Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : Rémy
Âge : 17
Classe/métier :
Branleur Je suis en terminale L mais je compte bien partir en licence Lettre Moderne l'année prochaine !
Hobbies/activités : Jouer de la basse, écouter du métal, faire des danses sataniques en l'honneur de Belzébuth, la bière, le whisky, le cannabis (oh pas bien !), faire du roleplay, toussa toussa..
Couleur préférée : Orange
Opinion sur le forum : (Séro)Positive
Comment as-tu connu ce forum ? Grâce à un site dont j'ai absolument oublié le nom qui recense quelques forums rp, mais si vous voulez le nom retournez voir ma première fiche de présentation x)
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Valphégas
Âge : 19
Sexe :
Souvent avec mon coupaing Nalphégius Masculin
Race : Stryge Noir
Classe envisagée : Guetteur de la Congrégation de l'Ombre
Ce qu'il aime : la lune, la couleur pourpre, la mort, le sang, son jumeau Nalphégius, la destruction, la manipulation par séduction, le tonnerre, la chasse, les crânes et les coins d'ombres.
Ce qu'il n'aime pas : le soleil éclatant, les stryges blancs, l'honneur, la justice, les figures d'autorité pour qui il n'éprouve pas de respect, stresser, la faiblesse, les plaines verdoyantes, la couleur jaune, la défaite et les paladins.
Situation amoureuse : Seul mais convoité
Code du règlement :
Twilight - Chapitre 6 : Trépanation (Validé par Dilon)
{Facultatif} Un pouvoir particulier ? Télékinésie à un stade peu avancé. En effet, depuis sa naissance, Valphégas a la capacité de bouger des objets par la simple force de l'esprit, souvent sans vraiment le vouloir et dans des états de stress extrême. La raison pour laquelle il possède ce pouvoir est inconnue de ses pairs mais peu lui importe, il souhaite l'utiliser à ses propres fins, et celles de son frère.
Depuis quelques temps, son pouvoir s'est amélioré et il est capable de bouger de petits objets de quelques mètres en se concentrant et sans avoir subi de chocs psychologiques. De semaine en semaine et de mois en mois, sa maîtrise augmente, qui sait ce que cela donnera dans quelques années ?
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Valphégas est un stryge noir pourvu d'une grâce certaine et d'un certain charisme. En effet, déjà quelques coeurs sont tombés sous le charme de cet être vespéral à la peau plutôt claire pour un stryge. On l'appelait souvent "Lune" dans la Tour à cause de sa peau plus pâle que la moyenne. Il garde une posture décontractée mais non négligée.
Ses longs cheveux noirs lui tombent sur les épaules comme une pluie de corbeaux s'abattant sur un champ de bataille rempli de cadavres. Ses deux yeux d'un pourpre royal transpercent les pensées de ses interlocuteurs, leur donnant au choix soit un sentiment de faiblesse, soit un sentiment de froideur.
Son nez est cassé après qu'il ait fait une chute d'une des fenêtres de la Tour. Cela lui donne un air bagarreur plutôt plaisant pour charmer les femmes, même s'il serait mieux droit. Cela lui a aussi valu un bras cassé, dont l'on voit encore les traces sous la forme d'une cicatrice au coude.
Il a une bouche pincée exhibant la plupart du temps un sourire cynique, et quelques poils formant une masse noire organisée sur le menton, lui donnant un air très chic.
Il possède une musculature fine, et semble plus vif que robuste. Il n'est cependant pas filiforme, et son corps est relativement solide. Il utilise la main gauche pour se battre, et a d'ailleurs quelques notions au maniement de la dague.
Quant à ses ailes, elles sont d'une envergure de trois mètres et demi, ce qui est relativement grand pour un stryge. Cette particularité physique a pour effet de lui permettre de mieux planer mais ne facilite pas son envol et lui oblige à toujours courber ses ailes dans son dos. Pour le reste, elles sont d'une belle couleur noire et il les entretient régulièrement.
