Pseudo : Dilon

Âge : 18 ans

Classe/métier : Etudiant (il me semble ?)

Hobbies/activités : Dùralas, jouer, lire, et un peu le judo (mais pas trop non plus)

Couleur préférée : Rouge et vert. (on l'aura deviné)

Opinion sur le forum: Je le considère comme mon bébé.

Comment as-tu connu ce forum ? Par son créateur, et par moi-même. (Vous pourrez donc en déduire que.. TINTINTIN ♫ )




Nom: Dilon

Âge : 30 ans

Sexe : Homme

Race : Humain

Classe envisagée: Guerrier

Ce qu'il aime : La loyauté, la bagarre, l'honneur, les tavernes, les blagues

Ce qu'il n'aime pas : le brigandage en général (brigands, pirates, etc),

Situation amoureuse : Célibataire.

Code du règlement : Validé par moi-même.




Vous vous attendez peut-être à un Apollon, ou à du jus de citrouille ? Eh bien détrompez-vous ! Dilon est un humain comme les autres physiquement. Ou presque. Il mesure un mètre quatre-vingt trois précisément, pour une soixante-dizaine de kilos (soixante-dix huit précisément). Il a donc une silhouette plutôt massive, bien qu'il ne soit pas le plus grand des humains non plus. Son corps est plutôt musculeux, mais la consommation excessive de bière à la taverne de Stellaraë entache un peu sa musculation. Au niveau du visage, Dilon a une mâchoire carrée, le teint pâle, et un nez fin qui lui donne un visage plutôt sympathique à regarder (ce n'est pas un monstre quoi). Il a les yeux de couleur marron, qui virent sur le vert selon le temps, la luminosité, ainsi que l'heure de la journée, ce qui en fait sa petite particularité physique, le petit bonus en plus qui fait que ! Si on excepte bien évidemment sa pilosité digne des plus grandes forêts telle que la Mazonie. Parce que oui, Dilon a une pilosité faciale particulièrement développée : des sourcils broussailleux, une barbe plutôt conséquente, ainsi que de longs cheveux bruns qui lui arrivent au niveau des épaules. D'ailleurs, ses cheveux sont souvent gras, parce que Dilon n'apprécie pas beaucoup les douches (qui aime ça de nos jours, franchement ?).
Pour résumer, on pourrait dire que physiquement, notre guerrier se situe dans la moyenne : ni trop grand, ni pas assez ; ni trop musclé, ni pas assez ; et que physiquement, il a un visage plutôt sympathique à regarder, mais que son côté barbare prend le dessus sous certains aspects... Que voulez-vous, personne n'est parfait, excepté Dùralas. (+5 pièces d'or d'office là !) [Si on dit que Dùralas est une personne, on est alors en présence d'une personnalité qui renforce cette description physique, symbole de la virilité et de la ... Bref, je m'évade.]


Là ? Maintenant ? Dilon se dit qu'il serait tant qu'il aille faire un tour à la taverne de Stellaraë.
Et plus sérieusement, on pourra dire que notre humain est à première vue (je dis bien A PREMIÈRE VUE), quelqu'un de calme et de réservé. C'est-à-dire qu'il lui faut un certain temps avant de s'ouvrir aux autres. Et encore, si jamais vous lui paraissez louche au premier regard (oui, parce que notre homme a la fâcheuse habitude de juger à partir de ses premières impressions, elles sont parfois bonnes, parfois non...), il risque de ne pas vous faire confiance. De plus, il ne parle jamais de sa famille, domaine qu'il considère comme privé ; et il aurait trop peur que ses adversaires potentiels s'en servent pour lui nuire, ne serait-ce que psychologiquement.
Bien qu'il soit originaire d'une famille modeste, Dilon Deraborne a des notions bien rodées quant aux règles de bienséance. En effet, l'éducation du jeune Deraborne fait qu'il a appris, lorsqu'il était plus petit, à être poli et à respecter les bonnes manières Pas comme certain(e)s o) . C'est d'ailleurs pour cela qu'il tient en haute estime les idées de loyauté et d'honneur (que ce soit par rapport à ses parents, sa famille, ou même ses dirigeants).
Donc à première vue, Dilon est quelqu'un de calme et de réservé. MAIS SINON, c'est un vrai chenapan ! (Même s'il est âgé de trente ans). En général, Dilon se lâche après 5-6 pintes de bières stellaroïses, et lorsqu'il est dans cet état, il y a plusieurs côtés de lui qui ressortent. Soit :
-Son côté blagueur ressort, et il se met à raconter des blagues salaces à qui veut bien l'entendre. Il est aussi adepte des jeux de mots, même s'il lui arrive parfois de ne pas comprendre les siens.
-Son côté triste ressort, et il se met à raconter sa vie à qui veut bien l'entendre. Mais il reste très vague lorsqu'il parle de son passé. Ou plutôt, il reste vague lorsqu'il s'agit de sa famille, parce que la fois où il est tombé sur un caillou lorsqu'il avait cinq ans, ou la fois où il a cassé une vitrine en voulant jouer à "saute-centaure" avec un ami ressortent souvent lors de ses soirées mouvementées en taverne.
-Soit son côté bagarreur, bestial, barbare, (bref, le côté que vous voulez) ressort, et il se met à casser la figure aux gens qui le regarderaient un peu trop de travers... Ou qui le regarderaient tout court en fait. Ce sont les nombreux effets négatifs de l'alcool, que voulez-vous. C'est ce côté-là qui ressort le plus ; preuve que l'instinct guerrier est dans ses gênes.



