Le jour était enfin venu. Ce jour, ou Greil pouvait révéler sa survie et ou le Stolenmark pouvait reprendre du service. L'emplacement de Weissaupt demeurait toujours secret, mais la Forteresse du Nord avait de nouveau retrouver toute sa splendeur d'antan. Du moins, elle était devenue suffisament digne pour en devenir le quartier Général du Stolenmark renaissant de ses cendres. Le triumvirat recomposé à ces deux tiers et les corbeaux d'Elincia reprenant leurs activités peu à peu, Greil devait passer à la seconde des nombreuses étapes lui permettant de faire renaître son ordre et lui redonner, à lui aussi, ses lettres de noblesses. Une étape cruciale bien que difficile, mais curieusement nettement moins dangereuse que les autres étapes de son projet de reconstruction. Le temps en était venu aux alliances et à la diplomatie, chose à laquelle notre ancien général n'était pas du plus compétent, mais en l'absence d'Achroma, il fallait tout de même continuer à avancer.

Il était plus que temps de raviver les anciennes alliances et c'est pour cela qu'une expédition s'organisait doucement aux alentour des vestiges envahies de Fort-Bastel. Histoire de renouer des liens fraternels avec les différentes forces autour de l'ancien Quartier Général du Stolenmark, indispensable pour pouvoir reconquérir celui-ci. Cependant, en plus des anciennes alliances à raviver, il serait de bon ton d'en créer de nouvelles et les déboires de Greil avec la Naga Khazarienne et sa formatrice maîtresse d'armes lui avaient rappeler que le clan de sa défunte, comme tous les clans nains des montagnes du Baldor, pouvaient être aussi bien des alliés de choix que des amis fidèles. Ce fut ainsi, en pensant à la mémoire de sa défunte que le veuf partit donc en direction de Baldorheim avec dans l'idée d'essayer de créer une alliance avec les Khazariens.

Celle-ci pourra être commerciale, militaire ou même les deux. Cette alliance pourra être temporaire, tant que Greil occupe Weissaupt tout comme elle pourrait être définitive aussi longtemps que Fort-Bastel tiendra, et cela, malgré la distance séparant les montagnes du Baldor et la pointe ouest des Montagnes de Kanaan. L'expédition vers cette ville voisine et plus précisément vers la Tour public des  Khazariens à Baldorheim fut donc organisée et les missives furent envoyées pour prévenir de celle-ci. Il fallait également un cadeau diplomatique de choix pour l'Imperator et ce fut donc une Statue de bois et de pierre qui fut sculptée. Représentant un ours, emblème des Khazariens, cette statue n'était pas monstrueusement grande, comme un ours de taille réelle, mais suffisamment petite pour tenir en objet de décoration sur un bureau.

Ce fut un travail d'orfèvrerie particulièrement travaillé dans les moindres détails et dans un bois de chêne parfait. L'armure de l'ours avait été ajoutée, taillée dans un métal fusionné avec le bois. Mais ce n'était pas la beauté de la statue qui était le plus important, mais sa conception. Creuse et palissée d'un chêne vieillit en son intérieur, cette statue était en réalité une poche d'alcool pouvant contenir quelques litres du breuvage du choix du maître nain. Discrète de sa conception, cette statue pourrait faire office d'excellent cadeau diplomatique pour peu que l'Imperator apprécie la boisson. Chose plus que probable au vu de la culture naine.

Ce fut donc avec ce cadeau soigneusement emballé que notre homme et sa vampire firent route à dos de griffon depuis Weissaupt. Le vol était en direction du bureau de l'Imperator, en direction de Baldorheim. Un vol sans histoire fut donc effectué, et ce, malgré la basse température. Une fois devant la tour de cette faction, Elincia prit à cœur de se présenter aimablement et de présenter Greil au nain de garde. Ce fut donc assez rapidement que notre duo fut guidé au sein de la grotte khazarienne, vers le bureau de l'Imperator, un certain Moradund avec qui ils avaient rendez-vous.

