Houla, du raffut si tôt le matin. Sargas se leva et alla voir ce qui causait tout cet émoi. Je le suivis en me levant lentement avec mon assiette de soupe de courgette, je n’ai pas envie de renverser ce précieux breuvage, aussi grossier soit-il, et encore moins la laisser alors que je l'ai payer.

Une fois dehors, je me sens un peu seul : Je dépasse la plupart des gens d'une tête ou d'une demi-tête, et de plus mes ailes prennent plus de hauteur de que moi. Bien que ces personnes sont habillées dans des tons sombres, mes ailes arrivent tout de même à se distinguer nettement.

La foule avait fait un cercle autour de Sargas et deux autres hommes. Le guerrier à des propos prétentieux, m'enfin je n'irais pas le contrarier sur ce point. Question combat, il doit sans doute savoir de quoi il parle.
Je me frais un chemin tant bien que mal dans cette foule qui en fait, ne bronche pas du tout à mon passage. Ils sont tous concentrés sur la scène. Sans doute par peur de se prendre un coup. Je pourrais leur faire les poches qu'ils ne s'en rendraient pas compte. Je suis tenté, mais j'ai mon assiette dans une main, et une cuillère dans l'autre.

Pourquoi après mon réveil brutal, il doit ce passer ça ? M'enfin, Sargas va bien s'occuper de ces mécréants. Mais bon, peut-être est-ce un moment pour s'amuser.
Je pose mon ustensile dans le plat, prends un morceau de courgette, et la lance sur le deuxième malfrat. Celui-ci est étonnamment peu content. Il fait une de ses têtes. Un mélange d'émotions toutes plus frustrantes les unes que les autres venant déformer ses traits afin de laisser apparaitre jusqu’à la première molaire. On dirait qu'il veut me mordre. Les hommes sont de vrais animaux finalement.
Je finis mon trajet et arrive finalement dans le cercle.

-Je peux t'en prendre un ? Enfin, juste le distraire. Je doute pouvoir le tuer. Mais ne t'inquiète pas, je te le garde au chaud.
Je fais un clin d’œil à l'imposant guerrier situé à ma gauche.

L'animal, impatient commence à avancer d'un pas prudent. Je n'attends pas la réponse de Sargas, je bats des ailes une fois afin de soulever un léger nuage de poussière. Ces dernières font une ondulation allant dans une direction descendante, et venant presque effleurer le sol. L'animal se couvre les yeux par réflexe, pourtant, il n'y a vraiment rien comme poussière. Mais ne maitrisant pas l'art de la ventilation, j'évite de forcer et de m'aveugler par la même occasion.
Le temps que m'a offert cette petite distraction, je lui lance à la figure mon assiette et son contenu, cuillère comprise.

Je loupe mon coup. Mais la soupe elle, touche ! M'offrant une distraction supplémentaire bien que non voulu. J'en profite pour m'élancer sur mon opposant aider par un battement d'ailes, sortir ma dague et lui porter un coup. [Homme louche B]

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'Attaque - Stryge N' :

Wyrm adressa une pensée reconnaissante à sa fortune qui lui assurait une progression aisée sur les toits –du moins pour le moment. Il avait depuis longtemps perdu cette habitude d’ajuster son équilibre avec ses ailes comme tout bon stryge, essayant de les remplacer par ses bras, mais dans ces moments deux mains de libre auraient été fort bienvenues… Enfin ! Au moins les deux molosses ne se risquaient pas au funambulisme comme lui.
Il risqua un œil vers la rue, en bas. Une troupe s’était réunie au bas du bâtiment. Pour peu il se serait fendu d’un rire ironique : cette foule était le plus grand public qu’il n’ait jamais eu dans sa carrière de musicien. Ainsi, il était plus intéressant à faire le pitre sur les toits qu’assis, à chanter des balades ?

« Il est temps de songer sérieusement à une reconversion. »

Soudain, il suspendit son pas et tourna tout à fait la tête vers les spectateurs. Un mouvement avait attiré son attention. Depuis les hauteurs, on pouvait aisément distinguer ceux qui le chassaient : la foule avait plus ou moins inconsciemment gardé ses distances avec deux individus aussi louches et armés qui plus est. Sans pour autant les arrêter ou se mettre à l’abri.
Ah stupidité, quand tu nous tiens.

