Azriel était tranquillement assis contre un arbre, à l'abri des regards. Protégé du soleil par les feuilles, une plume à la main, il laissait sur les pages d'un carnet se dessiner des lettres fines et allongées. C'était une habitude qu'il avait pris depuis longtemps déjà, de noter ce qui lui arrivait, et surtout qui il rencontrait. Plus jeune, on lui reprochait souvent son manque de mémoire, particulièrement concernant les gens. Il tentait de corriger cela en inscrivant leurs noms sur le papier, assortis de quelques commentaires personnels. Il se demandait justement quelle était l'orthographe exacte du capitaine pirate qu'il avait rencontré. Fallait-il un H ou non ?

Au loin, il entendait le bruit d'une discussion. Quelques paysans étaient là, occupés à deviser sur le temps à venir et sur la tête des passants. Certains d'entre eux, de jeunes adultes, semblaient particulièrement s'en amuser. Le vampire les avait vaguement aperçu, et le moins que l'on puisse dire, c'était que l'hôpital se foutait de la charité. Les bêtes dont ils s'occupaient avaient plus d'élégance, en plus d'avoir au fond du regard cette petite flamme d'intelligence, qui rappelle que l'on parle à un être conscient, et non à une créature inerte, comme un caillou ou un politicien décrépi. Ces pauvres êtres - des Humains, certes, mais même pour des Humains ils étaient désagréables à l'oeil. Leurs rires gras et leurs remarques au niveau du derrière des porcs qu'ils gardaient commençaient à agacer Azriel. Saigneur, il s'était pourtant éloigné, comment pouvait-il encore les entendre ? Parlaient-ils donc si fort que ça ?!

Azriel respira, et se replongea dans sa rédaction. La plume glissait avec aisance sur le papier jauni. Le carnet n'était plus de la toute première fraîcheur, et pour cause, il était presque aussi vieux que son propriétaire. Le vampire sourit en pensant à cet élan de nostalgie sentimentale.

Toute cette humidité dans l'air apaisait l'esprit agité de Mélaskholés. L'absence de chaleur avait l'avantage de figer l'espace à ses yeux. Il suffisait d'une trop forte chaleur pour que le monde se mette à danser devant lui. Il ne pouvait que se délecter de cet état de bien-être dans lequel il se trouvait. Il s'était suffisamment éloigné de la ville pour se retrouver seul, loin de la foule si capricieuse parfois. Il se laissait alors porter par le vent qu'il chérissait à cet instant , reconnaissant d'avoir su le guider avec tant de bienveillance.
Il tendit la main devant lui et se laissa entrainer. Il avait l'impression qu'on la lui tirait pour l'emmener vers l'inconnu. Il entreprit de converser, mais le vent désirait rester silencieux et ne lui apporta aucune réponse. C'était très bien ainsi, pensa le jeune homme. Pourquoi ne pas se contenter de simplement ressentir les choses plutôt que de mettre impérativement des mots dessus ?
Mais quelle leçon ! Il sourit paisiblement, trop heureux des sensations qu'on lui faisait partager et découvrir.

Toutefois, le vent l'emmena si loin qu'ils se retrouvèrent tous deux, lui et le vent, près d'un petit village. Il entendit une voix. Il crut tout d'abord que le vent lui murmurait à l'oreille, mais il découvrit au final qu'il s'agissait d'un petit groupe de paysans.
Il saisit sa propre main et la ramena près de lui, comme pour l'en arracher à l'emprise du vent. Leur idylle venait de prendre fin. Cette séparation si soudaine le rendit malheureux tout à coup. Mélaskholés ne connaissait vraiment pas grand chose à l'amour et encore moins aux affres de cette entité. Il se sentait si petit et abandonné, comme trahi dans cette intimité trop vite violée. Mais le vent n'en avait pas encore terminé avec lui, il lui rapporta les rires de ces villageois au loin. Comment une souffrance aussi palpable pouvait les laisser indifférents de la sorte ? Pourquoi, mais surtout comment faisaient-ils pour éprouver tant de joie ?

