Sslozmek HannRôdeur
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| Sujet: Sholma, fille des rues de Dùralas II Ven 23 Juin 2023 - 19:17 | | | SholmaÂge : 28 Sexe : Femelle Race : Mi-Djöllfulin mi-Naga (homme-lézard) Profession : Eliminatrice Si elle ne connait pas ses vrais parents, elle sait par ailleurs que sa mère était une djöllfulin. Au vu de ses traits, son père était un homme lézard. C’est de ce mélange qu’est née Sholma, hybride entre deux espèces dont tout le Monde se méfiait à cause de leur apparence. Sa mère lui avait donné des cornes, ses yeux bleus, sa peau orangée, ses longues oreilles, ses mains et sa chevelure blonde. De son père, elle avait hérité de la forme de son visage -bien que l’hybridation ait donné une forme bien particulière-, ses griffes, ses quelques écailles rougeâtres, ses pattes et sa queue de lézard. Mais après ses greffes, celle-ci laissa place à une queue de drachat, surmontée par des petites ailes lui permettant de se donner d’avantage d’élan pour courir et sauter ainsi que ralentir ses chutes.
Sholma est bien souvent vêtue de la même manière, une armure en cuir, légère mais renforcée par des plaques de plastacier aussi léger que résistant, capable d’arrêter les projectiles de petits à moyen calibre. De larges lunettes de haute technologie se connectant aux implants de son cerveau lui permettent de ne quasiment jamais manquer sa cible, quel que soit l’arme qu’elle utilise.
Sholma a grandi dans un orphelinat où elle n’a jamais vraiment été acceptée telle qu’elle était. Un être hybride, trop laids pour certains. Lorsqu’elle en sorti à l’âge de treize ans, elle se retrouva livrée à elle-même dans les rues de Dùralas II où finalement elle apprit à se débrouiller. Elle a été élevée à la dure et aujourd’hui, à cause de son passé, elle ne fait plus confiance à personne. Par deux fois elle a frôlé la mort, dont une fois où les balles venaient de son propre camp. Elle aura alors du mal à travailler à plusieurs même si parfois elle admet avoir besoin d’aide pour certaines missions. Mais ses compagnons, elle les choisi et non pas l’inverse. Si on a besoin d’elle, elle se renseigne d’abord sur les personnes qui la contactent avant de prendre sa décision.
Même si elle a décidé de faire profil bas, les combats, le pilotage effréné, la montée d’adrénaline lui manquent et elle ne résistera pas à se rendre sur les sites officiels recensant les primes ou effectuer des missions aux limites de la légalité, même mal payées. Juste pour faire ce dans quoi elle excellait : voler et combattre.
- vive les histoires ! :
Journal de bord, entrée 33-6
[i]Capitaine des veilleurs du secteur 4, William Orposs, surveillant les abords de Dùralas II ainsi que ses Lunes. Vous trouverez l’extrait de l’entretiens que j’ai fait passé à la criminelle dénommée Sholma. Son casier est assez…conséquent diront nous, et nous avons enfin pu l’attraper lorsqu’elle a essayé d’attenter à la vie du Baron Straphis. L’entretien qui suit est réalisé juste après son arrestation :
- Rappelez-moi votre nom. -… - Peut être que l’aiguillon mental va vous rafraîchir la mémoire. - Sholma - Vois savez pourquoi vous êtes arrêtée, non ? - On m’a trahit et je me suis écrasée sur Azulïn 2. Là vous n’avez eut qu’à me cueillir comme une pâquerette. - Braquages, meurtres, trafic, vols de données, implants illégaux, greffes interdites par le traité de Stellaraë de 3984. La liste est encore longue. Il n’y a pas assez de toute une vie pour purger les peines que vous encourez. - Par contre, développer des armes de destruction massives c’est pas illégal ? - Non, la loi Staralassienne l’autorise pour les entreprises agréées et surveillées. - Quand le système sera détruit par une bombe à antimatière vous vous ficherez bien que je purge ma peine ou non. Mais évidemment, vous fricotez avec les riches et vous les protégez. C’est plus facile de s’en prendre aux enfants des rues de Dùralas II que de se retourner face aux gens qui vous payent et d’ouvrir un peu les yeux. - Nous les protégeons de personnes comme vous, oui. Nous faisons régner l’ordre et vous ne nous facilitez pas la tâche, ça c’est certain. - Non, et ça ne va pas s’arranger ! -hé ! Restez assise ! Comment elle a enlevé ses menottes ?! -Kzzt, tirez ! Kzzt….
