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Dernière édition par Arkos le Mer 27 Mai 2020 - 23:01, édité 1 fois
Le Marchand
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Sujet: Re: Chasse aux aigles des Baldors Mer 27 Mai 2020 - 22:34
Rapport de récolte :
Arkos récolte x2 Plume d'aigle des Baldor, x1 Bec d'aigle des Baldor, x1 Serre d'aigle des Baldor et gagne 5 points métier. Il obtient aussi 5 points métier en récompense bonus.
Commentaires sur le RP : Quelques erreurs d'inattention sur les accords et la conjugaison (j'ai vu un « je partit »). Rien de bien méchant.
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Sujet: Re: Chasse aux aigles des Baldors Dim 7 Juin 2020 - 23:17
Rapport de récolte :
Arkos récolte x2 Plume, x1 Bec et x1 Serre d'aigle des Baldor et gagne 5 points de métier.
Commentaires sur le RP : Rien de particulier à dire, mis à part une petite coquille sur la conjugaison du futur simple à la première personne du singulier La terminaison -rais marque le conditionnel à l'inverse de -rai. Sûrement une inattention, puisque faute souvent faite par tout le monde
Sujet: Re: Chasse aux aigles des Baldors Dim 7 Juin 2020 - 23:44
Le soleil n’était toujours pas prêt de se coucher et mon petit abri dans les arbres à côté de cet étang était plutôt agréable et confortable. Les rayons me parvenaient allègrement, traversant les feuillages du grand frêne sur lequel j’étais niché. Je n’avais pas eu de mal à récupérer quelques sangliers près de se point d’eau, ma présence était si discrète que j’avais l’impression que les sangliers ne venait qu’uniquement dans ce but précis. Bien sûr, je n’avais pas l’intention de revendre tout ce gibier pour de l’or, j’avais prévu d’en garder pour les prochains repas avec la gamine.
A aucun moment je n’aurai pu soupçonner que cet arbre n’était pas qu’un simple abri pour chasseur humanoïde, d’autre chasseur adoptait cette même technique pour la chasse. Alors que cet énorme oiseau se pointa dans le ciel et se mit à fendre l’air pour attraper les petits mulots et ragondins du coin, je ne fus qu’impressionner par son efficacité. La plus part se pose dans un premier temps en altitude sur la cime d’un arbre ou sur le bord des falaises, usant de leur regard perçant pour localiser leur futur proie. Une fois celle-ci détectée, les chasseurs volants se mettent à stagner dans le ciel au-dessus de leur proie, cherchant à anticiper les mouvements de leur proie pour mieux l’attraper. J’ai toujours trouvé cette méthode impressionnante et majestueuse, cela ressemblait fortement à une attaque de Stryge …
Une idée germa dans mon esprit et, l’aigle toujours en vu, stagnant à peine à une dizaine de mètre de moi au-dessus d’un petit souriceau isolé, je décidai d’intercepté ce dernier avec la vitesse que je pouvais atteindre. Une pleine confiance en soi, un peu de technique et quelques acrobaties pour bien résumer cette partie de chasse, l’aigle termina sa course entre mes mains, le cou cassé et quelques plumes en moins. J’avais trouvé cela amusant sur le coup, mais ce n’était pas digne d’un chasseur que d’attraper sa proie à main nue en plein vol. Mais de vous à moi, je suis également un chasseur ailé ? Donc l’important est-ce que je mets dans mon panier à la fin de la journée ?
Avec ce que j’avais attrapé aujourd’hui, j’allais mettre un peu plus de temps à rentrer à la hutte. Je préférais donc vider et nettoyer mon gibier au borde l’étang avec ma pipe en bois. Le soleil se couchant sur mon travail minutieux, je profitais de se moment pour séparer les différents éléments de chaque animal, que ce soit les nerfs, le cuir, la viande, le crin. Rien n’était à jeter et tout avait de la valeur. J’avais apporté avec moi une sorte de large besace avec différentes poches afin de séparer ces éléments. J’aimais l’ordre et le rangement quand il s’agissait de travail. Étant donné que je m’appuyais une grande partie sur ces revenus pour vivre et payer mon loyer, je n’avais pas trop intérêt à bâcler mon travail. Plus le temps passait et plus j’apprenais à être organisé dans mon travail. Encore que pour chasser …
Garràn – Bon ! Dis-je les mains ensanglantées. Il va bien falloir que je rentre maintenant. Je devrais pouvoir arriver à la Hutte d’ici le couché du soleil.