En quête de réponses, Mélaskholés se dirigea alors vers le groupe d'un pas décidé. Maintenant il parvenait à entendre ce qu'il disait. Personne ne le vit arriver malgré son aspect coloré, car ils étaient tous trop occupés à rire de manière désinvolte, ce qui intriguait davantage le jeune homme. Une fois parvenu à leur hauteur, il remarqua leur accoutrement de paysan et s'adressa à eux d'une manière qui lui était propre. C'est-à-dire de façon totalement innocente.

« Bonjour misérables gueux ! » Dit-il d'un sourire naïf que son masque dissimulait.
« Qu'est-ce qui nous veut l'autre taré ? Il a envie qu'on'lui fasse bouffer son masque à l'aut're con ? » Répliqua l'un d'eux, apparemment touché dans son honneur. Chose que Mélaskholés ne comprit bien évidemment pas. Pour lui, il n'y avait rien de mal à dire les choses telles qu'elles étaient. Il avait constaté que c'était des paysans, qui d'après leurs tenus misérables étaient pauvres. Voilà tout. Etait-ce mal de dire la vérité ? On appelait bien un chien un chien, alors il était tout naturel d'appeler un paysan un misérable gueux.

Toutefois, cette bande de joyeux lurons n'entendaient pas d'une même oreille. Ils étaient cinq à l'origine, mais trois d'entre eux prirent la poudre d'escampette, sentant très certainement le vent tourner. Décidément, le vent réservait bien des surprises au jeune homme. Il ne restait donc que deux paysans qui lui firent face, les manches retroussées d'un air menaçant.

« Bonjour misérables gueux ! »

La phrase, lâchée sans prévenir, surprit le vampire, qui pouffa dans son coin. Instinctivement, Azriel rangea son matériel d'écriture, se leva, et, caché derrière l'arbre, observa la scène : le groupe de paysans, dont la taille avait bien diminuée depuis son dernier coup d'oeil, avait été rejoint par un individu qui, selon toute vraisemblance, ne faisait pas partie du sérail.

Il portait une tunique bariolée, qui n'était pas sans donner des bouffées nostalgiques à Azriel. Quand il faisait ses premières tenues, elles ressemblaient à cela. Bien sûr le travail de finition laissait à désirer, mais l'ensemble était harmonieux, et coloré. L'individu cachait son visage derrière un masque. La coïncidence était amusante, et le vampire savait déjà sur qui il allait parier. En plus, il avait le verbe joli, une qualité qui se perdait, et que le vampire, amoureux des petits piques cassantes, trouvait particulièrement savoureuse. Une insulte basique certes, mais néanmoins efficace, et lancée avec une telle désinvolture. Soit l'individu masqué était fou - un qualificatif qu'on avait souvent attribué à Azriel, et dont il connaissait la vacuité - soit il avait un drôle de sens de l'humour. Dans un cas, comme dans l'autre, ça lui plaisait.

« Qu'est-ce qui nous veut l'autre taré ? Il a envie qu'on'lui fasse bouffer son masque à l'aut're con ? »

Azriel secoua la tête. Le manque de charme dans cette façon de s'exprimer, quelle tristesse. Décidément, les deux paysans formaient une équipe de bien tristes sires. Le vampire mit son masque, et s'approcha.

« Oh ben merde, en v'là un aut' ! Mais ils sont combien ces tarés ? »

- Allons mes petits chats, nulle raison de vous énerver. Qu'est-ce qui vous chagrine ? Le "gueux" ou le "misérable" ?

« Ferme là ! Toi et ton pote, on va vous apprendre l'respect ! »

Derrière son masque, Azriel affichait un sourire carnassier. Venez donc mes jolis lardons. Ca tombe bien, je commençais à avoir la gorge sèche.