[Attention certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes.]
Passons à l'histoire de notre personnage maintenant, l'histoire de Dilon, mon histoire en fait.

Commençons originalement : Il était une fois, dans un pays fort fort lointain, un Dilon. Ce Dilon est né il y a de cela trente ans au beau milieu de l'hiver dans le petit et charmant village de BradBürgh. Ce village se situe parmi les sapins de la forêt de sapins, (oui, oui), qui se trouve à proximité des montagnes du Baldor. Ses parents, les Deraborne, étaient des artisans qui vivaient justement à BradBürgh.
Sa mère était une herboriste, c'est-à-dire qu'elle avait une connaissance accrue des plantes médicinales et de leurs propriétés curatives ; elle possédait à ce titre sa propre boutique à BradBürgh, et elle était appréciée des habitants parce qu'elle en avait sauvé plus d'un de la maladie. Son père, quant à lui, travaillait le fer : il était forgeron d'armes. Ils étaient tous deux des personnes respectées dans leur village, et ils contribuaient chacun, à leur manière, à son développement prospère. Il faut savoir que les parents du petit Deraborne avaient eu trois enfants morts-nés avant lui, c'est pourquoi ils furent aux petits soins avec lui tout au long de son enfance. Dilon connut par conséquent une enfance tranquille, (Non, je ne me répète pas), sans trop de problèmes et, bien qu'il soit d'une famille modeste, cela ne lui empêcha pas d'avoir une éducation plus que correcte par rapport à son niveau social, et de savoir lire, ce qui n'était pas une chose aisée lorsqu'on était fils d'artisans. C'est sa mère qui lui inculqua la lecture et l'écriture. Dans un même temps, son père lui apprenait les notions de base pour un bretteur, ce qui fit qu'il acquit bientôt des connaissances suffisantes pour faire des combats à l'épée sans trop de soucis. C'est d'ailleurs vers l'âge de treize ans qu'il obtint sa première épée en fer, forgée par son père, sur laquelle on peut y lire "D.D".

Sa vie était tranquille jusqu'à ce jour, justement quelques temps après qu'il ait obtenu son épée, où des bandits à la recherche de ressources attaquèrent BradBürgh et pillèrent ses villageois. Dilon, qui avait déjà l'âme d'un combattant, voulut leur tenir tête, mais sa mère l'en dissuada avec raison : il aurait sûrement été réduit en charpie. A la place, il fit comme les autres villageois : il resta devant sa maison, sans mot dire, et regarda les brigands saccager leurs résidences, brûler certaines maisons, mettre à terre et frapper les hommes ou les femmes qui tentaient de se rebeller. Son père justement, dont l'ego ne permettait pas de se laisser faire, fut mis à terre et battu ; il se retrouva avec trois côtes fêlées. C'était la première fois que Dilon Deraborne voyait des scènes de violence aussi crues, et il ne put s'empêcher de tomber en larmes en voyant son père battu. Il le trouvait admirablement courageux et il espérait, plus tard, être comme lui, en se promettant de ne jamais se laisser monter sur les pieds. Il faut savoir qu'il ne se remit jamais vraiment de cet événement.

