Le membre 'Zayn Awarth' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Abyssal' :

Un cri horrible raisonna dans la grotte, Brendan avait fait mouche. La victoire était à présent à porter de main. En se retournant, Cylicia put voir la femme bleutée reculer vers la parois rocheuse en se tenant le bras. Arhiann avait mise à bas le démon qui en avait après elle à l'aide de Zayn, ce dernier vint d'ailleurs prêter main forte une ultime fois à son équipe. Les aidants par une musique curative dont la Faune avait bien besoin, et mettant la femme bleue dos au mur où Cylicia n'avait plus qu'à l'achever. Elle leva son glaive haut et l'abattit sur elle avec un soupçon de pitié pour cette créature sans défense.

- Puisses-tu trouver la lumière où tu vas...

La Purificatrice se tourna alors vers ses alliés, il ne semblait pas y avoir de blessures trop graves, la mélopée curative de Zayn ayant aidé.

- Vous vous êtes bien défendus camarades! Avec une telle équipe tous ces monstres n'auront qu'à bien se tenir!

Le sourire était revenue sur son visage. Cette première épreuve était de taille, l'attaque surprise de la taupe géante aurait put leur être fatale, mais au final ils avaient tenus bons et les capacités de chacun avaient sut être mit à leur meilleur potentielle. C'est plus sereine qu'à présent elle continuerait la route. Mais pour l'heure, mieux valait s'assurer que rien ne vienne les handicapés.

- Prenez le temps de prendre soin de vos blessures. La route est encore longue et le danger constant...

Suite à cela elle alla récupérer son sac qu'elle avait laisser choir dans sa chute. C'était vraiment une belle équipe qu'ils avaient là. La magie musicale de Zayn avait impressionnée la Purificatrice à plus d'un titre, elle qui n'avait aucun don de telle nature. Le pouvoir d'Arhiann quant à lui restait plutôt mystérieux à ses yeux, discrète magie du vide que notre héroïne aimerait mieux comprendre.

Le membre 'Cylicia Condoris' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Stryge B' :

Les joueurs l'emportent. Ils gagnent 42 points d'expérience, 37 pièces d'or, 1 métaria multicolore, 1 tête de duggueur chacun.

Les factions suivantes gagnent x1 Chaîne kryptonienne {Relique} : annule, au choix, un des bonus du Dragon vert ancestral :
- Gardiens
- Garde Zéphyr

Le RP peut continuer.

Le nain enflammé avait été réduit en cendres sous les assauts de l'éther, tandis que les deux spécialistes du corps à corps se mesuraient à l'être aux chaînes. L'abyssal, quant à lui, continuait sa musique apaisante, qui semblait même aider à refermer les blessures. Certaine que ses compagnons sauraient se débarrasser de leur dernier adversaire sans grandes difficultés, la faune terminait d'ailleurs de serrer un bandage autour de son bras touché par les crochets du Kyton, quand Cylicia se félicita de la victoire.
« En effet, nous aurions choisi nos équipiers en fonction de leurs talents, que nous n'aurions pas pu trouver meilleur équilibre, et meilleure complémentarité... Les vôtres sont singuliers, »
ajouta-t-elle en se tournant vers Zayn, souriante.
« Ce n'est pas si courant de voir ainsi allié l'utile à l'agréable, et j'ignorais qu'une musique pouvait porter une telle puissance. »

Après une bref remerciement intérieur à Magnésie pour la conclusion heureuse de l'altercation, elle se redressa pour montrer qu'elle était prête à reprendre la route : le groupe avait montré son efficacité face à cette attaque, et Arhiann savait maintenant qu'elle pouvait avoir une totale confiance en ses équipiers. Ils avaient beau mal se connaître encore, chacun avait su se placer de manière à faire le meilleur usage possible de sa spécialité, ce qui était un excellent présage pour la suite de leurs aventures.
« Quelqu'un a une idée de la distance qui nous reste encore à parcourir dans ces souterrains ? »
interrogea-t-elle, sans grande conviction qu'elle obtiendrait une indication fiable. C'était finalement ce qui l'ennuyait le plus, de ne pas savoir s'ils avaient parcouru la moitié du chemin, ou seulement le dixième. Dans l'obscurité du sous-sol, il n'y avait guère moyen de deviner quand ils reverraient la lumière du jour, laquelle manquait déjà à l'enfant des forêts qu'elle restait.

La stryge blanche profita de l'ouverture offerte par nos actions combinées pour infliger le coup de grâce à l'horrible créature de la grotte, non sans une certaine thêatralité:

"Puisses-tu trouver la lumière où tu vas..."

Elle abattit alors son glaive sur la bête qui se tut peu à peu, pourfendue par notre petit groupe. Elle ne causerait plus de tort à quiconque désormais, et c'était probablement pour le mieux. Cylicia ajouta, inspirante:

"Vous vous êtes bien défendus camarades! Avec une telle équipe tous ces monstres n'auront qu'à bien se tenir!"

