Message envoyé aux Dragonniers:

Ils étaient venus des quatre coins du monde, sept parmi les plus grands défenseurs de l'équilibre en ce monde. Sept seulement pour défaire les plans du perfide Comte Motch'Hollow mais également pour mettre en déroute trois campement entiers de Perracks. Un haut fait de plus de leur part se profilait à l'horizon, à l'ombre de la gloire et sous le couperet de la mort.

Le moment qu'ils avaient convenus pour se retrouver approchait bientôt et Cylicia n'en pouvait plus d'attendre. Elle imaginait ce temps de patience plus productif autre part que dans ce plaines désertiques mais au moins elle avait eut l'occasion de faire quelques rencontres et sans doutes cela allait être l'occasion d'en faire de nouvelles. Peu à peu, les Dragonniers commençaient à affluer. Certains étaient très clairement de vieilles connaissances tandis que d'autres, comme notre héroïne, n'avait pas de liens aussi anciens et soudés. Mais tous étaient de Bronze et tous semblaient décidés à s'unir contre cette menace.

Lorsque tout le monde fut assis à son aise autour de cette vétuste table ronde et que les présentations furent établies, Cylicia prit la parole afin d'éclaircir les raisons de cette réunion et d'enfin commencer le débat. Elle se leva donc et présenta les choses de la sorte :

- Sires et dames de tout horizons, laissez-moi tout d'abord vous remercier d'avoir répondu à notre appel. Vous savez sans doutes que les factions de ce monde sont trop occupés à lutter contre les skarniens que pour prêter attention aux campements Perracks qui se sont disséminer autour de la Perracie. Le Comte Motch'Hollow reprend des forces et, si nous ne faisons rien, il est fort probable que nous courrions à la catastrophe. Messire Dilon ici présent m'a renseigner que trois de leurs campements se seraient établies en trois régions différentes, à savoir le Centre, le Nord, et l'Est de Dùralas. Nous sommes ici pour mettre fin à cette machination et peut-être lever le voile sur ce qui se trame. Malheureusement, je vous ait exposer là tout ce que je sais. Si vous avez la moindre information qui puisse nous aider à mettre en place un plan d'action n'hésitez pas, car pour l'instant nous ne connaissons rien de l'ennemi. Pire, nous ne nous connaissons pas même entre nous pour la plupart.

Sur ces paroles, la Purificatrice se rassis et laissa qui le voudrait faire part de son point de vue.

HRP:

Lorsqu'il avait reçu un message de la part de certains de ses alliés Dragonniers, le retour à la réalité frappa Dougal de plein fouet. Cela faisait plusieurs mois que le Gardien avait quitté Stellaraë pour, officiellement, une mission d'une extrême urgence et importance. Depuis ce jour, son esprit s'était attardé sur beaucoup de détails mais peu concernant les menaces pour Dùralas, malgré quelques rencontres inopinées. Il est vrai que le rôdeur avait émis l'idée de retourner au campement pour y passer un peu de temps et consacrer son esprit à autre chose, mais Dougal ne se sentait pas encore prêt ; trop de pensées fourmillaient dans sa tête, malgré sa distance avec la cité du désert. Pourtant, il ne pouvait pas rester assis sur sa souche à boire tranquillement du thé tout en observant ce qui pouvait se passer à côté de lui. C'était inconcevable de rester les bras croisés alors que de grandes menaces pouvaient déferler sur Dùralas.
Toute une nuit et la journée suivante lui furent nécessaires avant que le rôdeur ne se décide à prendre un parchemin, une plume et un encrier afin de donner une réponse à ses camarades. Peut-être pouvait-il contribuer à cette cause tout en restant un peu en retrait ; Dougal avait commencé à s'habituer à cette vie de vadrouilleur et ne pouvait tout simplement pas brandir son épée à n'importe quel coin de route pour venir sauver le monde.

Alors que j'étais en plein entraînement des troupes de la B.A.K, occupé à leur apprendre les rudiments du combat en équipe, et des quelques tactiques de vol que j'avais appris en lisant des ouvrages spécialisés, je fus surpris en recevant une missive qu'un messager essouflé vint me porter, et d'autant plus par le destinataire du message.

"Un message de... fiou... Cylicia Condoris, brigadier."

Après l'avoir invité à se reposer et à se désaltérer, j'avais lu avec attention le message, intimant à mes hommes de continuer à s'entraîner sans moi. Après lecture, j'eus une légère remise en question. En effet, si j'avais accepté de rejoindre les Dragonniers, notamment en vue d'une potentielle alliance avec ma future compagnie, je devais me rendre à l'évidence: je n'avais pas été très présent ces derniers temps. Après mon investiture en tant que brigadier à l'essai de l'escouade volante des kazhariens, j'avais été très absorbé par leur réussite et leur entraînement, au point de négliger un peu mon travail de dragonnier. Même si l'un dans l'autre, je formais après tout de futurs remparts contre le crime et donc le mal contre lequel luttait mes frères dragonniers. Sans plus attendre, j'avais congédier mes hommes, leur disant à quelques mots ce qu'ils avaient à travailler, leurs lacunes mais aussi leur qualités, et était parti rejoindre Feriel. Il était temps de reprendre du service chez mes amis Dragonniers.

