Au niveau 5, vous pouvez (et devez choisir) une faction parmi celles proposées ici : https://www.lemondededuralas.org/t1649-le-systeme-politique-de-duralas-1-3-les-factions

Vous pouvez en faire la demande ici.
A savoir : Même si le joueur en fait la demande ici, vous n'êtes pas censé savoir dans le RP si elle fait partie de telle faction ou de telle autre, vous ne pouvez avoir que des intuitions. SAUF s'il vous le dit clairement.

Bonus : Vous pouvez expliquer dans un Rp de 10 lignes pourquoi vous choisissez telle faction. Vous pouvez gagner entre 3 et 10 points politique bonus pour bien commencer.

Comme je dois choisir une faction pour mon personnage mais que d'un point de vue purement RP il ne la rejoindra que plus tard dans l'histoire, ce RP sera en quelques sortes un flashforward un peu maigre en qualité.

Il l'avait fuit pendant bien longtemps, cette forêt. Il était parti le plus loin possible pour s'entraîner et devenir plus fort sans être hanté par son passé courant dans les bois de Sylfaën. Alors pourquoi aurait-il choisi d'y revenir maintenant et de prendre le risque d'y être repéré ? Peut-être parce que justement, il avait évincé tous les risques de sa route. Avec l'aide d'un mystérieux alchimiste qu'il n'avait pas vraiment renseigné sur ses projets, il ne serait désormais plus qu'une ombre passant dans la cité sans qu'on puisse le reconnaître. Ce que vous aimerez savoir, je suppose, c'est pourquoi se démener autant pour faire partie des rangs de ceux qui défendent les elfes ? C'est pour être plus proche du pouvoir, du roi, des gens influents.

Parce que la folie s'est immiscée en lui depuis son départ de la ville. Il est plus seul que jamais au milieu des habitants, car sa place n'est plus ici. Mais il se persuade que tout ce qu'il convoite sera bientôt à sa portée, entre ses mains. Et il n'existe rien sur cette terre qui puisse le faire reculer. Un traître ? Un menteur ? C'est bien plus compliqué que ça.

Mais au final, l'idée de défendre la végétation et les animaux est plutôt quelque chose d'agréable en attendant. Même s'il a passé une longue période à devoir chasser pour survivre, il n'en respectait pas moins les proies qu'il tuait. De toute façon, qui peut savoir qu'il a déjà tué un daim ou un lapin ? Surtout que cela n'arrivera plus désormais, sa vie de fugitif est terminée. Il rentre demain dans la Garde Zéphyr et s'apprête à commencer une nouvelle existence pour achever sa quête personnelle. Rien ne peut plus l'arrêter désormais. Et puis peu importe, de toute façon vous ne le reconnaîtrez pas...

Tu es accepté dans la Garde Zéphyr. Je te donne accès à leur QG. Tu reçois +9 points politique bonus pour ce RP sympathique. Concernant ta véritable intégration : c'est simple, il te suffit de ne pas interagir dans les actions de La Garde Zéphyr, et c'est bon (en gros, de ne pas défendre quand un pnj elfe se fait attaquer dans la forêt sylfaën, etc)

De dilon : Je finis quelques modifications et te fais ça demain.

- Tu comptes le fabriquer quand ton bâton ?

- Aucune idée. Il faut que j'aille voir dans la réserve des bûcherons.

Goutte à goutte, Dragnizzo versait le contenu d'un tube à essai dans un récipient en verre qui contenait déjà une mixture de couleur marron. Il posa le tube à essai, prit le récipient et versa la mixture dans l'alambic.

- Euh.. tu fais quoi là au fait ?

- Du thé.

- ...Oh...

La porte de la chambre de Dragnizzo s'ouvrit doucement. L'aubergiste passa la tête.

- Monsieur Crosenth, un garde désire vous voir...

- Un garde ? Pour quelle raison ?

- Aucune idée, mais il a pas l'air très gentil..

- Allons bon.

Dragnizzo se leva de son bureau d'alchimiste et accompagna le tavernier au rez de chaussée. Il vit un Elfe dans une magnifique armure de mithril. Il avait son casque sous le bras. On y avait rajouté des bois de cerf et des motifs. L'elfe était brun et avait les cheveux relativement courts. Il avait aussi une grosse cicatrice sur la joue.

