Le Monde de Dùralas
|
Bonjour Invité, et bonne visite sur Dùralas ! Nous sommes actuellement en l'An 811 du Ve Âge. Bienvenue à notre dernier membre : ibrahim Le Monde de Dùralas a précisément 4043 jours ! Contribuez en aidant et en faisant part de vos idées pour le forum ici Dùralas, le Dim 24 Nov 2024 - 13:22 La Spécialisation de classe s'obtient à Wystéria. Pour être à l’affût des dernières nouveautés, c'est ici qu'il faut aller ! |
| | | Auteur | Message |
---|
Le JugePersonnage Non Joueur
Messages : 9019 Expérience : 31313
| Sujet: [2017] La force de l'Est Mar 15 Aoû 2017 - 20:33 | | | L'équipe de l'Est ♪Malgré leurs positions reculées dans les fraîches montagnes du Baldor, les obstinés habitants de l'Est ne se laisseront pas impressionner par les autres régions. Leur détermination n'est plus à prouver, mais elle leur permettra de remporter n'importe quelle épreuve. Les nains s'y connaissent en joyaux. Leur aide est précieuse !Hauts faits obtenus----- > 1 message par participant par semaine. > Attendre la venue du Juge pour actualiser l'objectif avant de poster de nouveau. > Semaine 1 : Du 15 au 21 Août. > Semaine 2 : Du 22 au 28 Août.> Semaine 2 : Du 2 Août au 1er Septembre.
Dernière édition par Le Juge le Jeu 7 Sep 2017 - 18:00, édité 2 fois |
| | | Moradund Marteau-de-FerImperator ♦ Paladin
Messages : 1629 Expérience : 4900 Âge RP : 130
Politique : 212 - Titres:
Impérator (Faction)
Maître de Pâques (Event)
Sauveur de Dùralas (Event)
Astucieux (Event)
Destructeur de l'Ombre (Event)
Combattant de l'alliance des quatre (Event)
Chasseur de trés'oeuf (Event)
Citrouille de la Convergence (Event)
Pourfendeur de Skarniens (Event)
Héros de l'Est (Event)
Hommage de FrörHeim (Event)
Vigueur (Spécialisation)
"Performant" (Porte-bonheur)
"Forgeron invétéré"
Votre nain préféré (Event 10 ans)
Le membre le plus grognon (Event 10 ans)
Le membre qui s'offusque le plus (Event 10 ans)
Stats & équipements Vitalité: (4539/4539) Vitesse: -22 Dégâts: 1951
| Sujet: Re: [2017] La force de l'Est Lun 21 Aoû 2017 - 18:54 | | | Moradund s'accrocha au bord de l'embarcation en réprimant un hoquet. Il détestait flotter sur l'eau. les nains n'étaient pas fait pour ça. Il avait payé un jeune marin pour le conduire au dessus d'un lieu dont on lui avait parlé. Un sitlantéen était venu à la forge, lui proposer de participer à une grande chasse au trésor, si le principe paraissait alléchant, il avait commencé à regretter d'avoir accepté lorsqu'on lui avait donné le respirateur en lui expliquant son fonctionnement. Il avait fait un détour par l'atelier dans le QG Khazariens pour y prendre un invention qu'il avait repéré quand il avait commencé à recenser les possessions de la faction. L'étrange appareil était fixé sur son dos et pesa un poid fort heureusement insuffisant pour faire ployer un nain. Lorsque le marin lui fit signe qu'ils étaient arrivés, il mit son respirateur avec une pointe d'inquiétude: il allait partir dans un fond marin soutenu par deux machines dont le fonctionnement n'avait pas été contre-testé dans le temps. L'une n'était peut-être même pas fini pour ce qu'il en savait. Prenant une grand inspiration, il posa son pied sur le rebord de l'embarcation et sauta dans l'eau, droit comme un I. Son poids et celui de son drôle de sac à dos, l'emportèrent rapidement par le fond. Profitant de la descente pour s'adapter au respirateur en prenant garde à décompresser pour ne pas subir la pression, il regarda autour de lui en quête d'un quelconque indice de ce qu'il faisait là. Une fois le fond atteint, il commença à évoluer sur le sol marin. Malgré le lourd poids de sa machine, Moradund réussissait à sauter aisément d'un morceau de roche à l'autre, progressant rapidement au hasard de la géographie abyssale. Après quelques minutes, il tomba sur le vestige de ce qui semblait être un énorme vaisseau à 3 mats. Les planches du pont fracturé par endroit trahissait une présence antérieur à la sienne: Il est vrai qu'il n'était pas le seul à chercher ici. Une fouille du navire lui confirma ce fait et apporta un élément intéressant: il semblait manquer un gros coffre dans une pièce de la cale qui comportait un trou énorme sur le côté du navire. Bien qu'il ignorait tout de la vie marine et de sa vitesse de croissance, il choisit de croire que sa présence voulait dire que personne n'avait le coffre. Pour l'instant du moins. Après avoir marché en ligne droite pendant une petite trentaine de minute, une forme sombre contre un rocher opposa la bonne nouvelle qu'il constituait au cliquetis sinistre