Suite à cette débauche poétique, un nouvel individu vint rejoindre les festivités. Un homme qui, tout comme Mélaskholés, portait un masque. Cela intrigua le jeune homme qui chercha à le dévisager, ce qui s'avéra difficile puisque ce dernier portait justement un masque. Toutefois il perçut à travers un regard pénétrant teinté d'or. C'était d'une beauté harmonieuse à couper le souffle !
Qui était cet étranger ? Une drôle d'idée effleura l'esprit tordu de Mélaskholés. A quelques détails près, on aurait cru un double... Ou bien était-ce lui le double. Cette idée lui donna le vertige. Celui-ci s'adressa directement à eux d'une assurance qu'il envia sur le coup. Qui plus est, l'étranger non plus ne percevait pas quel était le problème. Il n'en fallait pas plus pour convaincre l'innocent jeune homme qu'il était tombé sur quelqu'un de bien.

Malheureusement, les deux paysans ne partageaient pas son avis et proposèrent une leçon de courtoisie. Mélaskholés applaudit sur place.
« Vous êtes d'une courtoisie insoupçonnable pour des paysans, que c'est aimable de votre part ! » S'enthousiasma-t-il tout en s'inclinant. Il les avait mal jugé, durant un instant il les avait pris pour des malotrus. Voilà qu'il était désormais rassuré. Il avait toujours été friand de nouvelles rencontres, un peu à la façon d'un enfant à qui on présentait des camarades de jeu.

Les deux paysans se regardèrent, mitigés entre la colère et le rire. L'un d'eux vociféra à nouveau.
« Ils s'foutent de n'ote gueule en plus ? T'as pas compris ou quoi ? On va vous casser la gueule à toi et ton p'tit pote ! »

Mélaskholés se redressa soudainement, surpris par cet excès de colère totalement imprévisible. Il ne comprenait plus rien, ces deux-là agissaient d'une curieuse manière. Il était temps de mettre les choses au clair, la situation commençait à vraiment dégénérer et Mélaskholés n'aimait pas les malentendus. Il reprit donc la parole dans le but de clarifier les choses.

« Non non, vous vous trompez... Ce n'est pas mon pote... » Rectifia-t-il en désignant l'étranger au regard scintillant. Sur ce, il soupira de soulagement. Voilà qui était mieux. A peu de choses près et c'était la catastrophe.

Spoiler:

« Vous êtes d'une courtoisie insoupçonnable pour des paysans, que c'est aimable de votre part ! »

L'homme masqué avait prononcé cette phrase avec un engouement certain. Le décalage entre ce qu'il disait, la façon dont il le disait, et la situation amusait Azriel qui dut réprimer un gloussement. Cet homme avait un genre que le vampire aimait beaucoup.

« Ils s'foutent de n'ote gueule en plus ? T'as pas compris ou quoi ? On va vous casser la gueule à toi et ton p'tit pote ! »

Mais visiblement, cet humour n'était pas partagé. Quelle déception... Pourtant, il avait aperçu l'un des deux réprimer un sourire. C'est bien que même tirés de leur purin, les pouilleux peuvent apprécier un peu d'esprit. Mais le deuxième semblait véritablement trop dense de la boite crânienne. Et malheureusement, ce genre de personne ne comprend généralement que la violence. Le vampire glissa sa main furtivement dans un pli de sa tenue, les doigts frôlant le manche d'une dague.

Spoiler:

Le partenaire de fortune de Mélaskholés glissa discrètement la main jusqu'au manche de son arme. Malgré toute sa discrétion, les paysans le virent faire. Ils reculèrent de quelques pas, entièrement sur leurs gardes. Mais l'un d'eux se mit à sourire, l'air plus décontracté que jamais. Il avait l'air très sûr de lui.

« Comme vous êtes des rigolos, on vous propose un marché... » Expliqua-t-il tout en continuant de sourire assez bêtement, il fallait le dire. Le jeune homme les regarda tous tour à tour. Qu'était-il en train de se passer ? Les choses allaient drôlement vite, en peu de temps la situation avait changé du tout au tout.

