Historique:
Verructer Wolf :

• 1 dague d'émeraude [18/11/2016]
  

Juken'Maw :

• 1 tourelle offensive technophile (Bagtaldrakk, la punition du dragon) [02/08/2018]
  

Urua :

• 1 amélioration d'un fléau frande [30/11/2020]
  

Garran :

• amélioration de 2 Karambiture [30/11/2020]
  

Ehawee :

• fusion d'1 Mini-baliste [amélioré] et de 1 Van'helzio [30/11/2020]
  

Cylicia :

• fusion de 2 Croix des Dragons Strygiens [09/07/2021]
  

Hilda :

• Épée sylvestre [13/01/2024]
  
• Épée reptilienne [14/03/2024]
  

Sslozmek :

• Amélioration des Marrons glacés et fusion avec les Tonfas du sacrifice (Crochet du Basilic) [24/02/2024]
  

La dague d'émeraude



La dague d'émeraude





J'ai enfin réuni ce qu'il me faut pour pouvoir acheter une arme.
Je me je me remémore ce que je possède :
"Deux cent cinquante pièces, deux saphir et une émeraude"
En troquant les saphirs et l’émeraude, je devrais pouvoir acheter une bonne arme.

J’ai entendu parler d’un forgeron qui a bonne réputation ici même a BaldorHeim, mais on nom...je ne m’en rappel plus.
Je commence donc a me diriger vers le quartier commerçant, je me renseigne et on me dit que ladite forge s’appelle La Grande Pierre et sont propriétaire est Moradund Marteau-de-Fer. Elle se trouve dans l'allée d'Excalibur. On me dit aussi qu’à proximité de celle-ci il y a un tailleur, une taverne et un peu de verdure dans ce paysage urbain.
Je me dirige donc dans la direction que l’on ma désigné et de loin, j’entends le bruit d’une enclume, je regarde en l’air et aperçois de la fumée sortant du toit d’une bâtie. Je cours dans cette direction en zigzaguant entre les gens. Lorsque j’arrive en vue de la boutique, j’appercoi un panneau et de plus prés, on peut voir les différentes commandes effectuées et la déco extérieur est très lugubre. Je rentre a l’intérieur et trouve l’endroit sympathique, un comptoir massif fait de pierre ou repose un bouquin ainsi qu’une cloche et deux cousins ou sont posé deux des créations de cet artisan, quelques fauteuils et un canapé pour le repos du guerrier qui vient faire réparé sont épée. On fond de la forge, un homme dos a moi a la forte musculature frappe d’une poigne ferme et précise un morceau de métal en fusion avec un énorme marteau. En quelques coups, le métal commence à prendre forme.
Je m’approche du comptoir et vis que le livre recense toutes les armes que cette personne est capable de créer. Je la feuillette et vois « Dague émeraude » elle coûtait plus cher que ce que je possédais en pièce d’or, mais le forgeron acceptera peut être les deux saphirs que je possède.
L’éclat du marteau du forgeron cesse un instant pour laisser place a une fumé rougeoyant et brillant émise par la lame ce refroidissant.
Il s’approcha et la posa sur le second cousin.
Je le salue et lui dis mon nom. Il se présenta comme Moradund Marteau-de-Fer. C’est un nain tout comme moi...enfin non je suis a moitié humain.
Bref, on parle brièvement et lui propose le marché suivant tout en le regardant dans les yeux:
- « Je voudrais vous acheter une dague, mais je n’est que les pièces d’or pour vous fournir en cuivre et deux saphirs pour vous payer la main d’œuvre. Acceptez-vous ma proposition ?»

Moradund gagne 2 saphirs, 5 points de métier et 5 points bonus pour un bon RP. Tu passes Expert !

Un ciel grisâtre recouvrait la capitale montagnarde en ce jour. L'atmosphère était lourde... présageant de violents orages sur toute la région des Baldors. Cela faisait déjà plusieurs semaines que la foudre s'abattait dans l'Est du continent. Si ce temps n'était pas étonnant pour les habitants de la région, leur fréquence d'apparition était anormalement élevée ces derniers temps.

Traversant la ville d'un pas assuré, Jûken'Maw portait à la main une curieuse mallette métallique, verrouillée par un solide mécanisme. Alors qu'il s'engageait dans l'allée d'Excalibur, le djöllfulin toisa du haut de son imposante stature le quartier alentour. Un petit carré de verdure faisait face à une large enseigne portant le nom de "La grande Pierre". Il était au bon endroit.
Cela faisait plusieurs mois que le technophile travaillait sur un prototype d'arme révolutionnaire pendant son temps libre. Une invention expérimentale qui causerait très probablement d'énormes dégâts dans les rangs adverses. Mais pour l'une des étapes de la fabrication, il avait besoin d'un forgeron d'armes compétant. L'amateurisme n'avait pas sa place dans ce genre de projets.

Le djöllfulin masqué entra dans la boutique embrumée par la fumée rougeâtre dégagée par les forges. À sa droite, se tenait un petit salon, où semblait reposer paisiblement... Bolgrong, le grizzli personnel du mystérieux artisan. Pour une personne non habitué au travail du métal, la température intérieure de la pièce serait difficilement supportable. Mais Jûken'Maw, était également un forgeron et originaire de régions volcaniques de surcroît. Il s'avança donc jusqu'au comptoir, son regard d'acier perçant à travers l'obscurité ambiante.

Besoin de se reposer les yeux après une montagne de paperasse Imperator ? Lança-t-il en direction de la zone sombre emplissant le fond de l'atelier.

Malgré la faible luminosité de la pièce, les yeux flamboyants de Jûken'Maw distinguaient aisément le maître nain assit dans la pénombre. Toutefois, ce n'état pas l'Imperator qu'il était venu voir aujourd'hui, mais bien le forgeron d'armes. Il salua alors respectueusement son interlocuteur.
Il déposa ensuite son étrange mallette technophile sur le comptoir, déverrouilla le complexe mécanisme bloquant son ouverture, avant de présenter le schéma de son prototype ainsi que tout les composants nécessaires à sa fabrication. Enfin, il ajouta une imposante bourse d'or en se basant sur les prix indiqués par l'écriteau de l'artisan.

Un nuage aux teintes brunâtres posait une atmosphère brumeuse dans la forge ce matin-là. Moradund attisait doucement les braises d'un des fours, Bolgrong ronflant dans le petit salon tandis que la fumée de la pipe du nain formait un lien trouble entre ce dernier et sa boutique. Une remarque traversa alors le coussin impalpable qui participait à l'ambiance du lieu. Le forgeron regarda le djollfulin poser une mallette sur son comptoir en le saluant.
-Si votre carnet de commande vous le permet, j'aimerais requérir vos talents de forgeron d'armes pour la création d'une tourelle offensive technophile.
Le forgeron se leva de son tabouret et s'avança vers le comptoir:
-Au moins ces papiers là ne s'ajouteront-il pas à la montagne que vous me bâtissez chaque jour monsieur Maw... ajouta-t-il avec un petit sourire en attrapant les plans.
Le sourire quitta progressivement le visage barbu alors que le forgeron commençait à faire des calculs rapide sur une feuille proche. Il affichait un air mi-perdu mi-impressionné lorsqu'il posa le dernier plan et consulta la feuille couverte de chiffres runiques en caressant lentement sa barbe.
-J'ai une mauvaise et une mauvaise nouvelle, vous voulez laquelle?
-Laissez-moi deviner. Oui, ça va prendre du temps, mais je vous apporterait toute l'aide de vous pourriez avoir besoin. Et oui, je consentirais à vous remettre les plans de fabrications de cette arme. Il marqua une pause et baissa la tête vers les précieux plans.
-Bien entendu, vous n'avez jamais vu ces plans. On pourrait se méprendre et on jaserait..
-Quels plans? répondit le forgeron avec un sourire en roulant rapidement les parchemins. Si vous voulez un gyrocoptère en papier demandez au jeunots qui joue sur la place quand le temps est clair.
Moradund demanda ensuite à Jûken'Maw des schémas d'ancienne tourelles offensives ainsi qu'une tourelle à titre d'exemple et transporta l'ensemble tout au fond après lui avoir promis de le recontacter dans une semaine, pour lui donner des nouvelles à défaut de pouvoir lui livrer le produit.


