BaldorHeim. La Forêt de Sapins. Tout ceci était désormais derrière moi, alors que je m'avançais dans les rues de Stellaraë, la capitale humaine. Situé en plein milieu du désert de Harena, la cité ne bénéficiait peut-être pas de la meilleure situation géographique, mais force était de reconnaître qu'il y faisait bon vivre. Malgré la saison, le temps était doux, et aujourd'hui, le soleil était de sortie, ce qui me permettait de me laisser mon vieux manteau de fourrure autour de ma taille, et de me déplacer avec pour seul vêtement mon vieux débardeur blanc. Une douce brise occasionnelle faisait aléatoirement virevolter quelques mèches de mes cheveux d'un roux presque rouge, quoiqu'un peu grisonnant. Je les laissait tomber sur ma nuque, sauf lorsque je me trouvais à la forge. D'ailleurs, Dolgarinn, avant sa mort, m'avait confié que la capitale humaine possédait de belles forges, parfaites pour poursuivre mon apprentissage. Peut-être y ferais-je un saut. Cela me fera sûrement bizarre de connaître un nouveau lieu de travail, d'autant que j'appréciais l'atmosphère qui régnait dans la forge de mon vieux maître nain, mais je m'y acclimaterais. Après tout, j'ai fait ça toute ma vie, m'acclimater.

Ce n'était pas la première fois que je déambulais dans Stellaraë. C'était même ma troisième visite. Mais un sentiment que j'avais déjà ressenti la fois précédente s'instiguait à nouveau dans mon cœur: la mélancolie. Je me souviens encore de ce jour. Combien d'années ce sont écoulées depuis? Quatorze, il me semble. A l'époque, mes deux amis, que dis-je, mes deux frères, Hyeon et Caomh, étaient toujours de ce monde. Ensemble, nous nous étions aventurés dans une taverne. Nous avions dépensé nos dernières pièces pour un maigre repas, que nous nous étions partagé. Puis nous avions pris part à un jeu, dont j'ai depuis oublié les règles et même le nom. Tout ce dont je me souviens, c'est que j'avais emporté le gros lot, sous la forme d'une épée. L'épée que je porte toujours aujourd'hui, d'ailleurs. Elle s'est émoussée, mais elle fait toujours l'affaire. Je n'ai pas eu le cœur à lui refaire une beauté, depuis le temps. J'ai toujours un blocage mental avec les armes, et ce depuis cette journée passée en enfer, dont je suis le seul rescapé. Ce souvenir me fait toujours frissonner.

Pourtant, c'est désormais la nostalgie qui emplie mon âme. Sans que je n'ai trop à réfléchir, mes pas me guident jusqu'à cette taverne, dans laquelle j'ai glané mon arme de toujours. Sans hésiter, je pousse la porte, et inspire un grand coup, saturant mes poumons d'un air teinté d'alcool. Je m'installe au bar, d'un pas flegmatique, et commande au tenancier une pinte de Stellaroise, l'une des meilleures bière de Dùralas, pour ce que j'en sais. De là, assis sur mon tabouret, j'embrasse du regard l'activité ambiante. Il doit être dans les 15 heures, pourtant l'endroit est déjà bien remplit. Mais ce qui attire mon regard, c'est une forme, attablée sur ma gauche. Je n'ose pas vraiment le fixer continuellement, ce serait impoli, mais je me retourne régulièrement, pour me conforter dans ce que je crois avoir aperçu. Ou plutôt qui je crois avoir aperçu. Après quelques minutes, n'y tenant plus, je me lève et m'approche de cet homme. Au fur et à mesure de mes pas, le peu de doute qu'il me restait se dissipe. Crâne rasé, longue barbe tressée, tatouage nain sur le bras, ça ne peut être que lui. Je ne m'attendais pas à le voir ici, d'autant qu'il est une figure assez connue à BaldorHeim. Finalement, je me décide à apostropher le nain, pour qui je ne suis qu'un sombre inconnu.

"Veuillez excuser mon intrusion à votre tablée, mais ne seriez-vous pas Moradund Marteau-de-Fer?"

