L'institut de magie dispose d'une cour qui entoure tout le tronc de l'énorme arbre dans lequel a été construite la guilde des Mages. Cette cour est délimitée par une barrière de ronces magiques qui vont et viennent continuellement et forment une barrière naturelle. On y trouve une multitude de créatures et de plantes dotées de facultés étonnantes... Et c'est accessoirement dans cette atmosphère que se déroulent les cours de Flore et Faune magiques

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Cette zone se comporte comme une zone communautaire classique. C'est-à-dire que vous pouvez y poster quand bon vous semble, soit pour vous balader, soit pour mettre en pratique les connaissances acquises en cours. Vous pouvez y rp seul ou à plusieurs.

À savoir que des cristaux de roche peuvent apparaître aléatoirement (comme par magie !) pour les membres écrivant régulièrement dans cette zone.

Mon tout premier cours à l’institut de magie allait commencer. J’étais à la fois excitée et un peu inquiète du déroulé de cette matinée naissante. Mais tous mes doutes s’effacèrent dès que Dame Aelia Siblae entra dans la cour de l’institut, toute guillerette, s’enthousiasmant du ciel bleu que nous offrait le temps d’aujourd’hui.

Les élèves présents et moi-même la saluâmes en cœur avant qu’elle ne se présente, ainsi que son assistante, une fée nommée Sibylle qui rougit sous les compliments de la professeure.

J’avais décidé de me consacrer aux études de la magie à l’institut cette année. Évidemment, dès que j’avais vu le nom de ce cours-ci, Flore et Faune Magique, j’avais sauté de joie à l’idée d’en apprendre davantage sur le sujet. Je passais déjà de nombreuses heures à observer les créatures peuplant Sylfaen mais les connaissances de la belle abyssale ainsi que de son assistante dépassaient tout ce que j’aurais pu imaginer.

En savoir davantage sur la flore et la faune m’aidera à la protéger du mieux possible, en tant que garde Zéphyrienne, ce cours fut d’autant plus important pour moi. De plus, je m’occupais beaucoup des animaux du cirque, connaître leurs natures et leurs propriétés n’étaient peut-être pas si mal.

Sortant un carnet de notes, j’écrivais tout ce qui me paraissait important lors de la leçon, ne voulant perdre aucune miette de ce savoir grandiose. Effectivement, la flore magique était très peu connue, il était difficile de faire la distinction entre les végétaux, me repérant à l’odeur, j’avais plus d’aisance avec la faune.

Notre professeure nous mena vers un enclos afin de nous présenter une licorne, Sidonie. Elle semblait plus sauvage que Sol et Mani mais n’en demeurait pas moins belle pour autant. Quelques élèves tentèrent de la caresser comme proposé par Dame Aelia mais elle fit chaque fois un écart craintif.

Rapidement, je notais les propriétés qu’offrait le sang de licorne sur mon calepin, un sang aux vertus magiques, intéressant.

Puis Dame Aelia nous mena vers une table sur laquelle trônait une drôle de plante dans un grand pot. Dans ses lianes se trouvaient de nombreuses pierres qu’elle semblait prête à lancer sur quiconque la provoquerait. On nous la présenta d’ailleurs comme une plante lance-pierre. Un nom simple que je n’aurais aucun mal à retenir. Je fis un bref croquis de la créature avant d’en noter la description faite par Aelia, où peut-on la trouver, comment elle se repère… etc.

Un élève peu malin voulut tester la capacité de repérage de la plante, il sauta à pieds joint à côté de la table. La plante lui lança automatiquement une pierre sur la tête, lui arrachant un « AIE » comique, faisant rire l’assemblée. La professeure lâcha un sourire également, avant de se reprendre rapidement et de réprimander le garçon pour avoir fait peur au spécimen.

Le cours se termina dans la bonne humeur ainsi que sur un déroulé des prochaines leçons qui promettait d’être aussi intéressante que celle-là. J’avais déjà hâte d’y être.

Manydh continuait à suivre divers cours de l'Institut de magie, et il lui sembla logique de compléter la connaissance des potions par celle de leurs ingrédients, au moins en partie : à la suite du programme, donc, la flore et la faune magiques. C'était une professeure, cette fois, et ni aussi excentrique que Tungstène, ni aussi sombre que messire Heilun. Le faune se réjouissait que le cours se déroule en extérieur, lui qui n'était jamais très à l'aise avec les longues séances entouré de pierre : la forêt était et restait sa maison, et ce qu'il savait des grandes villes humaines et naines ne lui faisait pas du tout envie.