Le forgeron étala moults plans sur une grande pierre plate, ouvrant une trappe vers l'extérieur et sa lumière par le truchement des petits mécanismes et de miroirs aussi intelligement placés que camouflés. Il entrepit ensuite de démonter jusqu'au moindre boulon de la tourelle en annotant une montagne de papier au fur et à mesure. Il entrepris ensuite de rassembler toutes les annotations de son cru et celle du djöllfulin en un plan utilisable. L'écriture de Juken'Maw assez proche de celle du nain lui permis de comprendre assez rapidement où son client voulais en venir: il cherchait à démultiplier les articulations pour donner une agilité et une mobilité sans égale à la tourelle.

Le forgeron opta pour quatres articulations par jambe incluant les rotules qui reliait chacune à la base de l'engin. La tête fut dessiné autour du canon, télescopique en 3 parties et utilisable avec une partie de fût ou avec les 3, il ajouta ensuite de large pales comme celle d'un gyrocoptère autour, formant une fleur ou un crête pour la machine. Elles seraient constituées d'une multitude de petites écailles de diamant reposant sur un squelette animé par le fluide technophile. L'injecter déploirais le "bouclier" de la tourelle et l'extraire du squelette permettrait de le replier.
Le corps serait fait en six pièces de baobab qui pourrait acceuillir une grande partie de la tourelle pour faciliter le transport. La machoire du teeban elle, deviendrait une sorte de poignée sur le dessus; ne restait donc que la réserve de fluide avec la pompe et les munitions à positionner. Donnant à l'ensemble un corps d'insecte, Moradund décida de les accoler au dessus du canon, le chargeur ainsi placé sur le dessus et sous la machoire ouverte permettrait à l'opérateur d'alimenter son arme tout en s'abritant derrière. Cela nécessitait seulement d'avoir les parties supplémentaires de canon déployable vers l'avant, exposant le canon hors de la protection de la colerette.

La semaine qu'il avait donné à Juken'Maw ne fut pas de trop pour assembler pareil monstre, il réussit tout de même à finir juste avant l'heure fatidique, gravant l'entrelats complexe de runes qui faisait sa signature au cul du canon tandis que le djölfullin arrivait.
Ils papotèrent un moment tandis que l'huile spécial de protection des Marteaux-de-Fer séchait doucement dans la douceur matinale amenée par la trappe. Le technophile repartit ce jour là un peu plus lourd qu'en arrivant, néanmoins heureux que la justice se soit dégottés le plus féroce des bras dont le nom brillait sur le côté du fût du canon: Bagtaldrakk, la punition du dragon.

Achat de @Jûken'Maw
x1 Tourelle défensive	450 pièces d'or + ressources
Total	450 pièces d'or x1 Lame tronçonneuse x13 Minerais de diamant x10 Bois de baobab x1 Tibia de wyverne x1 Mâchoire de Teeban x1 Saphir

Moradund gagne 5 points de métier et passe Maître suprême.
Il peut honorer son titre de Forgeron invétéré et peut porter à son cou le magnifique Pendentif estival, qui octroie 10% de stats si RP dans le centre.

Le nain posa son marteau alors que lumière et ombre ondulait sur les murs. Un client avait passé sa porte et l'ombre laissa deviner qu'il ne s'agissait pas d'un freluquet.
- Le bonjour à vous maître forgeron. J'ai besoin de vos talents. Mon fléau est bien trop lourd pour me permettre de garder la vitesse nécessaire à rester en vie. On m'a dit que vous pouviez y faire quelque chose.

-Bienvenue à la Grande Pierre, si il vous semble trop lourd ce n'est peut-être pas-
Le nain s'était approché du comptoir en parlant et avait accusé le coup au moment de soulever l'arme. Il y mis un peu plus de force et le souleva alors plus facilement, il le mania rapidement en fronçant les sourcils.
-En effet, il est bien plus lourd qu'il ne devrait. Un équilibrage parfait est difficile à atteindre sur ce genre d'armes. Revenez dans trois jours.
Ce disant, il embarqua arme et composant à l'arrière tandis que bolgrong attrapait le sac de pièces d'or et l'emportait à l'abri des regards.


Un ronflement s'éleva dans le matin tandis qu'une bouffée de chaleur chassait suie et poussière du grand fourneau. Un long travail attendait le nain pour les jours à venir et il allait surement encore dormir contre la pierre chaude.


Afin de se délier un peu les mains, Moradund commença par la commande faites aux forges public: l'amélioration de deux Karambitures. En déballant les dagues de leur tissu, il constata qu'un petit entretien allait être de rigueur pour ces lames qui avait visiblement pas mal servies. Un passage dans les braises lui permis de redresser la lame à l'aide d'une très grosse pince aux poignées planté dans le sol, puis il utilisa divers outils incluant peigne, ciseaux et pierre à affuter pour leur redonner un aspect plus décent. Venait ensuite l'amélioration.
Il creusa légèrement le pommeau et y enchâssa un saphir, usant des restes du pommeau creusé comme liant pour fixer la pierre. Une manipulation rapide de la dague lui permis de voir qu'il l'avait correctement fixée. Le forgeron retira le bracelet d'abondance et le déposa sur la table, il détestait recourir à cela mais il fallait admettre que cela fonctionnait à merveille. Chaque action qu'il avait effectuées sur la première dague avait été répétée avec l'exacte même minutie sur la seconde.
Il déroula ensuite son nécessaire de rune et sortit de fins outils avec une délicatesse toute précise:

Il attrapa ensuite la seconde dague pour lui graver la même chose. Hors de question d'utiliser le bracelet pour cela, ou ses ancêtres braverait leur tombeaux de pierre et leur éternel repos pour lui raser la barbe.
Une fois les dagues prêtes, il les réenroula dans leur tissus et entreposa le tout dans un coin pour s'attaquer au plus gros morceau: la triple commande d'un certains Urua.


Le fléau sortit de son tissu semblait toujours aussi lourd que la première fois que Moradund l'avait soulevé sur le comptoir. Mais une série de passe dans le vide avec ne lui en apprit que peu, aussi décida-t-il d'en utiliser deux: celui du client dans une main et un autre qu'il avait fait dans la seconde.
N'étant pas très versé dans l'art avancée du maniement de fléau, la tâche était peu aisée, mais il finit par trouver le problème. Si on pouvait considérer qu'il en était un.
Le métal semblait mal équilibré dans l'arme, et aussi vague dénuée de sens que cela pouvait paraitre même pour lui-même, le nain sentait que le métal n'était pas à sa place dans l'arme pour une raison peu compréhensible.
Le mieux qu'il pouvait faire si il ne voulait pas refondre entièrement l'arme était de trouver comment était répartit le métal et son poids afin de trouver où ajouter l'adamantium pour équilibrer le tout.