Je fis un léger sourire qui ne se perçut probablement pas à cause de la pénombre, et aperçut le même sourire sur le visage de Cylicia. J'étais content de voir que rien ne pouvait atténuer l'optimisme de ma chère purificatrice. Je me retournai alors vers nos autres camarades, et m'approcha de Zayn afin de m'assurer qu'il ne soit pas blessé. La faune, quant à elle, semblait déjà être en train de panser ses plaies avec un bandage, et répondit aux encouragements de la stryge avec le même entrain communicatif:

"En effet, nous aurions choisi nos équipiers en fonction de leurs talents, que nous n'aurions pas pu trouver meilleur équilibre, et meilleure complémentarité..."

Elle se tourna alors vers Zayn, et mis des mots sur notre surprise commune d'avoir découvert l'efficacité de la magie du son propre aux virtuoses:

"Les vôtres sont singuliers. Ce n'est pas si courant de voir ainsi allié l'utile à l'agréable, et j'ignorais qu'une musique pouvait porter une telle puissance."

C'est vrai qu'entre les légendes et la réalité, il y avait tout un monde. Les virtuoses ne courraient pas les rues, et leur magie mystérieuse avait visiblement bien des utilités. J'étais bien content d'avoir un tel talent à nos côtés, plutôt que contre nous. Cylicia continua, se voulant probablement rassurante:

"Prenez le temps de prendre soin de vos blessures. La route est encore longue et le danger constant..."

J'acquiesçai, lui donnant pleinement raison, alors que je la vis se diriger vers une boule dans l'obscurité que j'imaginais être son sac. Elle avait entièrement raison, car une plaie non soignée pouvait à terme s'avérer mortelle, alors qu'elle aurait pû être tout à fait bénigne si elle avait été soignée à temps. Combien de fois avais-je vu des guerriers confirmés mourir en négligeant de se soigner?
Je demandai donc à Zayn, de mon habituel ton neutre:

"Rien de cassé, camarade virtuose?"

Au même instant, Arhiann posa une question pertinente et tout à fait sensée:

Quelqu'un a une idée de la distance qui nous reste encore à parcourir dans ces souterrains ?"

Je me tournai alors vers elle en haussant les épaules, peu convaincu d'avoir une réponse fiable. La caverne dans laquelle nous nous trouvions était réputée sans fin, après tout. Je tournai alors mon regard vers Cylicia, qui avait rassemblé tout ce beau monde. Peut-être avait-elle une idée plus concrète de la réponse, après tout?

Les ennemis vaincus, nos membres pouvaient poursuivre leur exploration sans accrocs, le dernier coup avait été pour la stryge blanche, jugeant son ennemi de son épée. L'enthousiasme de la leader du groupe suite à sa victoire se propagea à ses camarades, même Zayn semblait déjà plus à l'aise et rendit son sourire. Finalement peu de blessures pour notre équipe de chocs, qui s'en sort qu'avec quelques bleus ici et là. Zayn acquiesça les dires de la faune, leur équipe avait une belle complémentarité!
Cette dernière s'adressa au jeune virtuose, visiblement la magie hérité de son peuple, semblait faire son petit effet. Le jeune habitant des profondeurs, quelque peu troublé par la remarque, frotta sa tête pour faire disparaître son stress, tout en ayant un regard de côté.

-"Oh....eh bien merci. Cela marche bien en équipe pour tout vous dire. Mais vous aussi, votre magie est bien mystérieuse, la preuve je n'ai rien vu .... rien vu du tout!" avoua l'abyssal un peu déboussolé.

En regardant droit devant soi, la route semblait vraiment sans fin, décidément cette caverne porte bien son nom. Mais malgré l'épreuve qu'il attendait, le virtuose était rassuré par la composition de leur équipe, qui semblait pouvoir bloquer, soigner et contre-attaquer. Cylicia était une aventurière prudente, autant désinfecter les plaies et écorchures avant de reprendre la route! Quand le guerrier demanda à Zayn si il n'avait rien de cassé, le jeune soldat positiva pour les membres de son équipe.

-"Non, que du superficiel... tâchons d'être aussi prudents que nous l'avons été et tout ira bien, j'en suis persuadé"

La question de la faune resta en suspend, car tous nos héros se posèrent cette même question, et en poursuivant leur route, chaque pas il espérait voir le bout du tunnel. Poursuivant leurs périples, et marchant un bon trois quart-d'heures, Zayn commença à douter

-"Espérons que la sortie est à la prochaine embouchure"

Cylicia observait le petit groupe avait contentement. Tous semblaient du même avis, leur complémentarité, comme le disait si bien Arhiann, était à redouter pour qui se mettrait au travers de leur route. C'était une joie également de voir Zayn un peu plus à l'aise, un peu moins militaire, il faut dire que les situations d'urgence avait au moins cela de positif qu'elles avaient tendance à rapprocher.

