IRL
"Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure"
Prénom : Sylvain
Âge : 20 Ans.
Couleur préférée : Bleu.
Opinion sur le forum : Bien réaliser.
Comment as-tu connu ce forum ? Grâce à mon compère, et aussi de temps à autre mon meilleur ami : "Valphégas".
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Nalphégius
Âge : 21 Ans
Sexe :
Trois fois par jour Masculin
Race : Stryge noir
Classe envisagée : Assassin
Ce qu'il aime : Les douces pulsations rythmées de ses futures victimes , le sang, la mort
Ce qu'il n'aime pas : Nalphégius n'aime personne si ce n'est son jumeau Valphégas, mais se cache derrière un voile de retenue pour ne pas commettre de fautes trop graves. Il n'aime aucune forme de justice contraire à la sienne. Il réussit à tolérer les stryges noirs et éventuellement les nagas, mais voue une grande haine pour les autres races et vilipende les stryges blancs qu'il considère comme inférieur.
Situation amoureuse : Célibataire
Code du règlement :
Putréfaction (validé par Dilon)
{Facultatif} Un pouvoir particulier ? Nalphégius a toujours eu un penchant pour la divination et les arts occultes. D'après un des stryges devins de la tour, il aurait la capacité de lire dans les entrailles d'animaux et dans les os. Il est toutefois néophyte en la matière.
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Nalphégius a la peau d'une teinte blafarde contrairement à tous les autres de son espèce. Ses longs cheveux noir de jais lui tombent sur la nuque, ses yeux pourpres ne laissent paraître aucune de ses émotions et se mêlent parfaitement à son visage dur et froid. Son nez reste étonnamment droit malgré les différents combats qu'il ait pu mener, et ses fines lèvres montrent de temps à autre un sourire mystérieux. Quant à ses ailes, elles sont d'une envergure de trois mètres et demi, ce qui est relativement grand pour une stryge. Cette particularité physique a pour effet de lui permettre de mieux planer. Cependant, ses ailes ne facilitent pas son envol et l’obligent à toujours courber ses ailes dans son dos, en plus de l'empêcher de voler trop haut. Elles sont particulièrement résistantes et légères ce qui lui permet de garder une excellente mobilité. Elles sont pourvues de plumes noires comparables à celle des corbeaux dévorants les cadavres des champs de bataille. Ses ailes ont un aspect sinistre rappelant celle d'une créature maléfique.
Possédant un corps athlétique, il semble plus vif que robuste. Il n'est cependant pas svelte ou filiforme, et son corps est relativement résistant. Il utilise en général une faux pour se battre, la première qu'il a reçue étant composé d'un métal noir qui collait à son coté effrayant. Il utilisait aussi parfois deux dagues forgées du même métal, mais il les manie moins bien que son frère.
Nalphégius est de taille moyenne, soit 1 mètre 95 et il pèse 77 kilos. Il est vêtu de vêtements en peau de serpent la plupart du temps et d'une robe noire en lambeaux sombres complétée d'une capuche noirâtre. Une aura de frayeur palpable émane de son être, ce qui lui vaut d'être plutôt mauvais en chasse, effrayant la plupart de ses proies.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
Il est souvent dis que les stryges noirs sont agressifs et particulièrement vis-à-vis de leur race opposée les stryges blancs, ils sont souvent comparés à des diables et a des êtres démoniaques avides de sang. C'est le cas de Nalphégius, qui est l'archétype du stryge noir par excellence. Il n'a aucune passion visible qui l'anime, aucune joie, aucun loisir, rien ne l'attraye, rien ne l'amuse. Un corps sans âme et sans lubies, ou alors... la sienne est morte depuis bien longtemps.
Un désir ardent de faire couler le sang demeure dans son esprit, le rendant pour le commun des mortels "sociopathe".
D'un calme terrifiant, il devient une vraie machine à tuer quand il s'agit de stryges blancs mais essaie de faire preuve de retenue pour toute autre forme de races.
Cependant Nalphégius, ne possédant pas encore la puissance nécessaire pour subvenir à son grand rêve de destruction massive et de nécromancie, se contente de prendre sur lui ou d'abattre des animaux pour assouvir sa soif de sang. Il n'attaque pas les autres races sans raison, faisant preuve de retenue tant que c'est nécessaire.
