Tempérance entra dans la boutique. Il y régnait une étonnante fraîcheur, alors que le soleil tapait fortement la région en cette saison.

Il était temps pour l'érudite de troquer ses vieilles dagues. Elle salua le marchand et se rendit en vitrine. si les lames courtes et fines attirèrent d'abord son attention, c'est les bâtons qui l'interloquèrent plutôt. Elle se souvenait avec nostalgie des différents entraînements qu'elle avait eu, plus jeune, avec de telles armes. L'un d'eux, appelé "Bâton du sage", était dans ses moyens. Elle demanda à l'essayer. La prise en main fut concluante, et après quelques hésitations se décida. Les derniers arguments qu'elle s'adressa étaient qu'une ensorceleuse aurait plus fière allure armée d'un bâton. Sa prestance gagnerait beaucoup. Si quelqu'un venait à la voir se battre tout du moins.



Achat d'un Bâton du sage pour 76 pièces d'or.
Vente de 2 dagues émoussées.

Alissa, encapuchonnée pour se protéger du Soleil, entra dans la boutique dans l'optique de s'acheter une lame quand elle vit une Leuveihn'arbalète accrochée au mur avec une sacoche remplie de carreaux. Elle se précipita au comptoir et demanda :

- Combien pour cette arbalète, sur le mur ?

- Cela vous ferait 100pièces d'or, les carreaux sont compris dans le prix.

- D'accord, je prends !

Elle déposa son or sur le comptoir, sangla l'arbalète dans son dos et accrocha la sacoche de carreaux à sa ceinture. Elle quitta la boutique et partit en direction des Terres Désolées.

Rose ouvra la porte de la boutique. Elle se dirigea directement vers le marchand sans même jeter un coup d'oeil vers les autres articles. Elle savait ce qu'elle voulait.

- Bonjour, vendez moi votre meilleur chien.

- C'est 80 pièces d'or.

- J'accepte.

- Bien, suivez moi.

Le marchand se leva pour montrer à la stryge des dizaines de chiens dans une petite cour. Il y en avait de toutes les races, de toutes les tailles. Mais son œil se posa sur un chien en particulier. Un grand chien, calme et avec un certains sérieux dans le regard.

- Celui là.

Au même moment, le chien avança vers Rose et s'assit devant elle, comme s'ils s'étaient choisis.

Excelsior entra dans la boutique sous le regard apeuré du marchand. A dire vrai, il y avait de quoi. Il n'était vêtu que de loques et cachait son visage sous un tissu sombre. Il devrait s'y faire. C'est comme ça qu'il devait vivre, désormais.
Sans un mot, il posa ses bottes sur le comptoir, et désigna une autre paire, un peu plus neuves que les siennes. Après hésitation, il pointa aussi son doigt sur un chien en cage, qui paraissait aussi apeuré que le marchand. Peut-être un animal de compagnie l'aiderait à se contrôler. Peut-être.
S'il ne le tuait pas avant.

Une main aux ongles longs poussa la lourde porte de la boutique d'arme de la ville. Silencieusement, Venera pénétra dans l'entrée et laissa son regard étrange parcourir les étagères jusqu'au comptoir du marchand qui la salua poliment malgré son inquiétude. Elle ne lui rendit pas vraiment sa courtoisie, préférant s'approcher d'un placard vitré où quelques œufs étaient exposés. Vu la taille, il devait sûrement s'agir d’œufs d'autruche.

La thérianthrope fit la moue en se demandant si cet achat était bien utile. Que pourrait-elle bien faire d'un oiseau aussi simple d'esprit ? D'un autre côté, une fois un peu dompté, cette autruche pouvait s'avérer utile en attendant de trouver quelque chose de plus puissant. Venera se dirigea vers le comptoir du marchand et lui tendit un petit sac de pièces en pointant du doigt un œuf en particulier.

Après tout, cela ne pouvait pas être pire qu'autre chose...

Spoiler:

Laora pénétra dans la boutique. Quelle drôle d'odeur, pensa-t-elle. Elle observa autour d'elle, des gens regardaient des objets divers et variés exposés ça et là sur des étagères. Elle s'enfonça un peu plus dans le magasin, les clients qui la remarquaient la regardaient d'un air méfiant ou méprisant. Sûrement car elle était différente. Quoi qu'il en soit elle avança jusqu'au comptoir et s'adressa au vendeur qui ne tarda pas exprimer son dégoût par rapport au physique de la jeune abyssale en mimant plus ou moins discrètement qu'il avait la nausée.

- Bonjour, est-ce que vous avez des vêtements. Ah, et un bâton magique aussi.

- Va falloir être qu'elle soit plus claire la truite.

Laora ne releva pas et fixa de ses grands yeux d'ébène le gros vendeur chauve qui arborait une grosse moustache masquant presque sa bouche. Elle se racla la gorge et fit en sorte de parler plus fort en articulant exagérément chaque syllabes.