- A mon humble avis, on est encore loin de la sortie... Pour tout vous dire je n'ai aucune information concernant le chemin à prendre, d'où la dangerosité extrême de cette aventure, mais le fait que nous n'ayons pas encore rencontrer de carrefour me laisse penser que nous en sommes encore loin.

Ainsi répondit la Purificatrice aux interrogations de sa camarade Dragonnière, un peu mal à l'aise de ne pouvoir leur en dire plus. Une fois que tous fut en état de continuer, ils reprirent la marche pendant encore trois bon quart d'heure. Le temps se faisait long et le chemin pour arriver ne serait-ce qu'à l'entrée de la grotte l'avait été d'autant plus. Les muscles, pourtant habitués aux longues marches, de notre héroïne commençaient à souffrir de ce marathon cavernicole mais le coeur y était.

- Espérons que la sortie est à la prochaine embouchure.

Cylicia n'y croyait pas trop mais ne voulut pas casser l'optimisme de l'Abyssal, ainsi elle répondit simplement :

- Espérons...

Mais l'espoir était un vains mot face à la géographie de cette caverne. Il fallut une bonne demi-heure de plus pour que le groupe arrive enfin à un carrefour, et quel carrefour... Une immense cavité s'offrait à eux dans laquelle se trouvait une vingtaine de possibilité différente. Tout d'abord bouche-bée par le grandiose de la scène, Cylicia avança petit à petit puis finit par dire :

- Il se peut qu'un simple courant d'air nous mène à la sortie... Malheureusement nous ne sommes que quatre et il y'a une vingtaine de possibilité... Je vous propose de nous reposer ici pendant que nous avons la place, cela nous laissera le temps de prendre un meilleur choix une fois tous nos sens en éveils. Qu'en dites-vous?

La Purificatrice se baladait un peu partout, scrutant cet étrange caverne qu'elle n'aurait pas imaginer dans ses rêves les plus fou. Il y'avait cependant quelque chose de terrifiant dans tout ce choix, une bonne partie d'entre eux les ferait sans doutes se perdre dans les méandres de ce labyrinthe où ils finiraient par mourir de faim, du moins si leurs esprits tenaient jusque là.

Le discret abyssal semblait presque gêné des compliments sur son talent de musicien, aussi Arhiann s'en tint-elle là, et répondit rapidement à l'interrogation sur sa propre magie :
" C'est sa caractéristique d'être invisible et impalpable, puisqu'elle n'est faite que de vide... mais c'est sa force et sa dangerosité, aussi. C'est vrai qu'elle intrigue souvent, la magie d'éther. Entre de mauvaises mains, elle pourrait être terrible. "
Heureusement, Arhiann n'avait encore jamais rencontré d'ensorceleur qui l'utilise pour de noirs desseins... Ce qui n'en laissait pas son utilisation, plus ou moins maîtrisée, moins dangereuse, comme dans le cas de l'ekkja djöllfuline rencontrée au village des diables du nord.

Personne ne savait combien de temps il leur faudrait encore errer dans ces souterrains avant de revoir la lumière du jour, et la perspective d'une sortie rapide s'évanouit lorsqu'ils aboutirent à la grande caverne truffée de passages. Perplexe devant l'immensité des choix qui s'offraient à eux, la faune ne réagit tout d'abord pas à la proposition de la stryge, cherchant visiblement quelque chose des yeux tout en examinant cette partie de grotte, tournant sur elle-même pour tenter d'en appréhender les différentes zones.

" Là ! "
finit-elle par indiquer en désignant de la main un coin en renfoncement, où aucune galerie ne débouchait.
" Nous pourrons être tranquilles pour nous reposer par là. Il suffira de se relayer pour veiller à ce qu'aucune menace ne sorte d'un de ces nombreux tunnels... "
Elle-même aurait été incapable de s'endormir trop près des bouches sombres qui parsemaient la caverne, de crainte d'être prise entre les feux de quelques montres débouchant à ce croisement d'importance. Pour le reste, la nuit porte conseil, et même s'il faisait peut-être grand jour au-dehors, et que la fille de Magnésie regretterait de ne pouvoir se rassurer à la douce lumière stellaire, un moment de pause leur ferait à tous le plus grand bien.

Cylicia semblait ne pas être plus optimiste que moi quant à la possibilité que la sortie soit proche. On n'appelle pas une grotte "la caverne sans fin" pour en trouver la sortie en une demi-heure. L'abyssal me fit comprendre que ses blessures n'étaient pas importantes et je haussai les épaules, ne préférant pas insister. Je connaissais des gens très forts qui étaient morts d'une infection venant d'une simple égratignure, mais je ne connaissais pas assez le système immunitaire des abyssaux pour juger sa négligeance. Après tout, il n'avait peut-être reçu que de simples contusions.