Durant sa poursuite de Silence, Moradund s'était échoué dans une taverne quelconque, de la capitale Dùralasienne. Il avais décidé d'y faire escale pour se ressourcer, mais il ne comptais pas rester longtemps. Les marais n'était plus très loin ainsi que la hors-la-loi. Cela faisait une petite heure qu'il ressassait tout cela, lorsqu'il se sentit observé. Un coup d'oeil rapide à la salle lui permet de voir un jeunot détourner le regard au comptoir. Revenant à sa choppe, il se concentra sur son ouie pour isoler le bruit du curieux. Quelque bruit de pas l'informèrent de l'arrivé de l'homme, ses yeux le suivirent lorsqu'il s'assit en s'excusant:
-Veuillez excuser mon intrusion à votre tablée, mais ne seriez-vous pas Moradund Marteau-de-Fer?
-Faites donc, puis-je savoir qui me demande? et pourquoi?
Moradund savait qu'il avait pu paraître brusque, mais la situation ressemblait fort au début d'un racket.
~Sauf qu'il à l'air d'être seul, je ne vois aucun gros bras dans le coin.
Le nain attendit la réponse en le fixant intensément, comme si la réponse se trouvait dans les yeux de l'inconnu.

C'était bel et bien lui. Moradund Marteau-de-Fer, l'un des nains les plus connus de BaldorHeim. Et pour cause, le rôle qu'il occupait au sein de la faction des Kazhariens faisait de lui l'une des figures les plus connues dans les monts du Baldor. Dolgarinn, mon vieux maître, m'avait conté de nombreuses anecdotes glorieuses sur les membres de cette faction, ainsi que leurs talents concernant la technologie. On les nommaient les Technophiles, et ils pouvaient réaliser des productions absolument sensationnelles. Je n'avais jamais eu l'occasion de m'essayer à cet art, très fermé et destiné uniquement à une poignée d'initiés. Surtout, je connaissais déjà suffisamment de difficultés avec mon apprentissage du métier de forgeron pour m'encombrer d'un nouveau défi. Cependant, dans le futur, peut-être que je tenterais de me former à cet art, pourquoi pas en rejoignant les Kazhariens. Dolgarinn avait plusieurs fois suggéré que nous demandions leur aide dans notre quête pour vaincre le Compte Motch'Hollow, mais Caomh s'y était toujours opposé. Ce n'était pas leurs affaires, mais les affaires de notre tribus. Des affaires qu'il nous incombe de régler. Tels étaient ses mots. Avec le recul, il avait eu tort, et si j'avais insisté sur ce point, tous ceux que j'ai perdu seraient peut-être encore de ce monde...

Moradund, de son côté, me regardait droit dans les yeux, dans l'attente d'une réponse de ma part. Il m'avait demandé mon nom et les raisons de ma venue à sa table. Aussitôt, peut-être un peu précipitamment, je répondais: Je me nomme Dragoholt Campbell, fils de Velimor. Je... j'ai maintes fois entendu votre nom, et vos exploits m'ont souvent été retranscrits par feu mon maître Dolgarinn Barbe-des-Tempêtes. Je suis... très admiratif devant les nombreux talents des vôtres. Les Kazhariens... non pas que je n'apprécie pas le travail nain à sa juste valeur! J'ai moi-même été formé aux arts de la forge par un nain mais... mais... Je me tus, ne sachant comment poursuivre. Marteau-de-Fer me dévisageait, l'air amusé. Finalement, je conclus cette courte présentation de moi-même par une simple formule de courtoisie: C'est un honneur de vous rencontrer.

Moradund se décrispa en entendant parler de Dolgarinn. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le nain avait un fan.
~Que ça te monte pas au bourrichon non plus hein...
-Barbe-des-Tempêtes est mort? Cela faisait longtemps que je ne l'avais vu...
Il fut attristé de la mort du forgeron, mais ne put retenir un sourire devant ce pauvre homme qui bégayait à force de chercher ces mots.
-Paix jeune Campbell. Bois une rasade et reprends ton souffle, le vieux Dolgarinn aimait embellir les choses.
-C'est un honneur de vous rencontrer.
-Merci, ton maître était un ami et un bon forgeron, c'est également un honneur de rencontrer son apprenti.
Moradund remua ses pensée ainsi que sa chope, murmurant une prière pour Barbe-des-Tempêtes puis s'en enfila une grande rasade avant de reprendre.
-Tu dis qu'il t'a enseigné mais tes mains me disent que tu n'y fais pas honneur, as-tu seulement forgé depuis son retour à la pierre?