Lorsqu'on le voir pour la première fois, les impressions qu'on retire de sa grâce obscure et de son sourire spectral sont une certaine impression d'intimidation pour les plus fragiles et de provocation pour les plus brutes.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
Il faut bien différencier deux choses: la vrai personnalité de Valphégas et celle qu'il montre. Pour le commun des mortels (ou des éternels), Valphégas adopte une attitude décontractée mais assurée, et son sourire peut faire chavirer les cœurs ou manipuler les gens. Quand il parle, c'est avec une voix suave et assez claire. On voit en lui une personne calme, charmant, et voire marrant. Il possède même une pointe de cynisme pour les plus provocateur de ses interlocuteurs.
En terme général, il essaie de s'adapter à chaque personnes à qui il parle et de plaire à tout le monde, sauf exceptions.
Pour ce qui est de sa véritable facette, Valphégas est beaucoup plus sombre. Il est attiré par les ténèbres de la mort, du sang et de la destruction et y trouve une beauté certaine. Il est très calme et ne cherche qu'à manipuler les personnages qu'il rencontre pour en faire des alliés. Son coeur est fermé à toute relation, si ce n'est celle qu'il entretient avec son frère jumeau Nalphégius et la relative attraction qu'il peut avoir pour les stryges noirs et les nagas. Pour ce qui est du reste des races, il les préfère mortes ou utiles, car ils n'éprouvent que du mépris à leur égard. Ce qui différencie de ses compères, c'est qu'il est très malicieux et fera tout pour tromper ses adversaires par le charme et la séduction avant d'utiliser la manière forte.
Il ne ressent pas la peur, ou tout du moins elle lui procure du plaisir. En effet, il souffre d'un certain masochisme, et même de sadisme car il apprécie voir les autres races souffrir.
Son goût prononcé pour la mort le rend morbide, et les rares étrangers à avoir vu sa vrai nature ne le souhaite à personne. Son coeur est rongé par la haine et les ténèbres et la seule part de lumière se trouve dans la relation qu'il entretient avec son jumeau Nalphégius. Il ne renie pas l'amour, paradoxalement, mais n'a pour l'heure trouver personne qui lui convient.
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
J'ouvris les yeux sur le plafond de ma chambre, d'un noir des plus attirants.
La bougie était éteinte, et l'aube éclairait ma chambre d'une espèce de lumière tamisée. L'ambiance était parfaite pour un adorateur des ténèbres tel que moi. Cette sensation de puissance quand on sait que l'obscurité est de son coté, c'était exquis. Je plaignais les paladins et ce genre de demeurés qui idôlatraient la lumière et qui craignaient les ténèbres comme la peste. La seule vraie grâce se trouvait dans les sombres abominations de l'obscurité, mais peu de personne était assez sensées pour le comprendre.
Je me mis en position assise, la tête dans les mains, pas encore tout à fait réveillé. Les songes étaient une dimension qui me plaisait beaucoup aussi. L'avantage c'est que je ne faisais jamais de cauchemar, parceque la peur me donnait des forces. D'aucun diraient que je suis fou, mais je leur répondrais que la folie n'est qu'un autre type de raison.
Je décidai donc de me lever, avant mon frère pour une fois. Je jetai rapidement un regard vers sa silhouette pâle. Il était mon complément dans ce monde, et sans lui je ne serais pas moi-même. Je lui devais beaucoup, et c'est sûrement pour ça qu'il était la seule personne qui comptait réellement à mes yeux. Nos parents, je ne leur souhaitait rien, ni de haine, ni de bonheur. Je me contrefichait de nos deux géniteurs qui s'étaient occupés de nous jusqu'à nos 6 ans puis qui nous avaient remis à des stryges de la Tour. Les rares fois où je les voyais, je ne leurs montrais aucune marque d'affection, parceque je n'en éprouvais aucune. Il m'était arrivé de m'attacher à certains membres de la Tour, mais ce n'était que de courtes durées et je m'en étais lassé rapidement. Tous, sauf Nalphégius. Nalphégius, lui, faisait partie de ma vie comme les nuages noirs faisaient partie des cieux ténèbreux.
Je remis la couverture sur les épaules de mon frère et je sortis de la chambre pour aller vers la source d'eau la plus proche. Arrivé là, je me baissai et joignis mes mains pour m'éclabousser le visage dans le but de me réveiller. Juste derrière, un vieux stryge à la longue barbe blanche passa, ne m'accordant pas un regard. Ca devait être le vieux Cytophyle, qui était devenu à moitié aveugle après avoir combattu un photokynésiste. Ces derniers étaient relativement rares, mais il en naissaient un tous les 5 décennies selon la légende. Pour ma part, je me fichais pas mal des pouvoirs qu'on leur accordaient, car une fois assez puissant, je les terrasserais d'un balayement de la main, semi-dieux ou pas. La peur n'agissait pas sur moi. Ou du moins, je l'acceptais et je m'en nourrissais. Les autres ne pouvaient pas comprendre mon état d'esprit.
