-Endorial Jour de Marché-
Le jeune Zayn sur son équidé, descendait du Nord, et les températures s'étaient nettement réchauffer, il pouvait enfin enlever le duvet tissé par les siens, et inspirait à pleins poumons l'air purifié de cet endroit, -Endorial-, la ville elfique nettement peuplé par les elfes et les hybrides.
Zayn arrivait pendant un jour de marché, et de nombreuses étales étaient ainsi installées et y proposaient diverses objets: bois, arcs, flèches, bijoux, bâtons, ou encore laitues! Zayn fit une tête bizarre en regardant ce légume vert qui ne lui disait rien du tout.
-"Vous voulez goûter, c'est succulent, vous ne trouverez pas mieux!" insista la vendeuse.
Zayn remercia poliment, mais il n'était pas là pour manger, à vrai dire on lui avait déjà évoqué cet endroit, de par sa profession de sculpture, c'est souvent les elfes qui l'avait aidé, et grâce à eux, le jeune abyssal peut se vantait d'être aujourd'hui parvenu au titre de maître, de quoi rendre fier sa matriarche.
Le jeune soldat des abysses scruta les étales, et observait l'harmonie qui semblait régner ici, l'oreille musicale de l'abyssal fut attirée par un elfe qui s'était installé sur un coin de la Grande Place, et jouait d'un instrument, de l'ocarina reconnu Zayn.
Une magnifique hybride dansait au grès de la musique, et Zayn ne put qu'être ravi qu'ici les gens appréciaient la musique. Peut-être qu'on pourra le renseigner sur le chant de l'Ouest?
Quand un marchand plus loin parla de friandises, les oreilles pointus du jeune soldat étaient en alerte, Zayn ne pouvait résister à l'appel d'une friandise, et tel un ninja, se rua sur l'étale pour y acheter quelques confiseries.
Il reprit son itinéraire, déambulant dans la foule, et mâchant ses sucreries, en donnant une carotte fraîche à Hyppocampe, et puis Zayn se retrouva hypnotisé par une elfe peignant sur une toile, sa technique à l'aquarelle, plongea le soldat de l'océan dans la nostalgie.
Zayn, se laissa transporter par l'émotion...
Le mouvement de l'artiste, était si beau, elle savait manier la matière qu'elle transposait parfaitement sur la toile, concentrée elle ne remarqua pas qu'un être venu de loin observait son art, et que l'océan qu'elle façonnait remuée l'âme de celui qui était né.