Une partie de chasse plutôt originale touchait enfin à sa fin …
H.S:
Bas du coup, je profites du fait d'être apprenti pour poster ici
Sujet: Re: Chasse aux aigles des Baldors Mar 9 Juin 2020 - 17:09
Légende brumeuse et chasse nocturne : Partie II
Garràn – Et bien c’est une drôle d’histoire je trouve … Qui serait assez fou pour risquer de se perdre dans ce brouillard ?
Tavernier – Tu pars bien chasser la nuit, j’me trompe ? Alors quelle différence y a-t-il ?
Garràn – Croisant les bras d’un air pensif, je cherchais une réponse logique à donner au tavernier. Hmm … Je dirais que ma seconde profession m’aide plutôt bien sur ce point là, mes yeux s’accoutument plus facilement à l’obscurité. Mais je ne dirais pas voir aussi bien qu’un changeur de peau.
Tavernier – Je me demande bien quel genre de travail tu pouvais bien faire …
Garràn – Rien de bien important, mais c’est toujours d’actualité ! Un sourire mesquin se dessina en coin avant de disparaître derrière le verre que je portais à mon humble bouche. Je continuais de me délecter de ma boisson, récompense d’une chasse plutôt satisfaisante. En tout cas, si la chasse nocturne me rapporte autant à chaque fois, je risque fort de poursuivre mes traques uniquement la nuit. Et puis j’ai l’habitude de monter des bivouacs lorsque je voyage, pas besoin de dépenser mes sous inutilement.
Tavernier – J’ai l’impression de parler à un buveur de sang à vous entendre ! Ahahahah !
Garràn – Héhéhéh ! C’est vrai qu’au final, j’en suis pas si loin ! Et puis, il faut pas se leurrer, la chasse s’est rentable ! C’est tout ce qui m’importe ! Et comme ça la journée, je peux aller roupiller au soleil ! Ahahah !
L’ambiance dans le bar était plutôt raisonnable, je n’étais qu’à mon premier verre, mais pour une première en chasse nocturne, je m’étais pas mal débrouiller. J’avais soigneusement rapporté mes trophées à la hutte, un sanglier adulte et un aigle des Baldors. Le premier s’était isolé du groupe au beau milieu de la nuit et le second était venu chasser sur les plaines avec le réchauffement annuel. Les journées ensoleillées attiraient le museau des petites proies, et les prédateurs sortaient à leur tour, comme cet aigle, pour satisfaire leur besoin animal. Malheureusement, le plus grand chasseur du continent s’était retrouvé de sorti par curiosité et était tombé dessus : le chasseur. Moi en l’occurrence. Mais cette histoire de divinité, hmm, cela sentait comme un repas qui attendait sagement ma venue. A mon tour, j’avais hâte de rencontrer de cerf géant de la légende de Kaldrix et en faire MA proie.
Garràn – J’avoue que je me suis laissé séduire ma cette légende. J’irai peut-être m’y essayer un de ces jours quand le brouillard se lèvera de la même manière qu’aujourd’hui. Il y avait peut-être une raison particulière derrière sa rencontre avec cet être, une condition que personne ne pouvait remplir pour le moment. C’est parfait ! Je levais mon verre et le terminais cul sec, le tout suivis d’un bon rôt. Je vais trouver ce dieu cerf et en faire mon quatre heures ! Et vous serez tous mes invités ce jour là ! Ahahahah !
L’effervescence qui se dégageait du Stryge toucha un à un les autres clients qui s’animèrent tout autant pour fêter, tous ensemble autour d’une chope, la légende de Kaldrix.