- Dragnizzo Crosenth ?

- Euh oui.. Que me vaut cet honneur ?

- Valandil de Lómelindi. Vice-Capitaine de la Garde Zéphyr. Ton Mentor m'a conseillé de t'enrôler dans la Garde. En plus de cela, nous manquons d'herboristes et d'alchimistes. Cela t’intéresse ?

- Hé bien, c'est compliqué.. J'ai déjà un travail et je voyage beaucoup..

- C'est encore mieux. La Garde Zéphyr ne possède que peu de membres "mobiles". Et le fait de faire partie de la garde Zéphyr n'entravera en rien ton travail. Cela peut même être bénéfique si tu es prêt à travailler avec nous.

- Hmm je vois..

- Nous avons aussi une bibliothèque privée, un laboratoire et..

- J'accepte !

- Oh ? Hé bien cela fait plaisir à entendre ! Je vais m'occuper du formulaire d'inscription. Normalement vous devrez recevoir un courrier ce soir ou demain pour confirmer votre admission. Bonne journée !

L'elfe partit de la taverne en remettant son casque. Dragnizzo était à la fois surpris et heureux de voir à quel point son mentor avait foi en lui. C'était une réussite de rentrer dans une faction aussi prestigieuse que la Garde Zéphyr.

@Alrun : Tu gagnes +6 points politique et tu es acceptée dans la Congrégation de l'Ombre.
@Drag : Tu gagnes +10 points politique et tu es accepté dans la garde zéphyr.

 Tu gagnes +10 points politique et tu es accepté dans la garde zéphyr. Si tu as des questions, n'hésite pas
Tu as de plus accès au QG de clan !

Le grand jour était enfin arrivé. En retard, mais il était là. Mieux valait tard que jamais.
 
Quel jour ? Le jour où Halinor réaliserait son rêve le plus cher : reprendre la place de Capitaine des Pirates, qui lui appartenait de droit, mais volé par le destin, joueur de tour. Avec ses économies, elle avait acheté un navire, tandis que l’argent et l’expérience feraient le reste.
 Fille d’une chasseuse de vampires indifférente et d’un vil pirate au coeur bon, voilà qu’Halinor Vandom Deraborne prennait enfin possession de l’héritage.
 
La jeune femme passa la main sur le bois tout neuf du navire. Son navire. Un sourire de satisfaction apparut sur ses lèvres, alors qu’elle enfilait ses nouvelles bottes de cuir, ainsi que son manteau gris argenté. Un coup d’oeil au miroir et elle passa une main sur ses cheveux rouges, qu’elle avait coupés avec son sabre tout neuf. Elle mit son chapeau de capitaine qu’elle était, orné d’une tête de mort en argent et de perles qui y pendaient, mais aussi de plumes de pan. Des mèches rouges traînaient encore près de son lit, où d’ailleurs le loup géant se reposait tranquillement.
 
Halinor sortit de sa cabine, grimpa sur le mat principal avec l’aide d’une corde et observa le soleil qui se levait au-delà de l’océan. L’heure était venue. C'était sa destinée.

~ Bienvenue chez les Vampirates, Capitaine Halinor Vandom Deraborne.

Tu gagnes +7 points politique et tu es acceptée chez les pirates.

Dilon devient membre de la Garde !

@Dryusdan : Tu gagnes +4 points politique et tu es accepté dans la garde zéphyr.

Bah je sais

Komor traina encore une nuit dans le désert alentour de Stellaraë. Il pensait, comme souvent à sa famille, son village, ses amis, tout ça rouvrait des plaies n'ayant jamais vraiment cicatrisées au plus profond de lui. Il repensait à la jolie Nushen, sa peau lactée, ses cheveux tombants le long des lignes de son visage, sa peau sucrée, ses baisés sucrés, la tendresse de ses caresses, ses bras rassurants, à quoi ressemblerait elle aujourd'hui ? Le temps aurait surement sublimé encore plus sa silhouette presque noble, il aurait affiné les courbes de son corps.