que le respirateur émis. Un temps impartit? ou un dysfonctionnement? Aucune hypothèse ne le rassurait vraiment quand à son avenir proche. Il tenta un petit sprint maladroit en s'aidant de pierre proche, atteignant relativement rapidement le tas de métal tordu qui avait été le coffre. Le manque conséquent de contenu le déçu plus qu'il ne le surpris: entre les monstres adepte de choses qui brille et les autres aventuriers, il fallait s'y attendre. Il pris donc le seul objet qui y avait été laissé: un étrange cube dont le relief de la surface laissait penser à un petit mécanisme autonome ou à la clé d'un plus grand. La coupure brutale de son respirateur tira le nain de ses pensées, il n'avait plus guerre le temps de réfléchir. Il tira d'un coup sec la poignée de son paquetage qui se mit à vibrer fortement. Dans un concert que l'eau étouffait à peine, l'engin propulsa Moradund vers la surface. Incapable de se diriger, l'Impérator serrait sa trouvaille et adressait ses prières aux dieux nains. Ses articulations blanchir avec son teint lorsqu'il vit que la surface approchait alors que les cinq hélices imbriqués qui le propulsait ne semblaient aucunement décida à ralentir. Il baissa la tête en approchant de la surface, comme pour éviter de s'y cogner, inclinant sans le vouloir légèrement sa trajectoire. Il sortit de l'eau tel un boulet de canon, s'élevant doucement dans les airs selon une courbe qui commençait à passer au dessus de la plage. Moradund eu la présence d'esprit de défaire son harnais, se laissant tomber brutalement sur le sable où il resta allongés plus pour reprendre son souffle et reprendre des couleurs -au contact de la terre ferme qu'il appréciait décidément beaucoup- que par réel douleur suite à une chute effectué d'asse haut. Un bruit de métal froissé accompagna celui de l'impact du jetpack improvisé dans une falaise, l'appareil ayant lui aussi retrouvé cette bonne vieille terre. Le nain se redressa doucement et se mit en marche vers le comptoir de l'évènement, pas encore tout a fait remis de son vol et promettant -sans doute un peu tard- qu'on ne l'y reprendrait plus.
Rappel : Ronin n'est audible que par les télépathes, ou lors de crises de rages (Dialogues normaux: ~Ronin(#bbbbbb), lors des crises: ~Ronin (#ff9900)) |
| | | Jûken'MawPersonnage décédé
Messages : 518 Expérience : 2559 Âge RP : 92 ans (38 en apparence)
Politique : 141 - Titres:
Vainqueur du tournoi de BaldorHeim (saison 6)
Créateur d'armes (Event)
Chasseur suprême de Pâques
(Event)
Connaisseur suprême
(Event)
Randonneur dùralassien
(Event)
Chasseur de trés'oeuf (Event)
Citrouille de la Convergence (Event)
Pourfendeur de Skarniens (Event)
Percepteur (Faction)
Riche (Porte-bonheur)
Castagneur (Porte-bonheur)
Forgeron d'armures invétéré (Artefact)
Stats & équipements Vitalité: (3302/3302) Vitesse: 922 Dégâts: 1457
| Sujet: Re: [2017] La force de l'Est Lun 21 Aoû 2017 - 23:49 | | | Ynatlatt… Une compétition inter-régionale dont le cadre se situait dans les profondeurs abyssales. Ces sitlantéens avait décidément l’art de surprendre. Songeait Jûken’Maw alors qu’il faisait ses étirements en vue de la première épreuve. Le fait d’organiser un tournoi non-violent dont le but sous-jacent était de s’intégrer de façon pacifique au reste du continent duralassien ainsi qu’à son circuit économique s’avérait, selon lui, le meilleur moyen de sortir de l’isolement géographique et diplomatique. Le commerce entre les nations était vecteur de paix, car tant que les deux parties auraient un intérêt commun, une guerre entre elles serait infructueux et la situation permettrait au contraire de tisser des liens économiques mais également culturels. À l’image des djöllfulins venant d’arriver sur le continent, les sitlantéens cherchaient leur place dans ce monde. Comme le prouvait l’appel aux régions qu’ils avaient lancé à travers le continent, ils entendaient nouer des relations pacifiques avec leurs voisins. Ce geste ne pouvait qu’être salué et Jûken’Maw, bien que n’excluant pas l’infime probabilité d'un hypothétique complot (les participants se trouvaient tout de même prêt d'un territoire appartenant à la congrégation des ombres), se devait d’honorer cette invitation. Il était de bon aloi de participer à cette compétition afin, non seulement de représenter et promouvoir le territoire Est de Duralàs aux yeux du monde, mais également afin de créer en renforcer les liens diplomatiques entre la région montagneuse et la cité sous-marine. De plus, ces jeux, au-delà de leurs aspects pragmatiques, revêtaient une