D’une simple pression sur un bouton, l’holo CD sorti de l’armure du capitaine. L’enregistrement semblait intact malgré les combats. Deux longs doigts cachés par des gants se saisirent de l’objet. Ils l’amenèrent devant un visage reptilien aux teintes orangées. Deux yeux, cachés derrières de larges lunettes aux verres jaunes, observèrent le petit objet avec intérêt.
-Fumier.
Déclara-t-elle à l’encontre du capitaine étalé sur le sol d’acier du vaisseau. A travers les verrières de l’appareil, les étoiles ressemblaient à des traits lumineux, étirés jusqu’à l’infini. La femme-lézard avait rentré une destination au hasard pour fuir le plus vite possible à bord d’un vaisseau de Veilleur. Mais malheureusement elle avait dû choisir le moins avancé en matière de technologie et ils se feraient probablement vite rattraper. L’homme sembla se réveiller alors que Sholma rangea l’holo CD dans l’une des poches de sa combinaison. -Tiens. Tu te réveilles. Ton armure. Elle est étanche non ? Il hocha la tête sans être sûr de comprendre. -Bien ! Avec force, elle traina l’humain vers un sas alors qu’il commença à tenter de se débattre. -Non, attendez ! Arrêtez !
Elle appuya ensuite sur un bouton de l’armure du capitaine, ce qui referma son casque blindé. Puis, elle bondit en arrière pour fermer la porte du sas où seul une imposte permettait de voir à l’intérieur. Le vaisseau sortit de vitesse incommensurable et Sholma, avec un sourire narquois aux lèvres, appuya sur la commande qui dépressurisa le sas et propulsa le capitaine hors du vaisseau. Contrairement à ce qu’il pouvait penser, elle ne tuait jamais pour rien. Eliminer un capitaine veilleur et elle risquerait de n’avoir nulle part où se cacher dans tout le système. Alors elle avait placé un mouchard sur son armure, facilement détectable par les veilleurs qui les cherchaient déjà. Elle prit alors les commandes du vaisseau et fit un saut dans une autre direction.
Puis, l’holo CD à la main, elle décida de l’insérer dans le lecteur situé sur le tableau de bord. La machine émit un vrombissement inquiétant avant de cracher de la poussière de ferrite. Finalement elle afficha un hologramme tremblotant de couleur marron-jaune. L’entretien avait été filmé. Elle se repassa les paroles du capitaine. Meurtres, trafics, braquages, vols, implants, greffes. Tout cela lui rappelait qu’elle vivait depuis toujours hors des lois, hors de cette société qui n’a jamais vraiment été tendre avec elle.
Toute jeune, elle a été placée dans un orphelinat sur Dùralas II où elle a grandi à la dure. Peu de nourriture, des soins précaires et des nourrices lui rappelant que jamais elle n’allait être adoptée et qu’à ses treize ans elle serait exclue. Pourtant, elle faisait tout comme les autres. Si on leur donnait quelques cours pour s’instruire, elle faisait l’effort de s’y rendre. Tout ce qu’elle voulait c’était un peu de tendresse de la part de parents aimants. Alors, à chaque fois qu’un couple arrivait, elle faisait tout pour leur parler, être avenante alors que les autres enfants étaient plutôt biens plus timides. Elle leur proposait des biscuits qu’elle avait préparé elle-même et surtout elle savait se vendre. Jeune, elle possédait déjà beaucoup d’éloquence. Mais cela ne suffisait jamais. « T’as qu’à te regarder dans la glace et tu comprendras pourquoi personne veut de toi ! » Lui avait on dit. Des écailles, une queue, des pattes griffues, un visage rappelant celui de créatures nuisibles. « Espèce de drachet » disaient les autres à son encontre.
