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'Attaque - Humain' :

Voleur B et C attaquent à 175 (x2) sur Moradund.

Les voleurs grognèrent et sortirent deux grandes épées rouillées. Ils voulaient venger leur camarade plus que voler maintenant, mais ils avaient appris de la mort de l'épouvantail et chargèrent donc en même temps, leur lame brandit devant eux comme la corne d'un rhinocéros. Moradund réussit à dégainer pour parer l'une des lames mais l'autre lui entailla l'épaule, lui arrachant fort grommellements et conjectures sur la virilité des génitrices des voleurs. Le nain balança sa hache avec fureur découpant le bras de celui qui l'avait blessé puis il lui mit un coup du manche de son arme derrière le genou lorsqu'il le dépassa avant de décapiter l'importun qui criait en se tenant le bras. Énonçant le verdict alors que le corps retombait sans vie sur le parquet.
~YEAH! C'EST MÉTAL!
-Pour t'en être pris a un membre de la garde khazarienne et pour assurer la protection des citoyens de baldor'heim, ta punition est la mort.
~On est pas à baldor'heim tu sais...
Moradund s'en fichait. Il était exténué, il puait, il avait faim et toute cette merde commençait à sérieusement lui taper sur le système. Il rengaina et se tourna vers Dragoholt qui se battait avec le dernier malandrin.
-La garde khazarienne n'est pas que trompette, armure brillante et prestige glorieux. Il y a aussi ce genre d'inconvénients. Maintenant si tu souhaite vraiment nous rejoindre considère cet abruti comme une sorte de test d'entrée.
Il s'affala sur sa chaise et héla le tavernier en posant une bourse sur la table.
-Désolé pour le bordel, si ca ne suffit pas envoyez la note à Moradund Marteau-de-Fer à Baldor'heim. Je ne suis pas tout le temps chez moi en ce moment mais on me transmettra.[/color]


[voleur C]

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'Attaque - Nain' :

Moradund venait de tuer le second voleur, ajoutant un peu plus à mon malaise. Je revivais cette soirée avec Azura, une jeune stryge blanche rencontrée à BaldorHeim. Quatre avaient péris ce soir là. Déjà deux aujourd'hui. Je tenais le dernier voleur en respect, après m'être assuré que le client qui avait interféré un instant plus tôt se soit mis à l'abri. Les mots de Marteau-de-Fer résonnèrent en moi, trouvant un écho insoupçonné. Il avait raison. Qu'il s'agisse des kazhariens ou de n'importe quelle autre faction citadine, le quotidien ne se limitait pas à parader dans les rues. Le rôle de ces gens est de protéger la population de ceux qui veulent apporter le chaos. Cela signifie parfois donner la mort, même si c'est mentalement difficile. En voyant mon allié nain se laisser tomber sur sa chaise, je suppose que cela ne lui fait pas spécialement plaisir de tuer ces gens. Mais il le fait quand même. Je vois un lui un vrai meneur par l'exemple.

Vos mots sont justes maître nain. Bien que je veuille croire à la tolérance et à la rédemption, il est de ces situations où le choix ne nous est pas donné. Ces hommes ont tentés de vous tuer. Et la vie m'a appris que lorsque vous êtes en danger de mort, vous vous défendez.

Dans un premier temps, je répugnais à tuer ces hommes, coupables de vol. La mort ne me semblait pas la sanction la plus adaptée. Mais désormais, je faisais face à des tentatives de meurtres. Je ne pouvais pas fermer les yeux là-dessus. Alors d'un coup d'estoc, je venais entailler profondément la clavicule de mon ennemi, dans un cri guerrier. Cet homme avait choisi la mauvaise cible...

[voleur B]

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'Attaque - Humain' :

Voleur B attaque à 175 sur Moradund.

Moradund regardait le jeune Dragoholt se battre. Il s'en sortait pas trop mal, même si il manquait trop d'occasion de frapper. Il approuva ces paroles d'un signe de tête, haussant un sourcil approbateur sur le coup porté à l'ennemi.
~Il est précis le corniaud.
Le voleur s'affala au pied du nain en se tenant l'épaule, révisant sa stratégie -ou en créant une- au vue de la tenaille dans laquelle il se trouvais. Malheureusement pour lui, il fit le pire des choix. Il se releva d'un bond et envoya son poing sur la figure du nain, ce dernier baissa un peu la tête pour arrêter le poing avec le front.
-Grave erreur, poche percé!
Le nain descendit de sa chaise directement sur le pied du malandrin avant de lui envoyer un coup de poing dans la rotule, lui faisant mettre le genou à terre. Un second coup au bassin -alors exposé par le mouvement vers le bas du voleur- lui ramena le second genou au niveau du premier. Le nain attrapa la tête de son adversaire à deux mains et lui mis un formidable coup de tête dans le craquement laissait peu de place aux doutes quand à la commotion futur du voleur. Ce dernier s'effondra en arrière, dans le sang de son compère raccourci qui avait déjà teint l'épouvantail.
Moradund se rassit dans le silence de la taverne, commandant une bière pour se rafraichir. Il l'observa longuement, comme si la réponse ultime s'y trouvais avant de se l'enfiler d'un trait et d'aller aider le barman à enlever les corps de l'endroit.