Après quelques heures de vol, j'étais finalement arrivé au campement, et avait salué les quelques têtes que je connaissais. J'avais même croisé Dilon qui semblait venir d'arriver lui aussi. Peut-être avait-il reçu le message avant moi. Après tout, BaldorHeim était légèrement plus loin des plaines d'Aràn que Stellaraë. Nous avions finalement retrouvé Cylicia, qui avait convenu d'une réunion quelques heures plus tard, une fois que tout le monde avait pu prendre le temps de répondre à l'appel ou de renvoyer une missive.

C'était elle qui dirigeait la réunion, et elle commença donc par un discours alors que tout le monde l'écoutait avec attention:

"Sires et dames de tout horizons, laissez-moi tout d'abord vous remercier d'avoir répondu à notre appel. Vous savez sans doutes que les factions de ce monde sont trop occupés à lutter contre les skarniens que pour prêter attention aux campements Perracks qui se sont disséminer autour de la Perracie. Le Comte Motch'Hollow reprend des forces et, si nous ne faisons rien, il est fort probable que nous courrions à la catastrophe. Messire Dilon ici présent m'a renseigner que trois de leurs campements se seraient établies en trois régions différentes, à savoir le Centre, le Nord, et l'Est de Dùralas. Nous sommes ici pour mettre fin à cette machination et peut-être lever le voile sur ce qui se trame. Malheureusement, je vous ait exposer là tout ce que je sais. Si vous avez la moindre information qui puisse nous aider à mettre en place un plan d'action n'hésitez pas, car pour l'instant nous ne connaissons rien de l'ennemi. Pire, nous ne nous connaissons pas même entre nous pour la plupart."

J'acquiesçais alors que petit à petit la menace se faisait de plus en plus claire dans ma tête. Depuis quelques temps, en effet, les éclaireurs kazhariens avaient repérés de l'agitation chez les perracks, et un campement avait même pû être monté à l'orée des bois, sans que nous ayons eu le temps ou les ressources pour contrecarrer son apparition. Je ne savais pas que la menace s'étendait sur les autres territoires des autres factions, mais comprit maintenant que quelque chose de grave se profilait à l'horizon. Le Comte Motch'Hollow, réputé pour sa discrétion, avait décidé de profiter du chaos ambiant pour passer à l'offensive. Et il allait falloir réagir avant de se trouver avec un problème trop gros sur les bras. Je pris donc la parole, après avoir attendu poliment quelques secondes que quelqu'un se porte volontaire:

"Tout d'abord, bienvenue à vous, chers camarades dragonniers. Je reconnais quelques têtes ici, et suis ravi de compter sur vous pour m'épauler lors des batailles à venir. En effet, comme le dit si bien dame Cylicia, un campement perrack est apparu dans les terres balderheimoises, dans l'Est de Dùralas. Etant au plus proche de la menace, car nous ne sommes pas loin de la Perracie, nous avons repéré de l'agitation dans cette forêt maudite. Les perracks se rassemblent, et nous n'avons pas les ressources nécessaires pour nous en occuper dans l'immédiat. La guerre avec les skarniens, et la protection des peuples de la montagne nous demandent pas mal d'hommes, et je pense d'ailleurs que c'est pour ça que les perracks ont décidés d'en profiter pour agir. Peut-être même y a-t-il là une alliance de circonstance entre les hommes-rats et le Comte? Il y a eu une attaque lors de la compétition de Sitlantà, il y a peu de temps, et j'étais là quand l'explosion a retentit. Je vous passe les déboires qui me sont arrivés après ça, mais tout ça pour dire que les skarniens - et les perracks - commencent à devenir très envahissants. Si nous avons efficacement repoussés les skarniens des terres kahariennes, ils n'ont eu de cesse de faire des escarmouches pour reprendre du terrain depuis, et se paient même le luxe d'attaquer sur les terres des pirates. Cette situation ne peut plus durer, et je pense que cette réunion n'est pas de trop pour nous mettre au clair sur le sujet. Je vois ici que nous sommes représentants de diverses factions. Faisons des propositions ici et maintenant, que nous nous engagerons à remonter aux autorités compétentes de nos factions. Pour ma part, je m'engage à demander à l'Impérator des troupes pour venir vous aider à bouter les perracks hors de vos terres, en échange du même type de courtoisie chez vos factions respectives. Je suis même prêt à venir moi-même au front. Après tout, Dragonnier ce n'est pas qu'un titre. C'est un prestige qui se mérite par l'honneur."