« Un marché dîtes-vous ? » Il fronça les sourcils, bien qu'avec son masque personne ne pouvait le remarquer. « Mais nous ne sommes pas des marchands, nous n'avons rien pour vous ! » Rajouta-t-il confus.

Les paysans se mirent à rire ouvertement cette fois-ci. Ils s'exclamaient si fort qu'ils se plièrent en deux, tant ils étaient pris de spasmes. Mélaskholés accueillit cette bonne humour avec plaisir et se joignit à eux. Son rire enfantin s'éleva alors.

« Les perdants serviront de bouffons aux vainqueurs ! » Dit-il d'un ton plein d'assurance. Ils étaient persuadés de les écraser apparemment et ils comptaient bien profiter de la situation. Mélaskholés admira cette assurance dont il était quant à lui dépourvu. Ce manque d'assurance frappant devait être en partie à l'origine de leur propre assurance.
Le jeune réfléchit quelques instants, jugeant que cela était un honnête marché. Après avoir passé tout ce temps en pleine rue à faire des prestations qui parfois pouvaient s'apparenter à de la bouffonnerie, au moins il était certain de ne pas se ridiculiser à la tâche. Le coeur pur du jeune homme ne pouvait envisager la malhonnêteté de ces paysans et de leur vicieux marché.

« Nous acceptons ! » S'enthousiasma-t-il en donnant une frappe dans l'épaule de son camarade. Ne percevant rien de mal dans cet accord, il ne lui vint pas à l'esprit d'attendre le consentement de l'étranger qui n'allait pas tarder à combattre à ses côtés.

A cet instant, une foule de paysans vint les encercler comme pour délimiter la zone de combat. Ils semblaient habitués, car très vite les rangs se resserrèrent si bien qu'il n'y avait plus aucun passage pour celui qui voudrait fuir. Les dés étaient lancés, le combat allait pouvoir commencer sous le regard de ces spectateurs improvisés. Mélaskholés les salua de la main, comme un artiste saluant la foule avant le début du spectacle. Il souriait, trop heureux de cette ambiance bon enfant.

[Début du combat - Azriel/Mélaskholés VS deux paysans]

Les ennemis débutent le combat/tour.

Vitesse des joueurs : 166

@Mélaskholés Hyprate : 124
Vitesse : 131
Dégâts : 48

@Azriel : 530
Vitesse : 135
Dégâts : 72


Ennemis :

Vitesse des ennemis : 840

Paysan A : 100
Vitesse : 70
Dégâts : 25

Paysan B : 100
Vitesse : 70
Dégâts : 25

Pigeon : 10
Vitesse : 700
Dégâts : 1
Bonus : Introduction : il arrive que par mégarde, du fait de leur curiosité et qu'ils s'incrustent vraiment partout, un ou deux pigeons se retrouvent dans un combat. [Imblocable]
Rapidité : Peut attaquer deux fois Azriel et Mélaskholés.

Paysans A & B attaquent à 25 sur Azriel.
Pigeon attaque à 2 (1x2) sur Mélaskholés.

Les deux paysans se jetèrent simultanément sur Azriel, le plaquant au sol. Pendant que le premier lui balança son pied dans le ventre, l'autre lui donna un coup de poing dans le visage. Cela devait être leur habitude de travailler la terre, mais il avait une force certaine dans les bras. L'espace d'un instant, la vue du vampire se brouilla, et il perdit de vue l'homme masqué qu'il était venu défendre.

Azriel tenta d'intercepter le coup qui lui arrivait sur la pommette. Mais il attrapa le bras de son adversaire trop tard, et le coup atteint sa cible. Il avait espéré une entrée en scène plus propre. Mais le spectacle doit continuer, et à commencer au fond du trou, on ne peut que grimper, et finir au top.

