A bientôt !

Sargas se devait de se refaire une nouvelle armure. L'ancienne était bien, mais elle appartient au passé. Et qui dit nouvelle armure dit nouvelle bottes. C'est pour ça qu'il entra dans une boutique d'armes et armures. Il regarda autour de lui pour voir s'il trouvait une paire de bottes convenables.

- Je peux vous aider, Guerrier ?

Sargas se retourna doucement. Il grogna à travers son casque.

- Je ne suis pas un guerrier...

Le marchand avala difficilement sa salive tandis qu'une grosse goutte de sueur coulait sur sa tempe. Sargas quand à lui, avait trouvé une magnifique paire de bottes de plates avec renfort sur les pieds et lanière en cuir. Il prit les bottes et les posa devant le marchand.

- Combien ?

- Les Bot'aria ? C'est 150 Pièces d'or..

Sargas posa ses deux mains sur le comptoir et s'avança devant le visage du marchand.

- A ce prix là, j'espère que c'est de la qualité..?

- A-a-a-absolument.

Sargas se releva et sortit une bourses en cuir. Il posa le montant sur le comptoir, attrapa ses bottes et partit.

- Bonne journée à vous, et reposez vous, vous êtes pâle.

La porte de la boutique se referma.

A bientôt !

Ali Dougal était passé à l'Hôtel des Ventes afin d'y acheter une nouvelle épée et une nouvelle armure. Il en avait fait la demande à un responsable et lui avait donné l'argent. Il lui a annoncé que sa commande prendrait quelques dizaines de minutes et lui proposa ainsi de faire le tour des magasins environnants afin de faire passer le temps. Il lui a assuré qu'après un petit tour ses équipements seraient prêts. Le jeune homme le salua et fit un petit tour. Il avait quelques équipements qui traînaient dans son sac, sans compter ce qu'il portait actuellement qui ne lui servirait plus à grand chose après la réception de ses colis.
Ali Ainsi la recrue des Gardiens se mit en route vers la boutique d'armes de Stellaraë. Avec un peu de chance il trouverait dans ses armes et armures un petit prix intéressant, qui sait ? La boutique se trouvait à une centaine de mètres de la bâtisse servant d'Hôtel des Ventes pour le continent entier. Était-ce une bonne idée ? Le jeune homme n'en savait rien et à vrai dire n'en avait rien à faire. Tant qu'il pouvait vendre ce qui l'encombrait...

Ali Le marchand était un homme âgé d'un cinquantaine d'années, il avec un regard dur et des pattes de lapin. On aurait dit un ancien soldat. Il l'accueillit néanmoins avec plaisir et accepta de lui acheter ce qu'il avait à proposer c'est-à-dire une épée chevaleresque, une armure de cuir et une armure oseau. Le jeune homme fit le tour du magasin et fut séduit par de nouvelles bottes. Il proposa aussi ses bottes de cuir à vendre et acheta des Bot'aria.

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Fang avait fait tout le chemin depuis la Red Sun Belt pour venir s'acheter de l'équipement - son précédent combat se serait beaucoup moins bien terminé si le jeune loup avait été seul. Il avait définitivement besoin d'une épée. La boutique d'armes et d'armures de Stillraë avait semblé un bon point de départ pour ses recherches. Quand Fang pénétra dans l'échoppe, un homme d'une cinquantaine d'année le salua de derrière son comptoir. Après lui avoir rendu son salut, le jeune loup promena son regard sur les étalages, cherchant à repérer une épée de qualité dans ses moyens. Clochette profita de l'inattention de Fang pour sauter gracieusement sur une étagère, trottinant avec légèreté entre les dagues et les griffes à l'air mortellement dangereuses.

- Hé là, surveillez vot' bestiole ! s'exclama le gérant.

- Ce chat n'est pas à moi, répondit calmement le jeune homme en dégainant une épée pour admirer sa lame. Je vais vous prendre cette épée chevaleresque.

Le jeune homme marqua une pause avant de continuer.

- Mettez moi une airmure aussi.

Le marchand grommela, le regard rivé sur Clochette qui avait entreprit de se lécher négligemment le poitrail, bien assise sur ce qui semblait être une rondache. L’ignorant totalement, Fang cala l'épée dans son dos, se saisit de l'airmure et fouilla un moment dans sa bourse pour en sortir la somme exacte qu'il déposa sur le comptoir.

- Monsieur, ce fût un plaisir !