Le général ainsi que la Main-Gauche du Stolenmark furent donc guidés vers le bureau de l'Imperator Moradund, chef des Khazariens. Le bureau était bel et bien digne d'un chef nain, vaste, bien équipé et avec du mobilier de bonne facture, mais également encombré de paperasses semblant interminables. Le chef nain était d'ailleurs en train de ranger ces fameux papiers. Notre duo faisait donc face à un nain chauve avec de grands yeux bleus. Il avait une musculature et des bras suffisamment développés pour porter autre chose que de la paperasse, visiblement. Ceci fit sourire Greil qui voyait en ce Moradund un chef de faction plutôt penché terrain que bureau. L'imperator est également affublé d'une longue barbe noire tressée, fierté des nains qui est clairement à l'origine du soin apporté à sa propre barbe courte d'exhibe l'humain. Observateur, le Général put voir de nombreuse traces sur les mains de l'Imperator, trahissant un travail manuel difficile et sa tendance à aller au front plutôt qu'en retrait au bureau. Ce fut cependant une voix puissante mais amicale qui accueillit le duo lorsque le nain les accueillit dans son bureau tandis qu'il désignait des fauteuils au coin du feu, proche d'un énorme ours semblant lui tenir compagnie.

Moradund : Bienvenue, installez-vous ! Notre agent diplomatique est en mission à l'extérieur et ne sera donc pas présent, sauf s'il revient d'ici que nous finissions.

Greil fit donc un signe affirmatif de la tête et s'approcha des fauteuils désignés tout en regardant l'ours allongé, amusé par la similitude entre celui-ci et celui sculpté qu'Elincia avait dans les bras, encore enveloppé dans du lin. Ils furent rapidement rejoints par Moradund qui vint leur serrer la main avant de s'asseoir avec eux, dans le fauteuil le plus proche de l'ursidé. Amateur de tabac, visiblement, le nain avait sortit une pipe largement plus ouvragée que celle que Grabuge avait utilisé lors de leur rencontre dans la taverne de Baldorheim, le Fourré à la myrtille. Après avoir exhalé une bouffé du contenu ardent de sa pipe, l'Imperator se présenta officiellement auprès du général et lui posa une simple question à laquelle Greil répondit simplement.

Moradund : Vous le savez déjà mais je suis Moradund Marteau-de-Fer, Impérator des khazariens. Vous devez être le dénommé Greil ? Et qui est celle qui vous accompagne ?

Greil : Enchanté Imperator Moradund. Je suis en effet Greil Dalen, le général du Stolenmark. Cette jeune femme se nomme Elincia et elle est ma "Main-Gauche", ou si vous préférez, une de mes plus proche conseillers d'où sa présence ici.

La main du général s'était instinctivement posée sur le genou de la vampire quand celui-ci parla de sa conseillère. Réalisant son geste pour le moins familier assez rapidement, Greil retira discrètement sa main, mais si Moradund avait regardé les mouvements de mains du général et l'absence totale de réaction de la vampire lorsqu'elle avait senti le contact de Greil sur elle, il ne devrait pas mettre plus qu'une ou deux secondes avant de réaliser qu'elle n'est pas que sa conseillère. Certes, cela devrait rassurer sur les intentions de la vampire qui ne risquait pas de vouloir du mal à son humain. Mais ceci est également une maladresse d'un point de vue diplomatie. Le geste est familier et n'a pas vraiment sa place dans une rencontre diplomatique. Essayant de changer le sujet, Greil reprit simplement au sujet du diplomate manquant incluant de manière tacite la notion de Triumvirat.

Greil : Celui ayant le titre de "Main-Droite" est également notre agent diplomatique mais cet homme est également indisponible, malheureusement..

Elincia : Cela dit, nous sommes tout de même au courant des us et coutumes lors de ce genre de rencontre. Notre ordre, actuellement au nord des montagnes des Baldors, se remet actuellement de ses blessures et nous essayons de trouver des alliés pour nous aider dans cette tache. Le but étant bien sur une alliance ou tout le monde aurait à y gagner, même si nous n'avons que peu à offrir en retour pour le moment.

La statue d'ours enroulée dans son lin, avait été posée par la vampire qui s'était avancée sur son siège pour être proche de l'Imperator lorsqu'elle avait enfin pris la parole, d'un air très sérieux. Se reculant et reprenant la parole, celle-ci avait simplement ajouté d'un ton plus léger, en désignant le colis.

Elincia : Ceci est un présent pour vous également. Un simple remerciement de notre part pour avoir accepté de nous recevoir.

Le duo espérait que le cadeau diplomatique soit bien reçu et ne soit pas perçu comme une tentative de corruption par le chef nain. Loin de la en était leur intention après tout.

