffle, met les plus petites branches. Il souffle encore, il faut se battre pour allumer un feu à partir de rien.

Les flammes grossissent, alors il positionne les branches un peu plus grosses en pyramide, puis la taille supérieures autour. Une fois tout ça bien prit, il sait que son feu est bon, il restera à l'alimenter régulièrement avant de pouvoir mettre les plus grosses bûches pour la nuit.

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Sam 2 Nov 2024 - 16:33

L'hiver annonçait ses premiers vents, en des souffles rauques et secs qui parcouraient les branches du bosquet de sureau avec la délicatesse dont les bottes piétinent les feuilles mortes, et Redaka, s'étant longtemps absenté du métier revenait chercher ressources.

Lors de ses voyages, alors qu'il écumait les tavernes, bistrots, et se donnait en spectacles privés pour des mécènes dont les affiliations aux cultes infernaux rendaient généreux, il n'avait que peu pensé au bûcheronnage. Parfois, comme il recevait des lettres de ses amants qu'il ne prenait pas toujours la peine de lire, son esprit revenait en ces lieux, et lors d'une humeur particulièrement impérieuse, il décidait de quitter les abords de Sylfaën pour gagner Endorial et ses bois.

Il apprit que Jean et sa femme avaient vu leur premier naître mort-né, et lorsque celui-ci, rongé par le chagrin, vint le trouver cherchant du réconfort, le Djöllfulin, démon des sensations, ne lui offrit que du sexe sans jamais parler.
Dès leurs premiers ébats, il avait su que sa progéniture serait touchée par les bénédictions du Jardin des Merveilles, et en rêves, par des nuits de pleine Lune où l'abondance de la Mère était puissante, il avait également visité et embrassé sa femme. Sans jamais lui demander son nom, Redaka lui avait murmuré à l'oreille qu'elle porterait le fruit des Dieux.

Jean chercha à lui soutirer chaleur et empathie tandis que l'incarnation de l'Hiver bûchait un arbre rachitique avec énergie, et à chaque fois Redaka demeurait somptueusement distant. Il n'avait plus aucune raison de s'attarder sur ce bûcheron-ci.
Pareil au tronc qui heurtait le sol, promettant au démon son bois, l'humain avait été consommé sans qu'il ne présente de réutilisation possible.

Cela dit, avant de partir, les mains soyeuses et sans cals de Redaka sortirent de ses poches un onguent dans un petit flacon de verre rouge qu'il lança à son amant. Il lui fit comprendre que ceci était son adieu, aussi, dans un baiser sur la joue où la tendresse d'autrefois se muait en une sorte de sympathie moribonde, il murmura :

- Je ressens vôtre désarroi. Buvez ceci, et laissez les feux vous consumer une ultime fois. Je viendrais, conjuré par le maléfice qui nage en ce poison, pour vous délivrer l'ultime baiser. N'aies crainte, Jean, c'est bien plus agréable que ça en a l'air...

Dans ses robes de soie, même au sein d'un froid qui ne saurait amoindrir ses braises, Redaka disparut dans les bois d'Endorial, les bras chargés de sa récolte et la promesse d'âmes damnées en suspens.

Sous la surface, l'Abysse

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Dim 10 Nov 2024 - 15:49

Chaque jour, la même tâche, comme une litanie sans fin faite afin de rester en vie les nuits. Entre la chaleur d'un bon feu, et le fait d'éloigner les animaux dangereux de toute sorte, il est indispensable d'avoir un bon feu lorsque l'on dort en extérieur. Alors Fëanor ne se plaint pas, au contraire, s'activant à la tâche comme il se doit afin de protéger, non seulement sa propre carcasse, mais aussi celle d'Ellÿra, sa compagne qui la suit partout, à moins que ce ne soit lui qui la suit au final, et même plutôt la seconde option. Mais cela l'indiffère tant qu'il a ce qu'il veut. Alors il y va de sa hache pour abattre les arbres jours après jour sans faillir. Il coupe, il taille, il débite, il récupère le petit-bois, les branches, et les bûches, en nombre suffisant pour avoir un bon feu tout au long de la nuit.

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Lun 11 Nov 2024 - 13:18

Avec sa tenue de parfait petit bûcheron, bien qu'un peu gringalet, Kidd fait vrombir sa gorge pour récupérer les tonalités graves dont il s'était accoutumé pendant un certain temps. Il ne s'agissait pas de se montrer sous son vrai jour, mais de jouer la comédie à côtés des stupides ramasseurs de bois. Qu'avaient-ils donc réellement dans le ciboulot ?

Ah, « bouleau ». Chuidrol.

Le jeune bûcheron éclata de rire, faisant se retourner quelques-uns de ses "collègues" circonspects sur le comportement de ce gamin qui ne semblait pas avoir toute sa tête. Et puis, quelle personne sensée s'habillerait de cette manière ? On aurait dit un petit nobliau d'un bourg voisin voulant jouer aux grands de ce monde avec une tenue grandiloquente.