Une bonne part de la journée passa pendant qu'il faisait des fléaux à la chaine, en refondant des résidus de forge pour essayer de retrouver ce qui avait été fait avec le fléau flandre. Il pris une pose bien méritée sur le coin de verdure devant sa forge, pipe à la main, bière dans l'autre et la tête fourmillant de ses tests où il avait recréé de nombreux poids et formes. Il avait beau aimer les défis, il fallait reconnaitre que ce cas en était un sacrément épais. Sa réflexion fut interrompu par l'ajout d'un nouveau niveau de difficulté à la commande:
-Que votre marteau sonne clair, maître Moradund.
-Que ton enclume résonne Almaric, je ne devais pas te voir avant un mois il me semble?
-Et je continue d'apprendre assidûment, mais une commande de fusion est arrivée à votre nom spécifique. Maitre Bugraf m'a d'ailleurs également demandé si vous vouliez prendre en charge cette demande qui est en attente depuis un certains temps s'excusa-t-il avec un léger sourire en lui tendant deux papiers.
-Tiens donc, qui s'en viens...
Le silence qui s'en suivi inquiéta l'apprenti qui fit un pas en arrière, par sécurité. Il souffla de soulagement lorsqu'un sourire moqueur vint entouré la lentille de la pipe ouvragée.
-Apporte moi tout le nécessaire demain, arrive avant le soleil et dis à Bugraf que je t'emprunte pour la journée.
Almaric reparti après l'avoir salué, le nain vida sa chope qu'il avait à peine touché d'un geste ample et fluide. Il allait pouvoir tester une idée qui avait fait son bonhomme de chemin depuis un temps sur cette nouvelle commande: celui qui avait demandé l'amélioration du fléau voulais à présent y incorporer deux éclats de dragonnier.


Almaric se maudit pour sa paresse alors que le soleil commençait à percer par delà les monts du baldor.
Il repoussa le battant entrouvert de la forge juste avant que les rayons lumineux ne viennent commencer à l'éclairer. Un regarde amusé du nain lui fit comprendre qu'il avait eu de la chance et le fléau posé à même la grande pierre lui épargna la question du composant manquant.
Il rejoignit rapidement son maître avec qui il forgèrent des silhouettes de boucliers à partir de résidus afin de tester les deux designs possibles de l'idée du seigneur des lieux.
Le premier impliquait de provoquer la division des boucliers afin de les fixer de par et d'autres du manche, avec un écart suffisant pour passer la main, afin de protéger le manieur. Malheureusement la maniabilité s'en trouvait affectée et l'idée de l'apprenti de le positionner devant le manche plutôt qu'autour ne résolvait pas entièrement le problème. Une demi-journée de test avec de multiples variantes finirent par éliminer cette solution.
Le second design plaçait les pièces défensives sur la tête de l'arme, donnant un aspect plus agressif à l'ensemble mais possiblement plus lourd à manier. Une seconde demi-journée de recherche permit de mettre à jour le design final qui viendrait s'appliquer à la commande, sur une variante de ce second design.
Après s'être entrainé sur 12 modèles peu solides fait de résidus, Moradund passa à la véritable arme.
Les boucliers furent d'abord simplement fusionnés l'un à l'autre à l'aide du liquide technophile, avant que le produit ne soit séparé en deux. L'adamantium fondu vint servir à lier chaque demi bouclier avec la tête de frappe du fléau frande, tandis que le liquide fusionnel était ajouté à l'ensemble pour parfaire l'assemblage et éviter qu'une faiblesse ne soit présente au centre de l'ouvrage. Enfin une poignée vint être ajoutée à l'arrière de l'étrange bouclier pour qu'il puisse être tenu en même temps que le manche du fléau auquel il était relié.
Enfin, il sortit son nécessaire de rune et finalisa Undbitr en gravant une unique rune au bas du bouclier-fronde:


La dernière commande à laquelle s'attaqua le nain vint parachever ces trois jours de défis et curiosités de forges. Une demande de fusion de deux arbalètes, avec l'express recommandation d'obtenir un arc permettant l'emploi de munition spirituelle.

Il commença par démonter les arbalètes une par une, étalant les pièces pour bien comprendre ce qui les animaient. Il laissa le soin ensuite à Almaric de fusionner les bras des arcs deux à deux après avoir mélangé le liquide avec de l'essence sylvestre, afin d'obtenir le corps principal de l'arc en forme de grand X au branche hautes très rapprochées l'une de l'autre, et aux branches basses de même.
Moradund utilisa le liquide fusionnel modifié à petite dose pour intégrer la mécanique des arbalètes aux branches, donnant ainsi plus de puissance dans le mouvement de l'arc; puis les deux cordes de l'arc furent réintégrées sur l'arme en les passant dans certains engrenages pour augmenter la tension et la force avec laquelle elle tire la flèche en avant. Les dernières gouttes furent utilisées pour joindre le croisement des cordes du Perce-âme.

[Commande de Ehawee terminée]

Rapport de services :

Garràn a demandé l'amélioration de x2 Karambiture et paye l'artisan avec 400 pièces d'or.
Urua a demandé la fabrication de x1 Fléau frande, son amélioration et sa fusion avec x2 Éclat du dragonnier [amélioré] et paye l'artisan khazarien avec 800 pièces d'or.
Ehawee a demandé la fusion de x1 Mini-baliste [amélioré] et de x1 Van'helzio et paye le khazarien avec 500 pièces d'or.

Remarque : Dites-voir...
Les x10 Minerai de cuivre, d'argent et d'or pour le Fléau Frande d'@Urua, je les récupère où ???

Un énorme sac à jambes poussa la porte épaisse de la forge avant de décharger son contenu dans un ronchonnement sur la grande pierre. Le nain s'essuya le front avant d'allumer le four, il devait vraiment arrêter d'accumuler le travail et faire les choses au fur et a mesure.
Il commença par le marteau Rö, en ayant produit plusieurs par le passé, il assembla rapidement avec une précision mécanique les morceaux de sangliers autour de la tête d'argent.
Moradund attrapa les canines de smilodon et les taillas pour obtenir dix griffes de petites tailles, puis il tailla le diamant pour obtenir une multitude de petits rivets brillants. Le fer et l'or vinrent fusionner dans un moule complexe pour créer la griffe finale sous forme de phalanges et d'une "main sans doigts".
Il riveta les phalanges entre-elles et à la main à l'aide des diamants, avant de fixer les mini-griffes de smilodons au bout des doigts. Il plongea l'ensemble dans une solution avant de la mettre a sécher sur un présentoir, le mélange d'huile et de vernis aidera au maintien de l'arme tout en permettant son mouvement sans heurt ni à-coup.
Le forgeron passa ensuite à la dague bestiale, le plus simple du lot, mais cela n'autorisait pas à bâcler le travail, il en profita même pour tenter une idée. Tandis que l'argent fondait doucement dans le bac posé dans la forge, il sépara les brins de la touffe de grizzly et les tressa pour fermer une longue fine ficelle.
Cette dernière entoura fermement le manche de l'arme pour former une surcouche a celui-ci qui ne glisserait pas dans la main, ce qu'il confirma après quelques passes dans le vide.
Il termina avec la hache du Berserker, le forgeron ne s'était pas attaqué a ce type d'arme depuis une éternité et il ne tombait pas sur la plus simple.
Moradund commença par démanteler le brise-diamants, puis il retailla le bois de cerisier pour pouvoir l'agglomérer à celui de baobab dans un sandwich sylvestre qu'il ponça pour lui permettre de ne pas blesser celui qui le manierait.
Un travail de fourmi s'ensuivit lorsqu'il retailla les diamants en une multitude de petits grains qu'il incrusta sur le fil des lames, comme si il les plaquait au diamant. Les lames furent ensuite enclenchés dans des "rails" qu'il avait creusé dans le manche, le sabot venant servir de fermoir ou de "couvercle" pour les empêcher de s'en aller au premier swing.
La mâchoire de Teeban enfin, fut également démantibulé en gros morceaux qui vinrent fournir des épines supplémentaires, là ou les lames n'était pas présentes.
Le nain récupéra les trois premières armes puis grava sa marque sur le pommeau de ses quatre créations qu'il posa sur un râtelier avant d'aller s'installer sur un tabouret devant sa forge en fermant les yeux. Seul les plus bas savaient ce que pouvait lui manquer cet ambiance avec tout le travail que la garde lui donnait.