Il semblait être sincèrement attristé d'apprendre la mort de mon vieux maître. Moradund Marteau-de-Fer m’apparaissait comme un personnage d'une grande sagesse, capable de discerner les bons des mauvais. Il était tel que je l'imaginais à travers les récits de Dolgarinn. Lorsqu'il me suggéra avec gentillesse de me calmer, je fus soulagé. Il aurait très bien pu se montrer dur, méfiant et cassant avec moi, étant donné qu'il ne me connaissait pas, mais cela avait été tout le contraire. Alors, je levais ma choppe et avalait trois longues gorgées de Stellaroise. Je n'étais pas un champion de la descente, cela était quasiment inscrit sur mon front. Mes dernières grandes beuveries remontaient à une époque révolue. Au temps ou Hyeon était encore en vie, nous avions l'habitude d'aller nous saouler et de draguer dans les tavernes de BaldorHeim. J'avais toujours réussi à tirer mon épingle du jeu, mais face à mon jeune frère, je ne faisais guère le poids. Hyeon n'aimait pas se battre, mais en séduction, jamais je n'ai vu (et sans doute jamais ne verrais-je) une personne se montrer si charismatique, si à l'aise. Ah... il était bon, le petit Hyeon. Avec le recul, je me demandes encore comment il a fait pour ne choper la moindre saloperie.

Mes doux souvenirs furent rapidement interrompus par mon interlocuteur nain. Il était fort, lui aussi. On voyait qu'il était un forgeron expérimenté, mais je ne l'aurais pas cru capable de déceler mon manque d'exercice au seul examen visuel de mes mains. Je baissais les yeux, un peu honteux, mais je tentais de me justifier: Malheureusement non, maître nain. La perte de Dolgarinn a laissé ma formation dans un état inachevé. Seul, je n'étais pas capable de maintenir la boutique et la forge de la Barbe-des-Tempêtes... Puis j'ai quitté BaldorHeim pour poursuivre une quête chère à mon cœur. Toutefois, avant que des pas nostalgiques ne m'amènent en ces lieux, je me rendais aux forges de la ville.

Intérieurement, je me maudissais d'avoir été incapable de tenir la boutique de mon maître après sa mort. Dolgarinn m'avait sauvé la vie, ainsi qu'à Caomh, Hyeon et Syeda, alors que nous étions à la rue. Il nous a recueilli, nourri et logé. Il nous a formé aux arts du combat, et m'a formé aux arts de la forge. Mais à peine une semaine après sa mort, je n'avais eu d'autres choix que de mettre la clé sous la porte. Maître Marteau-de-Fer, demandais-je alors, Vos talents de forgeron sont connus au-delà même des Baldors. Auriez-vous, à tout hasard, quelque conseils à me prodiguer?

Dragoholt tenta de se justifier par son incapacité a faire tourner la forge puis par son départ en quête. Il est vrai que cela ne se maintenait pas avec deux bouts de ferraille et un niveau médiocre en forge. Une forge digne de ce nom, et Dolgarinn n'avait surement pas échappé à la règle, nécessitait de pouvoir produire au moins cinq armes par jour -et ça c'était pour les forges les plus simplistes.
-Nul quête n'est responsable de la fermeture de la forge, seulement la mort de Dolgarinn avant la fin de ton enseignement et ton incapacité à trouver un autre maître.
Il vida sa choppe d'une traite.
~Y'a intérêt qu'on nous reconnaissent!
-Des conseils? Nul conseil n'est utile ou même pertinents: Seul une reprise de ton apprentissage peut te remettre dans le droit chemin et il n'est pas meilleur professeur que le marteau, l'enclume et l'échec. Malheureusement je ne suis que de passage en ces lieux, je ne sais donc pas si je peut faire quelque chose pour toi...