Tout comme l'Enchanteur suprême avait été accompagné de son hibou, cette dame abyssale se faisait aider d'une petite fée, malheureusement incapable de prononcer un mot. Le guérisseur se souvint tristement d'une leçon de son maître, au sujet des infinies variétés de malformations qui pouvaient affecter tout nouveau-né, et contre lesquelles eux, chamanes, se trouvaient bien impuissants. Pourtant, malgré son handicap, la petite ailée semblait ravie de son rôle, et c'était bien là le plus important. En plus de se concentrer sur le cours, évidemment, se tança-t-il mentalement en notant les définitions.

Si faune et flore magique étaient assez clairs dans l'esprit de Manydh, la professeure apporta une classification encore plus précise, agrémentée d'exemples qui achevaient de rendre le tout limpide - normal, pour une abyssale, peut-être ? Puis on passa aux cas concrets, à commencer par une licorne qu'il se garda bien de trop approcher : il ne tenait pas à se faire remarquer dès le premier cours, en effrayant leur objet d'études. Même s'il se savait plutôt paisible, la précipitation étant incompatible avec l'office de chamane, il ne faisait pas partie de la moitié des élèves favorisées par l'animal... Mais comment donc ces créatures faisaient pour se reproduire ? Résolu à conserver sa discrétion, il se promit quelques recherches à la bibliothèque plutôt que de poser directement la question.

On enchaîna avec un exemple végétal, qu'il n'avait jamais rencontré malgré ses origines Sylfaeniennes. A en croire leur professeure, c'était plutôt heureux, ou il aurait risqué une volée de pierres ! En colonies, ces végétaux devaient vraiment se montrer dangereux, et il guetterait désormais leur feuillage caractéristique lorsqu'il approcherait de cours d'eau. Sur ce, l'abyssale et sa féerique assistante exposèrent la suite du programme, et même si le guérisseur s'intéressait plus aux végétaux, base de son art, le reste ne serait certainement pas superflu. Continuant à se fondre dans la masse, le faune sortit au milieu du flot d'élèves, non sans récupérer un devoir au passage. Il allait avoir quelque temps à passer en salle d'étude.

La douce Elizabeth était toute excitée de participer à son premier cours à l'institut de magie. Son professeur avait l'air de s'y connaître et Elizabeth sentait bien qu'elle et son assistante féerique était des êtres chaleureux et aussi proches de la nature qu'elle l'était. Cependant, cela ne l'empêcha pas d'agacer certains de ses petits camarades. En effet, le cours s'était porter sur la faune et la flore de Sylfaën, un sujet que notre homoncule maîtrisait déjà largement. La sorcière n'avait d'ailleurs même pas besoin de savoir au fond si un être été magique ou non, puisqu'elle le ressentait simplement... C'était un peu plus dur pour les êtres dont seuls les composants allaient être utilisés pour des rituels magiques mais, cette fois-ci, c'était ses connaissances alchimiques qui vint la mettre directement dans les meilleurs élèves. A la fin de la journée, Elizabeth était plus que ravie de s'être trouvée de nouveau camarade et d'avoir assisté à ces premiers cours. Certes, elle n'avait pas calculé les jalousies qu'elle avait put faire naitre dans le coeur de certains, mais c'était de toute façon bien peu de chose par rapport à la solitude qui l'a pesait depuis qu'elle avait quitté sa cabane natale et ensuite le Ruby.

La première chose que fit la sorcière en rentrant dans les quartiers de sa maison, fut de se mettre à l'écriture de son devoir pour le Père Tungstène et d'aider les autres à le rédiger. Pour le coup, les tentions s'étaient apaisés comme les élèves comprenaient qu'Elizabeth était loin d'exhiber son savoir par égo et qu'elle était disons... spéciale.