Il s’agissait de créatures créées par les Dùralassiens il y fort longtemps lorsque la génétique n’était plus un secret pour aucun biologiste. Le matériel génétique était issu de dragons et après plusieurs modifications, hybridations et modifications d’ADN, un nouvel animal de compagnie était créé : Les drachats. Il s’agissait de sortes de dragons variant entre la taille d’un chien et d’un cheval. Ayant pour caractéristiques d’avoir des têtes plus arrondies et de grands yeux brillants qui firent craquer de nombreuses familles. Dociles, joueurs et en quête constante de chaleur, beaucoup les qualifiaient de câlin et affectueux. Un savant mélange entre les caractères des chiens et des chats. Mais bien sûr, ils furent victimes de leur succès. Qui ne voulait pas avoir son dragon nain de compagnie ? Leur nombre se mit à croître jusqu’à ce qu’il y ait presque autant de Dùralassien que de drachat. Certains furent abandonnés ou libérés à l’état sauvage où ils se plurent encore d’avantage que dans les foyers. Leur nombre ne cessa d’augmenter ce qui entraîna la décimation d’espèces entières dans la plupart des écosystèmes où ils proliféraient. Finalement, leur commercialisation fut interdite et ils furent considérés comme des nuisibles si bien que leur nom passa vite de drachat à drachet, contraction de dragon et déchet.
Sholma avait appris la signification de ce mot bien plus tard et compris alors que si tout le monde la voyait ainsi, jamais elle ne pourrait se faire une place dans une famille. Il était certain que les humains, les elfes, les stryges blancs et même certains hybrides rencontraient d’avantage de succès qu’elle. Elle décida alors de quitter l’orphelinat avant ses treize ans. Peut-être en avait-elle dix ou onze. A vrai dire, elle ne comptait pas. Elle ne savait pas quand elle était née, ses nourrices s’étaient bien gardées de le lui dire et les anniversaires étaient rarement souhaités. Tout ce dont redoutait Sholma c’était que du jour au lendemain elle serait jetée à la rue et livrée à elle-même. Là, elle saura qu’elle aura atteint ses treize ans. Mais elle n’attendit pas cette date pour fuguer de temps en temps visiter la ville et revenir lors du couvre-feu imposé par l’orphelinat. Parfois même, elle faisait quelques balades nocturnes pour respirer l’air frais du soir, sentir les saveurs des cuisiniers ambulants, regarder les milliers de produits vendus et affichés dans des vitrines. Malheureusement elle se fit rapidement remarquer par les autorités locales qu’elle s’était toujours contentée de fuir avec succès jusqu’à ce qu’ils parviennent à la suivre jusqu’à l’orphelinat. Les nourrices lui interdirent alors d’aller dans la rue et lui offrirent alors une chambre seule avec des barreaux afin qu’elle ne puisse plus s’échapper. L’orphelinat avait déjà une triste réputation mais il devait tout de même faire bonne figure de temps en temps au risque de fermer définitivement ses portes.
Finalement, elle passa plusieurs années, enfermée en rêvant encore du monde extérieur, à être éduquée un tant soit peu dans les matières de base ainsi que pour devenir une bonne citoyenne. Elle abandonna l’idée d’être adoptée, elle était définitivement trop vieille pour qu’une famille désire s’embarrasser d’une adolescente. Finalement, un jour, elle fut reconduite aux portes de l’orphelinat, seule et livrée à elle-même. Elle chercha d’abord un travail, mais il n’y avait rien pour elle. Pendant plusieurs jours, elle resta dans la rue à chercher à manger et commettre quelques vols si elle n’attisait pas la compassion des gens. Elle fut alors abordée par un groupe de jeune, plus grand qu’elle mais ayant besoin de sa taille pour voler certains composants inaccessible sur des véhicules ou dans des maisons. N’ayant d’autres solutions, elle accepta. De toute façon, elle n’avait ni argent, ni identité, ni famille. Elle n’avait que sa vie à perdre et elle n’était pas vraiment enviable. Alors elle effectua les missions qu’on lui confiait contre une maigre rétribution. Bien sûr au début, jusqu’à ce qu’elle commence à négocier son salaire. Petit à petit, elle se familiarisa au milieu de la pègre et se mit à commettre des vols de plus en plus risqués sur des personnes de plus en plus riches et protégées. On lui apprit à reconnaitre tout un tas de composants de valeur chez les robots, dans les véhicules, dans les habitations devenues pour certaines des puits de technologie de pointe. Si la plupart de ses complices avaient déjà été enfermés et remplacés, elle restait toujours là et devint de plus en plus habile pour voler, apprendre et comprendre comment fonctionnait telle ou telle technologie. Si bien qu’on lui apprit assez vite comment hacker des robots, des voitures autonomes ou des ordinateurs plus ou moins biens protégés pour réclamer des rançons ou même se faire passer pour des réparateurs et des vendeurs de logiciels de protection.