Le diplomate nain et chef de faction venait de murmurer quelque chose d'incompréhensible pour l'ancien général tandis que sa seconde venait de lever un sourcil. S'en suivit un spectacle de cliquetis, de bruit mécaniques et de lumières activées par un mécanisme dans le siège. Greil regardait le spectacle avec curiosité et incompréhension tandis que la vampire semblait juste patienter en attendant que le mécanisme termine ce qu'il faisait, un soupçon vexé. Ce ne fut que lorsque le maître nain prit la parole après avoir souri et prit le cadeau diplomatique que Greil compris ce que celui-ci venait de faire. Il est évident que Moradund venait de vérifier que le cadeau ne soit ni piégé ni empoisonné. Une simple mesure de protection, parfaitement compréhensible quand on est chef de faction, même si elle est un tantinet vexante pour les visiteurs de bonne foi.

Moradund : Désolé pour cela, vous n'êtes pas les premiers à venir les mains aussi pleines que d'idée en tête. Voyons donc...

Greil : C'est normal, il n'y a pas de mal. Il faut toujours se montrer prudent lors d'un premier contact.

La phrase du Général du Stolenmark avait été lancée pendant que le chef de faction nain déballait et inspectait la statue d'ours enarmuré. Il semblerait par la suite que la statuette contenant un alcool fort, rhum ambré qu'il est, ai trouvé une place sur le bureau du nain qui se servit un verre de l'alcool en question. Revenant vers notre duo, le maître nain avait de quoi noter avec lui, ainsi que de quoi fumer. Visiblement, Grabuge n'était pas le seul amateur d'herbe à pipes de la région et bientôt des ronds de fumée et une odeur de tabac virent envahir la pièce. Remerciant le duo de leur présent, le maître nain leur proposa également un verre d'un alcool nain, prévenant également du fort degré d'alcool à sa manière. Ceci fit sourire Greil qui répondit amicalement à Moradund, selon son avis d'amateur de Rhums.

Moradund : Je vous remercie pour ce très beau cadeau, je n'ai malheureusement rien préparé d'extravagant pour ma part, aussi ne puis-je vous proposer qu'un peu d'alcool nain. Attention, il mord un peu plus que votre main.

Greil : Les alcools forts sont toujours les meilleurs.

Notre homme avait lancé cette phrase sur un ton mi-amusé et mi-amical. Sentant le breuvage avant de le goûter, Greil pouvait clairement indiquer rien qu'a l'odeur que celui-ci allait être très fort effectivement. Tandis qu'Elincia prenait le verre poliment sans en consommer son contenu, Greil n'hésita pas à lever son verre en direction du chef de faction avant d'y goûter. Le breuvage était très fort, mais nous pouvions y sentir une intense saveur de malt mélangé à du houblon. Plutôt agréable en goût pour qui aime les alcools fort, celui-ci se devait d'être issu d'une recette typiquement naine. Malheureusement pour Elincia, la vampire ne pouvait profiter de ce genre de boisson. De part sa nature, la vampire risquerait juste d'avoir très rapidement tous les mauvais cotés de l'alcool sans en avoir les avantages. Cependant, l'instant amical et récréatif était terminé, il fallait redevenir sérieux et le chef Khazarien venait de poser la question importante à Greil. À savoir ce que le Stolenmark attendrait des Khazariens.

Moradund : Dites moi, Greil Dalen, que peuvent donc les Khazariens pour le général du Stolenmark ?

Greil : Et bien actuellement, nous avons besoin d'aide pour finir de rebattir Weissaupt, notre forteresse. Plus particulièrement de ressources minières d'un point de vue commercial. Cela dit, nous avons beau n'être qu'une poignée pour le moment, nous sommes tout de même actifs et feront notre possible pour vous aider si vous en avez besoin.

Le message du général était simple. Si alliance il y a, Greil aimerait qu'elle fonctionne dans les deux sens. Pour le moment, le StolenMark est en difficulté, mais ce ne sera pas le cas éternellement et Greil tient à un échange équitable.

