Nom : Aube Kel’il
Âge : 226 ans
Sexe : Femelle
Race : Elfe. Haute-Elfe.
Classe envisagée : Technophile
Métier envisagé : Forgerons ou armurier officiellement. inrp, elle écrit des livres sur les bricolages qu’elle fait.

Capacité magique : Technophile, ou capacité à donner vie à des objets mécaniques de sa propre confection. Pour le moment, elle n’est pas capable de faire “vivre” longtemps les objets et cela ne fonctionne que sur ceux qu’elle a créé/construit elle-même de A à Z.

Mode hardcore : Non merci !
Langue(s) parlée(s) [Facultatif] : Le Duralassien, le Haut-Elfique, l’Elfique, quelques notions d’Elfique Noir.

Aube est une elfe qu’on ne pourrait pas qualifier de banale. Certes ce n’est pas spécialement son physique qui la différencie des autres. De taille moyenne, environ un mètre quatre-vingt et d’une corpulence somme toute normale pour une elfe, elle se distingue surtout par sa chevelure de feu qu’elle partage tout de même avec quelques-uns de ses congénères. Long jusqu’aux hanches, ses cheveux roux sont souvent attachés, tressés de manière à ce que rien n’encombre son visage. Parfois désordonnée cependant, elle n’est pas de celles et ceux qui prennent soin à tout prix de leur apparence.

Son visage, aux traits fins presque enfantin mais gracieux, est parsemé de nombreuses tâches de rousseur qui recouvrent principalement son nez et ses pommettes. Si elle était nue, il serait facile d’en retrouver sur son décolleté, ses bras, ses cuisses et peut-être même dans son dos. Mais sa tenue vestimentaire est couvrante. Habillée du cou aux hanches avec des chemises ou des corsets veillant à toujours faciliter ses mouvements, et plus souvent d’un pantalon que d’une jupe, Aube préfère le sens pratique que le sens esthétique de sa garde robe. Mais ne dit-on pas que dans tous les cas les vêtements des Elfes sont les plus beaux ?

Ses yeux sont bleus au naturel, mais quand elle use de sa capacité, ils se dorent. Si elle ne se distingue pas par sa voix qui reste souvent mesurée et égale comme le lui a appris sa mère -quoi qu’elle devient facilement précipitée et chargée d’émotion quand il s’agit de parler de ses passions-, ses yeux, eux, font aisément passer des messages émotionnels, avec l’aide de ses lèvres qui se pincent, s’entrouvrent ou s’étirent.

Petite particularité chez elle, et en ce point elle diffère de quasi la totalité de son entourage… Elle a les mains très souvent sales.  Tachées d’encre ou d’autres choses qu’elle utilise pour ses petites constructions et prise de notes.

Quand on parle d’Aube, la première chose qu’il vient à l’esprit des personnes qui la connaisse, c’est “Comme elle est curieuse celle-là !” Autant pour les racontars qui se chuchotent d’une oreille à l’autre que pour la connaissance. Elle s’intéresse facilement à tout et aimerait acquérir suffisamment de savoir pour pouvoir un jour, quand elle sera las d’apprendre elle-même, le faire apprendre à son tour aux plus jeunes. Cependant, cette curiosité peut être à double tranchant, si tout l'intéresse, elle passe parfois trop facilement d’un sujet à l’autre pour pouvoir parfaitement le maîtriser.

Ainsi, elle a des notions dans beaucoup de domaines, comme l’astrologie, l’astronomie, la médecine, l’histoire, la culture…. Mais rien de très poussé. Malgré ça, elle est passionnée, elle est ingénieuse et assez terre à terre. Elle aime manipuler du concret et ne se perd pas souvent dans son imagination si cela ne peut pas se transformer en quelque chose de réel.

On peut également dire qu’elle est tempétueuse car elle a toujours besoin de faire quelque chose. Si elle n’aime pas spécialement lire de roman, il est très aisé de la voir bricoler en suivant une notice, précaire ou non, dans un bouquin. Mais, à l’instar de ses congénères, elle n’est pas exubérante même si quelques éclats de voix se font régulièrement entendre dans son atelier. Ne pouvant réussir tout ce qu’elle entreprend, il lui arrive bien trop souvent d’être de mauvaise humeur quand ses espoirs sont vains. Aube a un petit côté persévérant parce que même si elle ronchonne de ne pas réussir, elle aime chercher pour y parvenir. De fait, elle ne baisse pas les bras.