symbolique sacrée. Le djöllfulin supposait que cette compétition était probablement celle que devait se livrer dans des temps anciens (et peut-être encore aujourd’hui) les tribus abyssales afin de régler un litige de manière non-violente, glorifier son village en remportant les épreuves d’Ynatlatt ou encore prouver sa valeur et rendre grâce aux dieux des profondeurs. Suivant cette théorie, Jûken’Maw, par respect pour les traditions locales et afin de reconnaître leurs divinités, partit donc en quête d’offrandes à dénicher dans les fonds marins. Après avoir troqué son masque métallique pour un bandana gris, des verres de plongée ainsi que son respirateur qu’il s’était fabriqué à l’atelier, Jûken’Maw siffla dans les airs. Quelques secondes plus tard fit son apparition Garuda, créature hybride de trois mètres de long, à la croisée entre un hydro-cyno et un lézard à collerette. Cette dernière, outre ses branchies, sa peau écailleuse et ses pattes palmées, avait la particularité de pouvoir cracher des jet d’eau haute pression et de vapeurs brûlants. Arrivé à ses côtés, Jûken’Maw grimpa sur le dos de l’animal amphibie qui s’élança d’un bond fugace à travers la bulle protectrice de Sitlantà. Alors qu’il se plaquait contre sa monture afin de gagner en aérodynamisme, le djöllfulin réfléchissait à l’endroit qu’il avait prévu d’explorer : un cimetière de bateaux s’étant formé assez récemment à quelques kilomètres de cité sous-marine à la suite de la guerre des factions. Si la bataille fut essentiellement terrestre, il y eu quelques affrontements sur mer entre navires de guerre au large du port d’Ishtar. De plus, d’après les rapports de combat, plusieurs caravelles marchandes avaient également été coulées afin de paralyser économiquement l’adversaire. Beaucoup de bâtiments avaient donc sombré et reposaient dorénavant dans les bras des seigneurs des océans, attendant patiemment que quelqu’un vienne déterrer ces trésors engloutis. Propulsée par une musculature imposante couplée à de solides nageoires, Garuda fendait les flots en direction du dernier repos des géants de bois, de cordes et de voiles. Ce n’est après une bonne demi-heure que les deux représentant de l’Est atteignirent finalement leur destination. Ils franchirent un important récif sous-marin parsemés de quelques coraux ci-et-là avant de découvrir une immense étendue de sable au fond des mers sur laquelle s’était fracturé un bonne quinzaine navires en tout genre. Ces derniers, éventrés par le combat ou leur chute sur l'un des multiples pitons rocheux tapissant les grands fonds, exposaient leurs entrailles à la vue des innombrables bancs de poissons, méduses, crustacés et prédateurs des abysses slalomant dans une splendide eau turquoise. Bien que le cadre soit celui d’un panorama désolé parsemé d’épaves et de cadavres rongés par les flots, les couleurs chatoyantes et l’activité débordante de la faune et de la flore englobaient le paysage d’une sorte de… beauté morbide assez déstabilisante. Les coques des navires et les squelettes étaient recouverts de sédiments, mousses, algues et coquillages en tout genre. La nature reprenait ses droits sur la civilisation visiblement… Sans perdre de temps, le djöllfulin descendit de son hydro-cyno, puis se mit à nager jusqu’au vestige le plus proche, un bâtiment de guerre couché sur le côté et éventré par le fond. Une ouverture dans laquelle il s’engouffra après avoir ordonné à Garuda de faire un tour. L’intérieur de la coque était assez sombre. De nombreux morceaux de poutres brisées en biseau ainsi que des restes saillants d’armatures métalliques forçaient Jûken’Maw à une prudence toute indiquée afin de ne pas venir s’empaler dessus par inadvertance. De surcroît, la chasse aux objets fut assez maigre à cet endroit : quelques armes au manche sculpté vinrent garnir le filet du diable à corne, qui laissa sur place plusieurs tonnes d’équipement de combat complètement rouillé. Certaines épaves étaient complètement brisées, voir aplaties sous d’immenses rochers. Aussi, les fouiller serait une perte de temps considérable. Mieux valait optimiser son temps en sélectionnant celles qui semblaient receler abondamment de ressources, comme les navires marchands. Le djöllfulin repéra alors deux navires de commerce qu’il s’empressa d’aller explorer. Cette décision fut payante, car il extirpa du premier bateau un vase antique, un miroir à main en argent ainsi qu’une paire de broches en métaux précieux. Mais, une fois n'est pas coutume, il laissa sur place un bon nombre d'objets de