Le Général du Stolenmark et la main gauche du même ordre regardaient tout deux le chef de faction nain assis devant eux. Un regard amical, certes, mais aussi très grave, car de la réponse du nain dépendra la suite des événements. Ceux-ci pouvaient être joyeux et plein de bonnes nouvelles tout comme ils pouvaient être tristes et obligeants le chef du Stolenmark à se tourner vers d'autres solutions pour rebattir son ordre. Ce fut donc après cette longue et intense réflexion que l'ancien général sourit légèrement malgré lui en écoutant la réponse du nain. Celle-ci était positive et portait quelques informations pour le moins avantageuses pour Greil. Informations qu'ils n'avaient pas prévues, ni le général, ni l'espionne à ses côtés.

Moradund : Nous pouvons vous fournir une aide minière mais nous pourrons pas vous fournir de stocks importants. Je dois garder en tête nos besoins, ainsi que ceux d'autres factions avec lesquels des discussions sont aussi en cours. J'aimerais profiter pour demander en échange votre pleine et entière coopération au maintien de l'ordre au sein des montagnes en coopération avec nous et Égide qui s'est également établi dans les contreforts. Je vous laisserais voir les détails avec eux concernant vos rapports.

Voici une bonne nouvelle. En contrepartie de quelques ressources pouvait aider notre aventurier à relancer correctement leur Fort et leur ordre, Greil et Elincia doivent voir avec Égide ou, autrement dit, Grabuge, pour faire ce qu'il fait déjà. À savoir faire respecter la loi et l'ordre dans les Baldors selon les principes de la Justice. Cependant, Moradund ne semblait pas avoir terminé son discours et après une longue inspiration sur sa pipe, le nain se pencha en avant pour finir de dire ce qu'il avait à dire à ses deux hôtes d'un instant.

Moradund : Nous pouvons également vous fournir de la main d'œuvre en quantité limité le temps des travaux. Nous vous demanderons simplement de pourvoir à leur entretien et leur sécurité en échange. Cette sécurité sera tenue dans les mêmes règles qui régissent ces montagnes, règles auxquelles nous nous plions autant que nous les faisons respecter.

Ainsi, le chef de la faction Khazarienne proposait même quelques hommes pour aider à l'utilisation des ressources, en échange d'une assurance que ceux-ci soient traiter de manière respectueuse, offrant le gîte, couvert et sécurité à ces individus. Louable de sa part et quelque chose de naturel aux yeux de l'ancien général qui n'hésita pas à accepter la proposition tandis que l'Imperator se levait pour chercher quelque chose dans ses étagères. La maîtresse des ombres remercia également l'Imperator, mais Elincia posa également sa question, lourde de sens et sur un ton plus sérieux. L'intérêt de cette alliance n'était pas seulement le minerai exploité par les Khazariens, mais aussi leur puissance militaire. Non pas pour l'attaque, mais bien la défense.

Greil : Merci pour votre aide, Imperator Moradund. Nous acceptons ces conditions avec joie et ferons en sorte de les faire respecter. Mais par pure transparence avec vous, je vais vous apporter quelques informations que vous ne semblez pas avoir eu à votre connaissance. Même si nous sommes venus en temps que représentant du Stolenmark, nous connaissons fort bien Égide et leur chef, Rorkan, ou Grabuge comme on le surnomme. C'est d'ailleurs suite à tout le bien qu'il pense de sa faction que nous avons voulu traiter avec les Khazariens.

Elincia : Merci de votre soutien, Imperator Moradund. Cependant, et si vous permettez, j'aurais quelques questions sur cette nouvelle alliance en train de se former. Sera-t'elle uniquement commercial et logistique ou pouvons-nous compter sur votre appui militaire si besoin est ? Je ne me permettrais jamais de demander à nos alliés de venir nous soutenir si nous entamons les hostilités envers une quelconque entité, mais... Si Weissaupt se fait attaquer ou assiéger comme l'a été Fort-Bastel de par le passé, pouvons-nous compter sur votre aide ? D'un autre coté, nous autoriseriez vous à venir vous soutenir en cas d'attaque contre les Khazariens ?

Le coté logistique et commercial venait d'être vu, il restait le coté militaire à voir. Le coté le plus grave, car celui-ci parlait de vie à mettre en jeu, de vies à défendre et à sacrifier pour en sauver d'autres. Certes, les alliés doivent s'entraider, mais un chef de Faction doit penser avant tout à ses hommes. Et cela est valable, que soit pour le Stolenmark comme pour les Khazariens.