L'abyssal, d'ailleurs, semblait quant à lui plus optimiste que nous, et espéra que la prochaine embouchure soit la sortie. Si Cylicia ne voulut pas casser son optimisme croissant, je ne pus m'empêcher de commenter, presque plus pour moi que pour les autres:

"Peu de chance..."

Nous continuâmes ainsi dans un quasi-silence durant une bonne demi-heure. Mes sens étaient focalisés sur la découverte potentielle d'ennemis ou de menaces tapies dans l'ombre, ainsi je ne fus pas plus loquace que d'habitude alors que nous nous enfonçions toujours plus profondément dans cette "caverne sans fin".

Nous finîmes par déboucher sur un immense carrefour, recoupant une bonne vingtaine de galerie. Quel spectacle c'était! La cavité dans laquelle nous nous trouvions était assez grande, et elle aurait été légèrement plus grande que nous n'aurions même pas pû toute l'éclairer. Cela semblait être l'endroit tout désigné pour camper et nous reposer quelques temps, et Cylicia semblait du même avis que moi:

"Il se peut qu'un simple courant d'air nous mène à la sortie... Malheureusement nous ne sommes que quatre et il y'a une vingtaine de possibilité... Je vous propose de nous reposer ici pendant que nous avons la place, cela nous laissera le temps de prendre un meilleur choix une fois tous nos sens en éveils. Qu'en dites-vous?"

Je hochai la tête, et la faune finit par annoncer, l'air confiante en désignant un petit renfoncement dans l'immense cavité:

" Là ! Nous pourrons être tranquilles pour nous reposer par là. Il suffira de se relayer pour veiller à ce qu'aucune menace ne sorte d'un de ces nombreux tunnels..."

J'acquiesçai une nouvelle fois et commençai à poser mon barda, tout en lançant:

"Je prends le premier tour de garde."

Je déballai mon paquetage, dans lequel j'avais mis tout ce qui était nécessaire à une expédition: des vivres sous forme de viande séchée et quelques gourdes d'eau, un sac de couchage enroulé pour faire le plus de place possible dans mon sac, quelques morceaux de ferraille et une corde pour faire un avertisseur de fortune au cas où nous devions tous nous reposer, un fusil pour aiguiser ma lame, quelques vêtements simple de rechange, et de quoi faire du feu. Je finis donc de déballer mes affaires et me dirigeai vers Cylicia:

"J'espère que tout va bien pour vous, Cylicia. Si vous voulez savoir où se dirige la brise, je vous conseille de tester les galleries avec votre torche, et de vous fier à la direction de la fumée et de la flamme. Si jamais vous n'êtes pas familière aux grottes."

Je lui fis un petit sourire amical, avant de regagner mon barda, et m'assis alors tranquillement, et commençai à manger un morceau de viande séchée, tout en lançant à l'abyssal d'un air un peu plus chaleureux qu'auparavant, afin de faire plus ample connaissance:

"Dites moi, Zayn, c'est inhabituel pour un abyssal de se balader ainsi dans ce genre d'environnement. D'où venez-vous, et qu'est-ce qui vous motive, si ce n'est pas indiscret?"

Après tout, nous n'allions pas dormir tout de suite, et il était normal de voir avec qui l'on faisait équipe quand on déambulait dans ce genre d'endroits dangeureux.

Arhiann avait trouver un renfoncement dans lequel le groupe pourrait être un peu plus en sécurité. Mieux valait redoubler de prudence dans cet endroit légendaire, le comité d'accueil avait déjà été plus que surprenant. Brendan se désigna pour prendre le premier tour de garde tandis que la Purificatricese proposa pour le second alors qu'elle s'afférait à déballer le peu d'affaires qui lui servirait pendant la nuit : une large peau de bauvin, quelques morceaux de fruits et viandes séchées, ainsi que son petit livre de prière et quelques cailloux d'encens. Alors qu'elle préparait tout cela, elle entendit la voix de Brendan l'apostrophée. Se retournant, tout sourire, elle entendit son conseil qui allait leur être fort utile :

- J'espère que tout va bien pour vous, Cylicia. Si vous voulez savoir où se dirige la brise, je vous conseille de tester les galleries avec votre torche, et de vous fier à la direction de la fumée et de la flamme. Si jamais vous n'êtes pas familière aux grottes.

Notre héroïne lui fit une légère révérence avant de répondre gaiement :

- Merci du bon conseil! Il est clair que le grand air me sier mieux ahah! Occupons nous de ceci durant nos tours de garde, ainsi nous verrons bien si nos décisions coïncides... Pour l'heure, je m'en vais prier mon bon ami. Zayn, Dame Arhiann, puissiez vous trouver le repos et n'ayez craintes de me déranger.