pacotille. Cependant, le contenu de la dernière épave qu’il inspecta fut bien plus généreux que ses prédécesseurs. En explorer les entrailles du navire, Jûken’Maw y dénicha trois imposantes caisses hermétiquement fermées sur les côtés desquels était inscrit leur contenu, provenant d’endroits aussi divers que variés : rhum et vin d’Ishtar et d’Endorial sur la première, épices et café de Wystéria sur la seconde et fruits secs des oasis de Stellaraë sur la troisième. Aucune infiltration d’eau semblait être à signaler. Elles paraissaient formidablement bien conservés malgré l’humidité... Une aubaine. Ces produits venant du continent devaient certainement avoir beaucoup de valeurs pour un pays venant de s’ouvrir au monde extérieur après des dizaines, voir des centaines d’années d’isolement. Restait à faire sortir ces gros conteneurs d’ici. Mais le technophile avait tout prévu. Il extirpa d’une sacoche quelques petites sphère métalliques de la taille d’une orange. Ces dernières, une fois activées, déployaient un ballon de caoutchouc gonflé grâce à l’air contenu dans l’eau et permettant d’y accrocher des objets plus ou moins lourd. En fonction de la manière dont était réglé la pression, le ballon pouvait être gonflé à son maximum et ainsi remonter à la surface en entraînant son contenu, ou bien être réglé modérément et ainsi flotter quelques centimètres au-dessus des fonds-marins, grâce au contrepoids exercé par la marchandise transportée (comme les trois caisses de victuailles par exemple). L’invention était maniable, facile à transporter et relativement efficace. Une fois sorti, Jûken’Maw envisagea un moment de ramener la proue de navire faite en ivoire. Mais face à la logistique titanesque que cela demanderait et au vu de sa récolte déjà importante. Il se contenta finalement d’arracher l’imposant trident en bronze que la sirène d’or blanc tenait entre ses mains avant de l’emmener avec lui. Son sac au trésor sur le dos, et tirant doucement les ballons flotteurs au bout desquels étaient accrochés les caisses, le plongeur, aidé de sa monture Garuda, quitta finalement les lieux pour une lente et longue marche jusqu’à Sitlantà, afin de montrer à ses habitants le résultat de sa chasse aux trésors.
Les cendres de nos ennemis sont le terreau des rêves à venir...
Dernière édition par Jûken'Maw le Mer 30 Aoû 2017 - 2:01, édité 1 fois |
| | | Le JugePersonnage Non Joueur
Messages : 9019 Expérience : 31313
| Sujet: Re: [2017] La force de l'Est Dim 27 Aoû 2017 - 19:56 | | | Puisqu'un des trois participants manque à l'appel sur cette session, un malus a été appliqué à l'équipe. La technologie est une alliée de choix qui s'avère fort compétente. L'équipe de l'Est obtient un total de 42 points. - Moradund Marteau-de-Fer obtient 1 Perle Abyssale pour sa participation de la semaine. Il obtient aussi 1 Perle abyssale pour l'accomplissement du haut fait « Participation à l'Ynatlatt ».
- Jûken'Maw obtient 1 Perle Abyssale pour sa participation de la semaine. Il obtient aussi 1 Perle abyssale pour l'accomplissement du haut fait « Participation à l'Ynatlatt ».
|
| | | Jûken'MawPersonnage décédé
Messages : 518 Expérience : 2559 Âge RP : 92 ans (38 en apparence)
Politique : 141 - Titres:
Vainqueur du tournoi de BaldorHeim (saison 6)
Créateur d'armes (Event)
Chasseur suprême de Pâques
(Event)
Connaisseur suprême
(Event)
Randonneur dùralassien
(Event)
Chasseur de trés'oeuf (Event)
Citrouille de la Convergence (Event)
Pourfendeur de Skarniens (Event)
Percepteur (Faction)
Riche (Porte-bonheur)
Castagneur (Porte-bonheur)
Forgeron d'armures invétéré (Artefact)
Stats & équipements Vitalité: (3302/3302) Vitesse: 922 Dégâts: 1457
| Sujet: Re: [2017] La force de l'Est Lun 28 Aoû 2017 - 15:48 | | | Le Drakensburg… Enfin. Notre histoire commence il y a quelques jours, alors que Jûken’Maw se promenait sur l’une des nombreuses esplanades marchandes de la ville de Sitlantà. Tandis qu’il s’affairait à inspecter les différents étals de pécheurs en quête de matériel, notre cher djöllfulin obtint des informations fort intéressantes de la part de la population locale sur une sombre histoire s’étant déroulé il y a une vingtaine d’années de cela. Selon les dires d’un ancien sitlantéen, ces crétins de pirates avait jadis dérobé une antique tablette faite de pierre d’onyx dans un temple abyssal. Ce genre de tablette, de la taille d’une feuille de papier, permettrait, selon les croyances abyssales, de communiquer avec les dieux des océans. À ce titre, elles étaient utilisées par les grands-prêtres sitlantéens afin d’honorer