Les paroles l'illustre nain me semblaient teintées de mépris. Certes, je n'avais trouvé personne pour poursuivre ma formation, mais la perte de mon maître et ami était encore récente. Sous-entendait-il également que ma quête n'était qu'une piètre excuse derrière laquelle je me réfugiais, afin de justifier mon absence de pratique récente? Je ne pus dissimuler un léger froncement de sourcil, que je me dépêchais de masquer derrière ma chope de bière, que je vidais à mon tour. Essuyant immédiatement la mousse dans ma barbe, j'annonçais: J'entends vos paroles, maître nain. Toutefois, avec tout le respect que je vous dois, à vous comme à l'art de la forge, ma formation passe aujourd'hui au second plan. Le but que je poursuis est tout ce qu'il me reste dans cette vie, et je ne puis rester inactif face à lui. J'espérais piquer un minimum sa curiosité, afin de pouvoir développer un peu plus de ce côté ci. Je compte rejoindre les Kazhariens dans le futur, et imaginer combattre Motch'Hollow aux côtés de Moradund Marteau-de-Fer me laissait rêveur.

À ma requête de conseil, le nain éluda la question. Selon lui, seule la pratique était viable. Hochant la tête, je le remerciais à nouveau: Merci pour ces sages paroles. Comme je vous l'ai dit précédemment, je me rendais aux forges de la cité, afin de reprendre la pratique de la forge, avant que la nostalgie d'une époque perdue ne me mène ici. Toutefois, je ne compte moi-même pas m'éterniser à Stellaraë, ma quête étant destinée à me faire explorer les moindres recoins de ce continent.

La conversation suivait son cours. Je me sentais honoré de converser avec l'une des figures les plus connues de BaldorHeim. J'embrassais la taverne du regard, avant d'alerter l'aubergiste en levant la main. Nous étions à cours de boisson...

Combat ?:

Le jeune homme lui parla alors de sa quête et de l'importance qu'il y attachait.
-Et j'entends les tiennes Dragoholt, mais prends en considération qu'une telle obstination et une telle impétuosité ne te rendront pas service: parfois pour gagner une course, il faut prendre le temps de ralentir un peu. Je ne peut qu'être d'accord avec ta motivation, mais si tu ne vis que pour ça tu vas mourir pour rien. Peut-être même avant d'atteindre ton objectif.
Moradund remua un peu sa choppe et la vida tandis que Dragoholt hélait le tavernier. La conversation suivait son cours jusqu'à ce que le nain sentent quelque chose dans sa poche. Voyant Azulgor regarder fixement par dessus l'épaule de son maître, celui-ci attrapa le poignet du voleur qui attentait à sa bourse et le broya partiellement dans sa poigne de fer. Il attrapa ensuite la tête du drôle et lui fracassa le nez sur la table. Cela n'avait duré qu'une fraction de seconde, stupéfiant les camarades de celui qui gémissait à présent à terre, le reste de son nez entre les mains.
~Oh le débile! Tu sais pas qu'on doit jamais tenter de voler un nain?
Moradund profita de la pause induite pour vider sa choppe cul sec et se tourner vers les 3 misérables pour les fixer d'un regard haineux.
-Tu m'as dit que Barbe-des-Tempêtes t'as appris à te battre je crois, voyons si tu as hérité de notre haine des voleurs.
Il leva les mains, toujours tourné vers les voleurs.
-N'espérez pas que mon statut de khazarien vous permette de restez en vie suffisamment longtemps pour voir la prison, cela vous autorise seulement à une mort rapide.
Il baissa lentement les mains, ses poings se serrant tandis qu'il avançait lentement vers les futurs tas de gémissements sanguinolents.

Les ennemis débutent le combat/tour.

Vitesse du groupe : 275

Moradund Marteau de fer : 1135
Vitesse : 194
Dégâts : 754
Bonus : Régénération : Si la vitalité de Moradund baisse en dessous de 25% (285), elle est régénérée une fois.

