Le domaine de Balrath, le seigneur de la Destruction, situé au Centre du Pandémonium, est divisé en plusieurs parties distinctes. Tout d'abord, aux alentours, on peut apercevoir les Terres Cendrées, sorte d'avant-goût de l'horreur qui se cache au plus profond de cette partie du Pandémonium. Une fois ses Terres passées, souvent non sans mal, on atteint la Forteresse de la Destruction, véritable  bastion indestructible et si grand qu'il s'étend à perte de vue. Puis, en plein centre de ces murailles infranchissables, nous atteignons finalement le Donjon du Ravage, lieu où siège Balrath, le prince démon de la Destruction, sur son immense trône fait d'os, d'obsidienne et de magma en fusion. Nous allons ici analyser point par point chaque parties de son domaine, en commençant par la périphérie: les Terres Cendrées.



Quand on entre dans le domaine de Balrath, on arrive dans de larges plaines quasiment déserte de toute vie - pour peu que les démons et les créatures horrifiques qui résident dans le Pandémonium soit "en vie" - où le sol est intégralement fait de cendre rougeâtres: les fameuses Terres Cendrées. A quelques endroits, on peut apercevoir des volcans titanesques, qui n'ont rien à envier aux plus grands volcans de Dùralas. Parmi ses volcans, le plus grand se situe à l'Ouest des Terres Cendrées, et il est nommé par les démons de la destruction "Bholgalam", ce qui signifierait en language dùralassien "Le pic de toutes les barbaries". C'est une sorte de lieu "sacré" - notez le paradoxe d'un tel mot - pour les habitants du domaine de Balrath, qui s'y rendent parfois en pélerinage pour louer leur seigneur, quand ils ne passent pas leur temps à se battre à mort.
En plein centre de ce volcan, une grande arène a été bâtie il y a des siècles, et c'est l'arène la plus fréquentée des environs. La légende raconte que ce cratère brûlant communique directement avec le trône de Balrath par un tunnel de lave, et que les sacrifices jetés dans ce gouffre viennent alimenter son trône en os et en sang. C'est la raison pour laquelle ce lieu est important pour les démons désireux de faire leur preuve devant le seigneur de la destruction. Des combats y sont organisés chaques jours, et cela représente la seule réelle activité sur les Terres Cendrées, outre le pélerinage pour atteindre le Bholgalam, les expéditions pour récupérer du shang ou les excursions de l'armée de la Destruction.

Outre ce grand volcan et les quelques autres disséminés un peu partout, on peut aussi apercevoir plusieurs cascades et rivières de sang, ce qui explique la couleur si particulière du sol enrichi constamment de sang. Les cascades qui projettent tout ce liquide vermeil sont, d'après les dires des démons, alimentées "magiquement" par le sang des dùralassiens mort sur le champ de bataille et dont le sang s'est écoulé sur le sol jusqu'à rejoindre le Pandémonium. Cependant, il n'y a aucune réelle preuve que le Pandémonium se situerait en dessous de Dùralas, et les plus grands savants de ce monde supposent plus aisément qu'il se situe dans un autre plan d'existence, même s'il est possible qu'on trouve certaines failles dimensionnelles au plus profond des souterrains dùralassiens.
Sinon, ces rivières de sang sont aussi alimentées de temps à autre par des démons qui, désireux de se battre au nom de leur seigneur, s'entretuent quand ils se croisent près d'un point d'eau - ou devrais-je plutôt dire "point de sang" - comme leur coutume le veut. Il existe aussi des sortes de bassins où le sang déversé par les rivières vient stagner, aspiré petit à petit par les cendres en dessous pour venir alimenter toutes les Terres Cendrées de la couleur rouge si caractéristique des lieux. Le plus célèbre d'entre eux est le "Geldeheth-Barth" ou "Puit sans fond" en terme dùralassien. Personne n'est jamais parvenu à en sonder le fond, et les légendes démoniaques racontent qu'il est en fait directement relié au fin fond du sous-sol pandémonique, là où aucune vie ni aucune non-vie ne réside. Un lieu chaotique fait de néant, que les démons considèrent comme le lieu où ils retournent à leur mort. Le "Thandrak", ou "Chaos de la Fin" en terme dùralassien. Cela s'apparente plus à une croyance qu'à de véritables faits avérés, cependant.