et vénérer leurs tout-puissants créateurs. Cependant, quelques jours après le pillage orchestré par les forbans, le navire disparu mystérieusement près de la faille maritime de Tzûnbak, une région dangereuse et instable que même les sitlantéens évitaient de fréquenter. L’hypothèse la plus probable fut celle du naufrage à la suite d’une violente tempête (très courantes dans cette partie agitée des mers du sud). Mais d’autres rumeurs plus inquiétantes faisaient l’objet d’une malédiction ayant frappé le navire et l’équipage pour les punir d’avoir offensé les dieux abyssaux. Dans tous les cas, plus personne n’entendit parler du Drakensburg, ni de son équipage… ni de l’énigmatique tablette. Du moins… jusqu’à aujourd’hui. Après deux bonnes heures de traversée sur le dos de Garuda et autant de temps pour ratisser la zone, tout en se dissimulant soigneusement aux yeux des innombrables et mortelles créatures rôdant dans ces fonds marins, Jûken’Maw avait finalement retrouvé le dit navire. Ce dernier, recouvert par une large couche d’algues et de mousse, s’était apparemment brisé au fond de l’immense faille sous-marine de Tzûnbak. Pas étonnant que les recherches n’aient rien donné… Songea le diable à corne tandis qu’il descendait lentement et prudemment la gigantesque crevasse immergée. Mais une question subsistait : la dite tablette serait-elle encore à l’intérieur du navire ? De plus, serait-elle en bon état ? En fait… Existait-elle vraiment ou étais-ce de vieux ragots pour aventurier en mal de légendes et sensations fortes ? Un rictus s’esquissa sur le visage du djöllfulin. Après tout… Avait-il vraiment mieux à faire en ce moment même ? Sans aucun doute. Mais maintenant qu’il était sur place, autant chercher. Et puis, s’il ne la trouvait pas, ce navire aurait sans doute d’autres objets de valeur à lui offrir. C’est ainsi que le représentant de l’Est, armée d’une détermination relative et d’une confiance tout aussi fébrile en ses sources atteignit l’immense bâtiment coincé entre deux parois rocheuses… Avant de s’engouffrer prudemment par sa poupe perforée. Garuda, quant à lui, resta aux aguets, prêt à prévenir son maître au moindre danger qui se présenterait. L’intérieur du navire était immense... mais ravagé. Les dégâts ayant résulté du naufrage du Drakensburg étaient catastrophiques ; tant et si bien que l’on pouvait se demander comment cette épave ne s’était pas encore effondrée sur elle-même. Les trous de part et d’autre de la coque constituaient autant d’entrées et de sorties pour les créatures vivants dans les profondeurs de ces mers. Les poutres de soutènements s’étaient, pour la plupart, brisées lorsque le navire s’était écrasé sur les rochers tapissant les fonds marins. Le choc avait dû être terrible mais fort heureusement… les marins étaient sûrement déjà mort noyés lorsque l’impact se produisit. Jûken’Maw évolua lentement dans l’épave du bâtiment de guerre pirate, croisant par moment quelques squelettes de pirates. S’il n’éprouvait pas la moindre compassion pour cette vermine parasitaire qui vivait en pillant la société, la vision de leur ossature se tenant le cou à deux mains avait quelque chose d’assez déstabilisant. Ces derniers étaient sans doute en train de se tenir la gorge tandis que l’eau pénétrait dans leurs poumons. Une mort lente et douloureuse… Voilà le sort peu enviable que ces idiots avaient gagné en s’attirant les foudres des dieux. Passant son chemin, le plongeur continua son exploration, se faufila parfois dans des couloirs à moitié effondrés, avant d’atteindre finalement la cabine du capitaine. S’il y avait un endroit où des objets rares avaient une chance d’être entreposé, c’était bien ici. La pièce était assez sombre, les murs tapissés de bibliothèques vides dont le bois avait pourri ainsi que de larges zones d’ombre. Une vaste verrière venait diffuser une faible lueur bleutée dans la cabine, donnant à cette dernière une aura surnaturelle. Seul un bureau en bois de bankiraï, fixé au plancher par de solides armatures métalliques, semblaient avoir à peu près résisté aux affres du temps et des profondeurs aquatiques. Tout en adressant une petite prière à Urgaal'Mar, ce qui était assez rare dans la vie de Jûken’Maw pour être noté, le djöllfulin se précipita derrière le meuble avant de commencer à inspecter les multiples tiroirs qu’il comportait. Quelques instruments de mesure rongés par la rouille... la reliure en métal d’un ouvrage sur les mythes de profondeurs… quelques pièces de bronze… Ah ! Un crabe ayant fait de l’un des tiroirs son