Désireuse de m’entraîner dur à utiliser mes pouvoirs musicaux, j’ai accepté un nouveau combat dans la grande arène, bien décidé à ne rien lâcher. Finis, les souris meurtrière, cette fois, c’est un thérianthrope que je vais affronter.

Mon violon à la main, j’avance comme la coutume le veut, vers le centre de la zone sableuse, mon adversaire faisant de même. À mi-chemin entre forme humaine et forme animal, on ne peut le rater.

« Qu’il est grand !

- Oui Lune, on ne fait carrément pas le poids.

- Heureusement, on n’en a pas besoin. »

La louve dans ma tête a raison, si tout se passe comme prévu, je n’aurai besoin ni de mes griffes, ni de mes crocs.

On arrive face à face, je me rends compte maintenant de la grande taille de l’homme-lion et des nombreuses armes qu’il transporte.

« Il suffit simplement d’être rapide » me dis-je pour me rassurer.

Je le salue d’un geste de la tête avant de poser mon instrument sur l’épaule tout en sortant la partition de ma poche, comme la fois précédente, elle se mit à briller et les notes apparurent devant mes yeux, alors je commence à jouer, frottant les cordes de mon archet.

La mélodie terminée, j’enchaîne sur une de mes compositions, se voulant autant perturbante que déroutante, et qui je l’espère, aura de l’effet. Une lueur bleutée s’échappe de l’instrument, se diffuse tout autour de moi jusque vers ma cible.

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Mon premier morceau avait semble-t-il réussi à le dérouter, ce n’est qu’au bout de plusieurs minutes que mon adversaire ce mit en mouvement, faisant un grand arc de cercle autour de moi. N’ayant pas pour habitude de devoir me concentré sur autre chose que sur mon instrument, je relâchai mon attention, perdant le fil de la mélodie qui s’embrouilla dans une cacophonie désagréable.
Perplexe, je stoppais net l’archet, prenant le temps de reculer de plusieurs pas pour me ressaisir.

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Tout en tentant de reprendre un air régulier, j’observais mon adversaire me contourner qui, d’un geste précis me lança une lame avec force. Par réflexe, je fis un bon de côté avant que l’arme bien aiguisée ne me frôle.

J’essuyais mon front en lâchant un soupir de soulagement.

« Bon, allons-y … » Pensais-je tout en réajustant mon instrument.

Sans plus de cérémonie, je débutais une nouvelle mélodie, avec force cette fois-ci, la brume bleutée réapparu, suivis d’un nuage ayant vaguement l’apparence d’un loup. Concentrant toutes mes dernières forces dans cette attaque, Lune prit légèrement consistance avant de foncer droit vers l’homme-lion.

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