Arhiann avait eu le temps de se remettre du voyage qui l'avait amenée jusqu'au campement des dragonniers, et de donner de ses nouvelles via pigeon voyageur à sa faction forestière. La réunion organisée par la stryge Cylicia fut la bienvenue pour passer aux choses sérieuses, du moins l'espérait-elle. Passé le discours de circonstance de celle qui semblait la présider, bien que ce ne soit pas officiel, l'unique peau-vert de l'assemblée prit la parole. Ce devait être le gobelin dont ses camarades avaient parlé, et même si elle trouvait étrange de trouver une telle race parmi les dragonniers, elle faisait confiance à Tungstène pour son recrutement : s'il était là, c'était bien parce que telle était sa place. Il se lança dans un long discours concernant notamment sa région d'origine, l'est, mais Arhiann repéra un garçon qui semblait hésiter à la porte de leur salle.

Sans cesser d'écouter, elle se leva sans bruit pour aller voir de quoi il retournait, et le jeunot lui remit un rouleau de parchemin. Elle le remercia d'un signe de tête, regagna sa place et déroula la missive. Le Kazharien venait de terminer, et après avoir parcouru en diagonale le document, elle s'éclaircit la voix.
" Nous venons de recevoir un message... D'un certain Dougal. "
Sur ce, elle leur en fit lentement la lecture. Puis, levant le nez de l'écrit, elle avança sa propre opinion.
" A mon avis, le plus urgent est de savoir combien nous sommes, combien d'entre nous pourraient s'attaquer en personne aux campements perracks. Les factions ont déjà fort à faire avec les skarniens, en effet, et si nous pouvons nous passer de leur aide, ce serait l'idéal. Me concernant, je ne comptais pas retourner en forêt Sylfaën avant que nous ayons réglé ce problème... "

Elle avait espéré que les choses s'organiseraient rapidement, mais visiblement, cela n'en prenait pas le chemin. S'il fallait en passer par des négociations avec tel ou tel... le comte de Motch'Hollow avait le temps de se renforcer encore tranquillement, peut-être d'ailleurs qu'il comptait là-dessus.
" Je me permets d'attirer votre attention sur l'urgence de la situation. Nous ignorons tout de ce qui se trame dans ces campements, et ce depuis trop longtemps. Si nous pouvions au moins en annihiler un le plus rapidement possible, nous aurions une meilleure idée du délai qui nous reste pour les suivants. "
La faune avait un peu peur de passer pour une gamine impatiente, mais sa voix posée n'allait pas dans ce sens. Et l'urgence était pour elle on ne peut plus réelle... restait à en convaincre ses camarades.

Baldwin faillit être en retard à la réunion organisée par les Dragonniers. En effet, le coursier délivrant la missive l'invitant à venir s'attendait à le trouver à Stellaraë. Sur place, il avait dû obtenir des informations auprès des Gardiens, lui signalant qu'il s'était rendu à Kastalinn. Aussitôt la nouvelle apprise, l'intéressé remercia son messager avec un pourboire, s'équipa de son armure et de ses armes, alla retrouver Athear, et fonça droit vers le camp. Ainsi, il avait pu arriver juste au moment où Cylicia commençait son dialogue, ne ratant rien de justesse. Il salua rapidement de la tête ceux présents, et alla s'installer silencieusement sur une chaise vide.

Cela faisait déjà un moment qu'il était devenu Dragonnier, juste après avoir sauvé Athear et être devenu son ami. Mais cela faisait quasiment aussi longtemps qu'il n'était pas repassé, et n'était pas spécialement actif au sein de la guilde. C'était pourtant, et encore à l'heure actuelle, son rêve, de faire partie de leurs membres, et de combattre à leurs côtés, mais beaucoup de choses l'avaient accaparées depuis, l'empêchant même d'y penser. Maintenant qu'il avait du temps, condamné à attendre une réponse de San pour sa quête personnelle, il était temps pour lui de rattraper ce retard, de mériter cette place. Surtout qu'ils ne manquaient pas de boulot.

Ainsi, il écouta attentivement les personnes parler chacune leur tour. Pas mal de têtes lui étaient bien connues, à commencer par Cylicia Condoris, consœur strygienne, purificatrice et amie d'enfance, en quelque sorte, qu'il avait revu lors de leur aventure dans la pyramide de Toramarusama, puis quelques autres fois ensuite, et par Dilon Deraborne, Gardien-en-chef, l'un de ses meilleurs amis, et aux côtés de qui il avait combattu déjà plusieurs fois, notamment des skarniens, pour rester dans le thème. Il leur faisait à tous deux entièrement confiance, tout comme à Grabuge, gobelin Kazharien, avec qui il avait bravé le donjon de la liche, et affronter cette dernière. Une faune était également présente, aux allures de bélier, avec ses frisures et ses petites cornes recourbées. Elle semblait toute fragile, mais le maître d'armes la reconnaissait, et savait qu'il ne fallait pas la sous-estimer. La dénommée Arhiann s'était battue à leurs côtés contre la poule géante semant la zizanie dans la capitale humaine, et le stryge avait bien remarqué la couleur de la créature disparaître autour des zones d'impact de ses coups, comme si la magie y disparaissait, s'affaiblissait, ce qui serait l’apanage des ensorceleurs. La magie du vide. Tout ce monde était des alliés non-négligeables. Dommage que Dougal n'avait qu'une certaine chance de venir avec eux, si une action se lançait.