Nalphégius est le jumeau de son frère Valphégas. Il est la seule personne à ce jour, pour qui, il réussit à éprouver de l'empathie et peut-être même de l'amour.
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
Les souvenirs revinrent lentement... comme des bulles montant des ténèbres d'un puit sans fond.
Une femme voilée...
Nalphégius la regardait. Elle se tenait sur la rive d'un fleuve charriant des eaux rouges de sang. Elle était face à lui, immobile, hiératique, le visage dissimulé par un voile noire. Dans sa main un tainia bleu, qu'elle levait à présent en l'honneur de la mer de cadavres à ses pieds.
Et partout, l'odeur de la mort.
«Cherchez, murmura la femme, et vous trouverez.»
Les mots résonnèrent comme s'ils avaient été prononcés à l'intérieur de son crâne.
Qui êtes vous ? demanda Nalphégius, mais aucun son ne sortit de sa bouche.
«Cherchez et vous trouverez, répondit l'inconnue.»
Nalphégius avança d'un pas vers le fleuve, mais les eaux rouges étaient trop profondes. Quand il releva les yeux vers la femme voilée sur l'autre rive, les corps à ses pieds s'étaient encore multipliés. Ils étaient des centaines, peut-être des milliers, certains encore en vie, se tordant de douleur, humains, centaures, elfes, nains, orcs, géants, thérianthropes, vampires, nagas, stryges blancs, stryges noirs, abyssaux, des moribonds endurant d'étranges supplices... transformés en torche vivante, enterrés dans d'ignobles excréments, ou se dévorant les uns les autres.
Il entendait leurs plaintes lugubres qui résonnaient sur les flots.
La femme leva les bras vers lui, tendant ses mains fines, à la manière d'une supplique.
Qui êtes-vous ? demanda encore Nalphégius.
Pour toute réponse la femme souleva lentement son voile. Elle était d'une beauté saisissante, bien que plus âgée qu'il ne l'avais supposé. La soixantaine, peut-être, aussi inflexible et altière qu'une statue. Elle avait une mâchoire volontaire, un regard profond et de longs cheveux argent qui tombaient en cascade sur ses épaules. C’était une Elfe.
Une amulette de lapis-lazuli attachée à son cou, un serpent lové autour d'un bâton, elle semblait venir d'un autre monde tant sa grâce était unique.
Nalphégius avait l'impression de la connaître, de pouvoir lui faire confiance.
Mais qui était-ce ?
Elle désigna alors une paire de jambes qui s'agitaient; elles sortaient de terre et battaient dans l'air, comme si un malheureux était enterré là tête en bas, jusqu'à la taille.
Sur la peau pâle d'une cuisse, une lettre, tracée avec de la boue : N
N ? Comme Nalphégius ? C'était moi,là bas ?
Le visage de la femme restait impassible. «Cherchez et vous trouverez», répéta-elle.
Soudain, elle se mit à irradier une lumière blanche... de plus en plus vive. Tout son corps fut traversé d'une puissante pulsation et, dans un coup de tonnerre, elle explosa en une gerbe de rayons aveuglants.
Nalphégius se réveilla doucement, en contradiction avec la spontanité de son rêve.
La pièce étais baignée de lumière, mais il était facile de deviner qu'on était le matin. Une main sur l'épaule de Nalphégius, qu'il reconnu appartenir à Valphégas. Il planait dans l'air une odeur de sang. Très vite il comprit qu'il n'était nulle part d'autre qu'au lac Fresha dans la Tour Noire et que tout ceci n'avait été qu'un stupide cauchemar. Aujourd'hui c'était son 19 éme anniversaire ainsi que celui de son frère jumeau Valphégas. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui était le grand jour, l'occasion pour son frère et lui de voler de leurs propres ailes et d'agir de leur propre volonté. Il allait enfin accomplir son rêve le plus fou, et assouvir sa soif de sang qui lui rongaient l'esprit.
Mais... A-t-il un rêve?
Ces rêves, tu sais, ceux qu'on porte parfois longtemps et qui nous portent tout aussi longtemps... Ceux qui n'ont rien à voir avec des illusions ... Celui de la mort du Comte de Motch'Hollow et de l'ascencion du nouveau maître nécromancien Nalphégius.
"
Les rêves brisés sont le terreau des rêves à venir".