Félicitations, jeune Paladin. Tu rejoins désormais la Garde zéphyr. Tu remportes 4 points politique, et tu peux désormais rejoindre ton QG ici. ET OUAIS, c'est le marchand qui te valide !

Toi... viens à Lédéhi... tu y as ta place...

C'était grosso modo ce que cet inconnu au maquillage grotesque et aux yeux rouges sangs lui avait dit. Sur le coup, Saigo n'avait pas fait attention, mettant ces paroles sur le compte de la folie apparente de celui qui avait été son adversaire. Mais maintenant, il était intrigué, ce qui était assez rare pour être souligné. Lédéhi... Lédéhi... ça ne lui disait rien. Qu'est-ce que cela pouvait désigner? Où devait-il aller? Il avait beau chercher, retourner la question, et les mots de l'inconnu, dans tous les sens possibles, il ne voyait pas le bout du tunnel. Et rien de ce qu'il avait pu entreprendre ne lui avait apporté un début de réponse. Quartiers mal fréquentés, tavernes de basses réputations, rien ni personne n'avait pu le renseigner. D'ordinaire, il aurait simplement laissé tomber, lassé de creuser dans le vide, sans rencontrer matière à attiser sa curiosité passagère. Mais cette fois, c'était différent. Ce mot résonnait continuellement dans son esprit. Rien ne pouvait le déloger. Lédéhi... Lédéhi... Chaque seconde, il entendait ce mot. Il en était même arrivé à un point d'obsession. Il devait trouver ce lieu, même si cela lui prenait l'éternité. Et si ce lieu n'existait pas? Il devait en trouver la preuve. Il s'était demandé pourquoi ce mot refusait de s'effacer de sa mémoire. Peut-être était-ce l'œuvre de cet être rencontré dans une caverne de Spelunca? Peut-être. Ou c'était simplement quelque chose que le cerveau de l'Exécuteur avait retenu et refusait d'oublier. Quoi qu'il en soit, le stryge noir devait trouver des réponses.

Les autres lieux n'ayant pas répondus à ces interrogations, Saigo était revenu à la Tour Noire. C'était le dernier endroit où il avait une chance solide d'obtenir des renseignements. Si jamais ce n'était pas le cas, il sombrerait probablement dans la folie, et entamerait une quête sans fin. Si c'est l'œuvre de ce clown, je le tue. Pensait Saigo, durant les rares instants où son subconscient l'épargnait des répétitions de ce mot devenu objectif: Lédéhi.

Dans le cachot des Exécuteurs, Saigo connaissait un stryge noir qui avait voyagé aux quatre coins de Dùralas. C'était sur lui qu'il comptait pour le renseigner. C'était le seul être au monde qu'il connaissait, et qui pouvait potentiellement savoir. Il était attablé, discutant calmement avec d'autres Exécuteurs. Peu habitué à engager une conversation, le stryge solitaire décida simplement de se poster devant son interlocuteur, et de lancer de but en blanc:
Lédéhi, ça te parle?
L'homme leva la tête, sans doute surpris d'être interpellé de la sorte, surtout par Saigo, qui ne parlait presque jamais. Mais il répondit, au grand soulagement du stryge solitaire:
Lédéhi... signifie La Demeure Isolée. C'est le repaire de la Congrégation de l'Ombre.
C'est où?
Quelque part, dans les Terres Désolées du Sud. Pourquoi ça t'intéresses tant?
Sans prendre la peine de répondre ou de remercier son collègue, Saigo quitta la pièce, satisfait des informations reçues. Sans s'attarder davantage, il quitta la Tour Noire. Il avait une bâtisse à trouver.