Le cours de Faune et Flore était évidemment celui pour lequel Corbeau avait le plus de facilités. Bon, il fallait bien le reconnaitre c’était surtout sur la partie Faune ou il avait sur ces camarades l’avantage d’avoir déjà derrière lui un bon vécu de terrain, a parcourir, a survivre et à chasser dans un coin particulièrement hostile de Duralas. Et cette expérience lui permettait aussi d’apprécier mieux que beaucoup d’autres, l’importance pourtant vitale de ce cours de magie, la ou les autres élèves n'avaient l'air d’être venus que contraint et forcés avant de retrouver le cours de lancer de boules de feu, ou uniquement attirés par l'idée de tripoter des bestioles mignonnes ou se trouver un familier convenable.

Parce qu'une fois qu’on se retrouvait confronté à une nature hostile et sauvage, dans un environnement ou la moindre erreur d’appréciation pouvait s’avérer mortelle, et ou les plantes et les animaux avaient généralement profité de nombreuses générations pour mettre au point des tactiques vicelardes pour combattre leurs prédateurs ou appâter et neutraliser leurs proies, il était clairement trop tard pour se renseigner sur la faune et la flore… Non, il était clairement important d’être le mieux renseigné possible avant de se lancer dans l’aventure, et Corbeau n’avait aucun doute sur le fait qu’une écoute assidue lors d’un cours sur les créatures magiques était le meilleur moyen pour survivre..

Après tout, c’est bien ce que disait toujours Popa non ? Connais-toi et connais tes ennemis, et tu gagneras tous tes combats.

Elle est installée dans la cour extérieure pour profiter de la belle journée qui s’annonçait. Elle est assise à même le sol, le dos contre le tronc d’un arbre. Autour d’elle, plusieurs livres sont ouverts, dévoilant des bêtes magiques, normales ou encore des plantes de la forêt. Après être passé à la bibliothèque et avoir empreint quelques livres, elle avait trouvé refuge ici. Elle venait de terminer le livre ‘’À propos des petits peuples de la forêt’’ d’Oskar Gretter qui est maintenant posé sur ses cuisses. Ses jambes sont étendues devant elle, légèrement croisées. Elle tient entre ses mains un livre vierge et elle gribouille des notes qui l’aideront prochainement. Il y avait notamment une copie du Bestiaire des Monts du Baldor de Brendan, un autre livre sûr par Doebroksh, un autre qui était un Extrait des chroniques d’exploration de la Forêt de sapins par un dénommé Uma et le dernier était sur les chiens, nos fidèles compagnons de Holy. Étrangement, elle n’avait pas trouvé de livre complète sur la flore générale de Dùralas. Il y avait bien eux des extraits ici et là, mais rien qui ne les recueillait dans un gros bouquin. Elle avait donc décidé de s’en faire un elle-même, d’où le livre vierge dans ses mains. Elle trempe la plume de Corbeau dans l’encre et se remet à gribouiller.

Un vent chaud se lève et vient faire danser les feuilles vertes du Magnatus contre laquelle elle est accotée. Elle lève les yeux sur le végétal centenaire et observe les rayons de soleil traverser les feuilles. Il y avait tellement à lire et à découvrir, qu’elle se demandait comment elle allait pouvoir faire pour tout apprendre ? Elle sourit malgré elle, loin d’être découragée par ce fait. Une jolie Elfe vient s’installer un peu plus loin et après quelques minutes, plusieurs personnes viennent la rejoindre. La demoiselle enveloppée dans une robe claire attrape ensuite un bouquin, qu’elle ouvre à l’emplacement d’un signet et elle se met à le lire à voix haute, faisant la lecture aux intéresser.

« Le Fungus Perilla Nemesia est un petit champignon au pied clair et fin, les galères présentent un charmant chapeau en forme de campanule ou de cône. Graciles, élégants, dans une gamme du mauve au bleu pailletée de rose et de blanc, ces champignons trompe-l’œil comportent trois espèces mortelles dans leurs rangs. Les Fungus Perilla, Nemesia ou la Marginata : si ces trois espèces de champignon sont extrêmement toxiques, la plus dangereuse est sans conteste la Marginata. Sa technique est celle du camouflage, et le champignon jaune orangé à pied de danseuse ressemble comme deux gouttes d’eau à la Phtoliote changeante, une excellente cousine comestible… En plus de pousser pratiquement aux mêmes endroits […] »

L’Orque ferme les yeux, décidant de prendre une légère pause et d’écouter la voix mélodieuse de la dame elfique aux champignons.