[Attaque le Paysan A]

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'Attaque - Vampire' :

[HRP : Félicitation pour ton up level 5 ]

A peine eut-il le temps de saluer la foule que les deux paysans passèrent à l'attaque. Tous les deux se jetèrent sur son camarade de fortune. D'ailleurs, il prit le temps de réaliser qu'il ignorait toujours son nom. Une fois cette affaire réglée, quelque soit le dénouement, il faudrait penser à le lui demander. Il pensait à cela tout en les regardant se rouler au sol, remuant la terre ce qui forma un nuage de poussière autour d'eux.

Pour des paysans courtois, ils avaient de drôles de manières tout de même, pensa-t-il. Lorsque lui vint, très soudainement, l'idée de venir en aide à son camarade, il reçut un coup sur le haut du crâne. Vraiment rien de bien méchant, peut-être un caillou qu'on venait de lui jeter. Il se retourna et vit une volaille qui piaillait à hauteur de sa tête. Qu'est-ce qu'elle lui voulait celle-là ? Il voulut la chasser de la main car il avait d'autres chats à fouetter, ou plutôt deux paysans ! Mais ce pigeon semblait bien déterminé à l'embêter. Mélaskholés détourna donc son attention du combat qui se déroulait à quelques mètres de lui. Le bruit des coups devint lointain ainsi que les souffles saccadés.
Il plongea alors son regard dans les yeux inexpressifs du pigeon et resta là à le fixer, espérant que cela suffirait à le chasser. Au lieu de ça, ce dernier plongea sur lui et lui assena un second coup sur le crâne. Il voulut se protéger la tête, mais trop tard apparemment. Il sentait déjà une petite bosse se former. Fatigué de ce moineau qui ne faisait rien d'autre que de lui faire perdre son temps, il dégaina son arme et s'apprêta à l'assommer un bon coup. Peut-être mangeraient-ils du poulet frit ce soir lorsque les festivités reprendraient, ce que le jeune homme ne doutait pas un seul instant.

A voir tout le monde qui exprimait leur joie ainsi ne faisait aucun doute après tout. Il pointa le bout de son arme vers le pigeon, voulant se faire menaçant mais le pigeon resta de marbre à le fixer dédaigneusement. Ainsi soit-il, se dit-il. Il s'élança en l'air et frappa. Il s'attendait à entendre un choc, même un petit, inaudible vu la taille de la volaille, mais lorsqu'il retomba sur ses pieds et le chercha du regard, il le vit tournoyer sur lui-même, intact. Des rires surgirent alors de la foule, tous destinés à le ridiculiser.

Les jeux s'annonçaient plus difficiles que prévu. Son camarade se faisait ruer de coups, il entendait du grabuge derrière lui et jeta un coup d'œil pour le confirmer. Quant à lui, son attention était toute portée sur un pigeon, le détournant du combat véritable et laissant, accessoirement, son camarade dans de sales draps. Un chien fasciné par un papillon aurait été la même chose.

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'Attaque - Humain' :

Les ennemis débutent le combat/tour.

Vitesse des joueurs : 166

@Mélaskholés Hyprate : 122
Vitesse : 131
Dégâts : 48

@Azriel : 480
Vitesse : 135
Dégâts : 72


Ennemis :

Vitesse des ennemis : 840

Paysan A : 100
Vitesse : 70
Dégâts : 25

Paysan B : 100
Vitesse : 70
Dégâts : 25

Pigeon : 10
Vitesse : 700
Dégâts : 1
Bonus : Introduction : il arrive que par mégarde, du fait de leur curiosité et qu'ils s'incrustent vraiment partout, un ou deux pigeons se retrouvent dans un combat. [Imblocable]
Rapidité : Peut attaquer deux fois Azriel et Mélaskholés.

Paysans A & B attaquent à 25 sur Azriel.
Pigeon attaque à 2 (1x2) sur Mélaskholés.