[Création d'un Marteau Rö, d'une Hache du Berserker, de Manus et Ayus ainsi que d'une Dague bestiale pour l'évènement des 8 ans]

Rapport de fabrication :

Moradund Marteau-de-Fer fabrique x1 Marteau Rö, x1 Hache du Berserker, x1 Manus et Ayus ainsi que x1 Dague bestiale.

Commentaires sur le RP : Pour Dùralas !

Cylicia connaissait suffisamment BaldorHeim que pour retrouvé la Grande Pierre assez vite. Malgré cela et son amitié pour le peuple Nain, elle n'avait jamais osée passez le seuil de la forge du grand Imperator. L'honneur lui semblait trop grand pour sa petite personne, tant bien même avait-elle pris une certaine importance au sein de la Tour Blanche. C'est dans cet esprit d'un respect de l'étiquette  exacerbé et d'une vision très mystifié de cet homme, qu'elle passa humblement le porche au milieu des jeux des enfants nains qui pullulaient.

La chaleur de l'été était exacerbée par celui des fours, sans parler de la fumée qui s'échappait difficilement de l'endroit. Nul trace de l'Imperator pour l'instant, elle se contenta donc de sonner sur la cloche prévue pour la clientèle après avoir posée les deux instruments de sa venue ainsi qu'une lettre de recommandation de la Tour Blanche.

Les deux armes en questions avaient une certaine importance, il s'agissait d'armes sacrées du peuple stryge blanc, ayant récemment obtenu ce titre. L'une était l'épée de Cylicia, béni par le sacrifice d'un Apôtre, son maître Harpinis Cygnus. L'autre était l'arme même de cette dernière, un sceptre dont la puissante magie semblait en grande partie scellée en l'absence de son possesseur. L'idée était de redonner vie à la première, se faisant vieille, par la grâce de la seconde. Enfin, lorsque Moradund Marteau-de-Fer arriva enfin, Cylicia mit genou à terre, baissant le regard, et lui parla en ces mots :

- Imperator, c'est un honneur de vous rencontrez... Mon peuple et moi-même avons une requête pour vos talents de fusionneur.

Elle désigna alors d'un geste ample de la main la lettre et les armes, ces dernières emmitouflée dans un tissu blanc, puis attendit la réponse du maître des lieux et de tout le Mont Tagne.

Moradund était en train de redresser un fer a cheval tordu lorsqu'il entendit le cliquètement d'une armure. Bonne facture, bon entretien, le doux frottement qui l'accompagnait identifiait un stryge. La tour ne manquait pas de forgeron, certains haut-placés n'avait pas manqués de le lui rappeler au dernier meeting d'organisation militaire pour Baldorheim auquel ces emplumés n'étaient d'ailleurs pas venus. Un indépendant peut-être.
Il profita du répit que le client lui donna avant de faire résonner la cloche du comptoir pour terminer rapidement sa tâche.
Jetant le fer dans un bac d'eau froide, il attrapa un revers de tissus à sa ceinture pour s'essuya le front et les mains.

- Imperator, c'est un honneur de vous rencontrer... Mon peuple et moi-même avons une requête pour vos talents de fusionneur.
Le nain resta silencieux un instant, se frottant les tempes mentalement. Au lieu des haut-gradés pète-sec, il récoltait une des religieuses semi-fanatisées. Et pas n'importe laquelle avec ça. Y gagnait-il au change? À voir.
Il ignora d'abord la lettre de recommandations et attrapa tout d'abord l'épée:
- Relevez-vous Prêtresse du sacrifice, il est toujours plaisant de recevoir les bons sentiments des enfants du dragon.

Il examina la lame sous toute les coutures et effectua même une passe ou deux dans le vide pour juger de l'équilibre. Il accorda plus de temps au sceptre, ne pouvant le tester magiquement pour connaitre son niveau, le forgeron assuma que la relique devait avoir un certains niveau de puissance: l'atelier de fusion public était plus proche de la tour que sa boutique.
La lettre enfin détailla le caractère hautement sacrée des armes -terme lourdement suremployé à chaque fois que quelque chose venait de la tour- et les inscriptions qui devait courir à la surface du produit. Une note en fin du message lui fit néanmoins froncer les sourcils: Il était rappelé que le fusionneur était prié de porter des gants et de faire bénir sa forge après l'avoir nettoyée à l'eau claire pour ne pas salir les instruments divins, ainsi qu'une demande de réduction du prix au nom de la mission sainte que ces instruments rempliraient en échange de la gloire d'y avoir contribué. La signature de la lettre lui arracha un sourire. Évidemment.

-J'accepte cette requête, je ne pourrais néanmoins pas remplir les conditions particulières demandées.
Il tendit la lettre à Cylicia en disant cela.
-Si cela vous conviens tout de même, la fusion et la gravure des inscriptions donne un total de 260 PO. J'aurais besoin d'une demi-journée pour le tout.
La stryge donna son assentiment en s'inclinant une fois de plus. Moradund lui fit faire quelques passes dans le vide avec la lame pour voir comment elle se mouvait, avant de prendre des mesures des mains
et bras de la prêtresse.

~-~-~-♫-~-~-~

Le feu s'éleva en ronflant lorsque le forgeron ouvrir le clapet de ventilation du four. Il avait déjà une bonne idée de la façon dont il allait procéder, le problème subsistait sur l'ajustement pour ne pas que l'arme se démantibule comme un meuble ekia à la première secousse un peu brusque.
Il forma un moule du sceptre pour en obtenir une version de plâtre.
Un long processus s'enclencha alors de chauffage et de déformation de la lame pour "vider" la ligne centrale. le but était que le manche du sceptre soit le cœur de l'épée sans pour autant lui faire perdre sa capacité à trancher. À chaque passage le nain "écartait" le métal vers l'extérieur, comme un enfant qui creuse un volcan dans sa purée, avant de la repasser sur la forge pour empêcher que le déplacement du métal ne déforme irrémédiablement le tranchant de la lame.

Il lui fallut la totalité de la demi-journée pour modifier la lame, ayant grandement surestimée la capacité de celle-ci a coopérer avec le désir du nain. Il ne s'interrompit ni ne détourna son attention lorsqu'il entendit le bruit de l'armure de la prêtresse dans le vestibule de sa boutique. La grande pierre égérie de l'échoppe et qui lui servait d'enclume était placé en vu des visiteurs bien qu'un peu plus loin dans la forge. Au pire Bolgrong lui tiendrait-elle compagnie s'il le fallait.