Une larme glissa lentement le long de la joue de Komor. Pourquoi tout cela le hantait-il ? Ça ne s’arrêtera donc jamais ? L'homme s'inquiétait pour son loup n'étant toujours pas revenu depuis l'incident de Kastalinn, et s'il lui était arrivé quelque chose ? Il était fatigué et avait du mal à tenir encore debout, c'en est fini pour ce soir, son lit l'attendait.

Alors qu'il entrait en ville, Komor vît une silhouette disparaitre dans l'ombre, sa forme longiligne était celle d'une femme, ça ne trompait pas. L'homme se lança à sa poursuite, ils traversèrent les ruelles les plus sombres jusqu'à retomber sur la place de la ville, Komor s’arrêta dans l'ombre afin d'observer, la silhouette était bel et bien là mais l'obscurité et une longue cape la rendait méconnaissable. L'homme se rua sur la femme mais lorsqu'il plongea pour l'entrainer dans la fontaine. Bien grande fût sa déception lorsqu'il se rendit compte qu'il était seul à patauger dans l'eau, il y était seul mais la silhouette était là, elle semblait flotter au dessus de l'eau, sa main glissa le long de sa joue afin de se défaire de son capuchon. Lorsqu'il vu son visage, un frisson parcouru l'échine de Komor, Ce visage lui était bien familier, il avait changé depuis la dernière fois qu'il eu vu, comme il l'imaginait, le temps avait su affiné le si joli visage de la belle Nushen, elle avait considérablement changé depuis tout ce temps, mais comment ce pouvait il que ça soit elle ? Peu importe, le pauvre homme était bien trop ému pour penser à ça, il essayait tant bien que mal de contenir ses émotions et ses larmes mais elles coulaient abondement dans un torrent sans fin.
- Nushen ? Nushen, c'est bien toi ? Sa main glissa sur la joue de la femme. Qu'est ce qu'il  ce passe ? Je n'y comprends rien.

La main de la femme vint se poser sur celle de l'homme, elle la souleva et vint la poser sur le cœur de l’ermite.
- Ne te souviens tu pas de cette promesse que tu m'avais faite ? Tu m'avais promis qu'un jour tu ferais toi aussi partie de la garde royale, ce n'était pas là qu'était ton objectif ?

Bien sûr qu'un jour il en avait rêvé, mais ce n'est pas là qu'était le problème, Komor se souvint maintenant, non seulement il en rêvait mais en plus il l'avait promit à sa douce.
Les lèvres de Nushen vinrent se poser sur celle de l'homme puis elle sembla s'évaporer dans un nuage noir qui finit quand même par se diluer dans les nuages du ciel.

Komor comprit, alors qu'il était encore une fois en train de sombrer, l'âme de sa bien-aimée venait de descendre sur terre afin de redonner un nouveau sens à sa vie. Il retourna se coucher l'esprit apaisé malgré une nouvelle disparition de son amour. En fait cette rencontre lui avait redonné confiance en lui. Le lendemain matin à l'aube, Komor se rendit au château afin de demander une audience au roi et devenir enfin membre a part entière de la garde royale.

@Komor : Tu gagnes +8 points politique et tu es accepté dans la garde royale.

Ting !

Tang !

Ting !

- Alors c'est comme ça que s’entraîne les recrues de la garde royale..

Sargas était assis sur un muret. Le soleil était caché derrière de légers nuages et une légère brise caressait l'armure de Sargas. Il observa du haut de son muret les recrues armées d'épée d'entrainement se battre pour s'exercer sous l’œil attentif de leur mentor.

Mais Sargas était étonné de voir à quel point les recrues s’entraînait mal. Selon lui, une recrue mal entraînée est juste un soldat mort.

- Nan mais regardez moi ça, ils ne tiennent même pas leur épée correctement. Et leur posture est mauvaise. Leur garde est trop haute, je pourrais les découper au niveau de la taille sans même qu'ils le remarquent..

Sargas, dépité, se leva de son muret et commença à partir. Mais une phrase l'arrêta dans son élan.

- Bon boulot, vous vous êtes bien entraînés.