Au bout de plusieurs jours de recherches dans les vastes Terres Désolées du Sud, l'Exécuteur découvrit enfin l'objet de son obsession. Perdue au milieu de rien, Lédéhi, La Demeure Isolée, trônait magistralement au centre de son champ de vision. Le soleil s'était couché environ deux heures plus tôt, aussi Saigo avait-il eu du mal à repérer son objectif. Mais maintenant, il le voyait, et il ne comptait pas perdre une seule seconde. D'un pas décidé, presque en courant, le stryge solitaire parcourut les quelques dizaines de mètres qui le séparait de Lédéhi, et ouvrit la porte. Devant lui, une pièce, plongée dans la pénombre, entièrement vide. Et une voix rieuse qui s'éleva de nulle part:
Bienvenue. Nous t'attendions. C'est toujours un plaisir d'accueillir de nouveaux éléments.
La voix avait un écho, ce qui l'aurait rendu inquiétante pour n'importe qui. Décontenancé, Saigo ne laissa rien paraître. S'avançant de quelque pas, il perçut du mouvement dans son dos. Il se retourna: rien. Du coin de l'œil, il remarqua une silhouette sur sa gauche, mais lorsqu'il tourna la tête, elle avait disparu. Dans la pénombre, des ombres dansaient autour de l'Exécuteur. Sans se défiler, le stryge sortit sa dague. Soudainement, les ombres s'entremêlèrent pour n'en former plus qu'une, qui fondit sur Saigo. Ce dernier, par pur réflexe, planta sa dague dans ce qui semblait être le crâne de son adversaire fantomatique. Lorsque sa lame perfora les volutes noires, un flash perturba subitement son champ de vision.

Lorsqu'il recouvrit l'usage de la vue, Saigo fût plus que surpris. La pièce dans laquelle il se trouvait était subitement éclairée et remplie. Elle ressemblait à une taverne. Gisant à ses pieds, le cadavre d'un inconnu baignant dans son propre sang, un trou dans le crâne. La lumière se fît dans l'esprit de l'Exécuteur: cet inconnu aux yeux rouges sang l'avait confronté à une illusion. Il l'avait poussé à tuer un homme. Ingénieux constata le stryge noir sans émotion. Haussant les épaules, il remarqua que personne ne se précipitait pour venger un camarade tombé bêtement. C'était donc ça, la Congrégation de l'Ombre. Cela lui plaisait. S'avançant jusqu'au bar: il apostropha le tenancier:
C'est ici, pour intégrer la Congrégation?

Tu es donc désormais un membre de la Congrégation de l'Ombre. Tu peux rejoindre ta faction en allant Ici. Tu gagnes en outre 10 points politique bonus pour un très bon RP !

Je voudrais devenir Kazharien. Mon texte de passage sera écrit lorsque j'aurai fait mon RP

Pareil que Ragnör mais pour la Milice svp

Vous êtes tous les deux acceptés et bienvenus dans vos factions respectives ! Je vous donne de ce pas l'accès à vos QG !
Vous obtiendrez vos points politiques lorsque vos RPs seront publiés

Je titubais. Un pied, puis l'autre. J'avais du mal à rester debout. Je ne me rendis compte que je chutais qu'au moment où une vive douleur traversa mes genoux et remonta jusqu'à ma mâchoire. Les images qui envahissaient mes pensées étaient constituées des horreurs que j'avais eu tout le loisir de contempler dans le village elfique. Les corps décharnés, pendus, des traces effectives de drowification livide. Quand l'étau de douleur qui m'enserrait le crâne se fit insupportable, je pris le parti de m'évanouir. Pour changer.

Je repris connaissance confortablement installé dans un lit. Je reposais directement sur les couettes, un oreiller glissé sous ma tête. Un tissu trempé avait été déposé sur mon front. Je m'en débarrassais d'un mouvement de tête. Tandis que je commençais à me redresser, une personne fit irruption dans la pièce. Nous avons des choses à nous dire. Je l'observé perplexe. Je commençais par lui demander où nous nous trouvions, et pour quelle raison on m'avait amené ici, qui il était... Pour toute réponse, la personne se retourna, puis se mit en marche. Je la suivie. Nous finîmes par entrer dans un bureau. Sur le mur en face de moi, une immense fenêtre de par laquelle entrait la lumière qui éclairait naturellement la pièce. L'elfe pris place ( car il s'agissait sans aucuns doutes d'un elfe, voir même d'un Eldar, mais je n’osais m'avancer sur ce sujet ) sur un immense siège en face d'un beau bureau en chêne sculpté. Du regard, il m'invita à faire un pas dans la pièce. J'entrais aussitôt.

  - Écoutez moi et ne posez aucune question. Ce que vous avez aperçus dans ce village doit rester secret. Pour cela, je ne vois que deux solutions. La première, simple et efficace, je vous fais mettre à mort puis je jette votre cadavre aux bêtes sauvages et personnes ne se demandera jamais ce qu'il est advenue de vous. Comme je pense pouvoir avancer sans craintes que cela ne vous enchante pas, je vous propose de rejoindre la Garde Zéphir, et votre mission, si vous l'acceptez (ce qui, dans le cas contraire, vas ce conclure par votre décès prématuré ) seras d'enquêter sur ce qui est arrivé au village. Alors ?