Dragoholt Campbell : 105
Vitesse : 81
Dégâts : 42

--------VERSUS--------------
Ennemi

Vitesse : 1200

Voleur A : 400
Vitesse : 400
Dégâts : 175
Bonus : Vol : Si vous perdez le combat, chaque voleur vous volera 30 pièces d'or chacun.
Rapidité : Le voleur peut attaquer 2x Dragoholt.
Butin : 1 topaze OU 2 perles OU 4 morceaux de charbon OU 1 bourse de 10 pièces d'or (aléatoire)

Voleur B : 400
Vitesse : 400
Dégâts : 175
Bonus : Vol : Si vous perdez le combat, chaque voleur vous volera 30 pièces d'or chacun.
Rapidité : Le voleur peut attaquer 2x Dragoholt.
Butin : 1 topaze OU 2 perles OU 4 morceaux de charbon OU 1 bourse de 10 pièces d'or (aléatoire)

Voleur C : 400
Vitesse : 400
Dégâts : 175
Bonus : Vol : Si vous perdez le combat, chaque voleur vous volera 30 pièces d'or chacun.
Rapidité : Le voleur peut attaquer 2x Dragoholt.
Butin : 1 topaze OU 2 perles OU 4 morceaux de charbon OU 1 bourse de 10 pièces d'or (aléatoire)

Voleur A attaque à 175 sur Moradund.
Voleur B attaque à 175 sur Moradund.
Voleur C attaque à 175 sur Moradund.

Les voleurs semblait au moins appréhender ce que le danger avait fait à leur compagnon car ils arrosèrent le nain de couteaux de lancé. Même si il réussit a en esquiver et en dévier certains, leur manoeuvre paya. Moradund retira un couteau de lancé de son épaule.
-Bien joué... Mon tour maintenant!
Il chargea en un éclair le plus proche et lui attrapa le bras, utilisant son élan pour le jeter à travers la pièce. Malheureusement l'agile voleur attrapa une poutre du plafond et tourna atour pour absorber l'élan du lancer.
~C'est pas des quiches dis-donc!

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'Attaque - Nain' :

Les paroles de Moradund transpiraient la sagesse. Quand j'y repensais, il me donnait là le même conseil que j'avais octroyé à Azura, la jeune stryge blanche rencontrée dans une taverne de BaldorHeim. Si ma quête m'accaparait trop, je finirais par passer à côté des choses belles de la vie. Mais d'un autre côté, je n'avais plus que cela, dans la vie. En finir avec Motch'Hollow, concrétiser mon destin, venger la mort de tout ceux que j'avais un jour aimé, voilà la seule chose qui me permettait d'avancer. Mais j'étais si faible aujourd'hui, il me faudrait tant de temps pour retrouver le niveau qui un jour fût le mien... peut-être valait-il mieux me détourner de cet objectif pour quelque temps. Reprendre le goût à la vie, achever ma formation de forgeron, reprendre la boutique de Dolgarinn... Et puis, j'étais encore réticent à l'idée de me servir de mon épée, comment pouvais-je seulement espérer, à ce compte-là, tuer mon démoniaque ancêtre de ma main? Il me faudrait une armée entière, ne serait-ce que pour traverser l'impardonnable Perracie et son armée de Perracks en tout genre...

Ma réflexion s'interrompit soudainement, lorsque la table à laquelle nous étions assis vibra avec force, résultat d'une rencontre aussi violente qu'inopinée entre le bois et le nez d'un inconnu. Le maître nain se dressait face à trois hommes, visiblement des voleurs. Il leur promettait une mort rapide, mettant en avant son statut de Kazharien. Les Kazhariens... cette faction établie dans les Montagnes des Baldors. Eux sans doute pourraient m'aider à me remettre les idées en place. Retrouver les joies d'un entraînement en groupe pourrait me faire du bien. Mais pour l'heure, il fallait porter assistance à leur chef. Moradund Marteau-de-Fer, seul, serait sans doute en difficulté face à trois ennemis. Autant que possible, je me devais de me battre à ces côtés, qu'importe ma force actuelle. Des petits couteaux fendirent les airs. Je n'étais pas sur mes gardes, et j'aurais sans doute péri si le fier nain n'avait pas dévié ou paré la plupart d'entre eux, recevant des dommages non négligeable au passage. Bouche bée, la main tremblante sur la garde de mon épée, j'assistais en spectateur à ce début de rixe. Le Kazharien n'avait pas hésité une seconde à me protéger, quand bien même il ne me connaissait que depuis une poignée de minutes. Cet état d'esprit, je l'avais toujours admiré, malgré le fait que je ne sois plus à même de l'appliquer efficacement.