Durant près de dix ans, elle commit divers actions de vols, braquages, trafics d’armes et de composants électroniques rares, si bien qu’elle fut approchée par les enfants de la Lune qui lui promirent un salaire plus que convenable en plus de la sécurité qu’elle n’avait pas sur Dùralas II. Elle était constamment contrainte de changer d’habitation pour brouiller les pistes. Ses talents de discrétion et son expertise technologique lui permirent de vite monter en grade dans l’organisation du fait de nombre de ses missions réussies avec succès. Au fil des entrainements, elle devint de plus en plus agile et compétente au corps à corps et se trouva également une passion pour les armes à distance, notamment les fusils de chasse et les armes lourdes capables de percer les blindages les plus épais. Les enfants de la Lune lui proposèrent également des améliorations cybernétiques afin d’améliorer ses capacités physiques ainsi que son cerveau. Elle accepta d’être modifiée mais pas à plus de 2% de son corps. Remplacer des membres fonctionnels par des robotiques l’aurait peut être rendue plus performante mais elle tenait à ses membres de chair et de sang. Elle ne s’en montra pas moins efficace et fut missionnée par le gouvernement planétaire de Duralas I de réduire la population de drachets qui commençaient à être de plus en plus problématiques.
Les créatures, revenues à l’état sauvage, devenaient de plus en plus agressives en plus d’être très territoriales. Pendant plusieurs rotations, elle chassa seule et en groupe des centaines et des centaines de drachets qui rapportaient pour chacun une quantité de crédits considérable. Etant un très bon élément des Enfants de la Lune, elle eut le droit à sa propre bâtisse qu’elle fit construire dans la roche lunaire et l’aménagea selon ses goûts. Elle y créa une pièce dédiée à ses trophées de chasse qu’elle conservait dans des cuves, dont des ailes et des queues des drachets alpha, qui lui avaient donnés le plus de peine. Dans la même pièce, qui lui servait également d’armurerie personnelle, elle possédait un arsenal de gadgets et d’armes plutôt conséquent qu’elle adaptait en fonction de chacune de ses missions. La voleuse des rues était devenue une mercenaire aguerrie qui aimait plus que tout régler les problèmes dans la galaxie et pouvait même s’offrir le luxe de refuser certaines missions qu’elle trouvait moralement douteuses suivant par qui elles étaient adressées. Cette manie lui valut peu à peu de se faire quelques ennemis au sein des enfants de la Lune. Elle restait un bon élément, que l’Ombre Lunaire protégeait d’une certaine façon. Même s’il voyait bien que son comportement déplaisait à nombre des membres.
Pour se racheter une conduite auprès de ses congénères, elle fut donc contrainte d’accepter une mission d’escorte pour un riche entrepreneur ayant eu vent d’une incursion de pirates soit disant indépendants de la faction des corsaires sur une lune qu’il possédait. La mission consistait à escorter une corvette Stellaraenne jusqu’à la dite Lune d’un système solaire voisin. Comme redouté, le convoi fut intercepté en hyperespace par des vaisseaux d’interdiction pirates qui, à cause de leur faculté à attirer les tirs adverses, étaient contrôlés par des intelligences artificielles. Sholma, virevoltant avec son chasseur lourd, profilé pour aller dans l’espace autant que pour voler sur les planètes, put en abattre un. Mais malheureusement, ils étaient souvent très nombreux et couvraient un large périmètre si bien qu’il était presque plus intéressant de détruire les vaisseaux offensifs en premier.
Mais le combat tourna de plus en plus en défaveur des enfants de la Lune dont le nombre de pirates avait été sous-estimé. Malgré leur férocité et leur talent de pilotages, ils ne purent reprendre le dessus que de justesse. Jusqu’à ce qu’un autre vaisseau ne vienne venir en renfort des pirates. Un croiseur, immense, bien trop gros et cher pour une « simple faction indépendante ». L’avant, profilé comme une coque de navire était renforcé pour éperonner les vaisseaux les plus résistants et traverser les boucliers. Profitant de sa grande vitesse, c’est ce qu’il fit. Il balaya les chasseurs pris par surprise avant d’enfoncer sa coque dans celle de la corvette.