Plusieurs sentiments se bousculaient en moi. Rejoindre la Garde Zéphir était extrêmement bien vue par l'ensemble de la communauté elfique. De plus, l'idée de pouvoir venger le village m'intéressais énormément. Seul problème, l'impression que c'est sous la contrainte que j'allais accepter son offre, et l'image que cela allait renvoyer de moi.

  - C'est avec honneur que j'accepte d’intégrer la Garde Sylvestre. Je relève aussi le défi de découvrir les responsables du massacre du village.
  - Qu'il en soit ainsi alors, écoutez moi pour connaitre l'entière vérité sur ces tristes événements.

  Au fond du couloir aligné avec l'entrée du bureau, une jeune recrue intriguée vis un elfe drow livide, à l'écoute du président de l'assemblée. Et tandis qu'elle se rapprochait pour voir de quoi il en retournait, la porte se referma lentement, laissant l'inconnu dans l'expectative.






Voila voila, j’espère que cela vous a plu, je ne me suis pas étendue sur les explications de ce qui était arrivé au village, j'ai préféré clore ainsi, je ferais le reste dans un rp, ou dans mon journal, à voir ^^. N’hésitez pas à me prévenir pour toutes fautes qui vous brûlerez les yeux au point de vous en faire mourir sur le coup, j'en ai corrigé pas mal, et je relirais régulièrement à leur recherche.

@Kiloë de Sylfaën : Tu rejoins la Garde Zéphyr, tu peux rejoindre ta faction ici. Tu remportes également 8 points de politique

@DoÖoN : Tu rejoins la Congrégation de l'Ombre, tu peux rejoindre ta faction ici. Tu remportes également 8 points de politique

@Yuli Sibly : Tu rejoins les Gardiens, tu peux rejoindre ta faction ici. Tu remportes également 10 points de politique

Cela faisait quelques semaines que j’avais commencé mon entrainement pour devenir une parfaite protectrice, je n’étais qu’une novice, une apprentie devant les autres grands protecteurs du groupe des purificateurs. J’étais bien contente que l’homme que j’avais rencontré après la mort de mes parents, ait bien voulu m’aider à remonter en selle. Toute ma famille était morte, j’étais seule maintenant, vraiment seule. Je me demandais encore ce que j’allais devenir aujourd’hui, ce que j’allais faire de ma vie. La seule chose que je savais à présent était que le destin ne m’avait pas abandonné toute seule, au beau milieu de la nature sans m’aider. La vie était toujours présente dans mon esprit et dans mon cœur, mais je me sentais bien différente maintenant. La page devait se tourner, je devais aller de l’avant, je devais me reprendre et continuer ma route, mais sur un autre chemin. J’avais choisi d’être protectrice, d’aider les autres et de ne plus voir mourir des gens devant mes yeux.

Beaucoup de personnes me disaient qu’une femme protectrice était compliquée à faire comprendre aux yeux du monde. J’étais une femme et j’avais beaucoup de personnes qui ne comprenaient pas pourquoi je n’étais pas devenue une guérisseuse. Je leur avais rétorqué que je voulais reprendre le travail que mon père avait fait pendant des années avec le sourire et j’avais toujours voulu être une protectrice. Maintenant que j’en étais une, je ne devais pas faire le moindre faux pas devant le groupe des purificateurs. Je devais apprendre et devenir comme eux… Aujourd’hui, j’avais de la chance, j’avais un peu de temps libre pour me balader.

Par pur hasard, je décidais de revenir dans la forêt de sapin où j’avais rencontré Siyas et là où on avait tué mon frère, Soren. Je restais planter devant cet endroit pendant des dizaines de minutes en me demandant si j’aurais pu faire quelque chose pour éviter ce drame. Je m’imaginais tellement de scène : et si j’avais fait cela et si j’avais fait cela aussi, est ce que j’aurais pu éviter ceci… Tellement de questions et tellement peu de réponses. Je me torturais l’esprit à savoir si j’aurais pu éviter la mort de mes parents. Je fermais les yeux et je restais calme. Ma respiration était rapide et je devais la contrôler pour ne pas faire une crise dans ce lieu. Une fois calmée, je pris la décision de partir d’ici mais j’entendis des voix non loin de là en demandant ce qu’il se passait. D’habitude la forêt de sapin était d’un calme si intense, alors je me demandais bien ce qu’il se passait aujourd’hui. Je courrais avec mon épée courte dans ma main droite en cas de problème ou d’une attaque imminente. Je descendis les collines aussi vite que je le pouvais et à la fin, je me rendis compte que deux hommes avaient pris au piège par des trappes pour les sangliers.