Maintenu au sol, Azriel tentait de se débarrasser des deux opportuns. Le visage de l'un de ses assaillants à quelques centimètres du sien, le vampire pouvait humer l'odeur pestilentielle qui se dégageait de la bouche des deux paysans. Saigneur...

Le vampire se redressa violemment, donnant un coup de crâne à la base du nez de l'homme qui le maintenait au sol. Le sang gicla de la blessure, et l'homme roula par terre, jurant de douleur et se tenant le visage avec les mains.

- Fais moi voir ta sal'tête !

Le deuxième humain immobilisait le bras droit d'Azriel, en tendit la main pour lui retirer son masque. Il n'en fallait pas plus pour faire enrager le vampire. Se faire mettre à terre par deux culs-terreux, c'était déjà une grave humiliation, mais se faire démasquer, c'était proprement inconcevable. Son masque légèrement relevé révélait sa bouche, et le début de sa cicatrice. Toutes canines dehors, il ouvrit grand la bouche, et mordit profondément le poignet du deuxième assaillant. Il laissa échapper un cri de douleur, alors que les crocs perçaient sa chair, et qu'un filet de sang coulait des plaies.

Profitant de la surprise provoquée par son attaque, il relâcha sa prise. Azriel en profita pour le repousser, alors qu'il tenait toujours sa main blessée. De nouveau debout, le vampire était près à reprendre.

[Attaque le Paysan A]

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'Attaque - Vampire' :

Mélaskholés détourna brièvement son attention du pigeon. Avec un peu de chance, pensait-il, celui-ci allait partir voir ailleurs. Il avait bien quelques fientes à distribuer sur la foule qui les observait. Il se rapprocha donc de son compagnon et n'osa pas intervenir. Plein de bonnes intentions, il ne souhaitait pas les gêner dans leur chamaillerie. Il s'approcha alors, prenant ses précautions et les observa avec curiosité.
Comme c'était fascinant ! Il y avait des spectateurs qui observaient un combat et l'un des combattants devenait à son tour spectateur. Plus il y réfléchissait et plus cela lui semblait absurde car les paysans, eux-mêmes spectateurs regardaient Mélaskholés, désormais spectateur à son tour. Cette mise en abîme lui donna des vertiges.

Il s'approcha alors et vit le combat de très près. Il devait faire des envieux avec une telle place ! Il semblait que son camarade était dans une bien mauvaise posture, au point qu'un des paysans voulut lui dérober son masque. Le jeune homme se pencha un peu plus pour voir ce qui se cachait dessous, curieux comme un enfant. Malheureusement, la scène se déroula trop rapidement si bien qu'il manqua le plus important. Le malheureux à terre réussit enfin à se dégager et se remettre sur pieds. C'était au tour de Mélaskholés d'entrer en scène.

« Je profite de cet entracte pour me présenter, je m'appelle Mélaskholés ! » Dit-il en s'inclinant légèrement vers son compagnon. Puis comme dans la confidence, il ajouta : « Merveilleux, n'est-il pas ? » A quoi faisait-il allusion ? Certainement à cette soirée, qui était de toute beauté. Ou alors cette ambiance quant à elle chaleureuse aux yeux du jeune homme. Il ne fallait pas oublier non plus ce spectacle improvisé de rue, qui l'emplissait d'une joie palpable.

L'un des paysans semblait en moins bon état que son partenaire. De ce fait, Mélaskholés décida qu'il ferait de lui sa cible. Mais à peine eut-il le temps d'y penser que le pigeon revint à la charge. Qu'il était téméraire ! Assez rapidement, il lui picora le crâne à deux reprises. Il n'avait même pas eu le temps de s'en protéger, ne l'ayant pas vu venir. Il resta donc sur place à se frotter la tête, perturbé dans ses réflexions.
Il comptait bien l'ignorer, ça lui fera les pieds et peut-être finirait-il par se lasser après tout. Personne ne lui avait demandé quelque chose à cet indésirable.