L'entrain avec lequel Cylicia s'en allait à la prière était tout à fait à l'image de son fanatisme, discret en extérieur et flamboyant en son sein. Elle alla donc se trouver un petit coin un peu à l'écart des autres après avoir étendu sa peau de bête au sol, histoire de ne pas déranger les autres une fois qu'elle aurait terminée. La Stryge défit les parties les plus gênantes de son armure et s'agenouilla devant son livre de prière. Allumant quelques petits cailloux d'encens grâce à un couteau rituel et une pierre de pyrite, elle respira les odeurs sacrées et joignit les mains pour s'adresser silencieusement à son Dieu. Sa demi heure rituelle passée, elle irait rejoindre les autres et profiter d'un des rares moments de repos qu'elle s'accordait.

L'humain s'étant proposé pour commencer la veille, et la stryge pour prendre la suite, Arhiann indiqua qu'elle assurerait le troisième tour, laissant le dernier à Zayn. Elle choisit ensuite un coin qui lui convenait dans l'espace qu'ils avaient sélectionné pour prendre leur repos, et déballa quelques affaires. Après avoir grignoté quelques tranches de pain brun accompagnées de morceaux vaguement circulaires de la même couleur, elle déposa le tout à portée de ses camarades, leur proposant d'en profiter s'ils le souhaitaient :
" N'hésitez pas à vous servir... ce sont des fruits de Sylfaën, séchés, "
précisa-t-elle en désignant l'élément le moins facilement identifiable.

Ceci étant fait, elle alla s'enrouler dans sa couverture - d'épaisse laine ovine, couleur écru naturel - et s'allonger sur un sol finalement assez tempéré. Ses pensées voguèrent un instant vers sa forêt, et elle se demanda ce qui se passait sous le Rocher en son absence. Elles prirent ensuite une direction plus septentrionale, vers le village des siens qu'elle avait quitté voilà maintenant bien des lunes. La vie continuait-elle comme à l'accoutumée là-bas ? Que devenait sa mère Morydwë, et quelles nouvelles bêtises son frère Astëryon avait-il inventées ? Enfin, elle éleva ses songes vers sa créatrice, à qui elle rendit hommage dans une prière muette, visualisant les étoiles derrière ses paupières closes à défaut de pouvoir les contempler réellement. Sur ce, elle se laissa emmener par un sommeil réparateur.

Cylicia la réveilla sans que, dans la semi-obscurité des souterrains, on ne puisse évaluer avec certitude le cours du temps. La faune lui souhaita un bon repos, avant de prendre son tour de garde sans rechigner. Elle l'occupa avec une séance de méditation légère, un examen superficiel des différents tunnels débouchant dans la salle souterraine, et quelques exercices silencieux de souplesse entrecoupés de simples veilles immobiles, tous sens aux aguets. Rien ne vint réellement troubler ce moment solitaire, et lorsqu'il lui sembla qu'il était temps de passer la main, elle alla réveiller l'abyssal. Confiante, elle retourna se blottir sous sa couverture pour grappiller encore un peu de répit tant que c'était possible... jusqu'à ce que quelque chose la réveille en même temps que ses deux compagnons endormis.

L'abyssal semblait aussi loquace que moi, voir moins, ainsi je n'eus que des réponses évasives et générales. Respectueux de son mutisme, je hochai simplement la tête et le laissai à son repas, alors que Cylicia commençait quant à elle ses prières, et que la faune, après nous avoir gentiment proposée ses vivres, s'était couché dans sa couverture qui avait l'air bien chaude. Voyant que chaque membre du groupe avait trouver de quoi s'occuper, je m'éloignai légèrement du groupe, mais pas assez pour être hors de portée de voix, ou même de vue. J'avais veillé d'innombrables fois, assez de fois pour savoir que le plus difficile quand notre simple boulot était de veiller, c'était de ne pas s'endormir de lassitude. Heureusement, j'avais développé une technique personnelle pour éviter de trop piquer du nez. Ajouté à ma résilience naturelle au sommeil, résultat logique de la malédiction qui me hantait depuis toujours lorsque je fermais l'oeil, je n'avais jusqu'à maintenant jamais failli à la garde. Et ce n'était pas prêt d'arriver.