L'attaque de Moradund échoua, tandis que je demeurais encore immobile. L'adrénaline du combat, qui autrefois me poussait à me surpasser, m'étouffait aujourd'hui. Alors que j'aurais pu sans problème frapper le voleur que mon allié avait prit pour cible, je ne bougeais pas, comme paralysé par... par quoi? Mon cerveau était en ébullition. Marteau-de-Fer avait mentionné le nom de mon maître. Si je ne faisais rien, je faisais honte à sa mémoire! Si je laissais le nain faire tout le travail, me montrant inutile en tant qu'allié, je n'avais aucune fierté! Ces trois hommes ne méritaient aucune pitié, il fallait agir! Je me mis une bonne gifle, et enfin je me levais pour me poster aux côtés de Moradund.

Montrons à ces roublards les conséquences de leurs actions. Dis-je d'un air déterminé.

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'Attaque - Humain' :

Les ennemis débutent le combat/tour.

Vitesse du groupe : 275

Moradund Marteau de fer : 610
Vitesse : 194
Dégâts : 754
Bonus : Régénération : Si la vitalité de Moradund baisse en dessous de 25% (285), elle est régénérée une fois.

Dragoholt Campbell : 105
Vitesse : 81
Dégâts : 42

--------VERSUS--------------
Ennemi

Vitesse : 1200

Voleur A : 400
Vitesse : 400
Dégâts : 175
Bonus : Vol : Si vous perdez le combat, chaque voleur vous volera 30 pièces d'or chacun.
Rapidité : Le voleur peut attaquer 2x Dragoholt.
Butin : 1 topaze OU 2 perles OU 4 morceaux de charbon OU 1 bourse de 10 pièces d'or (aléatoire)

Voleur B : 400
Vitesse : 400
Dégâts : 175
Bonus : Vol : Si vous perdez le combat, chaque voleur vous volera 30 pièces d'or chacun.
Rapidité : Le voleur peut attaquer 2x Dragoholt.
Butin : 1 topaze OU 2 perles OU 4 morceaux de charbon OU 1 bourse de 10 pièces d'or (aléatoire)

Voleur C : 400
Vitesse : 400
Dégâts : 175
Bonus : Vol : Si vous perdez le combat, chaque voleur vous volera 30 pièces d'or chacun.
Rapidité : Le voleur peut attaquer 2x Dragoholt.
Butin : 1 topaze OU 2 perles OU 4 morceaux de charbon OU 1 bourse de 10 pièces d'or (aléatoire)

Voleur A attaque à 175 sur Moradund.
Voleur B attaque à 175 sur Moradund.
Voleur C attaque à 175 sur Moradund

Heureusement pour Moradund, Azulgor revenait de sa promenade en ville. L'animal traversa la salle renversant les chaises, bousculant les clients slalomant entre enfants et pieds de tables, passant sous la robe de la vendeuse pour jaillir auprès de son maître. celui-ci l'attrapa par le l'épaule afin que l'hydrocyno l’entraîne en arrière, lui permettant d'éviter les coups des bandits. Le khazarien et son compagnon s'arrêtèrent dans une légère glissade et le nain sortit sa hache.
~On fait moins le fier hein?
-Nouvelle leçon ou simple rappel Dragoholt: On ne sous-estime que les morts!
~Sauf les morts-vivants...
Il avança a pas mesuré vers les voleurs, soupesant les possibilités qui s'offrait à lui.[/color]