Les campements perracks... Ces peaux-vertes mortes-vivantes étaient aux côtés des hommes-rats lors de leurs attaques, et trois camps avaient été créés en profitant de la situation. Serviteurs de Motch'Hollow, ils ne devraient pas être capables de sortir de la Perracie, et pourtant, c'était le cas, et rien de tout ça n'était bon, c'était trop calme. Les factions ne pouvaient en effet pas se permettre plus d'affrontements, c'était à la guilde de s'en occuper. Attendant poliment de pouvoir parler à son tour, il se lança.

« Je suis de cet avis. Les factions ne peuvent malheureusement pas être sur deux fronts en même temps, surtout avec la menace que représentent les skarniens. Pendant ce temps, les perracks ont pu faire ce qu'ils voulaient, quoi que ce soit. Ils ont installé leurs camps, mais plus rien ne bouge depuis, pas d'attaques, pas de pillages, du moins à ce que l'on sait. Rien. Pendant que les factions s'occupent des hommes-rats, c'est aux Dragonniers de s'occuper de ses morts-vivants, de mon point de vue. Et je pense que nous tous ici présent, à cette réunion, sommes prêt à partir au combat s'il le faut, à les affronter. Moi, je le suis. Vous pouvez compter sur ma lame. »

Dans l'état où il se trouvait depuis peu, il était légèrement différent, inquiet pour la vie de son père, mais ne pouvant rien faire à part attendre. Il avait besoin d'action, de faire quelque chose d’utile. Si le Comte regagnait sa puissance petit à petit, permettant à ses serviteurs de dépasser les frontières de son territoire, c'était tout Dùralas qui serait en danger, toute la Vie, le Bien. L'urgence se faisait donc présente, et ils se devaient d'agir, avant qu'il soit beaucoup trop tard.

Tous avaient parler, et même l'esprit des deux absents avaient eu leur voix en Dilon. Ce dernier avait pourtant émit une parole qui mit le doute dans l'esprit de Cylicia. Diviser l'équipe semblait étrange au vu de leur nombre. Mais elle n'avait pas plus affronter de Perracks qu'elle n'avait d'idée sur le potentiel de ses compères. Et puis, au final c'était peut-être mieux pour elle qui avait l'habitude des petits escadrons.

- Et bien... Je pense que nous sommes tous d'accord pour agir au plus vite. Néanmoins, messire Grabuge a soulevé un point fort intéressant. Nous frapperons quoi qu'ils en soit, pour cela nous sommes d'accord. Mais laissons-nous au moins le temps de prévenir l'Imperator pour que nous puissions espérer un quelconque soutiens venant de l'Est. Je soutiendrais même qu'il serait judicieux de prévenir chacune des factions concernées de notre manoeuvre, car même les dieux ne savent si nous en sortirons victorieux et encore moins quelles répercutions nos actions aurons sur les plans du Comte.

Après avoir parler, Cylicia se rinça la gorge avec le gobelet d'eau qui lui était destiné. Elle s'était retenue de faire maintes allusions à sa culture et à sa religion devant cette assemblée cosmopolite, mais le coeur y était.

- Enfin, concernant la tactique de messire Dilon, je n'y vois aucun inconvénients. D'autant plus que vous parlez pour trois et que moi même ait l'habitude des petits groupes. Si je ne me trompe pas, cela nous fait une majorité.  Père Tungstène n'ayant point approuvé par lui-même cette intervention, vous êtes toujours libre d'y renoncer. Si vous approuvez ces dires, il est temps par contre de parler de nos dispositions concrètes...

Notre héroïne irait où le devoir l'a mènerait car, après tout, elle était toujours libérée en partie de ses devoirs envers la Tour Blanche, tous n'avaient pas ce luxe en ces lieux.

HRP::Groupes:

Arhiann écouta attentivement les mots de l’autre stryge blanc, hochant la tête par moments pour montrer son entière approbation. Puis ce fut le dernier membre de leur trio d’origine, le guerrier Dilon, qui s’exprima, et proposa de se scinder en deux groupes pour frapper vite et fort sans tarder. C’était une idée originale, qu’elle n’aurait pas osé imaginer, mais qui, en cas de victoire, leur offrirait certains avantages, notamment celui d’être à l’avenir pris davantage au sérieux. Cela voulait aussi dire qu’ils diviseraient leurs forces, mais l’humain semblait connaître plusieurs de ses camarades, et suffisamment bien pour être capable d’affirmer qu’ils auraient leur chance contre les perracks en ne restant pas tous ensemble.