Sujet: Re: Chasse aux aigles des Baldors Dim 21 Juin 2020 - 2:22
Une chasse ténébreusement bonne II
Cette fois-ci, c’est dans les hauteurs que je me retrouvais pour poursuivre mon étude de la matière noire, à la cime des arbres. Étant donné qu’il y avait meilleur chasseur que moi, j’avais décidé de prendre en chasse un aigle avec sa proie entre son bec. Cela me ferait de proie en une, ce qui me permettrait de savoir ce qu’adviendrait les deux animaux une fois ressorti du portail. Mon attention, quant à elle, était portée entièrement sur l’aigle que je pouvais voir non loin de là. Ce dernier avait quitté son perchoir et s’était positionné en hauteur en vol stationnaire, attendant patiemment le meilleur moment pour attraper sa proie. Je restais ainsi durant de longues minutes, perché sur la branche d’un immense chêne, le bras tendu. J’avais remarqué, un peu plus tôt, qu’il n’y avait presque pas de différence entre le moment je faisais tourner ma main et le moment ou le portail s’ouvrait, un peu comme si ma main s’était retrouvé au-dessus du portail pour le dessiner sur le sol. Mais pour un portail dans les airs ? Etait-ce seulement possible ? Je m’étais exercé un peu avant et effectivement, je parvenais à faire apparaître ces portails dans les airs, mais il me fallait visualiser sa position avec des éléments aux alentours, comme un caillou, une branche, un arbre ou un animal. Je n’avais besoin que d’une référence pour situer mon portail dans l’espace environnant ma cible pour le faire apparaître. Une bonne chose à savoir.
Par contre, dans le ciel, difficile de situer le portail par rapport à un unique rapace. Toujours hésitant, j’attendis tout de même jusqu’au dernier moment avant de me décider et de cibler non pas l’oiseau lorsqu’il serait dans les airs, mais plutôt le moment où il saisirait sa proie dans son bec, moment où il est le plus vulnérable, pour faire apparaître le portail. Je n’avais donc qu’une chance à ma disposition et un laps de temps plutôt court, le temps où se débattrait sa proie dans son bec. Et le rapace plongea à pic sur le sol, saisissant avec difficultés un rongeur un peu trop gros pour le rapace qui finit par se rabattre sur ses serres pour tuer sa proie avant de l’emporter. Malheureusement pour lui, ce temps d’hésitation m’avait permis de prendre mon temps pour ajuster la position du portail et anticiper son envol. Le rapace s’envola directement vers le portail qui s’était ouvert sous son bec.
Je revins ensuite sur mes pas, où j’avais laissé le sanglier un peu plus tôt et fit réapparaître le rapace et sa proie, tout deux morts. Cette fois-ci, seul le rapace était resté intact. Ce qui devait être un gros mulot à la base s’était transformé en un amas de chair difforme duquel les os cherchaient à s’échapper. Mon attention s’était entièrement portée sur le rapace au moment ou celui-ci avait pénétré le portail, je n’avais donc pas pris en compte le mulot à ce moment là, tout comme l’eau, la terre et les plantes qui avaient disparus autour du sanglier. Je parvenais plus ou moins à saisir l’étendu de mes nouveaux pouvoirs et j’en notais les différents résultats dans mon calepin avec un petit crayon à charbon. Rien qu’avec cela, je pouvais faire pas mal de chose, mais ce qui serait incroyable, ce serait de pouvoir transporter n’importe quoi à travers ce trou noir et de le ressortir un fois à destination. Encore mieux, ce serait de pouvoir transporter tout et n’importe quoi en faisant en sorte que cela reste intact à sa sortie. Des points, pour le moins intéressants, à étudier à l’avenir. Mais pour le moment.
Garràn – Prenons aucun risque. Je préfère transporter la carcasse de ces deux bestiaux si cela me permet de les garder intact à mon retour à la hutte. C’est pas le moment de jouer les apprentis sorcier avec les sous qui me nourrissent. J’aurai tout mon temps quand je serai de retour chez moi.
Ainsi, je rentrais de ma chasse, avec la dépouille d’un sanglier et celle d’un aigle des Baldors, avec en prime quelques notes sur ce que j’avais pu apprendre ce cette matière noire qui émanait de mon corps. Je soupçonnai l’impressionnant tatouage noir qui recouvrait dorénavant mon bras d’être la source de cette émanation de matière démoniaque, anciennement la marque du pacte que j’avais réalisé avec Baël. Beaucoup de mystère restait à élucider cela dit, et j’avais maintenant tout mon temps pour m’y pencher !