Il ajusta ensuite le sceptre dans la lame, refermant le cercueil de métal autour du manche magique. la garde fut brisée en deux partie qu'il plaça de part et d'autre de la tête du sceptre, agglomérant le temps avec le liquide technophile. Il avait beau ne pas apprécier ce truc, il fallait reconnaitre que ça aidait bien pour les commandes farfelues et les composants magiques. Et les commandes farfelues avec des composants magiques.

Après l'avoir légèrement déformée pour mieux s'ajuster à la paume de la stryge, la poignée revint a sa juste place aisément et il ne lui fallu qu'une petite heure pour reporter les inscriptions demandées le long de la lame, plus à cause de leur nombre que de leur complexité de gravure.
Quelques passes rapides dans le vide lui confirmèrent qu'il avait réussi sans déséquilibrer la lame, bien qu'elle avait inévitablement gagné en poids. Il y avait une limite a la magie de la fusion.
Il grava enfin sa signature au bout du pommeau avant de traiter et d'aiguiser l'arme.
Moradund se dirigea alors vers le comptoir et, en s'excusant de son retard, livra enfin "Drengideg, la lame du jour" à sa détentrice.

Rapport de fabrication :

Moradund Marteau-de-Fer fabrique x1 fusion pour Cylicia (finalement convenu que ce sera croix strygienne + Van Helzio du fait du manque de place) pour 260 PO.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Le Terrible. Un nom bien inhabituel, pour une commande non moins étrange.
Moradund reposa le papier sur le plan de travail tandis qu'il regardait la Main de Dieu qui y reposait.
L'assemblage était tout aussi hétéroclite et déjà une fusion de surcroit, mais son propriétaire semblait vouloir y ajouter un nouveau composant.

Se gratter la tête toute la journée ne donnerait sans doute rien alors le nain choisit une approche d'un pragmatisme absolu et qu'il maitrisait on ne peut mieux: démonter et remonter l'arme pièce par pièce jusqu'à en comprendre le moindre artifice et en connaitre les moindres mesures.
L'arbalète en elle-même ne contenait rien d'inhabituel pour son type d'armement, si ce n'est une série d'inscriptions ésotériques le long de la gorge. Le forgeron ignorait leur signification mais le nom dont était affublé l'arme laissait peu de place au doute. Des symboles différent ornait sa consœur qui semblait avoir changé de largeur de gorge et d'épaisseur de corde lorsqu'elle passait de main en main à l'atelier où il avait récupéré la commande. Plus difficile de deviner les effets ici, mais il s'adaptait visiblement en puissance en fonction de son porteur. Ce qui allait être un vrai casse-tête a reproduire dans les conditions annoncées. Mais le défi était tout aussi excitant que la tâche complexe.
L'encensoir enfin était des plus simpliste, Moradund n'eu cette fois pas à se poser la question de l'effet des caractère astucieusement caché à l'intérieur car ceux-ci émirent une lueur claire au premier mouvement de l'objet qui changea la couleur et la densité de la fumée qui envahissait quotidiennement l'atelier.
- grooaaaaaTCHOUM
- Armor Bolgrong!

Le plan commençait a se dessiner dans sa tête, mais il allait falloir être précis et cette ouvrage allait lui demander sans doute plusieurs jours de boulot. On ne fait pas de muraille sans casser des pierres.
Une missive à l'enchanteur plus tard, le fourneau rugit sourdement alors que les flammes venait lécher ses parois.
Les gorges des deux arbalètes passèrent sous le marteau, pour être allongé d'une paume environ, il serait bientôt scellé l'une à l'autre pour former un tube. Son expérience avec les armes de Juken'Maw lui avait appris qu'un rebord torsadé interne aidait à guider le tir, il fallait cependant le faire extrêmement fin si l'on ne voulait pas inverser son bénéfice. Moradund tenta donc d'en graver un le long du chemin de tir, espérant que les ailes des carreaux s'y logerait obligeamment.
La crosse était à refaire intégralement: contrairement aux arbalètes originelles, une arme technophile n'utilisait pas ou peu de cordage et utilisait l'énergie bleu (ou un dérivé) pour propulser les projectiles. Il en refit une avec une trappe arrière, pour pouvoir accéder au mécanisme principal si un besoin de réparation ou d'entretien se faisait sentir. Cette dernière était un peu trop grosse au goût du nain, mais il ne pouvait faire autrement si il voulait concilier mécanisme interne et solidité. Sa taille finale laissait penser qu'il avait préparé la tête d'une masse pour l'arrière de l'arme. Au moins le tireur pourrait se défendre au corps à corps. Quelque tests avec Almaric lui permirent néanmoins de s'assurer qu'elle restait épaulable.


Le lendemain, le nain forgea une pièce ronde, percé de six trous large et rainurés. L'enchanteur arriva juste alors que le nain plongeait le métal dans l'énergie bleu, après un signe de tête entendu l'homme se mit à incanter tandis que le forgeron plongeait l'encensoir a son tour dans la pate bleu électrique. Attrapant une pince, l'artisan étira et déforma l'encensoir pour venir le placer autour de la pièce de métal, afin que le premier recouvre et englobe quasi complètement le second.
Les inscriptions de foudre furent ensuite transposées dans la futur gorge tubulaire avant que l'enchanteur fasse une pause. Moradund profita du temps gagné pour assembler le canon de l'arme ainsi que pour enchâsser le nouveau barillet-encensoir dans un cadre d'arme à feu qu'il avait récupéré sur un fusil technophile.
Le mécanisme de propulsion du fusil démantelé fut lui aussi démonté pièce par pièce, puis réagencé. Il fallait le faire rentrer dans une crosse approximativement de la taille d'une masse à une main. Après plusieurs essais et une épaule d'Almaric démonté, le cylindre passa entre les mains de l'enchanteur pour recevoir les inscriptions de l'Occit-Zombie avant de venir se loger avec un petit déclic dans son emplacement.

Chacune des trois pièces fut munie d'une charnière et d'un fermoir à loquet, pour permettre de la plier et déplier à volonté, limitant l'espace et l'encombrement nécessaire à son transport. Il emprunta également une idée que l'atelier lui avait rapporté d'une de ses recrues: des aimants vinrent se loger sur les bords des pièces pour assurer leur alignement et leur solidarité pendant le tir.
Il assura les tests lui même pour le bonheur du bras en écharpe de son assistant, avant de graver son emblème sur la crosse, en dessous duquel il ajouta un petit "DT".
Enfin, à l'aide des matériaux restants et des morceaux d'or que l'encensoir avait laissé dans le fond du bac à énergie bleu, Moradund vint graver et piqueter d'or de fines arabesques sur l'entière longueur du Terrible.

Un long silence couronna la demande lancé à travers la brume rougeâtre qui ne quittait jamais l'échoppe. Un craquement de feu tout au plus trahissait-il la présence supposé du propriétaire.
Une série de grognement finit part s'élever de derrière le comptoir, rapidement succédé par un "Ap, ap, angit!" ainsi qu'un bruit de métal sur de la pierre. Une silhouette se détacha alors progressivement de la pénombre de l'atelier tandis que le nain s'approchait dans la lumière.
-Bonjour, vous êtes au bon endroit. Faites donc voir les cuirs un peu. Quelqu'un qui ne tournait pas autour du pot était rafraichissant, surtout pour une fois qu'on lui faisait oublier son grade et que la conversation n'était pas emplie de rond de jambe.