En plus de toutes ces joyeusetés que l'on trouve tout autour du domaine de Balrath, on peut aussi parfois trouver des gouffres de braises, véritables fournaises où ce qui y tombent est complètement et tout bonnement désintégré. Remplis au choix de lave, de feu ou de braises incandescentes, ces gouffres sont le lieu parfait pour jeter quelqu'un sans laisser de trace - ce qui est, il faut le dire, le dernier des soucis des démons de la destruction. Il n'existe pas de gouffres plus notable qu'un autre, les démons comme les rares savants démonistes à connaître le Pandémonium considérant ces gouffres comme de simples "sorties" pour les tunnels de laves et de flammes qui sillonnent les sous-sol du domaine de Balrath. Il n'est pas rare de voir des gouffres se former alors que d'autres se rebouchent tout simplement, quand le sol cendré s'effondre pour les recouvrir. Ainsi, même si quelqu'un voulait noter géographiquement l'emplacement de tous les gouffres, il devrait revoir son travail environ tous les mois. Mais bon, qui serait assez fou pour penser à de tels détails quand ne serait-ce que survivre en ces lieux est un exploit surhumain?



En plein centre des Terres Cendrées, s'étend à perte de vue la Forteresse de la Destruction, sur des kilomètres et des kilomètres. Elle n'a aucun équivalent en taille avec les forteresses dùralassiennes, car elle a l'équivalent en superficie de la forêt de Sylfaën. Ses murs sont faits d'une pierre étrange, noire avec des veines rouges, que les démons nomment la "shang". Elle est presque indestructible, sauf par certaines armes magiques et par des pioches et des marteaux de forge que seul les démons de la destruction savent fabriquer, ce qui fait de cette forteresse une forteresse quasiment indestructible. Sur les remparts, outre les gardes en poste qui sont prêt à tuer tout démons des autres seigneurs ou autres intrus qui oseraient se présenter aux diverses portes, on peut trouver partout des piques où les têtes des vaincus sont plantées avec fierté. L'air vicié des lieux semble d'ailleurs conserver les têtes de la pourriture et de la décrépitude, ce qui fait que certaines têtes sont vieilles de plusieurs siècles. Certains racontent que la tête d'un des anciens rois humains trônerait même sur l'un des murs Nord de la forteresse, mais cette information n'a jamais été prouvé.
Les murs sont haut de plusieurs dizaines de mètres, c'est pourquoi les sentinelles qui veillent sur les murs sont triés pour être ceux possédant la meilleure vue, et sont nommés par les démons les "Zaraorg" ou "Phalange de braise" en terme dùralassien. Ceux là s'entretuent moins régulièrement que leur semblable, trop occupés à surveiller la frontière des assauts rares mais souvent violents des démons adverses. Il n'y a d'ailleurs, de mémoire de démon, jamais eu de percée à travers la forteresse.
Les nombreuses portes, quant à elles, sont faites d'un fer magique enchanté par le souffle de Balrath. Si un démon - autre qu'un démon de la destruction - ou un intrus n'a pas la volonté ou la force de briser l'enchantement avant de passer - dans l'hypothèse qu'il y parvienne sans se faire tuer avant bien sûr - il est tout simplement réduit en cendre à l'instant. Il y a eu très peu de cas de démons qui auraient réussis à passer les portes sans se faire tuer avant, mais les rares qui y seraient parvenus n'ont jamais eu la puissance de venir à bout du sortilège de protection de Balrath. Les démons de la destruction pensent d'ailleurs, sûrement à juste titre, que seul un autre seigneur démon pourrait rivaliser avec Balrath niveau magie.

Il existe quatres portes "principales" là où le gros de la population démoniaque passe. Chaque porte principale est située sur une des faces de la forteresse: Nord, Sud, Est et Ouest.
La porte du Nord est nommée par les démons "Kruulka", ou "Porte du Cataclysme" en terme dùralassien. Sa caractéristique principale est sa taille, beaucoup plus imposante que toutes les autres portes. Selon les légendes démoniaques, c'est la toute première - et donc la plus vieille - porte que les premiers démons de la destruction ont créés.
La porte du Sud est nommée par les démons "Stolasva" ou "Porte de la Démolition" en terme dùralassien. En plus du fer magique commun à toutes les portes, secondaires comme principales, elle possède une couche d'ossements et de sang incrustés dans le fer magique, ce qui en fait la porte la plus horrible qu'un dùralassien un temps soit peu sain d'esprit pourrait apercevoir.
La porte de l'Est est nommée par les démons "Mur'mio" ou "Porte du Massacre" en terme dùralassien. C'est la porte où il y a le plus de passage, sûrement car beaucoup d'arènes sont présentes non loin, à l'intérieur de la forteresse. Le fer magique est intégralement rouge, reste éternel d'une des escarmouches les plus violentes de l'histoire démoniaque, la "Brvaror" ou "Nuit sans ciel" en terme dùralassien. C'est durant cette nuit - bien que le concept de nuit ou de jour est assez flou dans le Pandémonium - que les démons de la mort, dirigés par Kernal, ont tenté une incursion qui a bien failli être la première percée de la forteresse. Certains démons viennent se recueillir non loin de la porte, sur une partie du mur aussi rouge que Mur'mio que les démons nomment "Rudbia" ou "Mur de la Vengeance" en terme dùralassien. Ceux qui viennent ici font partie de la piétaille de l'armée de la destruction, qui cherchent en ses lieux la force de vaincre leurs ennemis comme lors de la Brvaror.
La porte de l'Ouest est nommée par les démons "Skelgash" ou "Porte de la Rupture" en terme dùralassien. Cette porte-ci possède la particularité, outre les rubis faits de sang pur incrustés dans le fer, d'être lourdement protégée par une escouade complète de ses fameux chiens de guerre démoniaques, que les démons nomment les "Huha-laa", ce qui se rapprocherait plutôt de "Ours semeur de mort" en terme dùralassien.