Sujet: Re: Chasse aux aigles des Baldors Dim 21 Juin 2020 - 18:30
Rapport de récolte :
Garràn récolte x4 Plume, x2 Bec, x2 Serre d'aigle des Baldor et gagne 10 points de métier. Ainsi que x1 Os doré en récompense bonus.
Commentaires sur le RP : Félicitations, tu passes au rang supérieur : Compagnon. Tu as maintenant accès aux crocodiles.
Rapport de récolte :
Arkos récolte x4 Plume, x2 Bec, x2 Serre d'aigle des Baldor et gagne 10 points de métier. Ainsi que x1 Os doré en récompense bonus.
Commentaires sur le RP : Félicitations, tu passes au rang supérieur : Maître. Tu as maintenant accès aux wyvernes de Wystéria, à condition d'y prendre l'accès.
Sujet: Re: Chasse aux aigles des Baldors Ven 26 Juin 2020 - 1:38
Danse Lame partie II
Une fois de plus, je m’interrogeais sur le transport de la marchandise quand à mon périple qui allait durer la nuit. Je n’avais d’autre choix que d’installer un bivouac à la fin de la nuit pour profiter de quelques heures de sommeil et repartir pour la hutte des chasseurs, mais d’ici là il me fallait voyager avec petit à petit mes butins de chasses. L’utilisation de mon pouvoir était trop tentante pour transporter ces carcasses, il me suffirait de les envoyer dans le trou noir et de les récupérer une fois fini. Malheureusement, je ne pouvais transporter qu’un cadavre à la fois, centre de ma concentration. Les autres disparaissaient où se retrouvaient sous forme de squelettes, rien n’y faisait exception. Mais pour le moment, cela serait amplement suffisant le temps que je trouve d’autres animaux à dépecer cette nuit.
Ainsi, je fis apparaître un trou noir sous la carcasse du sanglier afin de le transporter dans l’ombre. Je notais toute fois qu’à la différence des portails d’Equinoxe, ceux-ci pouvaient comporter un laps de temps entre l’ouverture du portail d’entrée et celui de sortie. Je pouvais en conclure que je devais être le seul à pouvoir ouvrir et fermer ses portes donnant vers les ténèbres. Je pouvais donc y stocker certaines choses pour les faire ressortir ensuite plus tard. Un peu comme un sac dans lequel je pouvais introduire n’importe quoi. Mais la question que je me posais réellement, c’était s’il n’y avait qu’une seule porte que je pouvais ouvrir et fermer ainsi. Si ce n’est pas le cas, alors l’on pourrait imaginer introduire plusieurs choses simultanément et les récupérer plus tard, mais toujours séparément. Mais comme la dernière fois, je préférais éviter de faire disparaître mon gagne pain sur une maladresse.
Je continuais donc ma balade nocturne un peu plus profond dans les bois, mes dagues en mains à les nettoyer. Les sapins qui entouraient la zone étaient peu accueillants et l’ambiance que l’on y trouvait n’avait rien d’agréable, bien au contraire. N’importe quel chasseur sans talent particulier aurait eu peur dans un endroit pareil, la forêt y était inhospitalière. Le silence angoissant donnait une aura presque maléfique à tout ceci. Mais c’est à la cime de ces arbres que l’on entend les cris les plus sinistres. Loin des coups de bec régulier sur le tronc d’un pic-vert ou le croassement d’un corbeau, celui d’un crie sinistre et aigue résonnant en écho à travers les bois, celui de l’aigle des Baldors. De simple passage ou en pleine migration, cet oiseau était presque devenu un incontournable de la chasse. De nature plutôt agressive lorsque l’on s’approche d’un peu trop près des siens et de son territoire, ces piafs se trouvaient être d’excellent chasseur ailé.
L’un d’eux manifesta sa présence non loin de moi, certainement par avertissement aux visiteurs n’étant pas le bienvenu ici. Peu de chance que je trouve un nid complet dans les parages, mais des chasseurs solitaires revenant de voyage. Je pouvais donc être sûr de trouver mon bonheur ici. D’un coup, je me propulsais dans les airs à l’aide d’un battement d’aile suffisamment puissant pour me hisser jusqu’à la cime des sapins. Je n’eu pas besoin de chercher plus loin, celui que je venais d’entendre s’apprêtait à s’envoler pour prendre la fuite à quelques mètre devant moi, perché sur la plus haute des branches du sapin. Il ne me fallut qu’une simple dague pour mettre fin à ses jours et fendre son petit crâne en deux. Et une de plus !