Après cet épisode, le père de Dilon resta trois semaines au lit. C'est sa mère, grâce aux plantes médicinales, qui le soigna en concoctant diverses potions et pommades. Le village, quant à lui, peinait à se relever. La plupart des gens, dont les Deraborne, étaient complètement dépouillés de leurs biens (excepté les plantes et les livres de la maman de Dilon, parce que les bandits n'y voyaient "aucune utilité"). Certains villageois commencèrent à abandonner le village pour fuir vers une ville dans le but de re-développer une activité commerciale et ainsi pouvoir se nourrir. La plupart partirent vers BaldorHeim. Les Deraborne furent bientôt les derniers à BradBürgh, complètement délaissés. Ils attendirent un petit mois avant de conclure cet exode. Chose étonnante : ils ne décidèrent pas de se rendre à BaldorHeim comme les autres villageois, mais préférèrent Stellaraë. Les parents de Dilon pensaient que là-bas, ils auraient plus de chances de redonner vie à leurs activités, comme Stellaraë était la capitale, donc par conséquent une ville cosmopolite et qu'elle rassemblait beaucoup plus de monde que les autres cités.

Ils partirent donc pour Stellaraë. Ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'était la longueur du trajet. En effet, ses parents n'étaient peut-être pas les derniers des imbéciles, mais ils n'avaient jamais voyagé, ne connaissaient pas le monde extérieur, et n'avaient strictement aucune notion des distances. Ils avaient déjà vu Stellaraë sur une carte, mais ils pensaient qu'elles devaient être à seulement deux-trois jours de marche. Ce fut sans aucun doute leur erreur la plus fatale. En effet, la capitale n'était pas à deux jours de marche, mais à une dizaine de jours de marche, si on prenait en compte la difficulté à se déplacer dans le désert de Harena.

Au bout du cinquième jour, ils durent faire une pause prolongée dans un oasis d'Harena. Ils ne tenaient plus, la chaleur les étouffait, et leurs gourdes commençaient à manquer d'eau.
Alors qu'ils faisaient un petit somme, un groupe de scorpions vinrent "à leur rencontre". Se réveillant en sursaut, les Deraborne prirent rapidement les affaires dans l'optique de fuir mais le père de Dilon, avec son côté vaillant qu'on lui connaissait, décida de tuer ses créatures. Il ne les connaissait pas, et ne savait pas du tout que leurs queues pointues étaient en fait des sac de venins mortels. Il en prit un premier à la main qu'il écrasa, puis un deuxième... Jusqu'au troisième, qui lui piqua la main, et un quatrième, qui lui piqua la jambe... Puis le reste. Dilon, encore une fois, avait l'impression de revivre la scène des brigands, complètement impuissant. Le problème, c'est que son père devint alors pâle, puis violet, avant de s'effondrer. Sa mère poussa un cri, avant de reconnaître, au teint de son mari, les effets mortels d'une toxine qu'une plante qu'elle connaissait bien dégageait. Il était déjà trop tard. En larmes, elle prit son fils par la main et ils s'enfuirent de cet endroit. Dilon jeta un coup d'oeil derrière lui : entre deux nuées de sable, il apercevait le corps de son père gisant, sans vie. Il ne comprenait pas que son père venait de décéder sous ses yeux. Mais il ne questionna pas sa mère et poursuivit.

Ils arrivèrent finalement à Stellaraë en huit jours. Sur le trajet, sa mère lui avait brièvement expliqué le décès de son père, mais depuis, elle ne parlait plus, ne faisant que marcher ou courir en direction de la ville. On n'en sait pas plus quant à cette traversée du désert ainsi que cette arrivée à Stellaraë...