« Oh mais, tiens donc. »

Wyrm reconnut la silhouette si particulière de Sargas, bientôt suivie de celle de… Quel était son nom déjà ? Aucune idée. Bah… Le Noiraud, ça lui irait bien.
Chose étant, les deux semblaient avoir arrêtés ses agresseurs. Ou plutôt, ils avaient engagé un combat contre eux… Le ménestrel aurait bien laissé couler une larme d’émotion face à un tel esprit de noblesse –jouer les princesses en détresse ne le gênait pas en fait- mais il fut tenté de prendre la fuite. Après tout, c’est lui qu’on visait alors ce serait plus logique de partir. Il remercierait les deux autres plus tard, dans la perspective éventuelle qu’ils survivraient…

Il s’accroupit sur le rebord, et se laissant glisser de fenêtres en fenêtres, il regagna la terre ferme avant d’avancer rapidement vers le cœur de la foule.

« Depuis quand j’ai des principes, moi ? » maugréait-il en poussant les marauds.

Il arriva à temps pour voir un des méchants agresseurs être gratifié d’un magnifique revers de dague dans la figure. L’attaque n’avait laissé qu’une estafilade mais le ménestrel salua le geste du Noiraud. Quant à Sargas, il semblait tout à son propre adversaire.
Au final, la princesse n’aurait pas besoin de se battre !

« Je parie sur la boite métallique, là » glissa-t-il à son voisin avec un coup de coude, en désignant Sargas.

Mais son regard croisa l’adversaire du Noiraud qui cria à son compagnon « le ménestrel est dans la foule ! » et aussitôt on poussa le stryge blanc au centre du champ de bataille.
Ah Dame Fortune, vous vous jouez de moi…
Comme un des méchants lui sautait à la gorge après s’être débarrassé de Sargas, Wyrm recula rapidement. Il emprunta une épée de facture plus que déplorable à son ancien partenaire parieur et para le coup qui l’aurait étêté. D’un geste maladroit, il tenta une riposte…

[Attaque Homme Louche A]

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'Attaque - Stryge B' :

Tandis que Sargas s'attendait à se battre contre deux idiots, il se mit en position de combat. Jambe gauche vers l'avant et tendue, jambe droite en arrière et légèrement fléchie, le bras gauche prêt plus bas que le bras droit pour une meilleur opportunité de contre attaque, et l'autre près du visage pour éviter un coup fatal.

Mais cette préparation ne servit à rien car l'arrivée du stryge noir et du ménestrel brisa un peu l'ambiance d'un combat calme et rapide. A la vue du ménestrel, La cible de Sargas fonça vers l'homme masqué et tenta une attaque que le ménestrel réussi à parer. Il tenta une contre attaque rapide mais loupa l'homme de quelques centimètres.

Presque dégoûté d'avoir été snobé par son adversaire, Sargas le prit par le col et l'envoya valser dans des tonneaux, non loin de leur position.

- Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser me passer devant comme ça encore une fois ?

L'homme louche se releva et planta ses deux armes entre deux plaques d'armure. Les deux lames se logèrent directement l'abdomen de Sargas. L'homme lâcha un sourire satisfait, jusqu'à ce qu'il se rende compte que le géant de fer ne bougea pas d'un pouce. Même une armure sur le dos, Sargas était capable d'une mobilité impressionnante. Toujours empalé par deux lames, Sargas mit son pied droit en arrière, qui partit aussitôt en direction du visage de l'homme louche.

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'Attaque - Humain' :

Homme louche A attaque Sargas
Homme louche B attaque Rekhan


Les joueurs ont l'initiative !

Vitesse joueurs : 425

Sargas : 855
Vitesse: 217
Dégâts: 223

Wyrm : 145
Vitesse: 110
Dégâts: 30

Rekhan : 55
Vitesse: 98
Dégâts: 35

Vitesse ennemis : 300

Homme louche A : 77
Vitesse : 150
Dégâts : 65

Homme louche B : 265
Vitesse : 150
Dégâts : 65

Tandis que je frappe cet homme, l’autre fonce sur la foule après avoir vu sa cible apparemment. Le Sargas ne doit pas être flatté d’être ignoré ainsi.

Tout à coup, une douleur me transperce, et pas qu’au sens figuré, une lame me pénètre la chair pour venir m’arracher un cri de douleur à moitié masquée par ma surprise et l’adrénaline, et venant me créer une belle entaille sur le flanc gauche. D’un réflexe incertain, je tourne sur moi même, enroulant l’ennemi dans une aile, et le projetant ailleurs.