Elle choisit donc de faire confiance au vétéran, confiance qu’elle ne pouvait que renouveler alors qu’il annonçait l’identité de la septième personne à souhaiter les rejoindre : il y en aurait donc bien une qu’elle connaîtrait d’avance, puisque la chamane et sculpteure d’Endorial, Mohana, serait des leurs. Sa maîtrise des soins pourrait certainement leur être utile, et la faune ne doutait pas qu’elle sache également se défendre quand le besoin s’en faisait sentir. Elle n’était pas au courant de l’affiliation de la rakshasa à la guilde des dragonniers, mais en y réfléchissant bien, ce n’était pas si étonnant que cela : ainsi qu’ils en avaient discuté avec Dilon et Cylicia lors de leur rencontre, l’idéal de l’organisation n’était qu’un prolongement de celui défendu par la garde Zéphyr.

Finalement, tout le monde semblait prêt à l’action, ce qui convenait fort bien à la faune : elle avait eu besoin d’un peu de repos après son voyage mouvementé de par le désert, mais si elle avait dû continuer à tourner en rond, elle aurait rapidement rongé son frein – et Dourga avec elle.
« Tout cela me convient. Je suis prête à me diriger vers n’importe lequel des deux camps, mais s’il faut choisir, eh bien, j’opte pour celui des plaines d’Aran. »
Si elle pouvait éviter de retourner tout de suite mettre les sabots dans les immensités sableuses, tant mieux. Les grandes étendues du nord, au moins, conservaient un peu de verdure lui rappelant sa chère forêt.

Tous les gens présents - et même d’autres qui ne l’étaient pas - avait pû exprimer leur point de vue, et débattues mes idées, étant le premier à avoir pris la parole. J’avais entendu les avis de tout le monde, et était resté silencieux alors que petit à petit notre assemblée réduite avait pris la parole. Leurs avis avaient été instructifs, et alors que doucement le silence retombait après les débats, je pris la parole à nouveau:

“Et bien, vos avis ont tous été constructifs. Je vous rejoins sur beaucoup de points, mais aimerais ajouter quelques pierres à l’édifice qu’est ce débat. Tout d’abord, je suis d’accord sur le fait que la guerre contre les skarniens mobilisent beaucoup de ressources, mais il semble acté que les perracks et les skarniens sont liés, d’une manière ou d’une autre. Peut-être le Comte de Motch’Hollow profite-t’il juste de la discorde qu’a amenée avec eux ses hommes-rats pour mettre de l’huile sur le feu, peut-être a-t’il des plans plus précis en tête, mais le fait est que les deux “factions” semblent être alliés. De ce fait, combattre les perracks et détruire leur campement fait partie de la guerre contre les skarniens. Et, par conséquent, je pense que nos factions respectives pourraient mettre la main à la patte pour nous aider, même si ce n’est qu’un peu en vue des circonstances. Ils accepterons - ou tout du moins y réfléchirons sérieusement - d’autant plus vu que c’est en lien direct avec les skarniens. Après, vous avez raison, nous manquons peut être de temps, et moins de missives sont envoyées plus notre plan reste sûr et secret. Je pense tout de même que c’est un point sur lequel il nous faut nous même réfléchir.
Ensuite, concernant le fait de diviser les groupes, pourquoi pas. Mais j’aimerais tout de même que certaines troupes soient mobilisées par chez moi. Peut-être en effet, Dilon, que les kazhariens ont sû gérer avec plus d’efficacité que les autres la menace skarnienne, ce qui est principalement dû au fait que nous l’affrontions déjà avant qu’ils ne déclarent la guerre, mais je vous rappelle aussi que le domaine du Comte se situe non loin de BaldorHeim et des plaines d’Aràn. Les deux campements situés non loin des zones précédemment citées me semblent du coup être prioritaire par rapport à celle du Centre. Sauf offense, ça n’a rien de personnel avec les Gardiens ou leur territoire bien sûr. Qui sait ce que le Comte pourrait faire une fois ses campements détruits? S’il lançait en représaille un assaut global vers Kastalinn, ou sur BaldorHeim, il faudrait être rapide et efficace afin de contrer la menace avant qu’elle ne devienne problématique. Si je devais exposer l’ordre de priorité que je pense être le plus approprié, je dirais que le campement des plaines d’Aràn devrait être le premier à sauter. Parcequ’il n’est séparé du territoire du Comte que par des plaines, où ses troupes peuvent donc se déplacer plus vite qu’en montagne ou dans le désert, et aussi parceque ce campement est trop proche à mon goût de notre propre campement, nous Dragonniers, défenseurs contre les forces des ténèbres, ce qui me semble une bien moche ironie. Ensuite vient celui sur le territoire kazharien, car BaldorHeim est plus proche de la Perracie que Stellaraë. Puis vient finalement celui du désert, pour les raisons citées juste avant. Je dis bien sûr tout ceci en m’efforçant d’être le plus pragmatique possible. Je ne ferais pas passer les intérêts des kazhariens avant ceux de n’importe quelle autre faction dans cette tente, car ce n’est pas approprié en ces lieux. Du coup, si vous êtes d’accord avec mon ordre de priorité, on pourrait tout aussi bien envoyer quelques éclaireurs dragonniers parmi les plus discrets de notre ordre afin d’être sûr qu’il n’y ait pas de dangers imminent pendant nos manoeuvres, et ensuite lancer l'assaut par petit groupe sur les deux premiers campements, finissant par le campement du désert. Qu'en dites-vous?
Et pour finir, si vous n’y voyez pas d’inconvénients, j’aimerais mobiliser tout de même toutes les troupes volontaires dans le campement afin de nous aider. Si l’on suit mon plan, et que nous y allons à trois ou quatre à chaque fois, on prendrait tout de même de gros risques. Sept contre plusieurs dizaines? J’ai foi en vos capacités, compagnons d’arme, mais tout de même, restons réalistes. Il nous faudra l’appui de quelques autres compagnons dragonniers pour ne pas prendre de risques trop importants. Si vous êtes d’accord, je lancerais donc un appel à la suite de cette réunion en demandant à qui le veut de nous rejoindre dans les futures batailles à venir contre les campements perracks. Je sais qu’il n’y a pas beaucoups d’effectifs contants dans ce campement, et que beaucoup de Dragonniers sillonnent le monde plutôt que de rester ici, mais peut-être que mon appel aux armes trouvera entendeur, après tout. Voilà, j’ai exposé mon point de vue, à vous de décider ou de débattre désormais. J’ajoute que suite à cette réunion et à mon appel aux armes j’irais rallier BaldorHeim pour parler d’un potentiel appui militaire de l’Impérator à l’Impérator en personne, sans passer par une missive. C’est en effet plus sûr, et je devrais être de retour d’ici deux jours si mes obligations me le permettent. Je pose des jours de permission pour pouvoir venir m’entretenir avec vous, mais vous savez ce que c’est: en temps de guerre, les permissions sont très… flexibles…”

