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- Spoiler:
Code du règlement : 214d8f0d314d3876e41b571ba1bf4e34 (validé par Dougal)
Prénom et nom : Each Uisge
Âge : 317 ans (jeune adulte pour un abyssal)
♀ ou ♂ : Masculin
Race choisie : Abyssal ( Neutre-Muse )
Classe envisagée : Guérisseur ( Salvateur )
Métier envisagé :
Apothicaire, faiseur d'onguent et cataplasme. Herboriste plus justement nommé. Du à ses récolte, d'algues, coraux ou autres substances provenant du milieu aqueux, principalement. Cf histoire
Chasseur occasionnellement. Ce serait plutôt lui la proie, selon ses dire. Cf histoire
Pouvoir : Petite notion empirique d'enchantement de lumière. Voir quelques instants, un petit objet tenu (caillou, bague, coquillage) éclairer à 1m de lui. Comme pourrait le faire certain poisson pour appâter. (Par la suite il pourrait étendre la durée, la portée, la taille de l'objet et peut-être même sans avoir besoin de contact obligatoire.) Cf Histoire.
Mode hardcore : Non, pas pour l'instant. Avec un autre personnage, peut-être.
Mode de présentation : Voie Standard
Each est un abyssal de 2m20, soit un peu plus grand que la normale (pour un abyssal). D'une corpulence avoisinant les 87kg, il possède des épaules voir un buste plutôt large, le reste du corps semble
une écaille un poil mince. Bien que les muscles des jambes soient joliment galbées et développées, l'ensemble paraît plus élancé que massif. Dans l'eau ses déplacements offrent un mouvement ondulatoire d'un dos quelque peu cambré, ce qui donne l'impression de bomber le torse sur la terre ferme, offrant un décroché de bassin curieux. Sur les parties ne possédant pas de fines écailles sa carnation vire à un violet ou lilas, dû à une fine couche de peau bleuâtre. C'est un droitier qui ne possède pas de mains fortement palmé à l'opposé de ses pieds. Ces derniers sont d'ailleurs un des points qui le rendent distant des Muses intégrales, tout comme ses oreilles qui ont presque fusionné avec son crâne, sous une grande chevelure. Ses longs cheveux lui arrivent au bas des omoplates, libres au vent, enfin, suivant son sillage sans attache, ce qui les fait passer sur son visage sans qu'il ne s'en soucie. Cachant facilement, aux yeux inattentifs, les branchies qui lui sont caractéristiques. C'est d'ailleurs la seule pilosité qu'il possède, en plus des doux dessins sur son visage. Ses yeux d'un bleu si profond si sombre que sans lumière vive paraissent noirs. Ce sont les cils qui leur offrent un aspect plus normal, sinon on les penserait un peu trop rond, voir globuleux. Ses sourcils viennent eux aussi aider au dessin en s'affinant à leurs extrémités, tombantes à l'approche du nez et légèrement ascendantes sur la fin de l'arcade. Un visage ovoïde n'offre que peu d'écart de niveau entre les joues et les pommettes, l'ensemble nivelé d'un nez droit, en un “V” prononcé à sa base. D'une bouche étroite, où la lèvre inférieure est très souvent tombante sort une voix chantante et vibrante, surtout sous l'eau ressortant son lien aux abyssaux de la Muse.
Il ne possède qu'un simple tissu autour de la taille, une dague très usée, émoussée au bout d'une “corde” d'algue, d'une cinquantaine de centimètres, noué autour de son poignet et de la petite garde de l'arme, ainsi qu'un coquillage.
Hier est passé, je fais aujourd'hui ce qui doit être fait sur l'instant, demain n'est pas encore arrivé. C'est un observateur empirique l'amenant à une certaine sérendipité. Quand un danger arrivera, il tentera de se cacher ou de fuir, d'invoquer quelque chose pour l'aider. Acculé il sera très premier degré. Face à une situation l'effrayant c'est sans doute la fascination de l'ampleur qui le laissera immobile avant que son corps tétanisé n'arrive à éloigné de ce qui le blesse. Il est plutôt social, maintenant qu'il sort de l'eau cela se verra bien plus. Bien qu'encore réservé. Plutôt sobre, nature plus exactement, il est quelque peu timide, quelqu'un de méfiant mais curieux, porté par les aléas … Si l’amour se présentera, il sera très observateur, ne montrera peut-être pas volontairement son affection lassant naïvement le courant faire son office. Mis à part les abyssaux les autres races sont presque un mystère, quand bien même il en ait aperçu quelques unes sombrant dans l'eau suite à des naufrages ou autre. Vivant au jour le jour. Beaucoup de son caractère va se forger et être changeant en fonction de ses rencontres, bien que certains points seront immuables.