Le chef de faction nain avait opiner de la tête à la mention de Grabuge avant d'apporter une confirmation orale et évidente que le vieux Gobelin avait pleinement sa confiance et celles des autres Khazariens. Notre homme et sa seconde, en cet instant étaient loin de se douter que si Grabuge était aussi bien réputé dans les Khazars, c'était sous simplement parce qu'il n'était pas qu'un simple Khazarien, mais le bras droit du chef de leur faction. Quoiqu'il en soit, et même si la connaissance mutuelle du Gobelin était un bon point, l'air du chef de faction redevint grave lors du discours d'Elincia. Il y était question de soutien militaire après tout, ce qui signifie des morts potentiels parmi les unités de chacun des deux camps. Ce sujet devait être traité avec sérieux et la réponse du chef de faction fut écoutée avec attention par le duo.

Moradund : Au-delà d'une possibilité, l'intervention militaire sera un devoir pour tous les combattants de ces montagnes. Les kazhariens interviendront dans tous les conflits qui éclatent au sein du territoire, et il vous sera demandé de fournir une présence militaire active également dans tout ces conflits, même minime. Les montagnes sont vastes et nous utiliserons tous les bras que nous pourrons pour s'assurer que tout reste comme il se doit. Votre forteresse comme la nôtre étant part à ce périmètre, nous interviendrons si vous venez à subir une attaque et nous vous demanderons d'en faire autant si le cas venait à se présenter en notre défaveur.

Bonne nouvelle qu'il en est, l'Impérator semblait compter sur une présence militaire mutuelle sur les fronts des Khazariens et du Stolenmark, du moins tout autant que le Général. Ainsi, si Weissaupt se faisait assiéger, Greil pourrait sans aucun doute compter sur les Khazariens pour les aider et prendre les troupes ennemies à revers. Bien entendu, la réciproque sera de mise et Greil honorera sa part du marché et enverra ses troupes, aussi peu nombreuses soient-elles si Baldorheim ou tout autre territoire Khazarien venait à se faire attaquer. Suite à cela, le général se saisit de la liste qui lui fut tendu par l'Imperator. Une liste de règles qui lui faudra lire et détailler et que Greil parcourait des yeux tandis que l'Imperator Moradund expliquait ce qu'il venait de montrer au duo devant lui.

Moradund : Voici la liste des règles instauré par la montagne et que chacun à été amené à suivre depuis la fondation de cette organisation. Cet exemplaire est le mien, je vous en ferais parvenir un dans les délais les plus brefs. Il peut paraître imposant, mais se résume aisément : Si nous faisons régner l'ordre au sein de tout ce qui respire entre ces pics, le genre humanoïde a la présence et l'importance de fourmis face aux habitants et véritables maîtres des lieux que sont les nombreuses bêtes que vous côtoierez dans les temps à venir.

En effet, le document est beaucoup trop imposant pour être lu d'une traite maintenant, mais le maître d'arme ne pouvait accepter les conditions de cette alliance sans en prendre connaissance pour autant. Aussi, tandis que Greil refermait le document et le tendait à Elincia afin qu'elle le feuilleté également, notre homme prit la parole envers l'Imperator. Les paroles s'envolent, mais les écrits restent, comme on dit et le général avait bien l'intention d'éplucher et de faire éplucher ce document avant de signer un accord d'alliance. Cela dit, les Khazariens étaient des gens de confiance et le résumé de ce document ne semblait pas être contre l'attitude générale du Stolenmark aussi notre homme pouvait déjà avancer une réponse favorable, bien que temporaire.

Greil : Selon votre résumé, Imperator Moradund, ces règles sont déjà suivies par le Stolenmark sans même le savoir donc ceci ne devrait vraiment pas poser problème. Cela dit, je ne peux pas signer un contrat sans en avoir lu les termes en détails non plus aussi, je vous propose de revenir avec un accord d'alliance écrit tout ce qu'il y a de plus officiel, résumant ce que nous avons convenus ensemble, une fois que nous aurons lu notre futur exemplaire. Il va de soi que je me chargerais personnellement de vous emmener ce document. En attendant, nous pouvons partir sur un accord de principe ? Si cette alliance vous convient, bien entendu.

Sur le même moment, Elincia avait vaguement feuilleté le document fourni par Moradund et l'avait refermé. Tendant la liasse de feuilles à l'Imperator, la Main Gauche et le Général attendaient tout deux la réponse du Chef des Khazariens.