Sur ce, le jeune loup sortit de la boutique, sans un regard derrière lui. Le voyant partir, Clochette stoppa sa séance de toilette et sauta souplement au sol, trottinant à la suite du jeune homme sous le regard éberlué du vendeur.

Tempérance entra dans l'échoppe en saluant le marchand.

« Bonjour, madame. Que puis-je pour vous ?

— Je cherche un nouvel équipement pour mes entraînements… Mais je ne me suis pas vraiment renseignée avant de venir dans votre boutique.

— Ne vous inquiétez pas, vous trouverez forcément votre bonheur ici, dit l'homme en souriant. Que recherchez-vous ? »

Tempérance lui sourit à son tour et répondit :

« J'aurais besoin de deux dagues et d'une nouvelle paire de bottes… Un équipement bon marché fera l'affaire pour le moment.

— Bien… »

Le marchand quitta son présentoir et partit chercher quelque chose dans l'arrière-boutique. Il revint quelques instants plus tard, deux dagues dans une main et une paire de sandales dans l'autre.

« Que dites-vous de ces dagues ? Elles peuvent paraître grossières, mais sont les moins chères que je peux vous proposer. Il en va de même pour cette paire de chaussures. »

Tempérance fit intérieurement la moue face à cet équipement vieillot, mais n'avait pas le choix : il lui fallait ces objets.

« Bien ! », dit-elle, en déposant un sac de pièces sur la table. « Je vous remercie pour vos conseils, passez une bonne journée ! »

Elle récupéra ses biens et sortit de la boutique.

La nouvelle épée dont Fang venait tout juste de faire l'acquisition était maniable et bien équilibrée, permettant au jeune homme de s’entraîner à la tombée de la nuit, appréciant le calme ambiant ainsi que la fraîcheur si bienvenue après le soleil implacable des chaudes journées de Stellaraë. Cependant bien vite le jeune loup décela un problème de taille : ses chaussures, usées et trouvée en deux trois endroit n'adhéraient pas au sol, rendant ses pas traîtres et ses déplacements maladroits.

Il avait besoin de nouvelles bottes.

Dès le lendemain, Fang se rendit dans la boutique même où il avait acheté son arme. Il ignora le regard courroucé que le vendeur jeta à Clochette - qui avait décidé de se percher sur son épaule - avant de se rendre directement au comptoir.

- Quelles bottes avez vous pour 159 pièces d'or ?

Le gérant détacha son regard de la minette apparemment à contre cœur pour le plonger dans celui du jeune homme.

- Pour ce prix-là je vous conseille les Bot'aria, à 150 pièces d'or. Elles sont en cuir renforcé, vous ne trouverez pas mieux dans toute la ville si peu cher.

Tout en parlant, le commerçant se dirigea vers une étagère d'où il tira une paire de bottes d'aspect correct. Satisfait, Fang hocha la tête et paya le marchand avant de sortir de la boutique, satisfait de son achat.

Trottinant joyeusement, je partis vendre tous mes minerais remportés ces deux dernières semaines. Après une bonne demi-heure d'attente, ce fut enfin mon tour. Et voilà, une cinquantaine de pièce d'or empoché ! Et vu que mes parents m'ont donné une sorte de cartes à leurs noms pour payer mes habitats et ma nourriture, je peux enfin m'acheter un équipement digne de ce nom !

J'avais quatre-vingt-cinq pièces d'or dans ma bourse quand je quittais l'hôtel de ventes. Une fois dans le magasin d'armes, je pris une des meilleures épées ainsi que des chaussures à mon pied, les miennes commençant à tomber en lambeaux. Une fois fièrement équipé et la monnaie déposée, je sortis du magasin, paré à toute éventualité.

Achat:

« Une dagu’argnan ainsi qu’un bouclier Voli. »

Le ménestrel observa longuement les finitions des équipements avant de se décider à payer le marchand. Après une heure de négociations. Mais cela était une chose habituelle pour un informateur de son acabit : le contact –du moins verbal- ne l’effrayait pas au contraire. Il remercia le marchand d’un sourire invisible sous son masque et comme tant d’autres comparses, il prit la route pour le Nord. Un ménestrel ne pouvait que se réjouir d’assister à un évènement qui pourrait bouleverser le monde….

La stryge entra dans la boutique. Un lieu ressemblant aux autres du même type : des armes accrochées çà et là, des mannequins munis d'armures.

Je m'avançai vers le comptoir, où attendait un homme, faisant tourner une pièce d'or entre ses doigts.

-Je vient vendre cette armure de cuir et cette dague de novice.