Spoiler:

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'Attaque - Nain' :

Les joueurs l'emportent. Ils gagnent 49 points d'expérience et 44 pièces d'or. Ils gagnent également chacun 1 topaze, 2 perles et 4 morceaux de charbon. Le RP peut continuer.

Mon attaque à l'épaule avait permis à Moradund de porter le coup final. Le combat était terminé. Trois corps sans vie gisaient dans leur sang, au milieu d'une taverne épouvantée par le macabre spectacle auquel elle venait d'assister. Je rengainais ma lame, et passais une main sur mon visage. Comme si ça allait me permettre d'oublier.

Je vins rejoindre le maître-nain à table, le regardant dans un silence religieux vider sa bière. Je n'avais pas le cœur à boire maintenant. Je l'assistais pour se débarrasser des cadavres, avant de quitter la scène de crime avec lui. Le soleil a déjà entamé sa course descendante, et distille sur la capitale humaine une lumière déclinante, légèrement orangée. Sans trop savoir où aller, je commence à marcher. Marteau-de-Fer me suit. Pendant plusieurs minutes, le silence est de mise. Je décide de le briser au détour d'une rue passante.

Bien que l'issue de notre rencontre me reste en travers de la gorge, ce fût un honneur que de me battre à vos côtés. Votre force et votre réputation est loin d'être usurpée.

Je marque une pause, laissant mon regard embrasser la vue qui s'offre à moi. Les gens semblent heureux. Les marchands négocient les dernières affaires de la journée, des enfants jouent en riant, sous le regard clément d'une patrouille de Gardiens. C'est le genre de spectacle que je veux pouvoir apprécier partout ou je vais. Et si je peux aider à faire avancer les choses dans ce sens, alors je ne dois pas hésiter.

Il me reste encore du chemin à parcourir dans ce monde. J'annonce soudainement. J'ai la volonté de voir du pays, du moins pour quelques temps. Mais... il viendra un jour où je rentrerais chez moi, à BaldorHeim. Ce jour-là, je m'engagerais chez les Kazhariens. Je tenais à ce que vous le sachiez.

Je me tais à nouveau, ne sachant comme poursuivre dans l'immédiat. Nous continuons notre chemin, déambulant sans but apparent.

Ce combat fut riche en enseignement pour moi. D'une part, je suis à l'heure actuelle trop faible pour poursuivre seul cette quête qui me tient tant à cœur. Sans doute même ne serais-je jamais assez fort pour entreprendre une nouvelle expédition en Perracie seul. Je marque une nouvelle pause. De plus, vous m'avez enseigné une leçon qui me servira jusqu'à la fin de mes jours. Vous m'avez montré que parfois, nous sommes forcés de faire des choses dont nous ne sommes pas fier. Prendre des vies en fait partie. Le contrecoup mental, aussi fort soit-il, ne doit en aucun cas être un frein à nos responsabilités. Car quand la nuit est sombre et que le Mal gronde à nos portes, c'est dans notre direction que se tourne le peuple. Et c'est notre devoir que de nous battre pour des jours meilleurs. Dans cette guerre éternelle, nul doute que nous tomberons avant de goûter à une sérénité durable, mais nous quitterons cette terre qui nous a vu naître avec la certitude d'avoir lutter jusqu'au bout pour que nos fils connaissent la paix.

Je lève les yeux au ciel. Père. Hyeon. Caomh. Syeda. Tous ces êtres chers sont morts en se battant contre le Comte Motch'Hollow. Cet être représente une menace majeure pour toute forme de vie en Dùralas, et il doit être éliminé aussi vite que possible. Peut-être les Kazhariens m'aideront-ils dans ce projet insensé. Peut-être devrais-je moi-même mener un groupe d'aventuriers. Mais qu'importe ce dont le futur est fait, je me sens plus que jamais prêt à lui faire face.

Moradund aquiesca, songeur:
-Je ne me savais pas si connu. Heureux d'apprendre que vous nous rejoigniez, mais je tiens a vous prévenir Dragoholt: Si vous voulez tenir les rangs, il vous faudra être capable de tuer et de supporter le spectacle de la mort. L'effarement dont vous avez fais preuve lors de notre combat est une faiblesse, humaine et heureuse sans laquelle on vous prendrais pour un monstre, mais lorsque le mal vous traite de monstre il vous considère au moins comme un obstacle valable.
Le nain fit non de la tête à la tirade sur la Perracie:
-Il est déjà surprenant qui vous y ayez survécu. Vous avez une bonne analyse, un peu lyrique peut-être, mais si vous l'appliquez: vous devriez pouvoir nous rejoindre sans problème. Il sourit à la fin de sa phrase puis se secoua. Il était temps de repartir en chasse, assez de batifolage sans buts.
-Je dois vous laisser Dragoholt, je poursuis une hors-la-loi dans le cadre de ma fonction de khazarien et comme vous l'avez compris: Il ne faut pas laisser trop reposer ce genre d'affaire. A bientôt dans les baldors, ami.
Il lui serra la main et bifurqua vers l'ouest, Azulgor sur les talons, ils avaient un marais à fouiller.