Je me débarbouillai légèrement le visage, ce qui eut pour effet de me redonner un coup de fouet. Cela me rappelai ma première victime, lors de ma 14ème année. C'était un jeune humain de passage près de la Tour. A ce qu'il disait, il était aventurier et il souhaitait explorer des ruines près du Lac Fresha. J'avais joué avec lui en l'amenant dans une des ruines près du lac, mais pas celle qu'il voulait bien sûr. Je l'avais ensuite enseveli sous la roche en brisant les poutres porteuses à coup de marteau. J'étais ensuite aller l'enlever de sous les débris et je lui avais arraché le coeur. Je revois encore son expression de peur intense, son incompréhension qu'un gamin de 14 ans l'ai tué, et sa douleur infinie. Un plaisir visuel et une jouissance psychologique. La mort me fascinait depuis le début, et même s'il m'arrivait rarement de tuer, le faire ne me dérangeait absoluement pas. Il est vrai que je préfèrais la manipulation et la trahison à la destruction pure et simple, mais les deux m'exaltaient. Je reportai mon attention sur le monde réel.
Aujourd'hui, je fêtais mes 19 ans, avec Nalphégius. Mais ce n'était pas n'importe quel anniversaire, car on s'était promis de partir réaliser nos projets dès nos 19 ans. Et pas de mensonges entres nous, les promesses étaient toujours réalisées.
Je nettoyai mes ailes à la source puis pris un sourire provocateur. Le monde allait enfin connaître le courroux de ma folie.
J'ébrouai mes ailes puis les repliai dans mon dos avant de retourner dans ma chambre. Une dizaine de minutes s'étaient déroulées depuis que j'étais allé faire ma toilette, et les rayons de lumière s'étaient multipliés. Tant pis pour l'ambiance sombre que je chérissais tant. Il fallait que je réveille Nalphégius, après tout on avait des affaires à préparer. Pour le reste, je ne souhaitais pas vraiment faire mes adieux à quiconque, je n'avais aucun contact fiable en ce moment. Je tapotai l'épaule de mon alter égo et lui fit signe de se lever. Je pense qu'en 19 ans, ça devait être une des très rares fois où je me levais avant lui et même que je le réveillais. Il était de nature alerte, et avait un sommeil plutôt fragile, ce qui faisait apparaître chez lui quelques cernes. Il se contentait de quelques heures de sommeil, n'excédant que trop rarement les 5 ou 6 heures.
Moi au contraire, je dormais beaucoup, au moins une dizaine d'heures si on ne me réveillait pas, et pourtant je n'étais pas de nature fainéante.
Quoi qu'il en soit, le voyage initiatique vers notre quête allait bientôt commencer, et c'est pourquoi je commençai à plier mes affaires et à prendre de quoi survivre quelques jours.
Moi qui n'avais que très rarement quitter la Tour, j'allais accomplir mon rêve, en semant discorde et destruction sur mon passage. Oui, j'allais devenir l'Ombre parmi les ténèbres.
Mais... A-t-il un rêve?
Comme tout le monde, Valphégas a un rêve à accomplir pour se sentir entier. Bercé depuis tout petit par les histoires des légendaires membres de la congrégation de l'ombre, il rêve depuis déjà longtemps d'en faire partie. Mais son rêve ne s'arrête pas là. Il veut atteindre un rang privilégié et devenir l'Ombre elle-même. Et pour ça, il est prêt à tous les sacrifices. En effet, son goût prononcé pour le sang et la mort le rend très attiré par la Congrégation, à tel point que la Congrégation et l'Ombre en partuculier est la seule figure d'autorité qu'il respecte, quand bien même il veut prendre sa place.
A coté, Valphégas est si proche de son frère qu'il fera tout pour réaliser son rêve à lui, qui est de tuer le Comte de Motch'Hollow et de prendre sa place.
"
Les rêves brisés sont le terreau des rêves à venir". Pierre Bottero.