Les deux hommes avaient les jambes coincées dans les structures métalliques et ils ne pouvaient plus bouger maintenant. Je m’approchais d’eux en rangeant mon épée à la ceinture : « Oh mon dieu, mais qu’est qui s’est passé au juste ? » - « Ah bah c’est une bonne question, nous étions en train de rattraper une personne importante, qui s’est échappée de la mine de Kazhar et nous devons absolument le retrouver. » - « D’accord, messieurs, si vous voulez, je peux vous aider à le retrouver, mais je dois vous dégager de là avant tout ». J’avais l’habitude des pièges pour les sangliers donc, cela ne me faisait pas peur de les prendre dans mes mains et de les désamorcer.

Quelques minutes plus tard, je pus les dégager mais leur blessure à leur jambe était quand même assez sérieuse pour le coup. « Je vous conseille de rentrer chez vous, avant que la blessure ne s’infecte et que vous seriez obligés de vous couper la jambe… De mon côté, je vais retrouver cette personne et la ramener aux mines de Kazhar, je vous le promets. » - « Bien, il est parti vers le nord, vers les berges du lac de Fresha. » Je secouais la tête doucement avant de reprendre mon chemin vers les berges. Je parcourais ces terres que je connaissais trop bien, mon père et moi, nous jouions souvent dans ce territoire. Je souris doucement, encore un souvenir qui me faisait mal à mon cœur. Après avoir descendu tout le territoire des sapins, je pus retrouver l’homme en question courrait le long du lac de Fresha. « Arrêtez-vous ! Vous ne pouvez pas vous enfuir plus loin ! » L’homme se retourna et prit encore la fuite. J’ouvris mes ailes rapidement car cela m’aidait à courir plus vite et même de décoller de quelques centimètres du sol. Je dégainais mon arme et je le rattrapais plus vite que je ne le croyais. L’homme ne pouvait plus courir, il était tellement maigre et tellement fragile, qu’il ne pouvait plus respirer correctement. Il s’écrasait à terre aussitôt. Je n’avais pas eu besoin de mon arme, mais je me demandais ce qu’il avait fait pour aller dans cette mine.

Je le pris dans mes bras doucement pour le ramener aux hommes qui me l’avaient demandé. L’homme était inconscient et sans défense aussi… Quelques heures plus tard, j’étais de retour devant les mines de Kazhar, et les deux hommes étaient présents. « Ah vous êtes de retour ! Heureux de savoir que vous tenez vos paroles, au moins vous ! » - « Comme convenu, je vous ai ramené l’homme en question et nous sommes quittes… » - « Attendez, attendez, mademoiselle ! Auriez-vous envie de rejoindre les Khazariens ? Nous recherchons des personnes comme vous et nous sommes effectif assez faible en ce moment. » - « Vous êtes sérieux ? » - « Pourquoi nous le serions pas mademoiselle ? Vous êtes aussi une protectrice et une stryge blanche, les Khazariens pourraient devenir votre famille … ou votre deuxième famille » - « Bonne question ! D’accord, je veux bien vous rejoindre ! Cela ne me dérange pas ! Et de toute façon, j’ai besoin d’une famille ». Je souris et les deux hommes sourirent de même. Ils me prirent le bras doucement et me firent entrer dans la mine sombre et mystérieuse. Une nouvelle famille pour moi …

@Azura Khayla : tu es désormais Kazharienne. Pour rejoindre ton QG, il te faut te rendre ici. Retiens bien la localisation, parce qu'il est difficile de retrouver son chemin dans les mines !
Tu remportes également 8 points de faction.

Je quitte officiellement la CO.

@Jack Rosenthal : tu mangeras désormais des raviolis le midi.