Sujet: Re: Chasse aux aigles des Baldors Ven 3 Juil 2020 - 2:38
Massacre à la Stryge II
Une fois la sale besogne terminée, je commençais par pendre les bestiaux dans un arbre, le temps que je récupère davantage de proie. Il me faudra alors changer de campement et partir plus loin au Sud pour poursuivre ma quête de trophée. Le temps que les sangliers soient vidés de leur sang, je me chargerais des piafs que j’avais croisés un peu plus tôt. Non loin de là, à l’orée de la forêt de Sylfaën, de somptueux aigles défilaient dans le ciel à la recherche de rongeur. La forêt et les plaines en étaient truffées et par chance, je demeurais un emplumé quoi qu’il advienne, un prédateur ailé bien plus terrifiant qu’un simple aigle. Je repris donc ma promenade, rebroussant chemin tout en suivant les dernières lueurs du soleil. La nuit n’était pas encore tombée, mais ce n’était plus qu’une question de minutes maintenant, j’allais donc devoir mettre les bouchés doubles si je voulais ramener un de ces spécimens à la hutte. Une fois couché, il me serait plus difficile dans attraper, bien qu’à chaque fois j’ai eu de la chance.
Mais fort heureusement pour moi, ces derniers chassaient tant que le soleil n’était pas couché, attendant que les rongeurs sortent de leur terrier en début de soirée pour les becter au dîner. Ce n’était pas une si mauvaise idée, attendre que le ciel s’assombrissent un peu pour guetter les premières sorties de terrier. Guidé par les derniers chants d’oiseaux, je m’arrêtais auprès d’un immense chêne, le jaugeant tout en hauteur. Ce dernier était suffisamment grand et haut pour que je le gravisse, ainsi je pouvais épier ma proie et attendre que celle-ci se manifeste. Pour autant, je n’avais vu aucun gros piaf dans le ciel, simplement que mon instinct me disait de rester non loin de là. C’est une drôle de sensation que de ressentir son instinct dicter son corps, un frisson nous parcours momentanément devant un choix ou une décision quelconque et notre corps guide le premier nos pensés. Un fait bien étrange dont personne ne se rend compte et pourtant si important …
C’est d’un coup d’aile violent que je me propulsais parmi les branchages du Chêne majestueux, atteignant presque la cime de l’arbre. C’est en atterrissant sur la première branche qui me passait sous le pied que je remarquais l’agitation autour de moi. Je n’avais pas atterrit nul part. Là, à quelques branches devant moi, se trouvait un aigle surpris par mon apparition soudaine. Il avait tout juste eu le temps de s’envoler avant que je ne le saisisse par le cou et que je lui donne un méchant coup de boule. Le volatile n’avait pas eu le temps de comprendre ce qu’il lui était arrivé, moi-même, je n’avais fait que suivre mon instinct depuis le moment où je m’étais arrêté au pied de cet arbre. Ce qui avait suivis n’avait été qu’une succession d’improvisation, un bien heureux hasard. Un seul de ce machin valait pas mal d’or et vu ce que je m’apprêtais à ramener de mon voyage, je pouvais me contenter de ce seul zozio.
Ainsi, je repartis de ma seconde promenade bien plus tôt que prévu, étendant mon nouveau trophée à côtés des précédant. Je pouvais donc maintenant m’occuper d’évider les premiers arrivés et les désosser. Si je ne portais pas mes armes sur moi, c’est par ce que celle-ci m’encombraient durant le transport, je me contentais donc de les recouvrir de cette aura ténébreuse qu’est la matière noire avant de les glisser dans l’un de mes portails. Cet aura agissait comme un revêtement sur l’arme, la protégeant des effets néfastes du trou noir. Toutefois, ceci ne marchait qu’avec des objets inanimés, il m’était impossible de revêtir un animal de cet aura. Mais je restais persuadé qu’il y avait encore bien d’autre faculté insoupçonnée derrière cette matière noire.
Garràn – Après ça, je vais faire une petite pause … je l’ai bien mérité …