Sargas se retourna et vit le mentor avec un grand sourire au lèvres, satisfait de ses futurs soldats.

- Je vous demande pardon ??

Sargas avança vers le mentor tandis que toutes les têtes du camps d'entrainement se tournèrent, étonnées, vers ce géant en armure.

- Vous appelez ça un bon entrainement ? Ils ne sont même pas fichus de tenir une épée correctement !

- Hé, vous êtes qui vous ?

- Et vous qui êtes vous pour entraîner ses futurs membres de la garde royale aussi mal ?

- Je ne vous permet pas de critiquer mon enseignement étranger ! Je vous jure que vous allez regretter de m'avoir manqué de respect !

Le mentor sortit son épée et couru vers Sargas.

- Idiot.

Sargas se décala légèrement pour éviter le coup d'épée plongeant et en profita pour mettre un coup de genou dans le visage du mentor. Le mentor tomba par terre, assommé.
Sargas prit l'épée du mentor et se retourna vers les recrues.

- Vous devez prendre fermement votre épée. Elle est l'allongement de votre bras. Vous devez l'assimilier à votre corps. Dites vous que seule la mort vous fera lâcher votre arme.

Sargas écarta son pied et plia le genou, tout en prenant une pose guerrière, l'épée entre ses mains, pointé vers le haut.

- Vous devez être prêt à parer n'importe quelle attaque. Et c'est cette position qui favorise une bonne défense. Elle permet une grande mobilité et tenir l'épée de cette manière vous permet de bloquer plus rapidement.

Sargas se redressa et lâcha l'épée.

- Et surtout, prenez le temps d'analyser votre adversaire. Ne tapez pas comme des bourrins. Attaquez au moment propice. Un bon guerrier tue son ennemi du premier coup.

Clap clap clap

Sargas se retourna et vit un homme sortir d'une tente. L'homme portait une armure légère et avait une épée à la taille.

- Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas entendu un cours si clair et si mature.

- Les mentors doivent être des hommes d’expérience, pas de jeunes soldats.

- Je suis bien d'accord mais nous manquons de personnel. Nous n'avons pas le choix d'engager des mentor jeunes et idiots comme celui que vous venez d'assommer.

Sargas tourna honteusement la tête vers le corps inerte qui avait mangé son genou il y a quelques secondes.

- Est ce que vous seriez d'accord d'entrer dans la Garde Royale ? Nous avons besoin de vétéran comme vous.

- Je ne suis sous les ordres de personne.

- Je comprends. Mais les recrues ont besoin d'un entrainement efficace. Et vous serez libre. Je ne vous donnerais pas d'ordre. Je vous laisse carte blanche.

Sargas leva la tête vers le ciel. Il se devait d’entraîner ces jeunes idiots, même s'il s'était juré de ne plus faire partie d'une faction. Quoi qu'il en soit, il n’obérai à personne. Il a pas gagné sa liberté pour s’enrôler en tant que simple soldat.

- J'accepte. Mais ne comptez pas sur moi pour obéir à qui que ce soit. J'ai passé ma.. vie.. à être un chien docile, pas question que je continue.

- J'accepte vos conditions.

- Très bien. Dans ce cas..

Sargas se retourna et cria aux recrues tout en serrant les poings en avant.

- En garde ! Je vais vous montrer comment se bat un vrai guerrier..

@Sargas : Tu gagnes +10 points politique et tu es accepté dans la garde royale.

Encore Ishtar. Son sable qui asséchait la peau malgré l'humidité dû à l'océan. Lokyem ne pouvait s'empêcher de sourire en sentant l'air marin si saturé de sel. Le sentiment de paix qui l'envahissait soudain, c'était le même que d'autres pouvaient ressentir quand ils rentraient dans un lieu qu'ils appelaient « chez eux ». Ce sentiment... d'appartenance, lié à un peu de bien être. Celui d'être finalement à sa place. Malgré toute l'affection que l'abyssal pouvait avoir pour le voyage, malgré toute l'amour qu'il avait pour les Montagnes, ses paysages dantesques et la délicieuse solitude qu'elle lui apportait, même si revoir Aris à Stellaraë, ou quiconque dont il apprécié réellement la compagnie (si rares ou morts qu'ils étaient) n'avait pas de prix, l'océan aurait toujours son cœur.