Les pièces de peaux avaient été prélevés d'un seul tenant et il ne restait quasiment aucun résidus sur l'intérieur, elles avaient souffert du transport mais une sylvestre ne demandait pas des pièces dans un état impeccable. Bolgrong se releva de sa position de sieste en voyant son maitre plier les peaux, il allait devoir faire un petit aller-retour chez le tanneur.

Une fois le large livreur mis en route, Moradund se tourna vers sa cliente dont les traits lui rappelait vaguement une impression désagréable. Impossible de dire pourquoi cependant. Il ouvrit une série de tiroir contre un mur avant de reprendre avec une grimace:
-Je manque de stock pour l'émeraude et l'essence, je vais vous demander de revenir sous vingt jours, je devrais avoir tout récupéré et forgé d'ici là. Ça vous coutera 425 pièces d'or, avec un surplus potentiel si je dois marchander plus dur que prévu. Si le produit vous conviens pas, je rembourse que les cuirs que vous avez fournis. C'est bon pour vous?


Le début de poignée de bois tinta contre la grande pierre éponyme de l'établissement lorsque le forgeron le déposa ainsi qu'une émeraude sur son plan de travail.
Les derniers composants avait mis un peu plus de temps à paraitre sous ses yeux, mais il serait dans les délais énoncés à sa cliente. Foi de Marteau-de-Fer!
Un claquement métallique. Un souffle au goût de vieux cuit. Un rugissement. La forge répondait à l'appel de son maitre. Le cuivre passe directement du sac au moule qui vint être douillettement installé au cœur du brasier.
En attendant de travailler la lame, il attrapa la poignée et pris les mesures nécessaires à la découpe des cuirs et taille de l'émeraude. Si le cuir fournissait souvent un ou deux lambeaux de trop en cas d'erreur, retailler une pierre relevait d'une impossibilité économiquement agacante. Un ciseau et la lueur du feu suffirent cependant au vétéran pour préparer la pierre précieuse à son futur logis.

La fonte finie, le cuivre fut versé dans un long moule rectangulaire, où il pris rapidement une vague première forme allongée. Moradund réarrangea les braises avant d'attraper la base de la lame brute qui avait commencé de refroidir avec un pince. Un sourire vint se nicher derrière le marteau qui se mit à reformer le métal: il n'y avait guerre qu'à l'enclume qu'on se sentait chez soi.
Le dos de la lame fut maintenu droit et avec une petite épaisseur, afin de fournir un squelette à l'arme et un moyen de gérer les armes d'impact sans abimer le fil. Ce dernier s'écarta, au fil des coups et passage au feu, du dos en des distances variant jusqu'à donner à la lame une forme de demi-feuille, comme si on avait pris celle d'un arbre, coupée en deux dans le sens de la longueur et changé une moitié en cuivre. Le tric avec ces épées était de résorber suffisamment la base de la demi-feuille pour rejoindre la poignée sans dépasser, mais de garder une largeur de lame suffisante pour éviter de fragiliser au niveau de la garde.

Après plusieurs longues heures de martelage, la pince changea de prise et la base de la lame fut chauffée pour être accommodée dans la poignée dans un grésillement. Sans perdre une seconde, le forgeron attrapa des petits tasseaux de métal qu'il utilisa pour assurer que le bon maintien du métal dans le bois. Vint ensuite les bandes de cuirs sur le bois, Avant la pierre.
L'émeraude fut enclavé dans le creux au bas de la poignée, pommeau verdoyant partiellement responsable de la dénomination de l'arme. L'ensemble trempa dans un mélange protecteur avant d'aller sécher au bout de cordage.

Le reste de métal au fond du creuset vint garnir un nouveau moule, bien plus épais. Une facétie dont le nain s'était entiché depuis des premiers tests faits pour une troupe de théâtre. Le futur fourreau vint se couvrir du cuir de sanglier jusqu'à être totalement enveloppé, les derniers tasseaux venant fixer à coup de poinçon le revêtement animal. Un anneau de fixation de ceinture bricolé avec des restes et la première partie de la commande put reposer contre le comptoir.
La lame pour sa part décolla de son gibet pour rejoindre les genoux de l'artisan qui s'était assis devant la ronflante lueur du feu de forge.
Quand la cliente vint au point du jour, ce fut pour trouver dans son fourreau et avec un mot "aiguisée, laissez la note à l'ours qui veille sur votre droite" son Épée sylvestre.

    L’argent remporté à l’arène lui avait permis entre autre de payer sa chambre dans l’une des auberges les plus connues de Baldorheim : Le fourré à la myrtille. Elle devait son nom à la spécialité qui y était préparée en guise de dessert dont l’homme lézard se régalait presque chaque soir. Mais il n’était pas le seul. De nombreux nains appréciaient l’ambiance chaleureuse et se laissaient séduire par la musique entrainante qui y était jouée. Beaucoup d’entre eux faisaient partie de la faction des Khazariens et ne s’en cachaient pas. L’homme lézard, lui, devait faire preuve de prudence. S’il révélait être de la Congrégation de l’Ombre, bien que les deux factions ne soient pas officiellement ennemies, il risquait de ne plus être très bien reçu dans la région des Baldors. Heureusement pour lui, il n’était pas encore connu du peuple local ou alors seulement en tant que lézard sympathique qui aime les histoires de nains et se battre dans l’arène. Du moins, c’est ce qu’un certain Karazaï disait de lui. Ses yeux étaient rivés sur son assiette lorsque le dit nain lui tapa l’épaule.

-Alor’rs ? On r’rêvasse ?

    Sslozmek fut sorti de ses pensées tournées vers l’arène. Il devait trouver un moyen de s’améliorer pour ne plus se laisser surprendre par des adversaires qui l’attaquaient trop rapidement au corps à corps. Il se souvint qu’il avait apporté avec lui des cestes de sa fabrication. Ils étaient loin d’être parfaits mais la base de mitaine en cuir recouverte de plaques d’aciers lui permettait de tirer à l’arc et de frapper son adversaire d’un solide coup de poing. Néanmoins cela n’était pas toujours efficace contre des armures. Il lui fallait un moyen de combiner un des cestes avec sa dague serpent sans l’altérer. Mais ses compétences de forgeron étaient largement dépassées par un tel défi.

-Connaîtrais-tu un bon forgeron dans la ville ?  

    Le nain se redressa, gratta sa barbe brune et son regard s’illumina.

-Mor'radund Mar’rteau-de-Fer’r !

    L’homme lézard le regarda incrédule. Si cela était son nom de famille il était réellement prédestiné à devenir forgeron. Il connaissait d’ailleurs des « Fortemalt » ou « Tête-de-Pioche » à croire que l'avenir de certains nains était décidé avant leur naissance.

-Sa for’rge c’est dans l’allée d’Excalibur’r. Il bosse à la Gr’rande Pierre, tu peux pas la manquer !

    L’homme lézard le remercia. Karazaï avait déjà fait appel à ses services lorsqu’il se trouvait encore à Stellaraë. Ils s’étaient ensuite recroisés plusieurs fois lorsque l’homme lézard séjournait à Baldorheim pour enchaîner ses combats d’arène. Il avait perdu l’espoir d’y retrouver sa fille mais au moins il s’entrainait dur pour affronter des adversaires aux talents divers et variés.