Je n’aurais pas dû me distraire pour si peux. Me voilà bien maintenant. Un autre coup comme celui-ci et je suis bon pour rejoindre mes parents.
L’homme commence à se relever tandis que j’appuie une main sur ma plaie. J’arrive à m’élever dans les airs grâce à quelques battements d’ailes bien douloureux, et à atteindre un toit sur lequel je garde l’équilibre jusqu’à m’assoir.
-Là c’est sur, je fais moins le fier.
J’arrive à sourire malgré ma blessure. L’adrénaline masque un peu la douleur je dois dire.

Perché sur ma hauteur, je garde un œil sur mon précédent opposant afin de voir s’il ne fait pas de connerie, en le narguant d’un sourire. Apparemment mon sourire moqueur fait de l'effet, l'homme grogne et crache des insultes. Il ce retourne pour aller aider son ami, mais il n'a pas le temps de faire deux pas que je l'intercepte d'un coup aérien.
[Attaque homme louche B]

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'Attaque - Stryge N' :

Wyrm ouvrit grand les yeux en voyant la pierre se précipiter vers son visage. Ou plutôt en tombant face la première, suite à son attaque joliment ratée. Il sentit le masque lui rentrer dans la peau. Aie. Néanmoins, s'il put garder son chef sur ses épaules, ce fut grâce à Sargas qui avait provoqué l'ennemi. Il lui adressa un silencieux remerciement -car tout indic qu'il était, les rixes n'étaient pas vraiment sa tasse de thé...
Il se redressa donc, et assis sur son séant, regarda le spectacle. D'un coté, Sargas menait la vie dure à son adversaire. Pas de doute, ce dernier ne ferait pas long feu. De l'autre coté, Noiraud affrontait d'une drôle de façon son belligérant... Ah... Wyrm eut brièvement la nostalgie de ses ailes, en voyant Noiraud déployer les siennes.

Bon.
Les deux avaient l'air de gérer la situation. Peut-être devrait-il songer à les laisser en tête à tête et de ce fait, protéger la sienne...? A peine y songea-t-il que l'adversaire de Noiraud profita de sa proximité pour lui balancer une dague, en même temps que vers le stryge noir.

"Oh là, refrénez vos ardeurs monsieur" fit-il en esquivant de justesse la lame.

Vivement que ce bordel se termine, c'était trop d'émotions pour son coeur de pierre.
Il attrapa la dague plantée au sol et la renvoya vers l'adversaire de Sargas qui lui tournait le dos.

[Attaque Homme A]

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'Attaque - Stryge B' :

Le pied de Sargas arriva directement dans le visage de l'homme louche qui l'avait empalé auparavant. Ce dernier avait du mal à se relever, laissant à Sargas le temps d'ôter sans trop de problèmes les deux lames de son abdomen. Le guerrier jeta les deux lames hors de la zone de combat tandis que le bandit se retrouvait sur pied.

Sargas se remit en position de combat, prêt à contre attaquer. L'homme louche était encore un peu sonné du dernier coup dévastateur. Un coup de pied en plein visage est violent, mais quand ce pied est entouré de plaque de métal, c'est encore pire. Tandis que l'homme s'approcha de Sargas pour tenter une attaque, il hurla soudainement de douleur. Il fit un tour sur lui même, agitant les bras comme pour enlever quelque de coincé dans son dos. Sargas vit une dague logée entre ses deux omoplates, et un masque blanc derrière le malfrat.

Bien visé l'ami..

Complètement déstabilisé, le bandit ne s'attendait pas à avoir le poing de l'armure ambulante en plein visage. Ce coup devrait être assez puissant pour le mettre hors de combat sans pour autant le tuer. Même s'il n'était pas la cible principale, Sargas ne supporte pas les chasseurs de primes.

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'Attaque - Humain' :

Homme louche B attaque Sargas

Les joueurs ont l'initiative !

