Lorsqu’Izufal eut terminé sa formation de druide auprès de sa maîtresse et tutrice nymphe. Il savait que sa formation de druide ne serait jamais complète sans parcourir tous le monde afin de comprendre, analyser et écouter chaque coin de terre où la nature est présente. C'est pourquoi il choisit de partir pour la cité de Stellaraë entouré par le désert de Harena.
Il réunit alors quelques fruits sec et une gourde d'eau puis suivit les conseils de la nymphe et transforma par ses pouvoirs le piléus d'un champignon en une ombrelle de champignon afin de ce protéger des rayons du soleil et transforma le stipe de ce même champignon en bâton de marche.

Ainsi équipé, le centaure se mit en route en direction de la cité de Stellaraë. Après seulement quelques jours de périple. Izufal manquait déjà de vivres et malgré sa protection solaire, le soleil cognait dur sur lui. Il savait qu'il n'allait pas tenir plus de deux heures dans ce désert aride. Le druide, guidé par son instinct aiguisé avec la flore, s'approcha d'une plante inconnue. Elle était de la forme d'un haut pilier vert recouverte d'aiguille. Il sortit alors sa dague et fit une légère entaille. Il vit alors un liquide blanchâtre en sortir. Assoiffé, il remercia la nature pour ce don et bu jusqu’à plus soif. Avant de reprendre sa route, le druide pris un morceau de cette plante mystérieuse afin de la faire analyser par un botaniste de la région une fois arrivé à Stellaraë.

Le centaure, repartit alors en direction de l'Est.

Le voyage se continua sous une chaleur écrasante. Izufal se demanda qui peut bien supporter une telle chaleur car sans son piléus géant, il serait sans doute mort depuis longtemps. Montant sur une dune afin de prendre un point d'observation, Le centaure vit non loin la ville de Stellaraë, il vit également une silhouette qui foncer vers cette même ville. Croyant à une attaque le druide regarda dans tous les horizons mais ne vit aucune menace.

Rassuré mais épuisé, Izufal rentra alors dans la ville et voulut trouver un lieu où il pourrait se sustenter et dormir un peu avant de partir plus tard pour la bibliothèque de Stellaraë.
Un jongleur voyant le nouveau venu las, lui montra la taverne la plus proche. Le centaure le remercia et rentra dans la taverne.

Au seuil de la porte, le centaure vit une femme aillés qui semblait bien mal en point. Il se proposa alors de l'aider tout en conservant son calme qui lui est propre. Il avança un tabouret afin que la jeune femme puisse s'asseoir et demanda de l'eau et deux couverts au tavernier.

Une fois le tabouret avancé et la commande faite, Izufal se tourna vers la fillette, elle  ne semblait pas être très âgé, 16 ans tous au plus. Le druide l’inspecta du regard, c’était une fille pas bien grande dont les vêtements étaient déchirés avec trois paires d’ailles tacher de sangs.  Le centaure ne voulant pas plus indisposé cette créature dont il méconnaissait tout de sa race arrêta de la dévisagé.

Le centaure donna son bâton de marche et son ombrelle en champignon au tavernier afin qu’il puisse les ranger. Izufal remarqua alors, que le tavernier semblait assez étonner de le voir. Pour toute réponse, le druide le sourit. Ce qui rassura le maître de maison.

C'est alors que la jeune inconnue remercia Izufal:
« -Euh...merci..! »

« Mais ce n’est rien mademoiselle. » Répondis-je.

Le tavernier apporta un pichet d’eau avec deux verres au comptoir Izufal le remercia et servit les deux verres d’eau et tendit un verre à l’inconnue.

« Je m’appelle Izufal, je viens de la forêt de Sylfaën. Et vous ? »

Une fois que l’inconnue pris son verre. Izufal sortit quelques herbes de son sac d’herbe. Il les infusa dans son verre d’eau et écouta la fillette s’exprimer.

« -...Je m'appelle Isilia, Isilia Alquarame. Je viens des bords du lac Fresha, au nord d'ici. Excusez moi de ne m'être présentée avant, je reviens de longues heures de marche et mon ventre cris famine... »

Isilia … Ce nom signifiait ‘lune’ en langue elfique. Pourtant, Izufal qui avait tout au long de sa vie côtoyer les elfes ne reconnut en elle aucuns caractères d’une elfe. Les elfes sont des êtres sveltes, aux oreilles pointus et dépourvut d’ailes. Isilia, elle, était petit, aux oreilles arrondis et avait 9 ailes dans son dos.