Six ans plus tard : Dilon avait maintenant dix-neuf ans. Sa mère avait développé une boutique d'herboriste à Stellaraë, qui marchait plus ou moins bien selon les saisons... Quant à Dilon, à la fleur de l'âge, il avait pris des cours de tirs à l'arc auprès d'un maître d'armes, et il maîtrisait maintenant mieux les arcs que les épées, arme avec laquelle il avait pourtant été initié dès sa plus tendre enfance. Féru d'aventure, il rêvait de partir à l'exploration de Dùralas et de son monde. Il se décida finalement un beau jour, il avait entendu parler de la forêt Sylfaën, et il désirait par dessus tout croiser des elfes. Il prit donc son arc, son épée de jeunesse, deux-trois sandwiches, une gourde d'eau, et il partit à l'aventure, complètement insouciant (il était pourtant un souciant).
Au bout d'un certain temps, (temps indéfini pour des soucis de rationalité), il arriva à la forêt Sylfaën. Et, voulant tenter ses talents d'archers, il commença par tuer un cerf qui n'avait rien demander. L'ANIMAL qu'il ne fallait pas. Car il fut bientôt attaqué par des éclaireurs d'une garde Saphir.. Ou peut-être était-ce la Garde Zéphyr, peu importe en fait.. C'était des hommes habillés avec de l'herbe et des feuilles (des exhibitionnistes POWAAA), et qui étaient particulièrement agressifs à l'encontre de Dilon. Celui-ci fut littéralement rétamé. Et, avec un bras et un pied dans le plâtre, il décida de retourner sur Stellaraë, comme il put (il se mettait dans les charrettes de foin des marchands, mais il ne faut pas le dire).

A son arrivée, il apprit que sa mère était décédée d'une crise cardiaque, dans son sommeil. C'est à ce moment qu'il plongea dans l'alcool et qu'il se mit à vivre au jour le jour, vivant dans la rue le jour, et dans les tavernes la nuit. Tel un vrai nyctalope. (Je savais bien que t'étais une Salo...)

Il vécut cette vie de débauche pendant dix ans.
Etant maintenant un habitué des tavernes, il se fait souvent sortir par les Gardiens, avec qui il partage par ailleurs de bonnes relations, bien qu'ils les trouvent pédants. Seulement, un événement inattendu survint il y a pas longtemps de cela, un soir, où il rentrait d'une taverne, complètement saoul : il croisa un elfe, dont il ne se souvient plus du nom, et décida de lui casser la figure parce qu'il avait vu ce mangeur d'herbe le regarder, (il faisait pourtant nuit, cherchez l'erreur). Il se fit littéralement casser la figure, mais cette défaite le dessaoula. C'est à ce moment qu'il eut une révélation : il se souvint du courage de son père, de sa mort, du courage de sa mère, de tout ce qu'il avait appris, il vit sa vie défiler devant lui, et il se rendit compte qu'il ne faisait pas honneur à sa famille, aux Deraborne. Il avait envie de voyager, de devenir l'ami des elfes, de se bastonner, mais cette fois-ci, de se bastonner avec raison et honneur.

C'est ainsi que débuta la véritable aventure pour Dilon.





Voyager, explorer Dùralas, entrer dans la Garde.
"Les rêves brisés sont le terreau des rêves à venir". Pierre Bottero.

Présentation finie

Ouais Dil ♥ Tu te faisais attendre !

Quelle belle histoire, quelle émotion :')
Sérieusement, tu écris bien, t'as beaucoup d'imagination.

PS : Magnifique Carte du Monde ! C'est plus clair, et on dirait celles qu'on trouve dans les livres... Je me rends compte que Dùralas n'a jamais été comme j'avais imaginé. L'emplacement en fait.

Mais dis moi, ta fiche n'est pas valide
Non, elle est très bien faites, et plutôt sympathique (Dryusdan a honte de la sienne)

Merci beaucoup à vous deux !
@Dryusdan : ne dis pas ça va, c'est la qualité qui compte
@Halinor : En fait, pour ce qui est de la carte, c'est normal aussi qu'auparavant, tu ne voyais pas Dùralas comme cela, puisqu'il n'y avait ni le Nord, ni le Sud. Mais comme j'ai retravaillé le monde, j'ai pensé judicieux de faire une carte. D'ailleurs, je remercie Edrahil, puis Alrun (auteure de la carte actuelle), pour leur boulot fourni sur les cartes de Dùralas !

Hum... Fiche... Hum... Bon, ok, fiche validée...
Mais c'est bien parce que c'est toi.
Bonus d'or: 80 (en incluant 0 de bonus de fonda parce que je suis pas corrompu)
Bonus d'xp: 180 (pareil è_é)

Ouais, faut bien avouer que t'a fait une sacrée fiche, donc bon, je pouvais pas m'amuser à te sacquer :/