En même temps, il faut avouer que... sa pensée se perdit en même temps que son regard dans les vagues déformant doucement les flots et s'écrasant contre le ponton sur lequel Lokyem se trouvait. C'était tellement beau que son esprit n'avait même pas besoin d'y penser pour le constater. C'était comme si ce dernier faisait... corps avec l'océan.
Car l'océan ne pense pas. Il est là. Il ne recouvre pas. Il englobe tout par son gigantesque. Sans doute a-t-il conscience de tout. Car il ne néglige rien. Et pourtant, malgré tout ce qui doit se produire à sa surface et dans ses eaux majestueuses, il reste tranquille. Certes, la tempête couve en tout temps et quand elle semble venir, tous les marins la craignent. Mais, à part ça... Son calme est légendaire. Il n'y a aucun doute que rien ne trouble son esprit au repos. L'océan est en harmonie.
Le chançard.

« Tu sais nager mon gars ? »

Un rictus assez brusque déforma la bouche de l'abyssal. Qui osait donc troubler cet instant si privilégié dont il profitait à l'instant ? Il se tourna légèrement pour voir, sur le ponton d'à côté, un gars assis. Si Lokyem avait cherché la définition de « nonchalance » dans un livre et qu'on lui avait servit pour explication l'image de cet homme, il en aurait été pleinement satisfait. Il y avait... quelque chose ? dans son apparence qui faisait de cet homme quelque chose... au dessus de tout. Mais pas arrogant. Je m'en foutiste ? Peut-être.
Etait-ce sa stature frêle mais étrangement robuste et un peu courbée ? Ses jambes tannées par le soleil recouverte par un pantalon bien trop court et à la coupe approximative ? Ces pieds nus pendants du pont battant régulièrement l'onde ? Ce brin d'herbe desséché trop mâchonné glissé entre ces lèvres gercées ? Cette barbe négligée ? Ces cheveux longs, presque crépis par le sel, attachés de façon approximative ?
Sans doute un peu de tout cela.

Le regard perçant que lui balança Lokyem ne sembla pas l'émouvoir. Au contraire, il... éclata de rire.

« Mais c'est que tu croirais pouvoir mordre, petit ? »

L'abyssal se pinça les lèvres. La pique de l'autre était bien innocente mais finalement assez vexante.

« Je suis indubitablement plus vieux que vous. » se contenta-t-il de répondre, espérant ainsi mettre fin à cet entretien.
« C'voit pas. Pas de poils, pas de cicatrices de bon gars... T'es même pas un homme, petit » Mais il allait se la fermer ? « Roh fais pas cette tête, ça va.  » Et, avant que Lokyem ait une chance de réagir, l'homme se propulsa sur le ponton de l'abyssal d'un mouvement brusque des bras et sans autre forme de procès, poussa un Lokyem désemparé. Oh, c'était pas violent, mais juste assez pour déséquilibrer Lokyem. Assez pour le faire tomber de façon assez ridicule dans l'eau.