J'étais de retour à BaldorHeim. Je ne pensais pas revenir aussi vite, surtout après les événements ayant entraînés mon départ. Pourtant me voici, déambulant dans les ruelles par une après-midi ensoleillée. Malgré cela, la température demeure fraîche, la faute à l'altitude, et je suis bien content d'avoir mon armure. Slalomant entre les nombreuses paires de jambes environnantes, Malidios semble également ravi de retrouver la vie citadine. Nous nous sommes réinstallés dans la demeure de Dolgarinn, mon maître d'arme et de forge. Là, j'ai pu reprendre à plein temps ma pratique de l'épée. Je retrouve progressivement mes sensations, bien que les choses demeurent loin de la perfection. Bien que le vieux nain ne soit plus là pour me corriger, j'ai acquis suffisamment d'expérience pour repérer moi-même mes erreurs.

Je progresse donc dans une rue marchande de la cité naine, observant tranquillement les étals colorés proposant denrées alimentaires et autres objets de la vie quotidienne. Soudainement, un adolescent passe en trombe à côté de moi, effrayant Malidios. Il est suivi de près par un homme de haute stature, qui gagne rapidement du terrain. Ce dernier me heurte d'ailleurs avec force, sans que cela ne l'arrête dans sa course effrénée. De toute évidence, il est énervé. Curieux, mais aussi un peu aigri d'avoir été traité sans ménagement, je décide de les suivre. Mon armure lourde me ralentit fortement, et je lutte pour ne pas perdre leur traces. C'est dans une allée sans issue que je découvre l'enfant, recroquevillé au sol, subissant les coups de pieds et de bâton répétés de l'adulte. Je n'hésite pas un instant, et m'interpose, repoussant violemment l'agresseur et me dressant en travers de sa route.

Ce petit con m'a volé ! Encore ! Proteste-il violemment.

Est-ce une raison suffisante pour le battre à mort ?! Je rétorque sèchement.

Je m'agenouille auprès de la victime, vérifiant tout de même que l'autre ne frappera pas en traître. Le petit est salement amoché. Son visage est tuméfié de partout, son nez est visiblement cassé, il a du mal à respirer. Sa situation est alarmante.

Il faut l'emmener voir un médecin, de toute urgence. Je déclare.

Qu'il aille se faire foutre ! Il n'a eu que ce qu'il méritait !

S'en est trop. Je me redresse, rouge de colère, la main vissée sur la garde de mon épée. Voyant cela, l'homme lève son bâton et tente de porter un coup, mais je lève mon bras pour protéger mon visage, et le morceau de bois se brise contre mon armure. Ainsi désarmé, l'agresseur recule de quelques pas.

Ne songez même pas à prendre la fuite. Je gronde. Si le petit meurt, vous serez responsable de sa mort et jugé pour cela. Je doute que les Kazhariens se montrent très clément avec un meurtrier.

Non… s'il-vous-plaît… pas les Kazhariens… tente subitement de négocier l'homme, soudainement paniqué. J-Je ne voulais pas que ça aille si loin, je voulais juste qu'il arrête de me voler !

Je jette un coup d'œil en arrière. Gisant au sol, crachant du sang, tremblant de douleur, le petit est en haillons. De toute évidence, un gosse de la rue qui meurt de faim. Je soupire.

Que vous a-t-il dérobé ?

Une… une miche de pain.

Je me crispe davantage. Tout ce cirque pour si peu… Finalement, je sors une pièce de ma poche et la jette vers l'agresseur.

Voilà pour votre foutu pain. Maintenant, conduisez-moi au médecin le plus proche. Vite !

Je ramasse l'enfant et le porte sur mes épaules. Devant moi, le marchand volé semble hésitant. Je le presse à nouveau, et me voilà sur ses talons, au pas de course dans les rues bondées de BaldorHeim. J'esquive tant bien que mal les passants, mais en bouscule tout de même quelques uns, m'excusant prestement à chaque fois que cela arrive. Entre deux excuses, je murmure au petit de tenir le coup. Nous arrivons trois minutes plus tard devant ce qui semble être un hôpital. Je m'engage sans hésiter en demandant de l'aide. Ce sont deux gardes kazhariens qui m'accueillent.

Bon sang… que lui est-il arrivé ?

Je vous raconterais tout, mais pour l'heure sa santé est plus importante, il me semble.

Bien sûr… Thormund, emmène le en salle de soins ! Je vais procéder à l'interrogatoire.

Je confie prestement mon fardeau au dénommé Thormund. Puis, voyant son agresseur tenter de s'éclipser, je l'agrippe fermement par le col et le ramène en grondant :

Vous êtes responsable de cela, ne comptez pas sur ma clémence.