Corbeau se penche par dessus l'épaule de Mowgl'ia, observant la jeune orque qui semble terriblement concentrée sur les paroles de l'elfe en train de lire, yeux fermés, assise en tailleur dos contre un tronc, livre ouvert sur les genoux, l'orque semble entiérement absorbée par ce chapitre sur les champignons. Curieux, du point de vue de Corbeau il y a quand même bien plus intéressant comme chapitre.. A moins que tout ça ne soit que camouflage et qu'elle soit en train de dormir en douce ? Il n'y a qu'une seule manière d'en avoir le cœur net... Glissant son visage à coté de l'oreille de la jeune fille, Corbeau murmure.

-"Sur le chapitre des champignons, mon père disait: Tous les champignons sont comestibles, mais certains seulement une fois".. Autant dire qu'on en mangeait pas souvent a part ceux qu'on connaissait bien... Et maintenant que je sais que certaines espéces comestibles se camouflent pour ressembler à ceux qui vous tuent, c'est pas prés de changer... Il y a des champignons dans le désert d'Harena ?"

Les yeux de la jeune fille s'ouvrent pendant qu'elle pouffe discrètement devant l'absurdité du proverbe. Bon, finalement elle ne dormait pas.

L'elfe sylvestre prenait enfin le temps de découvrir les cours de l'Institut de Magie et elle commença évidemment par celui portant sur la Flore et la Faune magiques. Elle, qui était originaire de Sylfaën, et qui avait vécu quasiment deux siècles, était très curieuse de savoir comment ces années d'expériences à côtoyer les créatures de l'Ouest allaient pouvoir résonner avec les leçons apprises ici.

Ehawee se rassura car elle vit qu'autour d'elle les étudiants formaient un groupe hétéroclite, venant de tout horizon. Elle n'allait donc pas faire tâche à côté d'adolescents comme elle l'aurait suspecté avant de venir ici. La professeure entra en scène et fit une introduction aux notions de base, qui ne semblaient finalement pas bien compliquées pour l'elfe. Enfaite, tout ce qu'elle avait appris, elle le savait déjà, mais par la pratique en forêt (puisque les exemples de créatures magiques étaient originaires de Sylfaën).

Elle tiqua à la mention de la blessure de licorne. En tant que zéphyrienne, elle se devait d'être à l'affût de la moindre attaque concernant les licornes qui étaient une espèce protégée. Son regard s'intensifia sur ses camarades. À la mention de la préférence de la licorne pour la douceur et donc la gente féminine, Ehawee eut un doute. C'était un petit peu vieux jeu, enfin...même pour une elfe bicentenaire !

Elle espérait que les prochains cours allaient tester un peu plus ses connaissances. Au moins le cadre était agréable et elle ne pouvait pas s'en plaindre.

Devant Philyros, Ehawee prenait toutes les notes dont elle était capable de prendre. Pour le bonheur de l'elfe curieuse, les explications de l'élaphaures étaient bien développées et détaillées. En seulement une heure, le professeur put traiter une quantité non négligeable d'espèces diverses et variées de la faune magique, tout en explicitant ses dires par une sculpture végétale.

L'elfe avait trouvé certaines explications moins intéressantes, mais c'était surtout les espèces de Sylfaën et du au fait qu'elle les connaissait déjà très bien. Par exemple, elle pensait que cela était une bonne chose d'avoir permis aux étudiants de rencontrer un cerf royal et un daim ancestral en chair et en os, mais la garde sylvestre était amie avec l'un d'eux depuis de longues années désormais. Par contre, elle se demandait comme avait-il fait pour les amener jusqu'ici. D'ailleurs, qui était-il ? Pourquoi parlait-il à la première personne du pluriel ? Elle savait les hybrides connectées à la nature, mais concernant le professeur, il s'agissait d'un tout autre niveau d'harmonie. Il respirait la nature au point d'abandonner sa singularité pour privilégier la vie plurielle, qui pouvait en dire autant ?

Le reste du cours était plutôt intéressant, notamment les informations concernant les manegarns, informations utiles pour celle qui comptait entreprendre le voyage dans le Grand Nord...Mais là, tout de suite, la brune était beaucoup plus intriguée par l'hybride. Peut-être qu'avec un peu de chance "ils" accepteraient de parler avec elle pour lui offrir quelques unes de leurs sagesses...