Contrairement aux humains, Lokyem n'avait pas ce réflexe - inutile malgré l'état de ses branchies - de remonter immédiatement à la surface pour reprendre de l'oxygène. L'oxygène était autour de lui dans l'eau et il en profitait directement. Aussi s'enfonça-t-il de quelques mètres dans l'eau. Malgré le poids de son équipement, il lui suffisait de se tenir au ponton pour ne pas totalement sombrer. Pour ne pas être trop gêné dans sa manœuvre, il décrocha ses armes et les attacha à l'un des montants en bois. Elles ne resteraient pas longtemps là, mais il avait besoin d'élan...
Il resta quelques temps là, profitant de l'oxygène fournit par ses branchies, le regard tourné vers la surface, attendant que son immersion un peu trop prolongée inquiète l'hurluberlu et qu'il se penche... Dès qu'il vit l'ombre de l'homme, il s'élança vers le haut. Dès qu'il fut à l'air libre, il profita de son élan attraper le col négligé de l'individu qui l'avait poussé, et ... la gravité fit le reste.
Vengeance totalement gamine, il entraîna celui qui l'avait « malmené », dans l'eau, ce qui lui permit d'observer un peu mieux son visage. Il y avait bien entendu de la surprise dans son regard mais aussi... de l'amusement ? La plupart des humains auraient bien plus paniqué que lui dans ces conditions. Mais lui, parfaitement maître de soi, il semblait heureux de la situation, conscient qu'il n'avait pas atteint les limites de ses réserves contenues dans ses poumons. Lokyem était légèrement décontenancé par une telle attitude, qu'il n'aurait jamais soupçonné chez un humain. Le coup de poing qu'il se reçut dans la mâchoire quand l'autre décida qu'il voulait remonter et qu'il était temps pour l'abyssal de le lâcher le surprit encore plus, ce qui le rendit encore plus efficace. Sonné, Lokyem mit plusieurs secondes à retrouver pleinement conscience, et l'autre avait déjà regagné la surface. Il reprit son armement avant de refaire de même. A peine fut-il à portée que l'humain le choppa par le col pour l'aider à remonter pour sur le ponton.

Il riait à gorge déployée, à moitié étranglé par son apnée, ignorant le regard étonné de Lokyem. Il essuya un larme au coin de son oeil - alors qu'il dégoulinait de partout à cause de son immersion. « Je n'aurais jamais soupsonné que t'avais de l'humour, toi ! » Lokyem se dit, après réflexion, qu'il devrait prendre cela comme un compliment. « Abyssal, hein ? »
« Ouais. »
L'humain eu hocha du chef, comme s'il approuvait cette race. Puis tendit sa main détrempée. « Nilo. »

L'abyssal se permit de considérer encore une fois celui qui lui faisait face. Puis sera la main du dénommé Nilo. « Lokyem. » Dit-il à son tour.
« Trop long. Ce sera Loky. Alors. Dis moi. Tu vois le bateau là-bas ? »
Nilo désigna un bâtiment qui faisait mouillage un peu plus loin. L'abyssal l'avait déjà vu à plusieurs reprise, mais ne s'en était jamais approché.
« J'ai besoin de matelots dessus, ça te dirait pas ? Voguer chaque jour de ta vie sur l'océan ? » Nilo eu un petit rire quand il vit une lueur d'envie s'allumer dans les yeux Loky. Il est vrai que l'Abyssal n'avait jamais fait cela : il avait voulu explorer chacune des parcelles de la terre avant même de se préoccuper de l'océan, si c'était pas un comble ! « T'as déjà foutu le pied sur un bateau ? »
« Pour ce que j'y ai foutu, on peu pas dire que ça compte. »

Ce fut au tour de Nilo de le regarder de haut en bas d'un air critique. « Mouais. Tu serais même capable d'avoir le mal de mer. » Il prit une profonde inspiration. « Ecoute... Chuis le second de cette bâtisse, là-bas. Le capitaine est un sacré brin de fille, mais les affaires l'occupent ailleurs. Du coup, je me retrouve à diriger une bande de gamins finis. C'est sympa, mais ça fait une trentaine d'année que je fais ça. Et avec tout l'amour que je porte à la mer... Je te jure que tu t'en lasses. J'ai une femme et deux filles qui m'attendent. Mais avant ça, faut du sang neuf. Je confierais pas le navire à n'importe qui. Toi, Loky... T'as pas l'air trop con, t'as pas l'air trop chiant, t'as pas l'air d'être trop un boulet. Alors je te propose que tu viennes, pis si c'est concluant, ma place sera la tienne quand je partirais. »

Il leva la main en plantant son regard dans celui de l'abyssal. « Marché ? »
Lokyem eu un rire nerveux avant de frapper dans la paume du second. « Conclu ! »
Le visage de Nilo s'éclaira. « Alors, bienvenue chez les Pirates mon gars ! »
Malgré son teint pâle, l'abyssal blêmit. Pirates ? Il s'était encore fourré dans des ennuis.

@Lokyem : Tu gagnes +10 points politique et tu es accepté chez les pirates !