Izufal se permit alors de demander :

« Mademoiselle, excusez mon indiscrétion mais votre nom à une signification en langue elfique pourtant vous n’êtes pas une elfe. J’ignore même de qu’elle race vous êtes. Je n'ai jamais quitter la forêt de Sylfaën, je connais alors peu ce monde. »

Un serveur arriva et prit nos commandes. Isilia qui était affamé après ses longues heures de marches apostropha le serveur.

« -Je prendrai trois assiettes de Dinde et quatre de boeuf-harico-verts s'il vous plait!
Oh, et cinq verres de jus de papaye. Ajoutez aussi une chambre pour cette nuit! »

Le druide opta une salade aux baies du désert et le serveur partit en cuisine.

En se retournant, il vit que l’auberge était assez spacieuse. Le bar était proche de la porte de sortie, un escalier semblait mener aux chambres était de l’autre côté du comptoir. La salle commune était donc face au bar entre la porte d’entrée et l’escalier. Beaucoup de monde était là, dont beaucoup de citoyens de Stellaraë regardaient le Isilia et Izufal.

Une femme passa près du centaure en direction de la sortie. En humant l’air, il sentit une odeur agréable mais il ne savait pas dire ce que s’était.

La jeune stryge blanche et Izufal, reçurent leurs commandes, Izufal qui sentait que son estomac se nouait par la faim, examina son assiette. Il n’avait jamais vu de telles baies et les mémorisa précisément dans sa tête.

Une fois le repas terminé, Isilia s’exprima :

« -Pardonnez-moi, mais je dois vous quitter. Mes yeux commencent à se fermer tout seuls et je sent le sommeil m'envahir... Je suis vraiment heureuse de vous avoir rencontrée monsieur Izufal ! »

Le centaure répondit simplement par un sourire et resta au comptoir de la taverne.

Intéressante créature. Pensa t-il.

Lorsque la fillette prit congé, le druide sortit alors deux vieux livre de son sac et demanda de l’encre au tavernier. Le maître de maison lui en apporta ainsi qu’une bougie afin que son client puisse mieux écrire. Izufal ouvrit l’un d’eux et commença à dessiner tout les végétaux qu’il rencontra lors de son périple dans le désert. Lorsqu’il eu terminé il demanda au tavernier s’il reconnaissait l’une de ses plantes. Il répondit au centaure :

« Oui, maître centaure, mais hélas je ne serais vous dire leurs noms ni leurs caractéristiques. En revanche, dans le centre de la ville nous avons une bibliothèque, qui est la plus grande de tout Dùralas. Peut être que les réponses à vos questions se trouvent là bas. »

Xia était déjà retournée dans sa chambre et s'était blottie dans ses draps lorsque, soudain, une illumination l'avait saisie. Il lui avait semblé apercevoir une silhouette connue aux abords de la cité, et elle devait en avoir le coeur net. Sautant de son lit dans la seconde qui suivait, elle ne prit même pas conscience de ce qu'elle faisait avant d’atterrir dans la ruelle pavée, en dessous de la fenêtre par laquelle elle avait sauté. A peine couverte, elle s'enfuit dans la rue qu'elle avait traversé dans l'autre sens peu de temps avant. Arrivant à la porte en haletant, elle aperçu une frêle silhouette face au désert qu'il lui semblait déjà connaître. Une voix mélancolique lui parvenait à peine de son emplacement, aussi Xia s'approcha timidement derrière l'inconnu.
Fronçant les sourcils, elle détailla le profil particulier qu'elle rencontrait pour la première fois. Si la voix lui parlait, le corps frêle muni de trois paires d'ailes blanches qui flottaient au vent chaud qui provenait du désert ne lui disait rien. Elle aperçu de longs cheveux blonds qui cascadaient dans le dos, ils semblaient plus doux que le soleil qui caresse la peau après une dure journée.
L'inconnu ne semblait avoir réalisé sa présence, aussi Xia fit trois pas, et se plaça aux côtés de la jeune femme qui l'intriguait. Sa voix cristalline perçait le ciel et des notes de tristesse firent frissonner la nomade, qui attendit la fin de la chanson pour prendre la parole.

"Moi, c'est Xia. Se présenta-t-elle d'une voix calme, je suis humaine. Il me semble qu'on loge à la même auberge. "

Sur ces paroles, elle soupira en regardant le ciel, un léger sourire ornait ses lèvres à l'idée de rencontrer quelqu'un dès son arrivée dans une nouvelle ville.