Effectivement, le "chétif nobliau" n'était pas très satisfait de son apparence, surtout après avoir pu se libérer de ses propres chaînes auprès d'amis de confiance qui avaient, malheureusement, disparu depuis quelque temps. Peut-être était-ce une bonne idée de se changer les idées avec un bon de travail manuel à agiter une hache toute cabossée sur des arbres dont la seule utilité était de se faire découper pour devenir des planches et autres produits manufacturés.

D'un autre côté, je n'ai jamais eu à lever le petit doigt pour cette tâche. Vais-je vraiment m'abaisser à ce niveau ?

Un discours totalement hautain digne d'un empoté de noble, exactement ce que Kidd déteste.
Mais, il y avait tout de même un fond de vérité qui n'était pas pour lui déplaire.

Oh, je ne suis pas là pour me faire exploiter, encore !

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Dim 17 Nov 2024 - 21:28

Coupe de sureau

PV. Ashaisha

À l’aube de ce matin d’automne, Ashaisha s’enfonça dans la forêt, enveloppée par l’air frais et mordant. Autour d’elle, les arbres étaient parés de couleurs flamboyantes, allant du rouge profond au doré éclatant. L’élaphaure avançait avec précaution, attentive aux craquements des feuilles sous ses sabots. Cette saison était à la fois un moment de récolte et de respect pour ce que la nature avait offert durant l’année. Tahko, son chaton, la suivait comme son ombre, dans cette marre de couleur où son pelage sombre était difficile à perdre de vue.

Après une marche lente et méditative, la biche atteignit une clairière où les sureaux, aux feuilles déjà rougies et légèrement flétries, entouraient un vieux rocher recouvert de mousse brunâtre. Les branches tortueuses de ces arbres se dressaient, nues par endroits, comme des bras tendus vers le ciel. Le sureau, réputé pour sa connexion aux esprits de la forêt, était un arbre que l’on traitait toujours avec une profonde révérence.

Ashaisha, armée de sa hachette, choisit alors les branches à récolter, prenant soin de ne couper que le nécessaire sur chaque buisson et retirant principalement les morceaux malades ou nocifs pour la santé de la plante. Elle rangeait ensuite chaque morceau dans un coin de la clairière et, une fois sa cueillette terminée, les attachait tous ensemble pour en faire un ballot afin de faciliter le transport jusque chez elle. Il était malheureusement trop tard en saison pour ajouter des baies de sureau à sa récolte, alors la jeune femme chargea le bois sur son dos de biche.

Avant de partir, Ashaisha resta encore un moment, les yeux clos, écoutant le silence vivant de la forêt. La lumière avait changé, le soleil commençant à descendre à l’horizon, illuminant les dernières feuilles rougies qui tombaient doucement au sol. La biche blanche sourit, le cœur rempli de gratitude, et prit le chemin du retour, l’air sereine.

Ashaisha s'exprime en #A76726

Sujet: Re: Bosquet de sureaux Lun 18 Nov 2024 - 22:18

Kidd s'étira d'une manière un peu nonchalante, mais légèrement séduisante, et posa ses coudes sur le comptoir l'index droit caressant la commissure de ses lèvres et le bras gauche posé contre le bois. Ça l'amusait de laisser ses gros bras s'occuper de sa tâche de bûcheron tout en flânant presque l'air de rien. En tant que vampire, autant en profiter, notamment pour une tâche si ingrate et inintéressante.
Même si on lui avait demandé de récolter du bois pour les pirates, Kidd aurait été dans le même état d'esprit. C'était une activité lucrative pour payer ses petits caprices, surtout à la folle époque de son penchant pour le monde des technophiles, mais c'était de loin ce qui apportait des palpitations à son cœur de mort-vivant.

À la pensée de ce terme, une grimace de dégoût se dessina sur son visage et la créature vampirique sentit son étreinte se relâcher légèrement sur ses quatre séides. Une erreur réparée dans l'instant qui suivit, car Kidd ne pouvait se permettre de perdre sa main d'œuvre, en particulier pour ses propres projets.

Il y avait un tel rejet de sa condition d'âme "mi-morte", "mi-vivante", bien que son origine soit différente de la plupart des rustres appartenant à la race des vampires.
Aucune méprise à ce sujet ; Kidd n'avait aucune sympathie pour les individus de cette espèce dont de nombreux spécimens considèrent comme "supérieure", forcément. Ceux-là étaient les pires d'autant plus lorsqu'on prenait en compte les aspirations et idéologies du Kidd, ce qui lui avait valu de se retrouver sur les mers avec les pirates.

Ces êtres ignobles avec leur manie du "sang-pur" ; « les descendants d'Adam » et autres billevesées qu'ils osaient penser. Si on lui en donnait la possibilité, ils seraient tous mis sur un bûcher et leur immonde et sordide doctrine disparaîtraient dans les flammes purgatoires.
Kidd aurait peut-être une bonne recrue auprès des Purificateurs de la Tour Noire. Le seul problème, c'était de devoir côtoyer des hommes-oiseaux.

Mais toutes ces plumes... C'est répugnant ! Berk.

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Bosquet de sureaux

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