Vivant dans une bulle parmi les Haut-Elfes, elle ne se rend pas toujours compte qu’elle est privilégiée et aura tendance à se sentir insultée quand cela ne va pas comme elle le souhaite. Elle n’est pas vraiment capricieuse, mais elle n’a pas connu de véritable manque, ni de non ferme et définitif. Aube peut donc parfois se montrer obtus ou ne pas comprendre les problèmes des autres car il semble qu’elle n’en ait pas vraiment connu elle-même.

Vis à vis du monde qui l'entoure, au-delà des frontières de son peuple, Aube ne connaît que ce qu’on en dit : Violent, sale, sans intérêt. Ce sont les mots qui reviennent le plus quand, plus jeune, elle parlait des autres habitants du monde. Son point de vue n’a pas tellement évolué puisqu’elle n’a jamais cherché à en avoir d’autres, et n’a que très rarement rencontré ou plutôt aperçue une personne d’une autre race.

Avec douceur et discrétion, la petite fille rousse d’environ trente ans soulève le couvercle de la petite boîte ouvragée qu’elle tient entre ses mains. Son frère, son identique au masculin fait le guet quelques mètres plus loin. De temps en temps, il jette un coup d'œil en direction de sa sœur et la presse de faire vite. Puis, il se met à tousser lorsque de l’autre côté de la petite place en face de leur maison, il aperçoit la silhouette familière de leur mère.

Ni une, ni deux, Aube attrape le contenu du coffret et le repose exactement à sa place avant de courir dans la sécurité du salon plutôt que le danger de la chambre maternelle. Uiel la rejoint d’un pas souple. Ils échangent un regard complice et entendu avant de sortir par la fenêtre arrière pour rejoindre l’une de leur cachette. Assis tout les deux dans l'herbe, dissimulés au monde par des buissons touffus, les jumeaux sortent leur trouvaille.


Carnet n°218
Je suis enceinte. Je ne pensais pas que ce serait possible, je n’ai pas passé beaucoup de temps avec lui… Je ne pensais vraiment pas pouvoir tomber enceinte aussi vite. Bon, je suis adulte, mature et j’ai un bon statut, je pourrais largement m’en sortir avec un enfant. Quand bien même je ne revois pas son… père. Je sais que ce n’est pas forcément bien vu ici, mais je sais que je ne serais pas seule, il suffit sans doute que je ne dévoile pas l’identité de… Non. même ici je n’écrirais pas son nom. Ce sera mon enfant, à moi seule.


Ils se regardent amusés. Leur mère pensait qu’elle allait avoir un enfant ? Et bien surprise, ils avaient été deux. En posant le petit carnet entre eux, ils cherchèrent parmi les lettres, laquelle ils pourraient lire. Mais la demoiselle trancha pour la première, tout simplement.


Ma chère Alanae,

J’ai seulement reçu, il y a quelques jours, ta lettre. Je n’étais pas à Sylfaën, je n’y vis plus. Je ne suis que de passage, est-ce qu’on pourrait se voir pour en parler ? Je sais très bien que tu ne me vois pas comme un bon parti, mais peut-être que tu pourrais reconsidérer ma demande maintenant que tu attends notre enfant ?

Si tu acceptes, j’aimerais t’emmener avec moi, le monde est si vaste, je suis certain qu’il te plairait. Il y a tant de choses à voir, de personnes à rencontrer, de choses à apprendre. J’ai déjà vu quelqu’un avec une espèce d’animal, un qu’on a jamais vu dans nos forêts ! Il faut que tu vois ça… Je veux que tu vois ça.