- Je voudrais savoir si vous avez de quoi m'équiper. Si oui, qu'avez vous en stock ?

- Je peux vous offrir une barque, vous pourriez retourner chez vous et nous laisser tranquille, aussi.

Laora attrapa le gros lard par la moustache qu'elle plaqua contre le comptoir. La tête du vendeur était maintenant écrasée dessus, retenue par une main tenant sa pilosité faciale abondante.

- Bon, écoutes moi bien, bouboule, tu vas me vendre ton meilleur bâton et cette armure, là-bas.

- Tout de suite !

Le marchand se précipita alors dans l'arrière boutique afin de ramener un bâton et décrocha l'armure du mur.

- Ca... Ca fera 156 pièces d'or..

- Tenez, merci.

- Au ... Au plaisir.

Laora sortit de la boutique avec son équipement sous le regard du vendeur se carressant douloureusement la moustache.

Achats : [Kali Yuga] + [Airmure]

Au marchand :

Saigo venait de détruire un enfant, sans aucune raison valable. Par pur plaisir de faire souffrir. Et alors qu'il avait laissé derrière lui le corps inanimé du gamin, le poitrail ouvert par sa faux, il avait pénétré dans le village d'Ishtar. C'était un village marchand, parfait pour lui qui avait quitté la Tour Noire avec un équipement minime.

Là! Une boutique. S'engouffrant immédiatement à l'intérieur, l'Exécuteur senti l'atmosphère chuter de plusieurs degrés, simplement par sa présence. Le tenancier était seul, et il fixait le stryge solitaire avec de grands yeux effrayés. Cependant, Saigo n'était pas venu pour voler. Il avait un plan en tête: il se devait d'être mieux protégé. Et à l'heure actuelle, ce n'était guère le cas. Apostrophant le marchand, il lança d'un ton froid:

Une protection pour mon torse, qui n'entrave ni mes ailes, ni n'affecte ma vitesse.

Apeuré, le marchand se précipita dans l'arrière-boutique et revint avec une fort belle pièce, qu'il me présenta comme une Cuirasse de Lierre. Cela convenait parfaitement.

Combien? Je demandais immédiatement.

C'est... 108 pièces d'or. Balbutia-il.

C'était cher, certes, mais la qualité était là. De plus, je pouvais me le permettre, et même faire un achat supplémentaire.

J'achète. Et pour soixante pièces ou moins, un casque ou des bottes.

Le marchand hésita un instant, avant de me fausser compagnie à nouveau, puis de revenir avec un casque.

Selon vos requêtes, le mieux que je puisse vous proposer est ce Casque Wilfish, pour 36 pièces d'or.

Bien. J'achète.

Et ainsi, je ressortais désormais avec des protections de bien meilleure qualité. Sans aucun doute, cela me serait très utile dans mes futurs combats. Mes adversaires ne seront pas toujours des gamins.

Récapitulatif des achats:

Yuli continuait à parcourir Ishtar avant de repartir, son corps commençait d'ailleurs à se brouiller, signe que la magie du Nécromignon faiblissait. 
« Je ne peux pas te maintenir ici pour toujours, après je suis fatigué, et si je suis fatigué tu seras toute seule. » disait-il. 

Yuli décida donc qu'il était temps de s'acheter de l'équipement! Elle voulait savoir se battre avec... avec quoi d'ailleurs? Sa formation au niveau des armes n'était pas vraiment bonne. Mme.Qwil les entraînait bien, elles les petites sorcières, à manier l'épée, mais ce n'était toujours pas ça. Peut-être devait-elle voir en cette occasion une opportunité de changer. 
Ses petites mains translucides touchèrent les lames, caressèrent les piquants, effleurèrent les armures. 
Mog lui, voletait à ses côtés, et semblait étrangement attiré par toutes ces armes. 

Yuli décida finalement qu'elle ne prendrait rien, le combat ce n'était pas pour elle de toute façon. Elle préférait se battre avec ses pouvoirs, dans une jolie robe. 
Un cliquetis se faisait entendre tandis qu'elle sortait du magasin comme si...

MOG?! 

La petite créature avait revêtue une armure de lierre, et tenait dans chaque main une épée. La première était une Épée Léctrode, et la deuxième un modèle d'épée chevaleresque. Sur sa tête, pendait un Casque Wilfish. 

Le vendeur courut voir Yuli.
«- L'est à vous c'voleur?
Son corps brillait rouge. 
- Mog n'est PAS un voleur! C'est un gentil être qui visiblement apprécie le combat. Humph! Comment osez-vous! Prenez l'or que valent ces achats et ne portez plus jamais votre regard sur moi, je suis une Sibly! 
Le marchand rit, d'un rire gras, et approcha sa tête de la petite sorcière. L'air menaçant.
- Ça fait 309 pièces d'or. 
Il approchait désormais ses mains de l'Abyssale qui soutenait le regard pervers de l'homme par des yeux d'autant plus glaciales.
*ZIIING*
Mog avait placé une lame sous le cou du vendeur. 
- Mog! Mog! Mog! 
Le marchand recula. Yuli félicita le petit Mog et ils s'en allèrent.

