Sujet: Un petit ver pour la route? [Pw Ziel Iordaren] [PAUSE] Jeu 2 Avr 2020 - 10:34
Un petit ver pour la route?
Suite à ses péripéties non loin de la foret Sylfaën, la princesse décide de continuer son périple vers l'Est comme prévu initialement, dans l'idée de s'éloigner de plus en plus de sa région natale. Si elle reste trop longtemps dans la zone, sa présence risque d'être révélée au roi. Et elle a suffisamment traîné dans le coin. Une fois cette zone atteinte, par où compte t'elle passer cette fois ?
À force de marcher vers le nord, tout en longeant la frontière de la forêt, elle remarque que le climat semble changer petit à petit. Ho, n'allez pas croire qu'il va subitement se mettre à tomber des kilos, que dis-je ? Des tonnes de neige, non ! Cette différence de climat est plus subtile. Araëlynn trouve qu'il n'y a pas trop de variations du côté de la température de ce coin là. Elle penche plus pour un taux d'humidité plus prononcé.
À mesure qu'elle progresse sur ce nouveau territoire, elle note que la végétation est différente de sa forêt habituelle. L’écosystème est différent, bien plus humide. Elle remarque qu'il y a de nombreux points d'eaux ici et là, une vrai bénédiction pour les moustiques. Certaines zones sont même isolées par des courts d'eaux et à moins de faire trempette ou enfoncer ses semelles dans la vase, elle sont inaccessibles. On peut apercevoir que certains arbres ont leurs racines plongées dans ces eaux, formant un refuge parfait pour la faune. C'est un endroit plutôt intéressant, pour un passionné de nature. Mais bon, mieux vaut faire attention où on met les pieds. Ça serait bête de se retrouver la tête dans la vase ou nez-à-nez avec un serpent.
On peut retrouver de grands arbres suffisamment larges et tortueux pour grimper sur leurs troncs sans même utiliser les mains. La demoiselle n'a aucun mal à faire un peu d'escalade au beau milieu des branches, jouant de son agilité naturelle : Après tout, les elfes sont dans leur élément dans ce genre de forêt. Elle parvient à atteindre une zone de la forêt où les marais occupent la quasi totalité du sol. Alors pour se déplacer, il y a le choix : soit on patauge dans la vase, soit on opte pour une balade parmi les branches. Notre elfe a fait son choix !
Alors qu'elle se déplace agilement entre deux branches, elle capte un son qui attire son attention. Ho, ainsi elle ne serait pas seule ici ? Prédateur ou rôdeur ? Elle sera bien vite fixée.
Sujet: Re: Un petit ver pour la route? [Pw Ziel Iordaren] [PAUSE] Sam 11 Avr 2020 - 11:01
Un petit ver pour la route ?
Le marais Hukutav est une étendue sauvage qui reste un passage terrestre sûr afin de rejoindre le monde elfique. Du moins plus sûr que la chaîne montagneuse qui se devine au Nord. Dans cette région, il n'existe guère de sentiers, seules des pistes laisser par d'anciens voyageurs.
Loin étaient les monts enneigés et le lac aux mille couleurs de sa patrie, à présent Ziel pataugeait dans des eaux croupissantes couvertes d'une boue noire et épaisse. La bourbe lui arrivant par endroits jusqu'au genou, le purificateur avait retiré ses jambières et les avaient attaché à son nécessaire de voyage. Le soleil allait dans quelques heures laisser place aux astres nocturnes. Observant autour de lui le voyageur ne vit aucune habitation pouvant lui offrir le vivre et le couvert. Qu'à cela ne tienne, cela ne pas être la première fois que le stryge allait dormir à la belle étoile. Se hissant sur une racine plus haute que les autres. Ziel abandonna son nécessaire contre l'arbre puis vint s'adosser contre le tronc, contemplant le coucher de soleil qui habille le marais d'une couleur orangé. Détendu, le purificateur laissa voguer son esprit au rythme des coassements de la faune.
Iordaren fût tiré de sa rêverie par des brindilles écrasées et des pas dans l'eau calme du marais. Se redressant, ce dernier cherchait la cause de cette agitation. Il discerna dans le début d'obscurité une silhouette cavalant sous les arbres du marais à une centaine de mètres de sa position. Il s'écria :
Où diable courrez-vous l'ami ?
L'ombre continua sa folle course en direction du stryge. Au fur et à mesure que la forme fonçait dans sa direction, le stryge vît un vieillard portant des vêtements légers et une grande besace. Il remarqua également trois énormes larves qui avaient planté leurs crocs dans la chair du malheureux. Toutes gorgées de sangs, une se trouvait au niveau de la clavicule de l'homme, une autre sur son flanc droit et la dernière se situait sur la cuisse gauche.
Dégainant sa longue épée blanche, le purificateur somma l'homme de s'arrêter et sauta dans l'eau du marais.
Cessez de vous débattre ! Cela ne fait qu’accélérer le mal !
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