Une fois mes idées exposées, je m’adossai un peu plus à mon siège et croisai les bras, signifiant que j’en avais fini et que j’étais maintenant de nouveau prêt à écouter.

Il semblait que la longue tirade du gobelin borgne ait achevé tous les présents, et personne ne se décida à reprendre la parole. Il était vrai que tant de phrases enchaînées avaient de quoi faire perdre le fil. Arhiann s'en serait bien passée, mais puisqu'aucun d'eux ne se lançait, elle se dévoua.
" Nous ne nous connaissons pas forcément bien, ici, mais je pense que vous serez tous d'accord avec moi si j'avance qu'une base, pour la mission que nous envisageons, est de nous faire confiance. Commençons donc dès maintenant, en laissant chacun agir de la manière qui lui sembla la meilleure envers la faction à laquelle il ou elle est affilié-e. Tant que cela reste discret et relativement rapide. Après tout, les Dragonniers sont indépendants de ces organisations, et doivent le rester. "
Elle-même avait exposé ce qu'il en était dans son cas, mais il n'y avait aucune raison de vouloir imposer son point de vue à la totalité de l'assemblée. Et il lui semblait bien que si l'on cherchait un consensus, on n'était pas prêts de partir à l'attaque. Déjà, elle avait l'impression que plusieurs personnes montraient des signes de lassitude face à l'absence d'action, à moins que ça n'ait été qu'une projection de son propre sentiment. Quoi qu'il en soit, ils étaient des combattants, réunis là pour préparer une offensive, mais certainement plus pressés de se trouver sur le terrain.

La faune eut un regard vers Cylicia, qui avait initié la rencontre, mais après tout, elle-même faisait aussi partie du petit groupe à l'origine du projet : elle supposa qu'elle avait une certaine légitimité pour continuer.
" Des bras armés supplémentaires seront toujours les bienvenus. Voyons déjà comment nous-mêmes pouvons nous répartir, et si nouveaux venus il y a, nous pourrons toujours les affecter ensuite à un groupe ou l'autre. A vos choix, messieurs-dames, "
acheva-t-elle avec le sourire, avant de se rasseoir. Elle espérait que les autres ne feraient pas les timides, et se rangeraient rapidement pour l'attaque d'un camp précis. Plus tôt tout ceci serait réglé, plus tôt ils pourraient envisager de passer à l'action, ce qui était finalement la seule raison de sa présence en cette salle.

Arhiann était volontaire et semblait, fidèle à l'image qu'elle donna à notre héroïne, faire confiance en son destin. Cylicia aussi d'ailleurs pensait allez du côté des plaines, ne disposant finalement pas de montures appropriées que pour allez assez rapidement dans le Centre. Mais avant même que le suivant ne se propose, Grabuge exposa une suite d'arguments qui allait faire changer les tenants et aboutissants du débat. Tous l'écoutèrent jusqu'au bout et quand il eut fini Arhiann voulu y apporter quelques remarques. Suite à cela, Cylicia ne se gêna pas pour y mettre son grain de sel.