terrier… Soudain, les yeux de Jûken’Maw s'écarquillèrent alors qu’il ouvrait un énième tiroir, dans lequel était entreposé un petit coffre. Il entreprit alors de l’ouvrir délicatement, puis se saisit de son contenant. Ainsi donc, c’était vrai... Dans ses mains se tenait une plaque en pierre, brillant d’un noir de jais et sur laquella était inscrit de nombreuses lettres, mots et symboles. Sur la gauche du tableau, il pouvait aisément lire ce qui était écrit, en revanche sur sa droite... les inscriptions demeuraient indéchiffrables. Bon… On verra ça plus tard. Le djöllfulin rangea alors précautionneusement la précieuse relique dans le sac qu’il portait sur le dos avant de quitter le navire, tout en faisant attention aux créatures vivant dans les parages. Il rejoignit Garuda puis regagna Sitlantà. Il apprit, après avoir restitué la tablette au grand temple de la ville l’utilité de cette dernière. Le texte indéchiffrable sur la droite de la tablette était en fait un abécédaire en abyssal ancien, aussi appelé la « langue des dieux » par les sitlantéens, car c’était dans cette langue que les prêtres des temples abyssaux (ainsi que les monarques) s’exprimaient à leurs dieux lors des grandes cérémonies religieuses. Les inscriptions sur la gauche, quant à elles, étaient une reproduction exacte du texte sur la droite, mais en langue vernaculaire. De ce fait, n’importe quel prêtre assermenté pouvait, grâce à cette tablette, transmettre la parole des fidèles aux dieux abyssaux. Jûken’Maw, fervent croyant, soupçonnait l’importante valeur symbolique que pouvait avoir cette relique au sein d’une société aussi pétrie de tradition et de vénération des cultes ancestraux que celle des sitlantéens. Restituer cette tablette lui apparu donc comme une action avisée, d’une part afin d’œuvrer à la première épreuve d’Ynatlatt, mais aussi et surtout afin de consolider plus encore ces relations diplomatiques naissantes et prometteuses entre la région de l’Est et la cité engloutie de Sitlantà. Par ces actions, nous semons ensemble les graines de la paix, pour le futur et le bien de nos peuples...
Les cendres de nos ennemis sont le terreau des rêves à venir... |
| | | Ragnör LüpusànghrënTechnophile
Messages : 610 Expérience : 3887 Âge RP : 112
Politique : 227 - Titres:
Ingénieur (Faction)
Destructeur de l'Ombre (Event)
Combattant de l'alliance des quatre (Event)
Citrouille de la Convergence (Event)
Pourfendeur de Skarniens (Event)
Chasseur de poules (Event)
Héros de l'Est (Event)
Jack'o'Piñata (Event)
Hommage de FrörHeim (Event)
Sculpteur de citrouilles (Event)
"Performant" (Porte-bonheur)
Votre technophile préféré (Event 10 ans)
Stats & équipements Vitalité: (3409/3409) Vitesse: 1091 Dégâts: 2009
| Sujet: Re: [2017] La force de l'Est Sam 2 Sep 2017 - 4:06 | | | Comme les autres, Ragnör était à Sitlantà, attendant le top départ de la première épreuve. Il était vêtu pour l'occasion d'une combinaison moulante de sa confection, qui était si atypique qu'elle provoquait les gloussements des autres participants lorsqu'ils le croisaient. La combinaison en question était d'une couleur gris argenté, elle scintillait selon l'exposition à la lumière. Le technophile avait également dissimulé ses mains sous des gants pareils à des pattes de grenouille, et ses pieds sous des chausses semblables à des pattes de canard. En vérité, il avait étudié la question avec un tisserand nain et, après avoir accumulé des recherches sur les animaux aquatiques, l'elfe-lycanthrope s'était aperçu que les pattes avant de la grenouille et les pattes arrière d'un canard permettraient une avancée optimale dans l'océan. L'accoutrement était ridicule, mais son efficacité ne faisant aucun doute.
On lui tendit bientôt une sorte de casque, lui expliquant qu'il s'agissait d'un respirateur-aquatique. Le blondinet observa l'objet avec curiosité, le retournant dans tous les sens et approchant son regard pour discerner le mécanisme qu'il renfermait. Ragnör gardait par ailleurs une oreille attentive aux explications de l'Abyssal. Celui-ci les instruisait sur la façon dont fonctionnait le respirateur : il suffisait de le mettre au niveau de sa bouche comme il le montrait, de le sangler convenablement, et de partir à l'aventure après l'avoir actionné. Une turbine à l'intérieur se mettait alors à tourner, permettant de repousser l'eau, de purifier l'air, et de faire respirer son utilisateur. L'abyssal précisa que le système était utilisable à n'importe quelle profondeur, mais que certains modèles étaient plus sophistiqués que d'autres.