    Le lendemain, il s’était levé aux aurores pour se rendre au lieu indiqué par le nain. La ville commençait doucement à se réveiller mais la fumée noirâtre s’échappant d’un bâtiment ainsi que les cliquetis d’acier lui indiquèrent que le forgeron était prêt à le recevoir. Il s’approcha alors de la forge et à l’enseigne il vit qu’il était au bon endroit. L’homme lézard traversa le petit nuage de fumée qui s’était installé dans le bâtiment. Il était habitué à ces odeurs d’acier fondu et battu à chaud tout autant que la fumée âcre. Il n’eut pas de quinte de toux comme la plupart des clients qui devaient rentrer dans son atelier si bien que l’artisan ne sembla pas être averti par sa présence. C’est alors que l’homme lézard aperçut une énorme masse poilue allongée près de l’âtre. Elle respirait lentement et ses oreilles s’agitaient lorsqu’une buche s’effondrait dans le four et émettait des crépitements. Pour ne pas la déranger dans son sommeil, Il s’avança alors à pas de loup jusqu’à l’immense comptoir semblant fait d’un seul bloc de pierre. La théorie de l’homme lézard était que le bâtiment avait été construit autour tellement il devait être lourd. L’artisan lui tournait le dos alors il sonna timidement avec la petite cloche. Il avait enfin attiré son attention mais il eut presque le sentiment de le déranger. L’ours, quant à lui, n’avait pas bougé d’un poil. Mais ce nain-là, plus que les autres, n’avait pas une carrure qu’il fallait contrarier. Ses bras étaient au moins aussi épais que les cuisses de l’homme lézard et son air bougon était assez menaçant pour faire décamper un géant.

-Hem…Bonjour. Monsieur Mora…Moradaund?  

    Hésita l’homme lézard, avant de se reprendre et de déposer ses cestes ainsi que sa dague serpent. Ces armes, il les avait forgé lui-même. Il était loin d’être le meilleur mais il dépassait en talent beaucoup d’humains avec plus d’expérience que lui. Il apprenait vite dans beaucoup de domaines et il remerciait chaque jour la Mère des nagas de lui avoir accordé ce don.

-Auriez-vous…un moyen quelconque de fusionner ces deux armes en une ? Je pensais à créer un mécanisme permettant à ma dague de se déployer de l’un des deux cestes. J’ai de quoi payer.

    Il présenta alors des pièces d’or ainsi que deux grosses opales.

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-Amélioration des Marrons Glacés
-Fusion de Tonfa du sacrifice + Marrons Glacés en « Crochet du Basilic » et je m’en équipe à la place du Katana

Paiement x2 Opales et  ….. PO

Le pas était trop léger pour Bolgrong et trop peu bavard pour être Almaric ou un membre des forges publiques. Un tintement de clochette lui fit cependant poser le jouet qu'il bricolait. Un enfant du voisinnage lui avait apporté en promettant de le payer avec une tarte fait par sa mère. Le nain en profitait pour réutiliser des chutes de précédentes commandes, alliant le nettoyage de la forge à l'aggréable.
Il se secoua en rejoignant le comptoir avant de jeter un oeil au delà de ce dernier: Un sang-froid habitué aux forge. Voilà qui ne manquait pas de piquant ni d'originalité. Son attention fut vite détournée par les ingrédients de la commande.
-C'est bien moi en effet. Je devrais pouvoir vous bricoler quelque chose.
La dague était de bonne facture, les cestes étaient modifiés légèrement pour accomoder les écailles de leur porteur mais gardaient somme toute une fonctionnalité minimale. Le poids s'en ressentait cependant légèrement avec la couche de protection interne supplémentaire.
-Ça devrait pas me prendre plus de deux-trois jours, revenez d'ici là avec 420 pièces.

Cela faisait quelques heures à peine que le forgeron s'était attelé a des tests pour le mécanisme qui ferait sortir la lame, quand une silhouette familière traversa la brume. Un grognement curieux corrigea le compte: la nordique venait en compagnie d'un corbeau juché sur son épaule et d'un renard à l'apparence spectrale qui marchait dans ses pas. Revoir un esprit après tant d'année lui ramené néanmoins immédiatement en mémoire une certaine humaine. Bien qu'elle n'ai jamais fait à sa connaissance dans les créatures au potentiel frissonant faible. Revoir un client aussi vite était cependant de potentielle mauvaise augure, il ne garda pas bien longtemps les sourcils fronçés cependant, il avait confiance en son oeuvre et n'était -au pire- pas à sa première plainte d'un client mécontent parce qu'on avait pas lu dans son esprit.
~Peut-être plus simple à lire quand il se faufile dans tes pattes...
-Avec autant d'attrait à la verdure, vous allez finir par avoir les oreilles qui pointent et l'égo qui vous fait gonfler la tête remarqua-t-il goguenard en attrapant le cuir écailleux.
~Elle veut pas peindre son épée en vert aussi tant qu'on y est?
Bolgrong se leva sans lacher le laiteux canidé, l'affublant même d'un reniflement lorsqu'il passa tout prêt: quel étrange animal était là pour ses yeux mais pas là en même temps pour son nez? Son maître le chargea aisément mais dû le tirer de sa réflexion d'une petite tappe sur le flanc pour qu'il commence sa balade chez le tanneur.
-On a pas tous la même habitude avec les habitants de l'autre côté reprit le nain en revenant derrière son comptoir 165 pièces, il me faudra quatre jours cependant. J'ai une commande plus complexe à finir avant. Les minerais furent brossés dans un sac de jute de la main tandis que la tête saluait le départ de la cliente. Pas de plainte aujourd'hui. Tant mieux.


Le méchanisme éjecta la fausse lame de bois dans un bruit curieux, l'envoyant ricocher sur le sol plus loin. La forme serpentine de la dague homonyme n'aidait pas beaucoup à compléter l'objet. Elle ne pouvait être caché dans la longueur du ceste sans verrouiller le poignet, la reculer créeait un risque de se planter le dos de la main, un bras secondaire l'éjectait comme un carreau d'arbalète... Le plus prometteur était le déploiement en arc de cercle par l'extérieur mais cela déséquilibrait nécessairement le mouvement pendant un court instant, ou alors il fallait doubler ressorts et renforts au prix d'un poids important sur l'avant-bras en toutes circoncstances.
Ce n'est que lorsque l'enfant vint chercher son jouet le lendemain pour repartir en le pliant et dépliant sans cesse que Moradund comprit comment faire. Balayant les remerciements et promesses de tarte d'un geste amusé, il jetta dans la forge une nouvelle buche tandis qu'il réarangeait le prototype aux trops nombreux ressorts et renforts. Une symétrie de l'ensemble de ressourts placés juste en deça des poignets vint permettre aux deux bouts de bois qui figuraient des moitiés de lame de chacun venir tracer un demi cercle de leur position de repos le long de l'avant-bras vers leur position d'usage au dessus et par delà poignets et mains, les deux mouvements étaient parfaitement synchronisés sur la gauche et la droite de l'ensemble. Un petit claquement sec lorsqu'ils se joinrent à la fin du parcours appliqua un sourire sur le visage de Moradund. S'assurer que les lames restent déployée n'était qu'un menu détail qui viendrait bien en son temps.
Un nouveau moule fut cependant improvisé à l'aide d'un sable argileux, il n'était en effet pas aussi simple de conserver l'aspect serpentin d'un fil sans modifier l'autre même très légèrement. Les lames qui en ressortirent lui rappelèrent un vieux prototype de couteau du grand père du clan Yon. Il aimait beaucoup montrer à tous ce couteau "aussi esthétique à manier que mortel à utiliser", jusqu'à ce que mami Yon casse le jouet du vantard en s'en servant sur un saucisson un peu coriace.
Une fois installés sur la ceste et après plusieurs tests, les lames vinrent claquer au raz du dos de la main du nain à chaque tentative. Renforcer les ressorts pour s'assurer qu'elles restent en place étaient un jeu d'enfant et bientôt il pu trancher un morceau de cuir en deux sans même sentir de résistance.
Le lézard avait bien choisi ses opales et Moradund profita du caractère déjà bien gadget de cette fusion pour incorporer de manière un peu créative les pierres précieuses aux cestes: Elles vinrent garnir le départ des quatres phalanges de chaque main, en première ligne de tout coup de poing qui serait donné avec.