HS pas vraiment HS:

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'Attaque - Nain' :

Les voleurs avaient l'avantage, du nombre certes, mais aussi en combat. Pour l'heure, ils lançaient sans relâche leurs couteaux, et Moradund et moi-même ne pouvions pas faire grand-chose, sinon attendre une accalmie. Nous reçûmes l'aide inattendue d'un ami du kazharien, qui lui permit d'esquiver une nouvelle salve de lames. Ces voleurs étaient ennuyeux, ils devaient être punis. Pas nécessairement de mort, comme le leur avait promis le nain, mais puni quand même. Je n'étais plus aussi fort qu'auparavant, cela je l'avais bien vu quelques jours plus tôt, dans une taverne de BaldorHeim, mais je n'étais pas prêt à m'écraser comme un lâche. Seulement... je n'avais jamais tué un seul homme. Aussi fou que cela puisse paraître, étant donné que j'ai passé la plus grande part de ma vie à guerroyer, je n'ai jamais pris la vie du moindre être humain. Et je n'ai pas envie de commencer aujourd'hui. "On ne sous-estime que les morts" me dit mon allié. Je ne suis pas tout à fait d'accord, étant donné que les deux adversaires les plus formidables qu'il m'ait été donné d'affronter n'étaient plus doté d'un cœur en état de marche. Mais dans l'idée, je comprends bien ce qu'il veut me dire. C'est juste que je ne me sens pas encore prêt à redonner la mort. Toutefois, je ne peux pas rester sans rien faire.

Alors je dégaine mon épée, et me lance dans la bataille. Sur ma gauche, mon puissant allié s'est muni de sa hache. Si mon épée n'est pas aussi tranchante, elle fera largement l'affaire. Marteau-de-Fer m'a protégé depuis le début du combat, à mon tour de lui rendre la pareille. Je dévie une lame qui venait dans sa direction, avant de me mettre à couvert derrière une table. Je progresse de cette manière, jusqu'à parvenir à une distance ou je peux engager le combat rapproché. Je me redresse brusquement, et donne un coup de lame sur le torse de mon ennemi. L'attaque n'est pas létale, mais j'espère qu'elle le poussera à renoncer.

Raté... ma faiblesse est affligeante, et je n'infliges qu'une égratignure risible. Mais je perçois le mince filet de sang couler sur le torse du voleur.

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'Attaque - Humain' :

Les ennemis commencent le combat/le tour

Vitesse de la première équipe : 275

Moradund Marteau-de-Fer : 1140
Vitesse : 194
Dégâts : 754
Bonus : Régénération : Si la vitalité de Moradund baisse en dessous de 25% (285), elle est régénérée une fois. (Utilisée)

Dragoholt Campbell : 105
Vitesse : 81
Dégâts : 42

----------VERSUS----------
Ennemis

Vitesse : 1200

Voleur A : 358
Vitesse : 400
Dégâts : 175
Bonus : Vol : Si vous perdez le combat, chaque voleur vous volera 30 pièces d'or chacun.
Rapidité : Le voleur peut attaquer 2x Dragoholt.
Butin : 1 topaze OU 2 perles OU 4 morceaux de charbon OU 1 bourse de 10 pièces d'or (aléatoire)

Voleur B : 400
Vitesse : 400
Dégâts : 175
Bonus : Vol : Si vous perdez le combat, chaque voleur vous volera 30 pièces d'or chacun.
Rapidité : Le voleur peut attaquer 2x Dragoholt.
Butin : 1 topaze OU 2 perles OU 4 morceaux de charbon OU 1 bourse de 10 pièces d'or (aléatoire)

Voleur C : 400
Vitesse : 400
Dégâts : 175
Bonus : Vol : Si vous perdez le combat, chaque voleur vous volera 30 pièces d'or chacun.
Rapidité : Le voleur peut attaquer 2x Dragoholt.
Butin : 1 topaze OU 2 perles OU 4 morceaux de charbon OU 1 bourse de 10 pièces d'or (aléatoire)

Voleur A attaque à 175 sur Moradund.
Voleur B attaque à 175 sur Moradund.
Voleur C attaque à 175 sur Moradund