Le Kazharien nous mène à une table, et je dois presque traîner l'adulte pour qu'il accepte de nous suivre. Je le fais asseoir et prend place à côté de lui, en face du garde. Ce dernier ouvre la conversation.

Bien, racontez-moi ce qu'il s'est passé. Pourquoi soudainement, on se retrouve avec un petit jeune à moitié mort sur les bras ?

Il m'a volé… commence l'agresseur, mais je le coupe prestement, d'un geste de la main. Je lui jette en prime un regard noir pour l'inciter à se taire.

En effet, selon monsieur, la victime lui aurait volé une miche de pain. En représailles, il l'a poursuivi et battu violemment, jusqu'à ce que j'intervienne. J'ai dédommagé monsieur pour le vol, et nous avons conduit le petit ici.

Vous confirmez cela, monsieur ? Demanda le garde d'un ton sévère.

O-Oui… concéda l'homme d'un air penaud.

Dans ce cas, vous allez devoir rester avec moi. Votre sort dépendra de celui de votre victime. Quand à vous, sire, merci pour votre intervention. Vous pouvez y aller, si vous le souhaiter.

Merci, mais je vais plutôt rester, histoire de savoir si le petit va bien.

Ainsi, l'attente perdura. Les minutes s’égrainaient lentement, dans une atmosphère lourde. Le garde Thormund fini par nous rejoindre, prenant connaissance des détails de l'affaire et nous informant que le jeune adolescent avait été confié à un guérisseur. Selon le garde, le pronostic vital n'était pas engagé, mais les blessures demeuraient très grave, et auraient pu être létale sans une prise en charge rapide. Fort de cette nouvelle donnée, il déclara à l'attention de l'agresseur.

Sire, vous allez être jugé pour votre crime par la justice kazharienne.

Fataliste, l'homme acquiesça, et se laissa conduire hors de l'hôpital. En passant, Thormund tandis vers moi une main rugueuse.

Merci, sire. Votre action a été décisive dans cette affaire. Les kazhariens auraient bien besoin d'hommes comme vous.

Ces mots me vont droit au cœur. J'avais justement prévu de m'engager sous peu.

Vraiment ? C'est une excellente nouvelle. Dans ce cas, venez avec nous, nous rentrons au QG.

Malidios poussa un miaulement qui sonnait comme satisfait, tandis que je l'invitais à grimper sur mon épaule. Flanqué des deux gardes kazhariens, je m'apprêtais à réaliser la promesse faite quelques semaines plus tôt à Moradund Marteau-de-Fer, et à rejoindre la faction Kazharienne.

@Dragoholt Campbell : tu es désormais chez les Kazhariens, tu peux te rendre à ton QG ici : https://www.lemondededuralas.org/f137-grotte-kazharienne . Tu gagnes également 10 points de faction bonus !

Aujourd'hui, la récolte avait été bonne. Je rentrais tout juste de la mine, mon barda dans le sac et la mine fatiguée. Devant moi se dressait fièrement la Tour Noire, comme une dent de dragon calcinée qui surplombait le monde avec grâce. J'arrivais rapidement à l'entrée, quand quelque chose détournait mon attention de mon objectif premier, à savoir rentrer chez moi et prendre une douche avant de ranger mon matériel. Là, devant moi, se tenait trois phalangistes sombres, dont mon père, qui me jeta un coup d'oeil alors que j'arrivais à sa hauteur. La chose qui détourna mon attention était le quatrième personnage qui se trouvait là. En vue de ses habits, on pouvait dire sans trop d'erreur que c'était un membre de la Congrégation de l'Ombre, aux habits noirs et à la capuche grise. En effet, je ne voyais aucune ailes dépasser de sa cape, ni aucun trait distinctif qui aurait pû me prouver que c'était un naga ou un abyssal de la tempête. Et vu le très peu, voir quasi inexistant, taux d'être humanoïdes autre que les stryges noirs, les nagas et les abyssaux présents dans la tour, je pouvais affirmer qu'il s'agissait d'un membre de la prestigieuse faction dont les légendes avaient bercés mon enfance. J'adressai un sourire à mon paternel, par respect plus que par joie de le voir - il n'avait jamais manifester la moindre affection à mon égard, et je n'avais de toute façon que faire de l'amour et de ses choses futiles - et me dirigeait vers eux d'un pas assuré.