Je t’attendrais, dans notre coin habituel, dans une semaine.
Lomion


Aube regarde Uiel avec incrédulité. Leur père existait vraiment ? Mais s’ils étaient là, dans cette ville, au cœur de la forêt, parmi les Haut-Elfe depuis toujours, c’était que leur mère n’avait jamais été au rendez-vous ? Est ce qu’ils auraient vu les trucs en métal aussi s' ils n'avaient pas grandi ici ? Ils allaient ouvrir une autre lettre quand la voix sèche et sans appel de leur mère scande leur deux prénoms. Aube rassemble le butin et le glisse dans le creux du tronc et rejoint rapidement son frère pour rentrer à la maison.




Allongée dans le placard, Aube fait tenir une bougie de manière assez précaire à côté du livre sur lequel elle griffonne depuis des heures. Elle aimait se glisser ici, elle s’y trouvait totalement à l’abri d’Uiel qui s’amusait parfois à lui cacher les affaires ou à “gâcher sa vie” en dessinant par-dessus ses propres dessins. Dans le calme de la maison, et dans cette cache en particulier, la jeune elfe entend parfaitement tout ce qui se passe chez elle, et juste devant la demeure. Assise sur le banc avec une amie, sa mère bavarde depuis des heures. Après la pluie, le beau temps, la garde de Zephyr, le bon vieux temps de l’âge d’or des Dragonniers.


- Et tes enfants alors ? Toujours en train de se chamailler ? Tu m’avais dis quoi la dernière fois, Uiel voulait entrer à l’académie ?
- Non, c’est Aube. En fait, depuis des années elle ne se fixe pas vraiment. C’est assez agaçant d’ailleurs. Alors oui, on peut pas dire qu’elle soit difficile, elle est souvent seule dans son coin, elle griffonne beaucoup des trucs un peu étranges dans ses carnets… Elle ne lit absolument aucun roman !
- C’est ce que me disait Dulaniel. Il m’a… Il m’a aussi confié que lors des cours, elle était un peu… Malmener justement parce qu’elle était seule dans son coin… Ah non non, pas comme ça ! Je vois à ta tête que je me suis mal exprimée. Disons qu’ils se moquent un peu de ses dessins. Mais son frère, apparemment, les fait toujours taire. Pourtant il n’est pas bien gros, mais ça fonctionne. Dulaniel m’a dit que si Uiel était là, personne ne lui disait rien.
- Elle m’en a vaguement parlé, mais elle aime aller étudier là bas, tout l'intéresse m’a-t-elle dit. Ah aussi, je ne t’ai pas raconté…  


Dans sa cachette, Aube soupire. Oui, elle était seule la plupart du temps, elle n’avait pas, et ne cherchait pas à avoir, beaucoup d’amis. Elle avait bien une bonne amie, mais elle-même en avait d'autres avec qui elle aimait passer du temps. Doucement, elle tourne les pages du carnet pour en sortir une lettre. Avec précaution elle l’ouvre et la parcourt des yeux, quelle aurait été sa vie s’il y avait eu ce père ?




En pénétrant dans le salon, la jeune femme dépose l’un de ses nombreux carnet sur la table de bois à coté d’un parchemin roulé. Toute son attention se fige dessus et en le tournant, elle remarque que non seulement il est déjà décacheté mais qu’il est adressé à sa mère. La curiosité la pousse à l’ouvrir du bout des doigts, mais la retenue que lui inculque sa mère depuis toujours lui fait finalement reculer la main. Mais l’écriture lui semblait familière. Est ce qu’il s’agissait de quelqu’un qu’elle connaissait ? D’un coup d’oeil, elle avise la présence de quelqu’un, ni sa mère ni son frère n’est là. Parfait.


Ma chère Alanae,

Depuis combien de temps n’avons nous pas échangé. J’ai l’impression que c’était hier quand je t’attendais prêt du vieil arbre, mais cela fait si longtemps. J’ai été très surpris de recevoir ta lettre. Plus encore que celle-ci ait pu me trouver, mais j’imagine qu’il y a un peu de magie là- dessous. Ainsi donc nous avons deux enfants, ils doivent être presque adultes… Non sans doute pas encore, le temps m’a semblé si long… Aube et Uiel… Tu as bien choisi, j’aime beaucoup. Leur as-tu parlé de moi ? Savent-ils qui je suis ? D’où je viens et où je suis ? Savent-il que ce n’est pas moi qui ai choisi de ne pas faire partie de leur vie ?