- Aucun serment ne sera rompu, informer vos factions si telle est votre devoir et si cela peut nous servir, tant mieux. Pour ma part, la politique n'est malheureusement pas en mon pouvoir mais il nous faudra partir avec ou sans leur aval. Si les messagers traînent ou ont un quelconque contre-temps, il nous faudra compter que sur nos propres forces et c'est ainsi que devrait se prévoir l'opération. Sur ce point, je suis bien d'accord avec vous dame Arhiann. Dans le pire des cas, notre attaque surprise servira aux renforts, si renforts il y a.

Cylicia but un coup dans son gobelet d'eau et continua :

- Vous avez néanmoins raisons lorsque vous parlez de la situation du Nord et de l'Est. Ils sont fragilisés par rapport à leur proximité avec la Perracie... Messires Gardes Royaux, dit elle alors en s'adressant à Dilon et Baldwin, j'espère qu'un tel choix ne vous vexera pas mais nous nous devons ici de faire force d'équité et de logique.

Elle finit ensuite d'un ton plus pessimiste en revenant vers Grabuge :

- Pour ce qui est de l'appel aux armes, vous pouvez constatez de vous-mêmes le résultat du premier. Je ne sais si il s'agit de l'absence de l'Aìotœlärh ou du maigre statu que nous avons en ces lieux, mais les échos à notre demande furent peu nombreux. Ne perdez pas courage pour autant, nous sommes peu nombreux, certes, nous ne sommes pas aux clair avec le nombre de nos ennemis, c'est tout aussi certains. Mais nous disposons ici du bénéfice de la surprise, celle-ci pourra se faire avec l'aide d'un peu de poudre, d'huile et d'alcool, il doit bien il y en avoir quelque part dans ce campement. Armées des flammes et de la peur, nous les écraserons. J'ai vu certains d'entre vous combattre dans de bien pires situations, si nous nous valons bel et bien tous, la chose est plus qu'envisageable.

Bien qu'elle voulu faire preuve de détermination et de courage, elle ne pouvait faire fi des mots du Gobelin. Une attaque kamikaze n'avait rien d'attrayant, et la mort inutile de Dragonniers aurait été un désastre.

- Une mort vaine n'est cependant pas toujours glorieuse... Je préconiserais ceci au vu de notre manque d'effectifs, soyons donc nos propres éclaireurs et, si la situation vous semble impossible, attendez donc les renforts. Nous viendrons du côté opposé à ceux-ci, ce qui nous laissera encore l'avantage de la prise en tenaille.

Elle espérait que cela avait dispersé les doutes de chacun, mais rien était dit. Pourvu, pensait-elle, que cette réunion ne finisse pas en affrontement... Avec tous ces Gardiens, Zéphiriens et autres Khazariens, le doute d'une bonne entente plana dans son esprit. Pour l'instant tout du moins, l'affaire avançait petit à petit dans le bon sens, les observations de tout à chacun étant tout à fait pertinentes.

- Enfin, pour ma part, si l'attaque doit être simultanée, il serait plus judicieux que j'aille sur le campement de cette région. Mes maigres moyens ne me permettant pas d'accéder aux autres en temps voulu.

Comme Grabuge irait probablement à l'Est afin de prévenir l'Imperator, il ne restait plus qu'à savoir où iraient les deux Gardiens, ainsi que les amis de Dilon qui n'ont put assister à cette réunion. Quelques renforts auraient néanmoins été les bienvenus pour cette folle mission. Mais c'était malheureusement un temps de guerre où ces braves héros ne pouvaient compter que sur eux-mêmes et leurs espoirs. Sitlatantà était tombée et aucune faction ne voulait que sa capitale devienne la prochaine sur la liste. Il est parfois des précautions qui paralysent, c'est en cela que les Dragonniers allaient pouvoir faire force de leur indépendance et de leur apatridie.

Dilon écouta aussi attentivement qu'il le pouvait la harangue prononcée par son camarade gobelin appelé Grabuge. Bien qu'il ait du sens, son discours était clairement indigeste pour un guerrier : Dilon pouvait être loquace, mais il préférait des phrases courtes et concises, plutôt qu'un long débat. Enfin, il trouvait les débats intéressants et nécessaires, mais il préférait être présent lors du dénouement surtout, afin d'exécuter les ordres proposés par les supérieurs. Il était logiquement resté attentif étant donné la situation.

Le guerrier était d'accord sur le fond, mais pas sur la forme. Trop de monde pour lui était synonyme de cafouillage pour une telle mission. Mais d'un autre côté, il était effectivement nécessaire que les factions soient mises au courant des intentions des Dragonniers, il s'était juste dit que rien que les membres de la guilde également affiliés dans les factions dùralassiennes auraient pu relayer l'information.

- Hmmm...

Commença par faire Dilon, avant de se taire en voyant que l'hybride nommée Arhiann prenait la parole. Il acquiesça plusieurs fois à ses propos, sur le fait que chacun pourrait faire ce qu'il lui convient le mieux dans sa faction, et que des bras supplémentaires ne seraient forcément pas de refus. C'était un bon argument, qui allait en partie dans le sens du peau-verte.