*TOOOOOOOOOOOOOOOOOOOUT* Sifflant dans un coquillage, l'homme à la peau bleutée et aux doigts palmés signala le départ de l'épreuve. Tous les Dùralassiens conviés à l'événement mirent leur respirateur aquatique -pour ceux qui ne l'avaient pas déjà fait- et ils s'avancèrent petit à petit vers la paroi transparente qui protégeait les habitants non-abyssaux de Sitlantà de l'eau de la mer Van Hallen. Quand fut arrivé son tour, le Kazharien tendit sa main en direction de l'extérieur. Lentement, sa main gantée, puis son bras traversèrent la bulle d'air pour aller au contact de l'eau salée et froide. Le Lüpusànghrën réprima un frisson : il était résistant au froid, mais il n'aimait pas particulièrement le contact de l'eau ; lorsqu'il était trempé, il avait l'impression de sentir le chien mouillé !
Lorsque son corps fut totalement passé de l'autre côté de la bulle d'air, il sentit un léger vrombissement émis par le respirateur : la turbine s'était mise à tourner. Ragnör inspira une première bouffée, puis une deuxième. Il pouvait commencer l'exploration. Mais alors qu'il avait effectué une dizaine de mètres, il se mit à toussoter : de l'eau venait de s'infiltrer à l'intérieur du masque, lui faisant boire la tasse. L'hélice s'arrêta, et le jeune homme sentit ses poumons se remplir de l'eau salée qu'il ingurgitait : le mécanisme ne fonctionnait plus, il ne pouvait plus respirer ! Vite, il fallait revenir à Sitlantà. Pris au dépourvu, le Lüpusànghren fut légèrement paniqué, il n'avait pas anticipé un dysfonctionnement. Il gonfla les joues, il devait se retenir de respirer à tout prix. Encore deux coups de jambes, et il serait arrivé. Il traversa quelques secondes la bulle, tombant au sol arrivé à Sitlantà, toussant, et reprenant son souffle. Puis il arracha son casque, avant de le jeter.- Kuff.. Kuff... Votre casque, il... Il est défectueux !- Comment ? Nous allons vérifier cela tout de suite.Reprenant son souffle et restant assis au sol, Ragnör regarda l'abyssal ramasser le casque et se diriger vers plusieurs de ses congénères, certainement les autres organisateurs. D'après les bribes de conversation qu'il captait, les Sitlantéens ne parlaient pas le dùralassien entre eux. C'était plutôt un dialecte étrange, aux sonorités chantantes, presque oniriques. Il discerna toutefois son nom à deux reprises, les êtres aquatiques devaient évoquer le problème. Ils devaient faire vite, s'ils voulaient que le lycanthrope puisse participer à cette première épreuve -dont la durée était limitée à quelques heures dans le temps-. Il les observa soudain partir, certainement pour aller lui chercher un nouveau casque. Entre temps, Ragnör s'était relevé, et il attendait, essayant de rester calme.
Mais sa patience fut mise à rude épreuve lorsque, quelques minutes plus tard, il aperçut un participant aux festivités d'Ynatlatt, d'une région concurrente qui plus est, revenir avec un butin entre les mains. Apparemment, certains avaient déjà fait quelques trouvailles, et ils les ramenaient pour les faire estimer. Le technophile grommela intérieurement et s'impatienta : son problème lui prenait un temps précieux, et son équipe avait confiance en lui, il ne voulait pas décevoir les participants de l'Est... Sautillant sur les jambes, il bougea ses épaules vers l'avant et l'arrière, comme pour garder les muscles chauds et pouvoir partir au quart de tour.
L'abyssal revint enfin, les joues rougissantes, un nouveau casque (plus beau que l'ancien) dans les mains. En arrivant, il le tendit à Ragnör qui s'empressa de l'équiper.- Toutes mes excuses, monsieur. Votre ancien respirateur-aquatique était effectivement défectueux, l'un des côtés était tordu -je ne sais comment- et l'hélice présentait un autre problème, vous avez bien fait de revenir tout de suite.Ragnör acquiesça pour montrer qu'il avait compris et courut en direction de l'extérieur en sautant la tête la première dans la couche de la bulle -qu'il traversa sans aucun souci- pour se retrouver au milieu de l'océan, avec du retard à rattraper. Tout de suite, il sentit que ce respirateur-aquatique ne lui ferait pas défaut, il semblait même plus performant que l'autre. Epris d'une poussée d'adrénaline, il donna un grand coup avec ses deux jambes et avança de pratiquement dix mètres. Sa réflexion était juste : réutiliser les membres des animaux amphibies était une excellente idée. L'exploration débutait.Ragnör avait l'impression d'être plongé dans un monde merveilleux. Se déplaçant à une vitesse élevée pour un humanoïde de son espèce, il jetait des coups d’œil à droite, à gauche, regardant la faune et la flore que les fonds marins exposaient. Des bancs de poissons, des strangulots, des requins-renards. Il crut même apercevoir une élémentaire d'eau à quelques centaines de mètres tournoyant sur elle-même. Tous les animaux aquatiques semblaient vivre dans une parfaite harmonie en cet endroit.