J’ai voulu revenir, il y a un moment, mais tout ce que j’ai construit ici, tous les liens que j’ai créés… Je suis marié maintenant, avec une Humaine. Je sais ce que tu vas en penser, je sais très bien ce que tu penses des autres peuples, et du coup de moi qui aime les côtoyer. Nous n’avons pas d’enfant, mais nous sommes très heureux. Sa famille vit dans les montagnes du Baldor. Oui, je sais ce que tu en penses là encore. Mais cela m’est égal aujourd’hui.

Les nains, non ne quitte pas la lecture, c’est intéressant ! Ils ont découvert une sorte d’énergie bleue, je ne saurais pas comment la définir autrement. Je n’ai évidemment pas eu la possibilité d’en savoir plus, même s’ils me tolèrent parce que je suis avec Beatrice, ils sont comme vous, trop camper sur leur position. Je suis curieux d’en voir la suite.

Penses-tu possible de me faire rencontrer mes enfants ?
Tendrement,
Lomion.


Il était encore en vie. Il existait et avait même refait sa vie. Mais pourquoi était-il parti ? Alors qu’il y avait tout ce qu’il fallait ici ? C’était assez étrange pour la jeune femme, elle avait été élever par sa mère, seule, elle n’avait manqué de rien, elle n’avait besoin de rien de plus, elle avait tout. Du temps, des connaissances à acquérir, de quoi manipuler le bois et construire quelques objets, un ami qui appréciait de l’aider dans ses tests, un frère… peut-être un peu trop différent d’elle mais un frère tout de même. Même sa mère avec qui elle n’avait pas forcément de bon rapport était tout de même là pour elle. Non… Elle n’avait pas besoin d’un père qui n’était même pas un elfe convenable.

Repoussant la lettre sur la table, Aube récupère son carnet et se détourne du salon. Elle avait d’autres choses à faire. Bien plus intéressante que ça, finalement. Son frère se préparait pour rejoindre l’institut de Magie, il avait montré quelques aptitudes en manipulation de la nature. Et puis ce n’était pas comme si il parlait de cet endroit depuis au moins cinquante ans….




Aube ferme les yeux. Elle tente de ne plus entendre ce qu’on dit, ce qu’on lui dit. Les plus jeunes la trouvent bizarre avec toutes ses questions et sa quasi présence permanente dans la bibliothèque. Et quand elle n’est pas là bas, elle est dans son atelier. Durant quelques années, l’elfe était apprenti pour apprendre l’armurerie, et ses quelques créations basiques lui avaient permis à l’aide de troque et de vente, de s’octroyer un petit atelier un peu à l’écart des mouvements de la ville.

Elle y fabriquait des objets, des choses et apprenait seule à gérer une petite particularité qu’elle avait remarqué. Elle n’en avait parlé à personne, mais dans ses moments d’exaltation face à une invention qu’elle trouvait particulièrement réussi, un petit halo doré entourait ses mains et faisait vivre l’objet. Ce n’était pas grand chose, presque rien, mais elle était certaine de pouvoir trouver comment le maîtriser, un jour. Elle avait le temps. Elle avait tout le temps du monde. Mais, elle était pressée.

Mais Aube n’aimait pas entendre qu’elle était trop seule, trop dans sa bulle, trop bizarre. Elle n’aimait pas, mais cela ne s’accrochait pas vraiment sur elle. Elle leur montrerait un jour, elle pourrait leur prouver que ces activités n’étaient pas vaines, et qu’il y avait un sens à tout. C’était évident qu’ils verraient ce qu’elle voit. Il en était impossible autrement.

C’était dans ces moments-là, que le souvenir un peu vague de la lettre de son père lui revenait. Est ce qu’il était parti parce que ses congénères le prenaient pour un fou ? En même temps, aller faire ami ami avec des nains… il y avait surement bien de la folie la dessous non ? Ou était-ce du courage que de partir malgré le regard de tous ceux qui nous aime et qu’on a aimé ?




Monsieur Lomion,


Vous ne me connaissez pas, je suis Aube. Je suis votre fille et Uiel mon frère se joint à moi pour prendre contacte avec vous. Notre mère nous a parlé de vous très récemment, et il nous a fallu du temps pour prendre la décision de vous contacter.