Vitesse joueurs : 425

Sargas : 823
Vitesse: 217
Dégâts: 223

Wyrm : 145
Vitesse: 110
Dégâts: 30

Rekhan : 55
Vitesse: 98
Dégâts: 35

Vitesse ennemis : 300

Homme louche A : Hors de combat
Vitesse : 150
Dégâts : 65

Homme louche B : 230
Vitesse : 150
Dégâts : 65

Je l’ai touché à l’épaule, mais le bougre continue sa route sans même faire attention à moi. Il se jette sur l’armure ambulante en criant de rage. Je lève la tête pour voir le pourquoi, et je vois son compagnon au sol, inerte. Visiblement mort, ou salement amoché.
Ah les humains, toujours aussi sujets à la vengeance. Aucune notion de survie. Un jour ou l’autre ils finiront par tous s’entretuer avec leur histoire de vengeance à la mord-moi-le-nœud.

M’enfin, il me manque de respect le bougre ! Je déploie mes ailes en vitesse, donne un battement, et m’élance sur "le pauvre petit humain à qui ont à tué son copain" !
Bon ok, ma réaction n’est guère mieux, mais j’ai jamais dit que j’étais différent des hommes.
Je le rattrape grâce à l’impulsion, et en arrivant sur lui, je lui donne un autre coup de dague, tout en le projetant sur le guerrier d’un coup d’épaule. Je ne sais pas si j’ai touché, mais le pauvre s’envole presque, pour atteindre la solide carapace de fer.
[attaque Homme louche B]

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'Attaque - Stryge N' :

Le stryge était mauvais combattant, avec une lame entre ses mains autant qu'avec ses membres, toutefois il ne manquait pas de précision. Sa cible touchée, Sargas put l'envoyer ad padres dans la seconde. Wyrm siffla d'admiration. Ce ne serait pas un freluquet de stryge blanc qui pourrait coller un coup de poing pareil... Il en était presque envieux.
Une chose de réjouissante dans tout ce bordel : la liste des personnes en voulant à sa pauvre tête venait de se réduire. D'une personne, mais vu sa situation, c'était beaucoup. Il eut une pensée reconnaissante envers dame Fortune, qui pour une fois, l'avait favorisé alors que son attention revenait à Noiraud. Ce dernier semblait... frustré ? en colère ? Peut-être un mélange des deux, ce qui expliquerait son soudain manque de délicatesse : il fonçait tout simplement vers son adversaire.

Ce dernier encaissa un coup de dague à la naissance du coup, avant de valdinguer sur Sargas... Le ménestrel compatit : rentrer à pleine vitesse dans ce grand caisson de fer ne devait être des plus agréables. Néanmoins, il réussit à garder ses esprits pour tenter une nouvelle attaque.
De son coté, Wyrm s'ennuyait quelque peu. Certes, il n'avait jamais été un grand partisan de l'effort et du zèle mais les trois là avaient l'air de bien s'amuser. Il aurait voulu comprendre cet engouement au combat mais cela était un concept qui lui échappait tout à fait.

Enfin se mettre à chanter serait sans doute malvenu.
Il s'en abstint donc.

Un soupir lui échappa tandis qu'il regardait le trio danser. Lui qui avait l'habitude d'être sur le devant de la scène, voilà qu'on l'ignorait. Même ce grand vilain là en avait oublié son objectif de départ, l'ayant troqué contre sa survie. Il l'observa reculer sous les assauts de Sargas et Noiraud...
Wyrm laissa trainer une jambe : au moins, s'il passait par ici, son équilibre s'en verrait fort perturbé et ces réjouissances s'écourteraient !

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'Attaque - Stryge B' :

L'homme était blessé, apeuré et seul. Le choc contre Sargas ne lui avait pas fait du bien, et l'armure était encore plus énervé d'avoir été touché par un déchet pareil. Aux côté du stryge noir, Sargas s'avança vers l'homme louche. Un léger croche patte du ménestrel le fit chuter. Toujours à terre, l'homme prit une l'épée de son coéquipier que Sargas avait éloigné du combat et d'un geste vif, il planta l'épée dans le bas ventre de l'armure. l'épée se brisa en deux laissa un morceaux à l’intérieur de la chair.

Sargas tituba silencieusement, sans lâcher un cri ou même un gémissement de douleur. Il se contenta juste de trifouiller entre les plaques d'armure protégeant son ventre pour retirer ce morceaux de métal. D'un coup sec, il retira le bout d'épée qui était recouvert de sang presque noir avec de léger reflet rouge, comme du sang séché. le bout de lame dans la main, il s'avança vers l'homme avec la poignée de l'épée. Il leva la lame en direction du visage, et tenta de toucher la tête de l'homme louche.