Je me mis en position alors que j'entendais plus loin les psalmodiements discrets de la Purificatrice, et commençai une série de pompe. C'était là un geste habituel et même quotidien, que j'avais répété des milliers de fois mais qui, en plus d'entretenir mon corps, m'empêchait de penser au sommeil. Après une demi-heure à alterner entre divers exercices physiques, je finis par me dévêtir alors que Cylicia finissait quant à elle son rituel. Je lui fis un signe de tête amical, l'air de lui souhaiter bonne nuit, avant de reprendre mes exercices, désormais torse nu afin de ne pas inonder ma chemise de sueur, et finir la soirée avec un rhume à cause de l'humidité. Quoi qu'on était jamais trop prudent avec ses maladies, quant on se baladait dans une grotte humide par définition. Je poursuivis ainsi pendant peut-être une heure, essayant de faire le moins de bruit possible afin que le sommeil de chacun soit aussi paisible que possible. Ce n'était pas parceque le mien ne l'était jamais que celui des autres devait en pâtir.

Epuisé par l'entraînement, je m'affalai finalement sur un des rochers de la cavité où nous campions, qui me ferait désormais office de siège. Il était placé pile à l'endroit d'où je pouvais observer tous les passages - et donc les menaces possibles - sans être trop près pour ne pas avoir le temps de réagir. Je restai là pendant un long moment, sans trop savoir l'heure qu'il était. Je sais que certains riches possédaient un outil pour savoir l'heure, mais la majorité des dùralassiens se servaient de la voûte céleste pour connaître l'heure approximative de la journée - ou de la nuit. Or il n'y avait ici comme voûte que le plafond grisâtre et peu éclairé de la grotte, d'où pendaient plusieurs stalactites qui ressemblaient à des crocs acérés. Mes pensées vagabondèrent durant ce long tour de garde, dans des recoins de mon esprit que je foulais souvent, peut être même trop souvent. Des souvenirs de chasse. Des déceptions. Quelques rares moments de complicité avec un partenaire sexuel. De nouvelles déceptions. Des victimes collatérales. Des erreurs. Des tourments. De la camaraderie volatile et éphémère. La mort.

Un grognement lointain me sortit de mes réflexions. Le bruit était bien trop loin pour qu'il représente un quelconque danger immédiat, mais il me rappela à la réalité aussi efficacement qu'un crochet dans le visage. Je jetai un coup d'oeil à mes comparses qui dormaient tous du sommeil des justes, et me dirigeai alors vers Cylicia, les paupières commençant à se faire lourde après tant d'efforts physiques et mentaux. Je tapotai son épaule pour lui intimer de se réveiller, et ajoutai à voix basse, proche de son oreille:

"C'est l'heure de votre tour de garde, Cylicia. Rien à signaler pendant le mien. Bon courage, ma chère."

Alors que je constatai son réveil, je lui fis une tape amicale sur l'épaule et m'éloignai vers ma couchette d'un pas lourd, pressé de me reposer. Je savais que le Balrog était considéré comme un démon du carnage majeur, et j'espérais donc que sa progéniture, le demi-Balrog, était aussi considéré comme un démon. Cela me permettrait de dormir sans devoir laisser mon esprit partir vers le Pandémonium, car c'était ainsi que fonctionnait ma malédiction. De toute façon, il n'y avait qu'un moyen de le savoir. Je me glissai dans mon sac de couchage et fermai les yeux, avec l'intime conviction que le sommeil ne tarderait pas à arriver. Et mes attentes furent aisément comblées.

- Tu pensais qu'on t'avais oublier?...

Encore cette geôle. L'odeur du sang et de la chair en décomposition ne trompaient pas. Autour d'elle, ses soeurs Purificatrices, Ivanoë et... Brendan? Que faisait-il là? Comme si le pandémonium ne lui suffisait pas. Tous avaient ce regard brisé dont la était insupportable à notre héroïne. Derrières les lourds barreaux de cette cellule, ce bon vieux bourreau pourtant mort.

Ce n'était pas la première fois que notre héroïne faisait ce rêve, et elle savait très bien comment celui-ci allait se terminer. Sa tête finirait par rouler misérablement sur le sol sans jamais que la douleur ne cesse. Mais elle avait depuis trouver une astuce. Si elle se concentrait suffisamment, elle arrivait quelque fois à se réveiller lorsque le couperait tombait sur sa nuque.


Cylicia se réveilla en sursaut, un petit cri vint alors raisonner dans la grotte. En sueur, la Purificatrice prit quelques instants pour retrouver son calme. Elle était toujours bien dans le Caverne Sans Fin, en la chaleureuse compagnie de sire Brendan, de dame Arhiann et de... Zayn? L'abyssal ne semblait pas être présent au rendez-vous matinal. Plus encore, ses affaires avaient complétement disparues! Voyant que ses compagnons avaient été réveiller par son sursaut, elle se permit de leur adresser la parole de vive voix.

- Brendan! Dame Arhiann! Zayn a disparu...

Se relevant avec précipitation elle semblait chercher quelques indices du regard qui auraient put expliquer cette disparition, ou un message laisser de sa part. Enfin, l'évidence était là.

- Pour quelque raison que ce soit, il semble avoir préféré nous fausser compagnie... C'est une chance qu'il ne nous soit rien arriver durant son absence...