Puis la stryge blanche Cylicia Condoris prit le relais. Décidément, chacun y allait de sa participation dans cette réunion. C'était agréable en soi, car dans l'esprit de la guilde : tout le monde avait son mot à dire, et n'hésitait pas à le partager. Toujours en étant muet, l'homme laissa la femme aux ailes blanches s'exprimer.

-...  j'espère qu'un tel choix ne vous vexera pas mais nous nous devons ici de faire force d'équité et de logique.

- Non, bien évidemment que non. Je comprends ma part tout à fait l'idée, et je pense que mon collègue Baldwin soutient ma pensée.

Puis le Dragonnier acquiesça aux dires de sa camarade strygienne, jusqu'à ce qu'elle termine son monologue. Suite à quoi, il s'assura que personne ne reprenne pour parler.

- Je dois dire que j'ai écouté tout ce que vous aviez à dire, et même si on peut avoir des différences sur la manière d'agir, on est d'accord sur l'objectif final. Si je résume la situation, dans le campement est nous aurions : Grabuge et Cylicia. En y réfléchissant, je pense que mon amie Mohana Dharitri pourrait se greffer à ce groupe. Etant donné son affinité avec la Garde Zéphyr, dame Arhiann ici présente pourrait rejoindre sa partenaire. Nous aurions alors une alliance implicite Kazhariens et Garde Zéphyr dans cette équipe. Quant à l'autre campement, nous autres gardiens, donc Dougal, Baldwin et moi-même, pourrions nous en occuper.

Il laissa un temps de pause afin de laisser aux autres le temps de digérer sa proposition, avant de reprendre.

- Bien évidemment, si vous arrivez à attraper d'autres bras dans la foulée, tous ceux-là seraient les bienvenus. De notre côté, c'est la même chose. Je pense notamment à une nouvelle recrue que j'ai aperçu l'autre jour... Uskroll, ou un nom comme ça. Qu'en pensez-vous ?

HS : Résumé de la situation:

Cylicia reprit finalement la parole pour compléter et préciser certains des points évoqués. La faune avait du mal à s'habituer à s'entendre appeler "dame Arhiann", ce qui ne signifiait rien chez son peuple, et renvoyait plutôt pour elle à une noblesse d'humains des villes ou de hauts-elfes. Cependant, ce n'était pas non plus la première fois qu'on s'adressait ainsi à elle, et elle avait fini par comprendre qu'il s'agissait simplement d'une marque de respect, même si elle persistait à trouver cela étrange. Ce fut le troisième membre à l'origine de cette réunion, le gardien Dilon, qui termina avec une proposition fort concrète, bouclant ainsi la boucle depuis leur rencontre autour du buffet dragonnier.

L'ensorceleuse n'avait rien de fondamental à ajouter, et préférait éviter de relancer un débat inutile. Le plan du guerrier se tenait, et elle ne pouvait que se réjouir de se retrouver avec la guérisseuse Mohana, dont la compétence n'était plus à prouver. Elle avait l'impression qu'elle s'entendrait bien également avec la stryge, le peu qu'elles avaient pu échanger présageait plutôt bien de la suite. Restait le gobelin, qu'elle rencontrait pour la première fois, et espérait n'avoir pas vexé en s'efforçant de tempérer ses propos et propositions. C'est qu'il allait être bien entouré, avec toute cette gent féminine à ses côtés...

" C'est parfait pour moi, je ne connais pas l'est, mais ce sera l'occasion d'un premier contact, et accompagnée ainsi, cela ne devrait pas poser de problème. Je vais rester ici dans l'attente du départ, donc si vous pensez à des préparatifs particuliers, je peux m'en charger, "
fit-elle avec un regard pour les deux de ses camarades avec qui elle combattrait de conserve, si la stratégie du barbu était validée. Pour sa part, l'affaire était réglée, il n'y avait plus qu'à patienter le temps que tout que tout le monde soit prêt, et que la sculpteure de Poehina arrive jusqu'à eux.

Tout le monde est chaud pour lancer la mission du coup? Moi je suis près à m'occuper de la mission de l'est, à vous de voir.

Et bonne idée de rajouter Uskol du coup, puisse-t'il nous apporter la victoire

Uskol a lancé le raid sur le campement des plaines, Cylicia, Arhiann, Mohana, chaud(e)s pour lancer le raid dans l'est?

Chaud comme la braise! J'aurais pas le temps aujourd'hui je pense donc hésitez pas à lancer si vous trouvez l'inspiration

Les différentes offensives ont été lancées :
× Pour le campement du Nord, avec Baldwin Nuussian, Dilon Deraborne, Dougal Keane et Uskøl.
× Pour le campement de l'Est, avec Arhiann, Cylicia Condoris, Grabuge et Mohana Dharitri.
× Pour le campement de l'Est, avec Cylicia Condoris, Grabuge, Greil et Urua.

Bonne chance.