Mon nouvel état m'oblige à vendre ces objets. L'armure me gêne, je me sens trop oppressé. La dague quant à elle, m'est inutile désormais. Une autre force vit en moi, une dague ne servirait que de décoration.

La jeune amnésique entra dans la boutique du marchand, à la recherche d'une autre arme pour se défendre. Soudain, elle réalisa qu'elle n'avait pas encore assez d'argent même pour se procurer ne serait-ce qu'une épée courte, arme plus décente qu'une simple épée brisée. Elle réfléchit puis elle se décida à vendre, à contrecœur car elle aurait aimé en découvrir plus sur l'incription tronquée de cette arme.
"-Je vous prendrais une épée courte et je voudrais vendre cette épée brisée" dit-elle au marchand, posant sur son comptoir l'arme dont il était question ainsi que une épée courte au pommeau d'or, taillé en coquille.

Ali Avant de partir pour les Marais, Dougal avait remarqué que ses bottes avaient pris un sacré coup de vieux. A force de marcher dans la boue et les hautes-herbes, lors de ses excursions d'éclaireur, ses belles chausses s'étaient altérées pour devenir de simples morceaux de cuir. Ne voulant pas risquer de se retrouver avec une cheville tordue, il décida de passer à la boutique d'armes de Stellaraë en espérant que le marchand aurait quelque chose pour lui.
Ali En entrant dans la boutique, il fut bien accueilli par un vieil homme un peu bondonnant et désireux de vider ses stocks pour plusieurs centaines de pièces. Il joua les flatteurs en complimentant le Gardien sur sa position honorable dans la société et sa protection quotidienne de cette magnifique cité qu'est la capitale de Dùralas. Dougal ne souhaitait pas se faire cirer les pompes ; il en voulait de nouvelles, toutefois il se prêta au jeu en se disant que ça ne pouvait pas lui faire de mal.
- Merci pour ces encouragements...
- Oh voyons, c'est tout naturel, le coupa-t-il enjoué.
- Oui oui, je vois bien, mais j'ai besoin de...
- Tout ce que vous désirez. (et sur un ton plus bas il rajouta) Tant que vous y mettez le prix....
- Oui bien sûr, je manque de confort dans mes chausses.
- Nous faisons tout ce qu'il faut pour satisfaire la Garde.
- Comme vous le voyez mes chaussures ne sont plus en belle forme, lui annonça-t-il quelque peu agacé.
- Oh oui, je vois bien ! Ne vous inquiétez pas je vous propose les meilleurs bottes du pays !
- Ce ne sera pas la peine, marchand. Je veux juste la qualité au-dessus.
- Ah oui ? Oh je vois... dit-il dépité. Alors dites-moi de quelles bottes il s'agit.
- Hum.... Des bottes... à raie, je suppose ? le jeune homme ne s'était pas vraiment intéressé au modèle de ses chaussures.
- Les bot'aria plutôt, non ?
- Oui, c'est ça ! Je ne prête pas attention à ces modèles.
- Oh nous vous inquiétez pas, vous faites déjà tant pour nous. Que diriez-vous des Griffones ?
- Tiens ? Je croyais qu'il s'agissait des Bottes Lapis juste après le modèle aria ?

Ali Il feignit l'étonnement, mais il savait déjà que le marchand essayait de le duper. Et ce dernier avait perçu l'animosité dans le regard de son client. Il blêmi et essaya de balbutier une réponse, mais il n'y arriva pas. Il ne savait plus du tout comment gérer la suite des événements, mais Dougal n'était pas un tyrannique psychopathe et récupéra les Bottes Lapis-Lazuli pour les mettre sur le comptoir du marchand.
- Combien avez-vous dit ?
- Euh... 550 pièces monseigneur !

Ali Le jeune homme était embêté, il n'avait pas une telle quantité d'or sur lui, il lui manquait au moins 120 pièces d'or, et il était hors de question de demander une ristourne. Pour qui passerait-il ensuite ? Néanmoins, il pensa à troquer les pièces manquantes.
- Mes anciennes bottes n'ont plus d'utilité, voudriez-vous les reprendre ? J'ai aussi une coiffe feuillue qui prend inutilement de la place dans mon sac, qu'en dites-vous ?
- Eh bien 75 pièces d'or pour vos anciennes bottes et disons... 54 pour votre heaume de feuille. Ça vous fait un total de 421 pièces d'or.
- Parfait ! s'exclama-t-il en posant une bourse bien remplie de pièces d'or sur le comptoir.