[Amélioration des Marrons glacés et fusion avec les tonfas du sacrifice pour donner le "Crochet du basilic"]

Au matin du troisième jour, vint le tour de l'épée reptilienne. Tandis que ce qui deviendrait la lame mijotait doucement dans le creuset de la forge, Moradund profita des bribes créatives qui lui restait de la veille. Un tiers des écailles passa dans une résine spéciale qu'il usa pour les coller autour de la dent de crocodile, comme une improbable fleur émeraude dont le pollen avait été remplacé par une pointe d'ivoire. Parmi le reste des écailles, ce qui ne servirais pas pour la garde ou à renforcer les coins du fourreau fut employé à dessiner un relief sur celui-ci. Le résultat qui serpentait presque tout le long laissait penser qu'un crocodile avait nagé à la surface du réceptacle et avait été figé à moitié immergé dans le cuir, ne laissant qu'une colonne d'écaille dépasser en surface, dont le bout de la queue joignait la pointe de l'ouverture où reposerait l'épée.
Alors que le nain s'apprétait à verser le minerai dans le moule, la remarque insolente de son compagnon mental lui revint. Et pourquoi pas après tout? Les dernières utilisations n'avait montrées aucune déformation de l'arme ni de son usage. Une très fine poudre aux teints verts très clair vint être versée dans le mélange métallique bouillonant, avant de rejoindre la cavité laminaire pour y prendre forme.
Quelques heures de martellage plus tard, l'épée aux légers reflets verdâtres venait reposer sur le coussin de présentation au côté de son fourreau après avoir reçu la marque de l'artisan.

Une odeur de marée et d'animal vint surfer sur les vapeurs qui habillaient les lieux, se frayant un chemin jusq'au naseaux de l'ours qui grogna à l'attention de son maitre. La forme repliée devant le fourneau se déplia légèrement avant de s'ébrouer de l'image d'Azulgor qui avait brièvement émergé dans son inconscient.
Le nain déposa la petite figurine métallique qu'il tentait de bricoler sur le large rebord de brique du fourneau avant d'approcher le comptoir, permettant à son client de détaillant l'artisan alors que le fantôme trapu sortait du brouillard rougeâtre.
Bien qu'attaché au respect du client et de chacun, notamment depuis qu'il était Imperator, Moradund ne put s'empresser de détailler l'arrivant et particulièrement ses mains avant de lui répondre.
-Bienvenue dans mon échoppe, loup de mer. Je vous remercie du qualificatif mais je ne suis qu'un humble artisan comme vous qui fait profiter autrui de son art.
Il récupéra les armes à mesure qu'il les posait sur le comptoir, faisant tournoyer la hallebarde dans un vrombissement hypnotisant par la fumée qu'il déplaçait en quantité, la chaine faisant l'objet d'un examen oculaire uniquement.
-L'idée n'est pas mauvaise en effet, je crois même qu'il est possible de rendre ça encore plus intéressant.
L'instant se marqua par le silence qu'imprima le calcul du nain dans l'ambiance:
-430 pièces et ça me prendra deux grosses journées.

Une fois son client parti, le forgeron attrapa sans attendre ses outils pour entreprendre de démonter la hallebarde. Un papier et un moulage du manche plus tard, ce dernier était en route vers un artisan de la connaissance de Moradund qui s'occuperait de l'évider. Rassemblant des débris du taillage de la figurine et à l'aide d'un peu de minerai de son stock personnel, le moule fut rempli et posé dans les braises.
Tandis que le métal changeait de forme pour se plier à son conteneur, le forgeron chauffa la base de la tête de l'ancienne arme pour y ajouter cinq cylindres de métal le long du pourtour sur chacun desquels il grava une rune qu'il remplit de liquide technophile. Ce dernier sécha rapidement dans son emplacement cryptique et brilla très faiblement pour signifier sa présence. Il passa ensuite le reste de l'après-midi à forger un long tube de métal avec deux rainures intérieures se faisant face.
Au matin du second jour, Almaric l'attendait devant la forge avec un long emballage cylindrique. Le sculpteur s'était surpassé. La forge s'éveilla dans un grondement qui fit rire les enfants venu jouer sur la place, le réveil de la bête était pour eux presque un rituel aux journée paisibles ponctué des coups de marteaux sur l'enclume qui rythmait les heures.
Déballant le manche désormais creux, Moradund entrepris d'enduire l'intérieur de liquide technophile avant d'y insérer le tube de métal. Si il avait toujours rechigné à utiliser ce fluide au plus possible, il lui reconnaissait indéniablement des qualité précieuses pour répondre aux attentes de ses clients.
Tandis que le doublage de métal s'habituait à son habillage boisé, le nain en profita pour ajouter cinq autres disques runés sur la face du manche qui serait en contact avec la tête de la hallebarde. Il entreprit ensuite de fondre un bout de la chaine pour le fusionner à la tête de l'arme, passant ensuite les maillons dans toute la longueur du manche. La tête de la hallebarde vint se coller brutalement à son manche lorsque la distance qui les séparait se réduisit à la longueur d'une main.
Laissant reposer l'ouvrage, Moradund attrapa un dernier disque à l'épaisseur plus proche de son rayon et porteuse elle aussi d'une rune brillant faiblement. Quelques coup de marteau et ciseaux suffirent à tailler la pièce qui vint se loger au bout de la chaine qui se cachaient à la fin du manche, se logeant parfaitement dans les rainures pour garantir le bon fonctionnement de la nouvelle arme. Le pommeau vint refermer le manche là où il ne faisait que le coiffer à l'origine.
Ultime touche en plus de la marque de l'artisan, une rune vint faire briller sa place à mi-hauteur de la longueur de bois.

Lorsque le loup revint chercher son arme au troisième jour, il trouva le forgeron dans la cour à faire tournoyer la hallebarde. Voyant son client arriver, le nain appuya sur la rune du manche, provoquant le détachement de la tête de l'arme qui vint augmenter la portée du cercle mortel jusqu'à ce qu'il se plante dans une buche disposé pour l'essai. Tournant le manche vers son propriétaire, Moradund appuya cette fois ostensiblement sur la rune. La base de la tête et le bout du manche brillèrent brièvement, la chaine s'animant alors pour se rétracter dans le manche tel un gastéropode effrayé. La hallebarde retrouva sa taille connue dans un claquement sec tandis qu'elle effectuait un dernier vrombissement pour venir présenter son manche à son maître.

-Rechargez la auprès d'un technophile ou de quelqu'un manipulant la magie une fois toute les 100 lunes, vos mains me disent que je ne vous reverrais pas pour l'aiguiser.

Hilda fournit x2 Cuir de sanglier, x1 Écaille de crocodile, x1 Dent de crocodile, x1 Cuir de crocodile et x19 Minerai d'argent.

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Sslozmek fournit x2 Opale.

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Moradund fournit x20 Minerai de cuivre, x1 Émeraude et x1 Essence sylvestre.