Trêve de rêveries, le jeune homme plia les genoux pour garder ses appuies et s'élança dans la cage aux fauves. Il ne chercha pas à courir droit, cela était trop... classique. Sa course fut dès lors déroutante, lui-même complètement désorienté par ses propres pas. Durant ce laps de temps, il leva son arme d'un geste qu'il imaginait élégant, une élégance telle qu'une larme lui troubla la vue. Une émotion intense, comme il l'aimait.

Quand il fut à sa portée, il frappa.

[HRP] : tout ça pour pondre un EC [/HRP]

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'Attaque - Humain' :

Les ennemis débutent le combat/tour.

Vitesse des joueurs : 166

@Mélaskholés Hyprate : 120
Vitesse : 131
Dégâts : 48

@Azriel : 430
Vitesse : 135
Dégâts : 72


Ennemis :

Vitesse des ennemis : 840

Paysan A : 28
Vitesse : 70
Dégâts : 25

Paysan B : 100
Vitesse : 70
Dégâts : 25

Pigeon : 10
Vitesse : 700
Dégâts : 1
Bonus : Introduction : il arrive que par mégarde, du fait de leur curiosité et qu'ils s'incrustent vraiment partout, un ou deux pigeons se retrouvent dans un combat. [Imblocable]
Rapidité : Peut attaquer deux fois Azriel et Mélaskholés.

Paysans A & B attaquent à 25 sur Mélaskholés.
Pigeon attaque à 2 (1x2) sur Azriel.

Sa manoeuvre avait dû avoir l'effet escompté, puisque les deux paysans avait détourné leur attention d'Azriel, lui laissant le temps de se remettre du plaquage précédent. Malheureusement, ce répit n'était en rien motivé par une quelconque forme de politesse. Les deux hommes semblaient s'être désintéressés du vampire pour s'occuper de l'homme masqué, qu'ils commençaient à rouer de coups. Il avait d'ailleurs cru l'entendre lui dire quelque chose, mais dans le feu de l'action, il n'avait pas prêté plus attention que ça.

Le vampire allait s'empresser de lui porter assistance, quand un coup sec vint le frapper derrière le crâne. Azriel pivota, à la recherche d'un troisième agresseur qui se serait caché dans l'attente d'une ouverture. Mais le seul être vivant qui passa devant son regard était... un pigeon.

Était-il en train d'halluciner ? Lui, Azriel Lorca, était-il vraiment en train de se faire malmener par un rat volant ? Comme si les deux culs-terreux ne suffisaient pas ? Décidément, on ne lui épargnait aucune offense... Trop occupé à s'apitoyer sur son sort, il ne vit que trop tard le pigeon revenir vers lui, et foncer sur son crâne en piqué. Plus que la douleur, c'était surtout le ridicule de la scène qui mettait le vampire hors de lui.

Alors, quand le pigeon fit demi-tour pour recommencer son assaut, Azriel n'hésita pas. Il dégaina une carte, la chargea en énergie magique, et la brandit face à lui. Une violente bourrasque déferla hors de la petite bande de papier et vint perturber la course du volatile, qui fut propulsé en arrière. Avec une grande violence, il fut projeté contre un arbre avec une telle puissance que le corps de l'oiseau explosa littéralement.

Le regard rempli de haine, Azriel se retourna vers les deux paysans, toujours en train de s'acharner sur l'individu masqué.

- Vous voulez la jouer comme ça ? Très bien...

[Attaque le Pigeon]

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'Attaque - Vampire' :

La courtoisie se perdait de nos jours. Les deux paysans ne laissèrent même pas un temps de répit à Mélaskholés et son compagnon pour discuter en toute tranquillité, si bien qu'il n'eut pas le temps d'obtenir une réponse. Ils lui tombèrent dessus sans douceur et le plaquèrent au sol. Le choc lui coupa le souffle et ça ne s'arrêta pas là ! Le comble de l'impolitesse, une pluie de coups vint mettre un terme définitif à sa tentation de franche camaraderie.