Une fois ses portes traversées, vous évoluerez au sein de la Forteresse de la Destruction. A l'intérieur des murs, ce n'est pas la diversité qui est le premier mot qui vient à l'esprit mais plutôt "sauvagerie". A chaque coin de rue, des arènes, dirigées par des démons de la destruction influents et vétérans que les démons nomment les "Raslor", ou "Contre-maître" en terme dùralassien. Ils ne participent plus aux combats car leur barbarie et leur force a déjà été prouvée. Ainsi, ils gèrent les arènes et entraînent les gens qui souhaitent se battre, à savoir la grosse majorité de la population démoniaque de la Forteresse. Le taux de mort est très élevé, autant en entraînement qu'en réel combat, car le mot "retenue" n'existe pas dans le lexique démoniaque, ce qui est une démonstration assez ostentatoire de leur mode de pensée.
Il existe une dizaine d'arènes "prestigieuses" où les démons veulent aller à tout prix pour mesurer leur force aux démons les plus puissants du domaine de Balrath, mais les savants dùralassiens n'en connaissent que trois:
Tout d'abord, il y a "Gothkrulcol" qui se traduit par "Ecole du Carnage" en terme dùralassien. C'est une arène tenue par un démon presque légendaire, que l'on dit proche de Balrath: Helmion, dont les titres les plus connus sont "Dépeceurs de Géant", "Violence incarnée" ou "Avatar de la Guerre". Certaines tribus barbares reculées, dans le Nord, prient Helmion pour leur donner la force de vaincre leurs ennemis, mais le prix à payer est lourd, car ils doivent sans cesser tuer et donc vivre de pillage. La tribu des Ecorcheurs, grand fléau du Nord il y a de cela plus de deux siècles, était une des tribus qui priaient Helmion avec le plus de ferveur. Gothkrulcol, quant à elle, est une étendue de cendres plus rouges encore que les Terres Cendrées, entourée d'un bâtiment circulaire où les démons se reposent entre chaque combats.
Ensuite, une des autres arènes les plus célèbres est "Orgmam" que l'on traduit par "la Fournaise" en terme dùralassien. C'est la plus vieille arène de la Forteresse, et elle a été tenue par plusieurs raslors influents. Le dernier en date est un jeune démon prometteur du nom de Velkariel, et comme ses prédécesseurs il possède le titre de "Prince de la Fournaise", qu'il a obtenu en tuant le raslor avant lui. C'est une des rares arènes qui change régulièrement de raslor car tous les Princes de la Fournaise continuent à se battre dans l'arène, même une fois ce poste prestigieux atteint. L'arène est creusée dans les cendres et donne directement sur un des nombreux gouffres enflammés en contre bas, c'est d'ailleurs de là qu'elle tire son nom.
Pour finir, la dernière des trois arènes connues de nos savants se nomme "Ushangru" ou "Fosse aux sacrifices" en terme dùralassien. C'est là que vont les vieux démons qui souhaitent partir dans le feu de l'action, même si techniquement un démon ne peut mourir de vieillesse. Néanmoins, l'ennui survient au bout de plusieurs centaines d'années, et c'est à ce moment là qu'un démon est considéré comme "vieux". Il n'y a donc ici que des vétérans qui s'affrontent, ce qui en fait une des arènes où les combats sont les plus spectaculaires. Elle est dirigée par un des plus vieux démons encore en vie, Belmuth l'Immortel, qui a une vie si longue et remplie de péripéties qu'une bibliothèque entière ne suffirait à la raconter. De nombreuses légendes court sur lui, et il est craint par la grande majorité des démons qui voit en lui un adversaire de taille, plus terrifiant encore que l'armée des morts de Kernal. L'arène est assez basique dans sa construction et doit notamment sa réputation aux guerriers qui viennent concourir en son sein.