Plus tard, dans les rues Yuli se tourna vers le petit guerrier aux allures de peluche qui se dandinait près d'elle:
- Tu es un combattant? 
Pour réponse, elle eut un hochement de casque. 
- Mog prrrrotéger Yuli. » Il roulait les r, comme si un ronronnement de chats venait entacher sa diction. 

Le Nécromignon jusque là étrangement silencieux eut un petit rire...

Garzorgh pénétra dans la boutique d'Ishtar, lieu bien connu car fréquenté par des pirates. En arrivant, il se dirigea directement vers le comptoir, et interpella le marchand.

- Bonjour marchand, quel prix me proposez-vous pour ce m'arc'guerite et ce bouclier voli, ils ne me servent plus à rien, j'aimerais m'en débarrasser si possible.

- Hm, ce n'est pas de la très bonne manufacture.. Surtout le bouclier, je ne peux pas en retirer beaucoup.

- Combien pour les deux ? Dites-moi.

- Le bouclier, je peux vous le reprendre pour 18 pièces d'or. Quant à l'arc, il est un peu meilleur. Je pense que 150 pièces d'or peuvent faire l'affaire pour une telle arme.

- Soit, marché conclu alors.

Il remit donc ses deux équipements au marchand pour 168 pièces d'or. Ce n'était pas grand chose, mais cela permettait à l'orc de réduire son stock d'armement pour acheter des équipements plus sérieux.

Ihstar, ville côtière. Leigli y avait passé tout son temps depuis bien des semaines désormais. S'y retrouvant, il avait fait la connaissance d'Helyn, qui lui avait appris l'art de la sculpture. Il lui avait offert la bienveillance d'un père. Leigli lui devait beaucoup. Mais il était temps de partir, et, bien que cela lui brisait le coeur, il fallait qu'il s'équipe. L'équipement basique d'Helyn lui fut bénéfique, et utile, mais il était trop rudimentaire. Préservant sa motivation principale de quitter la ville à l'aventure des terres du Nord, Leigli s'était donc dirigé dans la boutique d'armes principales de la ville. Entrant doucement, il salua rapidement le marchand d'une inclinaison de la tête et s'esquiva dans l'un des rayons. Il n'aimait pas le regard du marchand. Il n'aimait pas les marchands en général, et leurs regards avides d'or. Il soupira. Il achetait rapidement ce qu'il voulait, et s'en irait. Un au revoir à son mentor, et il embrasserait de nouveau la solitude du désert. Son regard se porta sur une paire de bottes bleutées. Il sourit légèrement et les saisit. Après tout, il ne lui fallait que bien peu de choses... Jetant de nouveau un regard au marchand, il s'aperçut que ce dernier le fixait toujours. Perdant son sourire, l'Albus s'approcha rapidement du comptoir. S'éclaircissant la voix, Leigli sortit alors sa bourse et en sortit quelques pièces lentement.

"Bonjour, marchand. Je vous prendrais cette paire de bottes. 550 pièces d'or? C'est cher. Mais les voilà donc. Pourriez vous également me délester de mes anciennes bottes de cuir, ainsi que de mon armure de cuir? Vous seriez bien aimable, mon brave."

"Humpf, les prix sont les prix. Bien sûr, j'vais t'prendre tes trucs. N'hésites pas à rev'nir si t'as b'soin."

Et bien non, il ne reviendrait pas de sitôt. Se saisissant de l'or donné par le marchand et de ses nouvelles bottes, Leigli le salua de la tête et sortit rapidement. Libéré de cette antre malsaine, enfin.

Le désert d'Harena. Leigli y avait passé bien des semaines à errer sans but, cherchant en vain la raison de sa présence en ces lieux. Leigli avait désormais, certes, des compagnons, mais il ne tiendrait pas longtemps sans monture. Du moins, il se dit qu'un lasso ne serait jamais de trop, on ne sait jamais. S'il croisait ne serait ce qu'une créature amicale qu'il pouvait monter, au moins aurait il l'outil pour la capturer.

C'est donc en grommelant que revint l'Albus à la boutique qu'il s'était pourtant promis de ne plus rejoindre. Fort heureusement, les lassos étaient à côté du marchand. Déposant une bourse d'or et un lasso de base, il n'adressa pas un mot au commerçant, n'appréciant décidément guère son allure, son regard... Il le regarda prendre la bourse, compter les pièces, et hocher de la tête. Inclinant légèrement la tête, Leigli prit le lasso et se retourna, sortant rapidement de cette antre.