Il chercha tout de même à se protéger le visage, car il vivrait une réelle déception si jamais son masque venait à s'abimer. Heureusement pour lui, une détonation lui accorda une trêve qu'il saisit aussitôt pour se maintenir hors de portée des coups de ces deux brutes qui ignoraient, de toute évidence, tout des bonnes manières. Ces deux-là restèrent bouché bée devant son camarade qui venait littéralement de faire exploser le pigeon parasite de tout à l'heure tout en continuant de maintenir Mélaskholés fermement au sol.

Devant une telle prestance, celui-ci ne pouvait rester de marbre. Il frétilla gaiement sur place et applaudit avec frénésie, non sans difficulté au vu de son peu de liberté de mouvement. Toutefois, un retournement de situation d'une telle théâtralité avait le mérite de recevoir la gratitude du jeune homme.

« Vous voulez la jouer comme ça ? Très bien... »

La mise en garde jeta un froid palpable sur l'assemblée. Les paysans, aussi bien ceux qui maintenant Mélaskholés que la foule qui les regardait restèrent silencieux, apparemment surpris voire même effrayés devant une telle puissance. D'ailleurs, le jeune homme non plus n'était pas indifférent. Il était lui-même incapable de telles prouesses.
Toujours est-il qu'il profita de la situation pour se libérer. Ce fut sans difficulté car il avait été relégué au second plan. Ce n'était pas un problème pour lui, loin de là même. Il glissa donc au sol et se mit enfin debout. Il frotta ses vêtements poussiéreux et lissa les plis qui s'étaient formés. Il fallait toujours soigner son apparence, toujours !

Quelque peu rancunier de s'être fait ainsi frappé, il assena un coup de poing sur le crâne d'un des paysans, satisfait de sa revanche. Il le fut davantage lorsqu'il vit sa victime s'effondrer. Soit il venait de l'achever, soit il s'était évanoui. Peu importait après tout, il ne restait qu'un paysan qui d'ailleurs faisait moins le fier désormais. Il venait de réaliser qu'ils avaient joué avec les mauvaises personnes. Mélaskholés se mit à toussoter pour attirer l'attention sur lui.

« Je tiens à vous rappeler notre petit marché..» Dit-il à l'attention du dernier paysan encore debout. « Il me semble que les perdants serviront de bouffons aux vainqueurs ? Vous me semblez être homme de parole et j'espère ne pas me tromper sur votre compte. » Il se mit alors à rire, sans mépris, mais d'une joie sincère. Il était heureux à l'idée de passer une soirée en la présence de tous ces gens et était curieux et impatient de découvrir comment les paysans festoyaient. Il se tourna alors vers son camarade, lui adressant à son tour la parole.

« Magnifique ! Votre technique est d'une beauté universelle, je vous le dis sincèrement. Vous transfigurez la laideur pour ne laisser paraître que le beau. » Sur ces mots, il s'inclina d'un profond respect.
Comment ne pas respecter celui qui avait terrassé ce maudit pigeon ?



[Attaque paysan A]

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'Attaque - Humain' :

Les joueurs prennent l'avantage et jouent maintenant en premier.

Vitesse des joueurs : 166

@Mélaskholés Hyprate : 70
Vitesse : 131
Dégâts : 48

@Azriel : 428
Vitesse : 135
Dégâts : 72


Ennemis :

Vitesse des ennemis : 70

Paysan A : MORT
Vitesse : 70
Dégâts : 25

Paysan B : 100
Vitesse : 70
Dégâts : 25

Pigeon : MORT
Vitesse : 700
Dégâts : 1
Bonus : Introduction : il arrive que par mégarde, du fait de leur curiosité et qu'ils s'incrustent vraiment partout, un ou deux pigeons se retrouvent dans un combat. [Imblocable]
Rapidité : Peut attaquer deux fois Azriel et Mélaskholés.