Nageant d'abord en ligne droite, Ragnör se dirigea ensuite vers le fond, se dirigeant vers les abysses. Tout en dessous, une forêt d'algues vacillait lentement au rythme des courants marins et des poissons qui la traversaient. Cette "forêt aquatique" s'interrompait contre une paroi, qui appartenait d'après la grandeur à une gigantesque falaise sous-marine. Le bellâtre technophile s'en approcha, désireux d'épancher sa soif de curiosité. En s'approchant, il remarqua une cavité creusée dans cette falaise, comme si on y avait volontairement fait un trou. Après plusieurs impulsions, il fut arrivé à l'entrée de cette petite grotte sous-marine.
L'intérieur était particulièrement sombre, bien que la grotte ne fût point profonde. Par sécurité, l'elfe-lycanthrope se munit de son harpon et la pénétra, les sens aux aguets. Il mit quelques secondes à s'habituer à l'obscurité, restant comme en apesanteur à l'entrée de la caverne. Il peinait, et cligna plusieurs fois des yeux avant d'y parvenir ; d'habitude, sa nyctalopie était active à tout moment, et ce sans période d'adaptation. Il fallait croire que cette règle était différente sous l'eau, et que l'acclimatation des yeux mettait plus de temps. Cela pouvait s'expliquer par exemple par le manque de luminosité en milieu marin.... Mais revenons à nos moutons, ou poissons (même s'il n'y en a pas dans le cas présent).
Lorsque sa vision fut plus nette, il fit un tour sur lui-même afin d'observer la cavité océanique, remarquant qu'elle devait faire, au plus, dix mètres de profondeur. Elle n'arborait rien de particulier. Hormis un petit objet qui attira son attention : il s'agissait d'un petit médaillon accompagné d'une chaîne d'argent, elle-même coincée dans le creux d'un rocher. A l'aide de son harpon, le lycan extirpa le bijou de la pierre et l'observa. Il semblait ancien, et pourtant il ne souffrait d'aucune usure, que ce soit par l'eau ou par le temps. Il avait la forme d'un hexagone, et était orné d'une pierre de lune encastrée en son sein. Le garçon tenta de retourner celui-ci pour l'examiner (ce n'était pas pratique sous l'eau et avec des gants palmés), et sentit son cœur battre la chamade lorsqu'il vit son inscription, qui elle était à moitié effacée. Sur le dos du médaillon, on pouvait y lire les lettres "Å.S.A". Les mêmes qui composaient le nom de famille de son amie d'enfance et plus encore, Selsya, l'actuelle Jarl de Kastalinn (d'après les dires). Ragnör le prit, et se dirigea vers Sitlantà, en le serrant fortement de sa main droite.
Certes il n'avait pas trouvé de gros trésors comme les Abyssaux d'Ynatlatt le souhaitaient sûrement, mais il avait trouvé un objet qui, peut-être, était précieux. En tout cas, il était symbolique puisqu'il lui rappelait son amie et lui rappelait qu'il était jadis parti à sa poursuite -avant de croiser la route des Kazhariens-. Mais il se jura que lorsqu'il reverrait Selsya, il lui transmettrait ce pendentif. Elle seule saurait dire si ce précieux appartient à sa famille, ou pas... Mais dans un premier temps, il fallait ramener ce maigre butin à Sitlantà, pour montrer que lui aussi, il avait trouvé un trésor. Et dans un second temps, il le reprendrait, pour le garder auprès de lui. Peut-être était-ce du pur hasard, ou bien une véritable coïncidence. Dans tous les cas, Ragnör avait trouvé non pas un, mais son trésor.
Couleur des dialogues : #008080
RP en cours : - ►► ◄◄ Triple-compte de Dilon |
| | | Le JugePersonnage Non Joueur
Messages : 9019 Expérience : 31313
| Sujet: Re: [2017] La force de l'Est Jeu 7 Sep 2017 - 17:58 | | | Puisqu'un des trois participants manque à l'appel sur cette session, un malus a été appliqué à l'équipe. Tous les trésors ont une histoire grandiose à narrer. L'équipe de l'Est obtient un total de 49 points. - Jûken'Maw obtient 1 Perle Abyssale pour sa participation de la semaine.
- Ragnör Lüpusànghrën obtient 1 Perle Abyssale pour sa participation de la semaine. Il obtient aussi 1 Perle abyssale pour l'accomplissement du haut fait « Participation à l'Ynatlatt ».
La session est terminée et les lutteurs de l'Est atteignent un objectif de 91 points. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [2017] La force de l'Est | | | |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|