Outre les arènes, vous pourrez croiser dans la Forteresse diverses statues et représentations de Balrath, mais ne vous y trompez pas: ce sont des preuves de loyauté et de valeur pour les architectes démoniaques, et non pas des "temples". Les temples seraient plutôt les arènes, là où les combattants peuvent prouver leur ferveur dans le sang et le fracas des armes. De ce fait, les raslors ont aussi une fonction de "prêtres" - si l'on ose faire l'analogie - qui envoient les rapports sur les jeunes recrues prometteuses à Balrath ou à ses plus proches généraux. Certains sont même généraux eux-même, comme Belmuth l'Immortel pour ne citer que lui.
On peut aussi trouver des forges créés autour de gouffres enflammés dont ils se servent pour brûler le shang brut que l'on trouve sur les volcans des Terres Cendrées, afin d'en faire des armes, des armures ou plus rarement des briques pour consolider la Forteresse - qui n'a pas souvent besoin de réparation. Ils sont issus d'une sorte de caste qui se bat de temps à autre, mais beaucoup moins que les autres démons car leur savoir est précieux et que même pour les démons, un bon armement est le nerf de la guerre. Il va de soi que chaque forgerons entretient le gouffre enflammé dont il se sert pour que jamais il ne soit recouvert par les cendres, tout comme le gouffre de l'arène d'Orgmam d'ailleurs.



Le Donjon du Ravage n'a de donjon que le titre. En effet, il ressemble plutôt à un immense volcan, plus grand encore que ceux que l'on trouve dans les Terres Cendrées. L'intérieur est aménagé de façon à accueillir les guerriers les plus puissants, les généraux, les stratèges, les gardes du donjon - que l'on nomme "Rareth" ou "Gardiens primordiaux" en terme dùralassien - et les raslors qui ne vivent pas dans leur arène - ce qui est rare, mais possible. Le volcan est fait de shang brut et pur, que même les pioches des démons de la destruction ne peuvent pénétrer. Il est dit que c'est Balrath lui-même qui aurait creusé le Donjon du Ravage dans le volcan, mais personne n'a jamais osé lui demander, trouvant l'intérêt de la question risible.
Dans les tréfonds du Donjon, on trouve surtout des salles entières où sont conservés manuscrits de stratégie militaire, humaine ou démoniaque, grimoire de sorcellerie de destruction, et armureries où sont entreposées les meilleures armes du domaine de Balrath.

L'activité est plus réduite que dans le reste de la Forteresse car ceux qui ont accès au Donjon sont rares. Il est très peu commun qu'un simple démon y soit convié, quand bien même il aurait accompli des faits d'armes exceptionnels. Les élus qui ont le droit de voir Balrath sont triés sur le volet par Balrath et ses conseillers, et il est courant qu'aucun ne soit choisi pendant plusieurs dizaines d'années.
Il y a beaucoup de salles consacrées à la stratégie, comme vous vous en doutez. Dans ces salles, sont rangés les-dits ouvrages de stratégie, mais aussi des cartes détaillées du Pandémonium et certaines cartes de Dùralas, dans l'optique d'un jour envahir notre plan d'existence. Les stratèges les plus intelligents et fourbes du domaine de Balrath conversent des années durant de stratégie, et les plus vieux sont si pleins de connaissance militaire qu'il faudrait plusieurs vies pour un elfe afin d'assimiler tout leur savoir. Cette caste de stratège - nommée par les démons "Psamasu-ovkbalrath" ou "Fourreau de Balrath" en terme dùralassien - se mélange de temps en temps aux autres démons pour se battre dans les arènes mais sont pour la plupart généraux de l'armée de la Destruction, ce qui ne leur laisse que peu le temps de prendre part aux réjouissances de la plèbe démoniaque.

On raconte que dans les sous-sol du Donjon, une caste très particulière de démons appelés "Moranzorg" ou "Sages de braise", vouent leur vie à découvrir les failles entre notre monde et le Pandémonium dans le désir d'envahir un jour nos contrées, accompagnés de leur seigneur et maître Balrath, mais rien n'a encore pû être prouvé. Néanmoins, les têtes pensantes de Dùralas trouvent cette théorie assez vraisemblable pour qu'elle soit vraie.