Le plus petit des voleurs enleva un couche du tissu qui entourais sa tête, pour dévoiler une sorte de couronne composé de petit couteau simplement attaché tout le long, pointe vers le haut. Ses compères joignirent leur mains dans une sorte de cuillère de catapulte, attrapèrent le maraud couronné dedans et le lancèrent vers le nain. Le projectile humain accompagna le lancé en tournant sur lui même, devenant un espèce de pieu de baliste vivant.
~Amateur!
-C'est comme à l'entrainement...
~A mon avis ça pique un peu plus qu'un tronc d'arbre.
Moradund rengaina sa hache et se mis en position, bras ouvert et jambe écartés. Il atrapa le projectile a deux mains lorsqu'il l'atteignit et fit un petit saut en même temps, pour atterrir 3m plus loin, ralentissant dans une glissade le voleur jusqu'à son arrêt net. Il releva le voleur et l'attrapa à bras le corps, grognant quand aux douleurs stomacales qu'avait entrainé la réception du pieu vivant.
~Faut que tu travail ton timing.
-Crains les habitants des profondeurs souterraines...
~OUAIS!
Il serra un peu sa prise et souleva brusquement le voleur.
-Car je t'envoie les rejoindre!
Le nain se plia brutalement en arrière, enfonçant dans le sol de la taverne la tête du voleur, devenu épouvantail.
~J'ai toujours trouvé la fin de cette phrase aussi classe que peut adapté...

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'Attaque - Nain' :

La violence inouïe dont fît preuve Moradund me fît écarquiller les yeux. Moi qui voulait éviter les meurtres... L'épée fermement ancrée dans ma main droite, je suis resté à couvert des couteaux de lancers de nos adversaires. Mais la mise en œuvre d'une nouvelle stratégie m'a, je dois l'avouer, laissé pantois. À nouveau, je me suis retrouvé spectateur d'un affrontement dont je suis pourtant censé être acteur. À la vue du corps inanimé, à moitié caché dans le sol brisé de la taverne, je ne peux retenir un haut-le-cœur.

M-Maître-nain... Je bredouille. Les choses ne prennent-elles pas une tournure quelque peu disproportionnée?

À quoi bon parlementer ? J'ajoute très vite mentalement. De toute évidence, il ne semble pas disposé à faire de sentiment.

Je reprends ma place aux côtés de Marteau-de-Fer. Bien que je sois faible, j'ai toujours la détermination d'être utile. Et si je ne peux raisonner mon allié à ne pas salir sa hache du sang d'autrui, peut-être qu'au moins je pourrais éviter tout dommage collatéraux. Je regarde autour de moi, embrassant la taverne du regard. Les gens, à la vue de la rixe qui prenait forme, ont vite abandonné leurs tablées. Certains ont préféré fuir les lieux, les autres se sont écartés au maximum, offrant aux protagonistes un espace large fait de chaises renversés et de tâches de bière.

Nous sommes désormais à deux contre deux. Les voleurs semblent hésiter sur la stratégie à suivre. Soudain, un mouvement dans leur dos. L'un des clients attrape une bouteille sur le bord d'une table et se lance dans un grand cri guerrier. Le fou! Il ne fait pas le poids! Moi non plus ceci dit. Mais les conséquences pour cet innocent pourrait bien être désastreuses. Vif comme l'éclair, l'un des voleur c'est déjà retourné, et brandit un couteau dans la direction de l'intrus. À mon tour je bondis. Esquivant au passage une énième lame, je bouscule mon rival d'une charge dans son dos. Sous l'effet de la surprise, il rate son lancer, tandis que l'inconnu, qui n'en demandait pas tant, écrase son arme de fortune sur le crâne groggy du voleur. Bien sûr, c'est insuffisant pour le mettre hors de combat. L'autre se relève, un filet de sang s'écoulant de son crâne. Sans attendre, je pousse mon incongru partenaire au loin, et m'interpose.

Vous n'êtes pas les bienvenus. Il est temps pour vous de partir. Je gronde.