Cylicia avait l'air blessée par cette attitude, abandonner ainsi ses camarades était un spectacle qui ne lui allait guère. D'un autre côté, elle se demandait bien ce qui pouvait l'avoir pousser à traverser ces cavernes seul. Comme il était absurde de chercher l'individus dans ce labyrinthe, elle se dit qu'il était plutôt préférable de reprendre un peu de forces, mentales comme physique.

- Je prierais pour que son retour soit sans danger... Mais nous ne devons pas nous égarer en vaines recherches ou vains chagrins, mangeons plutôt!

Elle dit tout cela avec le sourire, sortant alors la nourriture qui lui restait. Le voyage avait déjà été long, il était temps de quitter cette grotte pour un endroit plus apte à la survie et de récupérer ainsi quelques réserves. Enfin, tout en ralliant ses camarades pour proposer ses vivres, elle parla de ce qu'avait été sa ronde :

- Je pense avoir trouver lequel de ces chemins est le plus propice à notre avancement durant ma garde. Elle désigna alors l'une des nombreuses embouchures qui leur faisait face. Suivant votre technique, Brendan, et mes sens, il s'agit probablement là de la meilleure option.

Elle laissa alors les autres faire part de leur opinion tout en reprenant des forces. Le chemin était très certainement encore long et, pour le moral du groupe, elle préférait que la disparition de Zayn ne soit pas cause d'une faille psychologique quelconque. Enfin, pour cela, elle devait s'avouer être en bien sérieuse compagnie. Arhiann semblait avoir un sang froid égal au chasseur de démon, bien que l'aura de ce dernier dégage quelque chose de plus froid que le chaleureux calme de l'Hybride.

Ce fut la purificatrice qui alerta immédiatement sur la disparition de l'abyssal. Arhiann, l'esprit encore un peu embrumé de sommeil, se força pourtant à se lever, et à rejoindre Cylicia qui recherchait des indices, des traces pouvant leur indiquer ce qu'il était advenu de leur compagnon. L'absence de signes de combat pouvait être interprétée comme une bonne nouvelle, cependant, rien, absolument rien ne leur permettait de comprendre où, pourquoi ou comment Zayn s'était volatilisé. Ses affaires l'avaient visiblement suivi, changeant presque en illusion sa précédente présence parmi eux. Si elle n'avait pas été encore accompagnée, l'ensorceleuse se serait certainement posé des questions sur sa santé mentale : savait-on jamais quels effets pouvait produire un séjour prolongé dans les entrailles de la terre...

Aussi difficile qu'il soit de l'admettre, l'hypothèse avancée par la purificatrice semblait la plus probable : le musicien leur avait tout bonnement faussé compagnie. Avait-il pris peur ? Qui pouvait savoir quelles pensées l'avaient traversé lors de sa veille solitaire ?
" Étrange, vraiment. Et pas très prudent. Mais sans doute avait-il de bonnes raisons pour s'évaporer ainsi, s'il l'a fait de sa propre volonté... "
L'absence de toute indication les condamnait aux suppositions, et Arhiann avait conscience des nombreux phénomènes inexpliqués et imprévisibles en Dùralas, qui pouvaient avoir pris l'abyssal dans ses rets. Elle ne voulait pas lui jeter la pierre, même si pour elle aussi, la possibilité qu'il les ait abandonnés sur une décision personnelle avait du mal à passer.

Elle acquiesça donc à la proposition de se restaurer pour se remettre en route, et plaça de nouveau ses propres réserve à portée de ses camarades, pour qu'ils se servent s'ils le souhaitaient.
" J'imagine que nous ne saurons jamais ce qui s'est passé... La seule certitude, c'est qu'il va nous falloir continuer seuls. N'est-ce pas ? "
quêta-t-elle dans l'espoir de savoir si les deux autres restaient motivés par l'exploration qui les attendait au-delà de cette jonction de galeries. Si un autre devait se désister prochainement, autant le savoir tout de suite... La bonne nouvelle était que la stryge s'était fait une idée sur le meilleur tunnel à emprunter, et Arhiann, qui avait fait un rêve étoilé malgré l'absence de voûte céleste au-dessus d'elle, esquissa un sourire.

De la main, elle désigna le groupe de bouches sombres à laquelle appartenait celle élue par Cylicia, tout en expliquant :
" J'aurais parié sur un de ceux-là, sans savoir exactement par lequel commencer. Alors, ça me convient très bien. Vivement qu'on retrouve l'air et la lumière du dehors... "
La route serait certainement encore longue, mais elle avait confiance, en Magnésie et en ses compagnons : ils finiraient par sortir de ce réseau souterrain, et déboucher sous le soleil de Dùralas. En attendant, elle termina son bref repas, et remballa ses affaires pour pouvoir se remettre en chemin au plus vite. Il n'était pas question de se résoudre à un demi-tour, et malgré le camouflet de l'abyssal, ils devaient continuer à aller de l'avant, question sur laquelle elle semblait sur la même longueur d'onde que ses alliés.