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'Attaque - Humain' :

*Bwahahaha. Loupé*
Homme louche B attaque Wyrm

Les joueurs ont l'initiative !

Vitesse joueurs : 425

Sargas : 823
Vitesse: 217
Dégâts: 223

Wyrm : 80
Vitesse: 110
Dégâts: 30

Rekhan : 55
Vitesse: 98
Dégâts: 35

Vitesse ennemis : 300

Homme louche A : Hors de combat
Vitesse : 150
Dégâts : 65

Homme louche B : 165
Vitesse : 150
Dégâts : 65

Pourquoi faut-il que la chance mette le bazar ?
L'homme a évité de justesse le coup de Sargas par un réflexe prodigieusement miraculeux : un simple mouvement de tête.
Je n'ai jamais vu une esquive aussi complexe. M'enfin, les meilleures choses sont souvent les plus simples.

L'homme commençait à être épuisé. Il saignait par deux endroits, et c'est prix de plein fouet une masse solide au poids inconnu, mais assurément lourde.
Il ce releva lentement en titubant, mais s'aidant de son poids arrive à s'écraser sur Wyrm et lui écraser la gorge d'un bras crasseux. 

Je m'approche du dominant, et le projette à un mètre d'un coup d'aile. J'ai plus de force dans les ailes que dans les bras il faut dire. Après tout, il faut bien qu'elles me soulèvent.

-On aime pas être terre à terre à ce que je vois. Je souris et tends la main vers le ménestrel. Un coup de main ?

Maintenant que j'y pense, la foule est toujours autour de nous, s'adaptant au combat. Certains prennent du plaisir à nous voir ce battre, d'autre regardent d'un œil vide. Comme s’ils étaient habitués à ce genre d’évènement. Après tout, dans une ville pareille ça doit être le cas. Mais ce qui m'interpelle le plus, c'est que personne n'a engagé, ou à même pensé intervenir pour nous aider, ou calmer le jeu. Ça pourrait être leur voisin, ou même leur famille qu'ils s'en foutraient totalement. J'espère que cette ville n'est pas une représentation du monde, sinon, le monde est bien triste.

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'Attaque - Stryge N' :

Wyrm vit le monde tournoyer.
Tout son air venait d'être expulsé... et sa gorge se voyait être comprimée... Le sang lui battait au tempes, tel le décompte funèbre avant qu'il n'étouffe tout à fait. Son masque blanc gênait sa respiration aussi... Sa carrure légère le mettait dans l'incapacité de soulever l'oppresseur. Et le manque d'air... Dissipait toute initiative au delà de la simple pensée...
Je devrais le pousser...
Je devrais bouger... me débattre...
La bouche ouverte, il cherchait à reprendre son souffle. Les larmes lui virent aux yeux. De mauvais souvenirs affluaient dans son esprit à l'image d'un torrent dévastateur : balayées, les envies de survie. Lui qui croyait les avoir oubliés... Alors que sa vision se noircissait, il se retrouva vingt ans auparavant, sur cette chaise là, et tout aussi impuissant. La douleur qui s'était inscrite dans sa mémoire fut ravivée, elle aussi. Et son dos recouvra toute son existence par le biais de cette souffrance...

RESPIRER.

Wyrm reprit son souffle, avalant à grandes goulées ce qu'il avait perdu. En ces quelques secondes, il avait perdu son masque : non celui qui cachait son visage, mais celui qu'il avait revêtu par dessus son esprit.

"Un coup de main ?"

Les démons refluèrent dans les abysses tandis que Wyrm le ménestrel revenait sur la scène. Il accepta la paume ouverte de l'homme avant de lâcher sur d'une voix rauque :

"Encore un peu et je m'envolais aussi. Merci l'ami."

Il se clarifia la gorge, puis reporta son attention sur les événements. L'ennemi se trouvait désormais entouré d'un coté par eux deux, et de l'autre, par Sargas dont l'agacement était simple à deviner. Ce n'était plus l'affaire de quelques minutes tout au plus maintenant.
Le ménestrel le vit foncer sur lui, désespéré ; autant en finir avec le plus faible. Mais Wyrm était plus que las. Sa main glissa vers sa poche où se trouvait les cordes de rechange de son luth et accueillant l'homme à bras ouvert, il n'attendit qu'une occasion de lui faire connaitre la même douleur.

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'Attaque - Stryge B' :