A partir de ces mots, ce n’est que moi, l’autre feuillet est d’Uiel.


Depuis quelques années, je ne me sens pas spécialement à ma place, ou du moins, pas complète. J’ai appris il y a peu l'existence des créatures articulés en métal… mais vivant par eux-même sans être habité par du vivant organique… Et… Je voulais savoir si c’était vraiment lié à la découverte des nains il y a peut-être cent ans ? Je ne sais plus exactement ce que j’ai entendu. Comment je sais que tu vivais dans les montagnes proches d’eux… peut-être aurais-tu pu m’en dire plus ? Cela m'intéresse énormément !


Je suis désolée de paraître abrupte dans ma première lettre, mais je ne te connais pas, alors je ne sais pas quels sont les sujets qui t'intéressent. Je te partage donc l’un des miens.


A bientôt,
Aube.


Ps : désolée, je viens de remarquer le tutoiement, peut-être préférez-vous qu’on reste au “vous” ?


Maintenant, elle n'a plus qu’à attendre sa réponse. Ce fut dans un délais assez raisonnable qu’il lui répondait. Peut-être avait-il été surpris ? Content ? Est ce qu’il avait répondu immédiatement ou avait dû attendre quelques jours ? Quoi qu’il en était, Aube avait reçu une réponse presque un mois et demi après l'envoi de sa lettre.


Aube,

Je suis aussi surpris qu’heureux de savoir que votre mère vous a enfin parler de moi. C’est dommage qu’il y ait eu tant de temps sans contact, mais je n’aurais pas été le bienvenue si j’étais revenue parmi les miens.

Effectivement, je vis toujours dans les montagnes du Baldor, mais je ne suis pas seul, je vis avec mon fils et son épouse. Je comprends ce que tu ressens, longtemps j’ai eu la sensation de ne pas être où je le devais. Alors je suis tout bonnement partie. A l’époque, je ne savais pas que ta mère vous attendait, toi et Uiel. Et quand je suis revenu, elle n’a plus voulu avoir à faire à moi, je le comprends et ne lui en veut pas. Mais j’ai trouvé ma place plus tard, ailleurs.

Le plus difficile est de partir, parce que tout est inconnu, et ne croit pas tout savoir, les autres ne sont pas des monstres. Ils sont différents c’est tout.

Par rapport à cette découverte, oui, ce sont bien la découverte des nains qui font vivre les objets de métal. C’est assez avancé par ici, alors, sans pour autant t’y pousser, peut-être que tu devrais venir voir par toi même ce qu’ils sont capable de faire ? Ta mère m’avait confié dans l’un de ses trop rares courriers, que tu étais bricoleuse, je suis certain qu’ici tu pourrais en apprendre davantage.

Je serais évidemment ravi de t'accueillir ici, et de te présenter à quelques personnes et amis à BaldorHeim qui travaillent sur cette magie là.

A très vite,
Lomion, ton père.


Si l’idée de partir était toute neuve dans son esprit, elle allait faire son chemin durant quelques années supplémentaires pour totalement mûrir. Elle avait échangé des dizaines de lettres avec ce père et il était presque devenu impossible pour elle, de ne pas partir à sa rencontre, et à la rencontre de nouveau savoir sur cette magie constructible.

Sa mère n’était pas heureuse de cette décision, son frère ne la comprenait qu’à moitié, mais elle était bien décidée. Elle allait leur prouver qu’elle faisait le bon choix, qu’elle allait devenir plus que ce qu’elle était. Et c’était une nouvelle vie qui s’offrait à elle. Et puis, rien ne disait qu’elle ne reviendrait pas avec plein de nouveauté à leur apprendre !

Aube souhaite prouver aux autres, à ceux et celles qui la prennent de haut, ou qui la prenne pour folle que ses idées ne sont pas a jetter, et qu’elle est capable de faire de belles choses.

Elle espère également, depuis peu, rencontrer son père.


Elle rêve également de rencontrer de grands inventeurs, et d’apprendre à leurs côtés. Et pourquoi pas un jour, être celle que l’on cherche pour apprendre, ou se démarquer par une invention particulièrement appréciée.