[HJ : terminé sur ce sujet pour moi]

Cette nuit fut une des meilleures de la semaine. Une nuit sans rêve, sans Pandémonium, sans démons. Une nuit réparatrice, sauvée par la destruction du demi-Balrog, dont le statut de progéniture démoniaque avait empêché, le temps d'un somme, la malédiction qui m'affligeait. Je ne pus malheureusement pas en profiter pleinement, car alors que je dormais du sommeil des braves, je fus réveillé par le cri de Cylicia.

A peine ai-je ouvert les yeux que mes instincts de chasseur reprirent le dessus: je me saisis de la dague cachée sous mon oreiller et la pointai droit devant, prêt à faire face à toute menace.

"Brendan! Dame Arhiann! Zayn a disparu..." annonça Cylicia, alors que j'étais encore crispé sur le manche de ma dague.

Je soufflai de soulagement face à cet ascenseur émotionnel, et me levai d'un bond, seulement vêtu de mon pantalon en jute. Ainsi donc, l'abyssal nous avait faussé compagnie? Je me mis à faire le tour du périmètre pour déceler toute éventuelle trace de combat, ou d'indices qui aurait pû nous indiquer le pourquoi du comment. Pendant ce temps, Arhiann se levait doucement, émergeant d'un sommeil probablement aussi agréable que le mien, et Cylicia se rassura de voir que la défection de Zayn à son poste de garde ne nous avait pas attiré d'ennui. Si on retrouvait l'abyssal et qu'il s'avérait qu'il soit parti de son plein gré, il y avait de grande chance que je le transforme en sashimi. Déserter son poste de garde était une trahison qui méritait si ce n'est un coup de couteau dans la gorge, au moins une bonne torgnole.

La faune, moins virulente, déclara qu'il devait probablement avoir une bonne raison d'avoir filé ainsi, et je ne pus m'empêcher de répondre, d'un air cynique plus pour moi que pour les autres:

"La peur est un motif suffisant pour fausser compagnie à quelqu'un."

Après quelques minutes de recherche, nous dûmes tous nous rendre à l'évidence: Zayn s'était tout bonnement volatilisé, avec ses affaires, et nous n'en connaîtrions probablement jamais la raison. Il n'y avait aucune trace visible de lutte, pas de sang, pas d'écailles, rien. Je frottai mon bouc de trois jours, circonspect, quand Cylicia proposa:

"Je prierais pour que son retour soit sans danger... Mais nous ne devons pas nous égarer en vaines recherches ou vains chagrins, mangeons plutôt!"

Je grognai en guise de réponse, pas encore tout à fait réveillé - pas de la bonne façon en tout cas - et m'approchai de Cylicia qui venait de sortir quelques rations de son sac. De mon côté, je sortai de ma besace posée à côté de mon sac de couchage deux feuilles à la teinte vert-clair, séchée pour être consommée, et commençai à les mâcher discrètement. Un petit coup de pouce botanique pour m'aider à me réveiller plus vite. Arhiann, quant à elle, lança probablement en quête d'approbation:

"J'imagine que nous ne saurons jamais ce qui s'est passé... La seule certitude, c'est qu'il va nous falloir continuer seuls. N'est-ce pas ?"

Me voulant rassurant, je lui répondis, la voix encore un peu pâteuse:

"Je préfère cent fois braver les dangers de la caverne avec vous deux plutôt qu'avec un couard dans l'équipe."

Je saisis un morceau de boeuf, séché lui aussi, que tendait Cylicia et m'assis sur la pierre qui avait fait office de siège pendant mon tour de garde, taiseux. La purificatrice finit par dire, alors que je dévorais copieusement ma viande:

"Je pense avoir trouver lequel de ces chemins est le plus propice à notre avancement durant ma garde. Suivant votre technique, Brendan, et mes sens, il s'agit probablement là de la meilleure option."

Je jetai un coup d'oeil à l'ouverture qu'elle désignait, et haussai les épaules tout en continuant à manger ma pitence. Arhiann confirma les dires de Cylicia, car elle aussi s'était visiblement penchée sur la question pendant son tour de garde. Il est vrai que je n'avais pas pensé à vérifier les entrées pendant que je veillais, alors que j'avais tout le temps devant moi. J'aurais dû y penser plus tôt, mais je faisais confiance aux indications de Cylicia et de la faune, aussi ne relevai-je pas et acquiesçai simplement pour signifier mon approbation. Notre quête de la Caverne sans Fin avait commencée sur une désertion, et j'espérais intimement que ce n'était pas annonciateur de la suite.