Et, en plein centre du Donjon, se trouve une immense salle du trône de plusieurs dizaines de mètres de hauteur, de longueur et de largeur: le lieu où siège Balrath, seigneur de la Destruction. Son trône est constitué de milliers et de milliers d'os, tous imbriqués et collés entre eux par un mélange d'obsidienne et de magma en fusion qui, dit-on, est directement relié au Bholgalam des Terres Cendrées. Aucune autre créature que les démons de la destruction les plus éminents ont droit d'entrer dans la salle du trône, et de toute façon la chaleur des lieux serait insupportable pour n'importe quelle créature dùralassienne, exceptées celles insensibles au feu.
De là, Balrath enrage continuellement, cherchant par tous les moyens à se libérer de sa prison qu'est le Pandémonium pour reprendre ce qu'il pense lui revenir de droit, à savoir Dùralas. Cependant, au-delà d'un esprit de conquête, c'est la destruction qu'il recherche, et si un jour il venait à être libéré et à arpenter nos terres, Dùralas ne serait plus jamais la même.



Bholgalam : (litt. "Pic de toutes les barbaries") Le plus grand volcan des Terres Cendrées, dont la légende raconte que les tunnels de lave communiqueraient directement avec le trône de Balrath.
Geldeheth-Barth : (litt. "Puit sans fond") Immense bassin de sang des Terres Cendrées dont le fond serait en fait le lieu où se retrouvent les démons morts (voir plus loin).
Thandrak : (litt. "Chaos de la Fin") Néant absolu où se retrouvent les "âmes" des démons morts. Le Thandrak se situerait au plus profond du Pandémonium.
Shang : (aucune traduction) Pierre trouvable uniquement dans le domaine de Balrath. Presque indestructible. Principal matériau de la Forteresse et de tout l'artisanat démoniaque de Balrath.
Zaraorg : (litt. "Phalange de braise") Gardes en charges de la protection de la Forteresse de la Destruction.
Kruulka : (litt. "Porte du Cataclysme") Immense porte principale au Nord de la Forteresse. Serait la plus ancienne porte, créée il y a des siècles.
Stolasva : (litt. "Porte de la Démolition") Porte principale au Sud de la Forteresse. Faite d'ossements et de sang incrustés dans le fer magique.
Mur'mio : (litt. "Porte du Massacre") Porte principale à l'Est de la Forteresse. Le fer magique est intégralement rouge, depuis la "Nuit sans ciel" (voir plus loin).
Brvaror : (litt. "Nuit sans ciel") Célèbre bataille où les démons de Kernal ont faillis abattre Mur'mio et envahir la Forteresse.
Rudbia : (litt. "Mur de la Vengeance") Mur non loin de Mur'mio où les guerriers de l'armée de la Destruction viennent se recueillir, en souvenir de Brvaror. Le mur est aussi rouge que Mur'mio.
Skelgash : (litt. "Porte de la Rupture") Porte principale à l'Ouest de la Forteresse. Est connue pour être défendue pour une horde de Huha-laa (voir plus loin).
Huha-laa : (litt. "Ours semeur de mort") Sorte de chiens de guerre démoniaques qui n'obéissent qu'aux démons de la destruction assez fou pour parvenir à les dominer.
Raslor : (litt. "Contre-maître") Démons qui gèrent les arènes. Chacun a accompli assez de faits d'arme pour pouvoir prétendre au titre de raslor et ne plus avoir besoin de se battre à mort dans l'arène.
Gothkrulcol : (litt. "Ecole du Carnage") Première des trois arènes les plus célèbres de la Forteresse. Constituée d'une large étendue de cendres rouges du sang des guerriers, entourrée d'un bâtiment circulaire faisant office de vestiaire. Tenue par Helmion.
Orgmam : (litt. "la Fournaise") Deuxième des trois arènes les plus célèbres de la Forteresse. Creusée dans la cendre pour déboucher sur un gouffre enflammé. Tenue par Velkariel.
Ushangru : (litt. "Fosse aux sacrifices") Dernière des trois arènes les plus célèbres de la Forteresse. Assez banale d'architecture, elle est connue pour accueillir les plus vieux guerriers démoniaques, tous vétérans et formés à la guerre depuis des siècles. Tenue par Belmuth l'Immortel.
Rareth : (litt. "Gardiens primordiaux") Gardes en charge de la protection du Donjon du Ravage.
Psamasu-ovkbalrath : (litt. "Fourreau de Balrath") Caste de stratèges qui passent leur vie à aprendre les tactiques militaires ou à en échaffauder. La plupart sont généraux de l'armée de la Destruction.
Moranzorg : (litt. "Sages de braise") Caste hypothétique de savants démoniaques qui chercheraient des failles entre Dùralas et le Pandémonium afin d'y envoyer l'armée de la Destruction et Balrath lui même.