Sholma, dans un élan de colère, envoya tous ses missiles et bombes sur l’immense vaisseau, mais malgré l’efficacité de ses armes, elle vint à cours de munition bien vite et ne put endommager que quelques compartiments du bâtiment avant de recevoir une riposte. Elle parvint à esquiver les tirs de lasers et déployer des contre mesure pour les missiles. Cependant, lorsqu’elle aperçut les débris de la corvette, elle remarqua quelque chose d’étrange : Ils semblaient, se déphaser. Leur profil devint flou, se dupliqua et l’air autour d’elle se chargea en particules qui dressèrent sa chevelure sur sa tête. Quelque chose n’allait pas. Qu’y avait-il dans cette corvette ? Elle brancha ses coms radios et pirata la fréquence de ses ennemis. Ils semblaient tous en état d’alerte, le croiseur utilisa des rétro-fusées pour faire demi-tour et calcula une trajectoire sécurisée pour l’hyperespace. Il parvint à s’enfuir à temps, lorsque les débris de la corvette implosèrent puis émirent une immense onde de choc.
La puissance de l’explosion fut telle que les systèmes du vaisseau de Sholma tombèrent tous en panne et son vaisseau fut projeté loin dans l’espace. Elle s’écrasa sur une lune, alors que son appareil avait éjecté le cockpit. Mais l’explosion avait tant endommagé les systèmes que l’atterrissage fut difficile. C’est de son vaisseau en flammes qu’elle sortit en suffoquant, brûlée au dos et à la queue jusqu’à l’os. Elle fut retrouvée à moitié morte par des enfants de la Lune qui s’occupèrent d’elle, la soignèrent, lui greffèrent des ailes et une queue de drachet qu’elle possédait dans sa salle des trophées. Elle fut miraculeusement sauvée et put, après une bonne année où elle se contenta d’espionner, reprendre du service en tant que mercenaire et retourner sur le terrain. Elle s’habitua vite à ses nouvelles greffes. Ses ailes, trop petites pour lui permettre de voler, l’aidaient néanmoins dans ses mouvement et lui permettaient de faire des bonds qu’elle n’aurait pas pu effectuer sans. Quant à sa queue, bien plus performante que la sienne, lui servait en plus d’avoir un excellent équilibre, de se saisir d’objets comme une arme supplémentaire ou de se battre au corps à corps en étouffant ses cibles.
Finalement, jamais plus on ne lui imposa une mission, ce qui eut le don d’en faire grincer des dents certains qui pensaient à du favoritisme en sa faveur. La dernière qu’elle effectua fut contre le baron Straphis. Cette fois-ci, elle devait attaquer une escorte contre un vaisseau transportant le même type de bombe que dans la corvette. Elle accepta immédiatement, mais comme la dernière fois, la mission fut un échec cuisant pour elle. Comme une impression de déjà vu, son vaisseau fut abattu par ce qu’elle avait d’abord supposé être un veilleur. Mais la signature thermique du projectile qu’avait indiqué son vaisseau ressemblait à celle d’une arme des enfants de la lune. Son vaisseau s’abîma dans la mer d’Azulïn 2 avant qu’elle ne soit emmenée par les veilleurs pour un interrogatoire.
Elle changea d’avis et établit un nouvel itinéraire. Ruminant ses pensées et sa haine, elle décida de ne pas rejoindre la base des enfants de la Lune. Si sa réputation la précédait, elle n’aurait aucun mal à créer sa propre guilde indépendante de mercenaires triés sur le volet, qui décideront de ne pas la trahir. Si elle n’avait rien contre l’organisation des enfants de la Lune en elle-même, elle savait que certains de ses membres avaient pu développer une jalousie telle qu’elle les avait poussé à lui en vouloir à mort. mais Sholma ne voulait pas avoir à surveiller ses arrière constamment. Si elle devait travailler en équipe, elle devait avoir une confiance aveugle en ses coéquipiers. Et ce n’était pas le cas. Pour l’heure, elle ne pouvait retourner sur la Lune. Si ceux qui voulaient sa mort étaient encore là-bas, ils pourraient très bien finir le travail qu’ils avaient commencé et l’empêcher de parler au chef des enfants de la lune pour lui dire ses soupçons. Sholma décida alors de tout recommencer de zéro et de créer son propre réseau de mercenaire en qui elle aurait confiance. Au moins, elle ne serait peut-être plus recherchée par les veilleurs, ce genre d’organisation bien que mal vu, pouvait tout de même s’avérer être « d’intérêt public ». Elle était alors tolérée par toutes les factions et les gouvernements malgré le tort qu’elle pouvait parfois causer. Mais la femme lézard était toujours en cavale et recherchée, alors pour l’heure elle se contentera de faire profil bas pour se faire oublier de tous.
Dernière édition par Sslozmek Hann le Mer 5 Juil 2023 - 18:27, édité 2 fois |
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