Un jour et une nuit s'étaient écoulés depuis la mort de Bregan. M'arrêtant quelques heures pour la nuit, je m'essayais à la manipulation d'énergie. C'était difficile mais pas impossible. Ca demandait beaucoup de concentration, surtout pour tuer un minimum d'êtres vivants. Je m'essayais aussi à la manipulation de ma propre énergie, matière encore plus dure. J'arrivais à la déplacer dans ma main, pour avoir plus de force, ce qui était très dur, et très fatiguant. J'entrais dans la ville et cherchais le Quartier Général des Gardes Royaux. Heureusement, celui-ci n'était pas très caché, et, quelques heures après, je voyais Peregan, chef de la garde royale. Je lui racontais mon histoire quand, tout à coup, arrivés au moment de l'Hippalectryon, Peregan me sortit:
-Voulez-vous faire partie de la garde royale? Désemparé qu'un brave parmi les braves me demande de le rejoindre, je ne puis me fendre que d'un pitoyable:
Pourquoi me posez vous la question maintenant?
-Sais-tu ce qu'est un Hippalectryon? Je ne parle pas au niveau de la morphologie, mais au niveau symbolique. J'avais l'impression d'être ignorant en répondant un simple:
-Non.
-Les seules personnes pouvant en posséder un sont les corrompus acceptant de servir la cause du bien et la défense de Stellarae. Voilà pourquoi je t'ai demandé si tu voulais nous rejoindre. Ce n'est qu'à ce moment là que je réalisais que les Gardes de Stellarae me proposaient de les rejoindre. Qu'une partie des plus grands héros de Dùralas accepteraient de marcher sur le pied d'égalité avec moi. Alors, sans hésiter je répondis:
-Oui!

La cérémonie d'adoubement fut simple et rapide. Ensuite, Peredan lui-même me proposa de m'emmener prendre l'Hippalectryon. la bête était très belle, et pouvait facilement supporter mon poids, même en volant.
-Les hippalectryons ont une certaine particularité... Rien ni personne ne peut manipuler leur énergie, cependant, lorsqu'ils choisissent un maître, ils lui donnent leurs dernières réserves d'énergie d'eux mêmes quand ils sont en difficulté, tout en continuant à se battre avec la grande vaillance qui les caractérise. J'étais de plus ébahi. Et après de rapides remerciements, il me dit:

-As-tu un métier? autre que de courir les chemins...
-Non, mais j'ai quelques talents pour la forge...
-Cela te plairait-il donc de travailler un peu à notre forge pour gagner un peu plus? Nous avons besoin de bons artisans. J'acceptais.

-Une dernière chose, avant de nous quitter, je vais t'emmener à la bibliothèque de Stellarae, la plus grande de Dùralas. Tu peux accéder à certains livres, la plupart, quand tu veux, cependant, certains demandent l'autorisation du capitaine de la garde royale: moi. Le cas qui nous intéresse est le livre des Lucifer, leur permettant de mieux comprendre et maîtriser leur pouvoir. Je t'ai signé une autorisation qui te permet de le consulter cinq jours durant, pour que tu puisse t'y plonger. Si tu as besoinde plus de temps, viens me voir, je te laisserais y passer plus de temps... Il me quitta et je me précipitais sur le livre. La première chose dont je m'aperçus, était qu'il était totalement vierge. La seconde, qu'il était fourmillait d'information quand on le regardait dans la seconde vue, comme je l'avais appelée. Il était écrit à l'énergie. A la fois dégouté par la cruauté de son auteur, et obligé de le lire si je voulais apprivoiser mon pouvoir, j'appris vite et bien, au bout des cinq jours, ma manipulation de l'énergie s'était grandement améliorée. Au bout de cinq jours, je commençais à faire réellement partie de la garde royale.


Hs: Le livre en question est en cours de rédaction.

désolée je n'ai pas le temps de faire un rp pour justifier le choix de la faction mais je voudrait rejoindre la milice, s'il te plaît.

Evanna : tu es milicienne, bravo !
Bladr : tu intègres la garde, bienvenue parmi nous + Bonus de faction : +7 points politique