J'avais déjà eu affaire à quelques membres de la Congrégation, et les disussions que l'on avait eu, bien que rapide, m'avait toujours mis en appétit. Appétit de sang bien sûr. J'arrivai enfin à leur hauteur, et la figure encapuchonnée se tourna subitement vers moi. Sous sa capuche, je discernait des traits humains, et bien qu'en toute autre circonstance je me serais amusé à traumatiser cette faible race, là les circonstances étaient tout autre. C'était un assassin de la Congrégation, et par extension une figure pour qui j'éprouvais du respect. Il ouvrit alors la bouche pour parler, et sa voix était claire, nette et presque tranchante, comme une dague bien affûtée:

"Ton père, ici présent, m'a dit que rentrer dans la Congrégation t'intéressait ?"

Je gardai mon sourire aimable, avec un semblant de je ne sais quoi qui le rendait terrifiant pour quelqu'un qui ne me connaissait pas, et réfléchit en une seconde. Rentrer dans la Congrégation ? J'en avais toujours rêvé, depuis enfant. Pouvoir vivre de ma passion, c'était un rêve que j'avais depuis longtemps, et là l'opportunité se présentait devant moi. Je dis après ma seconde de réflexion, d'une voix toute aussi claire et presque chantante:

"Assurément, ami de l'obscurité. Où est-ce que je signe ?"

Il me répondit par un léger sourire, et continua:

"Content de voir que tu es si enthousiaste. D'après ce que m'as dit ton père, tu me sembles être une recrue de choix. Considère toi dès maintenant l'un des notres, et hâte toi d'aller dans le Sud de Duràlas, près des Terres Désolées, et montre ceci."

Il sortit un parchemin de sous sa veste en cuir, et me le tendit. Je l'examinai un instant, et y découvrit une fleur rouge, caractéristique de la Congrégation de l'Ombre. Il était inscrit en bas d'étranges symboles, que je devinais être une "lettre de recommandation". Il approchait alors sa tête de mon oreille et y murmurait les coordonnées exactes du quartier général avant de se retourner, saluer mon père et s'éclipser dans la Tour d'une démarche vive et fluide. Mon père me fit une tape amicale sur l'épaule et me dit à voix basse:

"Félicitations fils, tu es membre de la Congrégation maintenant."

Outre le fait que mon père m'avait félicité pour la première fois de ma vie, ce qui me laissait complètement indifférent, il avait raison. J'étais maintenant un authentique membre de la Congrégation ! Mon objectif final s'avançait à grands pas, et le jour où je serais courroné Ombre avançait plus rapidement que je ne l'aurais imaginé.

@Valphégas : tu fais désormais partie de la Congrégation de l'Ombre. N'hésite pas à aller te présenter dans ton QG, ici. Tu remportes également 10 points de faction bonus

Baldorheim, la ville sans remparts, Vim était bien dans celle-ci, elle abritait une énorme arène ou il pouvait taper sans se soucier de la loi, bon prétexte pour les effusions de sang inutiles. Dans son esprit très simple la ville de BaldorHeim était presque comme son ancien royaume duquel il n'avait que quelques bribes de souvenirs. Puis pour une fois il n'était pas seul géant, pas le seul barbare surtout, il était presque comme chez lui avec ses confrères.
Alors qu'il trainait en ville, toujours la tête dans les nuages, évitant les nains qui lui arrivaient en haut des genoux, il entendit un bruit assourdissant venant de l'une des portes, il mit son marteau à l'épaule et courut vers le bruit TAPER! JE VEUX TAPER! Lorsqu'il arriva à la porte il vit les deux géants gardiens se battre avec deux autres géants indisciplinés, il sauta dans le tas sans réfléchir (comme d'habitude en gros), balançant son marteau de gauche à droite, fauchant torses et têtes, a un moment un gardien fut mis à terre et son assaillant se rua vers lui, Vim lâcha son arme et agrippa le géant renégat, lui envoyant coup après coup, se transformant petit à petit en cette bête immonde appelée berserker, il frappait l'ennemie en pleine gueule, défonçant la mâchoire, le crâne et par la même occasion, arrachez-le peu de dignité qu'il restait dans la créature meurtrie.
Une fois fini il se releva, l'acolyte du renégat avait fui, il ne restait plus que les deux gardiens qui le regardaient comme un confrère, il faut bien comprendre qu'un combat de géant ça laisse des séquelles, donc un coup de main n'est jamais de refus, sauf pour les plus bêtes d'entre eux (Vim en faisant partie).
L'un des gardiens fit signe à Vim:

-TOIFORT! TOI COMME NOUS! NOUS MÉTIER! TAPER QUAND BAGARRE! TAPER SANS SANCTION!

Les yeux de vim s'écarquillèrent, travailler pour taper! un travail idéal pour lui! Quand l'un des gardiens vit cela il demanda à l'autre d'amener vim signer son contrat, enfin signer c'est vite dit, il fit juste une croix en guise de signature, tenant le morceau de charbon entre ses gros doigts.

@Vim Naturae : tu fais désormais partie des Kazhariens. N'hésite pas à aller te présenter dans ton QG, ici. Tu remportes également 6 points de faction bonus

Dans les cas comme ça, c'est pas moi qui décide, c'est le chef de la CO ^^

Depuis son départ de la Forêt de Sapins, Utop entendait de plus en plus parler d'un groupe, d'une organisation à la fois secrète et connue. Secrète car personne ne sait réellement qui sont ses membres, quel est leur nombre où bien même où se réunissent-ils. Pourtant, cette organisation est aussi très connue. En effet, beaucoup de monde en parle. Les gens prétendent que c'est un groupe de meurtriers, d'assassins, de vampires et toutes sortes de "monstres" comme ils aiment le dire. De plus, il est possible de les contacter, du moins de bénéficier de leurs services. Contre une somme d'argent, des assassins viennent tuer une cible que vous désignez. Le nom de ce groupe ? La Congrégation de l'Ombre. Beaucoup de rumeurs circulent à son sujet, mais personne ne sait comment elle fonctionne. Personne ne sait comment les rejoindre ou bien les éviter. Ils interviennent partout en Duralas selon certains. Selon d'autres, ils n'échouent jamais.

Un regroupement d'assassins ? Utop en ferait bien partie lui aussi, mais comment ? Il a beau chercher, il ne trouve pas. Il demande de temps à autres aux taverniers et voyageurs qu'il croise, histoire d'attirer l'attention sur lui pour que quelqu'un de plus au courant vienne lui en parler. Mais jamais il n'obtient ce précieux renseignement, celui qui fait que lui aussi pourra rejoindre les rangs de cette étrange organisation. On entre pas en contact avec les membres de la Congrégation. Ceux qui connaissent leur identité sont sûrs de mourir, les assassins ne laissent jamais de témoin.

Il faut à tout prix qu'Utop trouve un moyen de les contacter, mais lequel ? Faire en sorte de se retrouver avec un contrat sur la tête ? Trop risquer ! Mais oui ! C'est ça la solution ! Son idée provient de son esprit malade, mais elle peut fonctionner, elle peut être concluante. Ce soir, il fera ce qu'il faut pour passer un contrat auprès de la Congrégation contre un bandit qui rode dans le coin. Il attendra gentiment que les assassins arrivent pour leur demander comment les rejoindre.

Premièrement, trouver cet abruti de bandit. Il campe depuis deux jours dans le petit bois, ce sera un bon endroit pour une embuscade. Utop se rend donc non loin de ce voleur, prêt à lui bondir dessus. Il est assis sur cette branche, attendant le moment idéal pour sauter sur le bougre qui fait griller de la viande sur le feu.

Un mouvement dans les buissons, l'homme n'a rien remarqué, du sol, on ne voit rien, mais de  là où il se trouve, Utop remarque la présence de deux assassins. C'est le moment ! Il bondit sur sa cible, lui assène quelques bons vieux coups de hache. Tout est si soudain, l'homme n'a même pas eu le temps d'ouvrir la bouche qu'il est déjà mort. Une flèche frôle Utop. Elle ne lui était pas destinée, le brigand devait se la prendre. De justesse. Méfiant, il s'annonce :

"Je suis le commanditaire du contrat. Si tu veux ton or, garde moi en vie. Je l'ai caché jusqu'à ce que ma requête soit acceptée."

Les assassins restent silencieux, il apprécie cela. Enfin il tombe sur des gens normaux, des mecs biens qui pensent et agissent comme lui. C'est encore plus plaisant que de tuer. Il avance d'un pas sûr vers eux, toujours attentif à leur faits et gestes de peur qu'ils ne fondent sur lui, puis il entame sa requête :

"Je veux rejoindre la Congrégation. Menez moi à votre chef !"