On ne peut pas faire abstraction de son passé, mais nous n'arrivons pas toujours à se le remémorer et c'est avec nostalgie qu'il nous submerge parfois. De quoi peut-on se rappeler à l'aube de nos 317ans, lorsque refont surfaces des images noyées d'incertitude ? D'être né dans une famille de quelques frères et sœurs ? Très peu. Combien sont encore en vie d'ailleurs ? Que l'on descend d'une unions de Muses, mais que l'on s'en éloigne sur certain point ? Sans doute. Est-ce pour cela que le passé semble triste et solitaire. Pourtant. J'ai vécu avec eux pendant des années. Bercé par leurs chants mélodieux, leur amour mêlé à d'étranges regards. Avais-je des écailles trop visibles, des débuts de nageoires excessivement prononcés ? Tout semblais si calme si apaisant quand je me laissais porter par les courants, ces derniers me caressaient bien plus tendrement. J'ai appris ce qu'ils arrivaient à me dire et parfois, par petits groupes, ces êtres que j'ai côtoyé s'en allaient un temps tandis que d'autre restaient avec moi. Je n'ai jamais vu ce leurs yeux voyaient là-haut.
Là-haut … ?
Je passais le plus clair mon temps à tournoyer avec les quelques poissons et autres être qui ne se soucient de rien, à par de vivre. Dans une immensité que je prends conscience seulement maintenant. Maintenant que je l'ai quitté. Leurs couleurs, je me souviens, furent étrangement changeantes dans mes souvenirs. Autant je grandissais, autant je m’élevais vers ces zones où l'eau devenait plus lumineuse que jamais. Ils se paraient alors de tons vifs et qui brillaient. Doucement je constatais aussi les mutations que mon corps offrait. Le temps me les envoies toujours plus flagrantes. Peut-être était-ce pour me protéger que jamais on me demanda de les accompagner à la surface ?
La surface … ?
Restant très souvent dans ces récifs si bas que par moment la solitude me pesait, tous semblaient avoir des choses en tête. Ne descendant pas là où mes yeux ne voyaient pas je restais presque dans le sillage d'une famille distante, m'en détachant parfois. Souvent même. Jusqu'au jour où j'ai pris conscience que je les avais perdus. Ou l'inverse ? Je me rappelais alors les belles couleurs de mes petits compagnons silencieux nageant en banc, ainsi que leurs nageoires. Surpris je fus, lorsque de ne nulle part, alors qu'ils semblaient être partis depuis longtemps, je vis leur petite danse qu'ils faisaient en s'approchant. J'appris, sans le comprendre, que depuis ce moment que je pouvais les “appeler”. Voir ces petits poissons me soulageait. Quelque chose nous liait et nous pouvions nous comprendre sans jamais communiquer. J'ai aussi déduis, à leur comportement, que les algues offraient de nombreuses utilités, extrêmement étonné lorsque certains avaient ce besoin étrange de remonter.
Remonter … ?
Pourquoi ? Mais pourquoi m'en avait-on empêché ? Enfin... je crois . Etais-je un monstre à leur yeux. Non, j'en suis loin. J'en ai croisé. Sa peau n'était que d'écailles. Ses yeux, sortaient de leur logement, près à éclater. Je nageais à ce moment, un long moment, où je l'ai vu s'approcher. Les algues ! Il fallait me cacher, ne serait-ce que pour l'observer. C'est vrai qu'il ne nous ressemblait pas, mais pourquoi devais-je en avoir peur. Sans doute m'avait-on transmit cette sensation, que je compris en remarquant que j'avais moi-même une tension que je reconnaissais chez ma fratrie. Avant même qu'il ne m'ait aperçu son attention fut détournée. Il se dirigea rapidement là-haut, remontant à la surface. En levant les yeux je vis des choses descendre, droit, comme inanimé, comme de la roche fragmentée. Je m'écartais de ces objets. Qui tombaient jusqu'à ne plus les voir.
Voir … ?
Je ne pus me réfréner, ayant trop de questions. Pourquoi tous, qui que ce soit, quoi que soit, s'élevaient où provenaient de cet endroit. Je fusai alors, rapidement entre les algues de pierre en anneaux et de multiple sphère grosse comme une tête. Qu'importe. Des couleurs rougeoyantes dansaient comme des poissons auprès de deux masses sombres et de multiples petites. Toutes l'eau devenait de plus en plus claire et quand sortant à moitié de l'eau, quelque chose dans ma gorge tremblât. Je n'arrivais plus à respirer. Alors, une respiration venant ma gorge inspira, mais mon corps avait replongé là où il était sorti. Sans avoir le temps de comprendre de l'eau entra. J'ai paniqué, je crois. Mon esprit se souvint de beaucoup de remous et de bulles affolées. J'ai dû perdre connaissance. La surface n'était pas pour moi, je l'ai cru alors que j'ai longtemps douté, maintenant j'en suis sûr, je peux y aller. Je n'avais pas été guidé et je n'ai pas appris ce que désormais je sais.
Je sais … ?
J'avais atteint une profondeur que je ne peux mesurer. Je gravis doucement plutôt que de nager. Ne voyant rien, même pas cette terrifiante surface, je me pensais aveugle. Mes mains heurtaient de rugueuse parois. Elles rencontrèrent aussi un dès objet tombé, manquant de peu de si couper. Une partie pointu était séparé d'une partie douce et cylindrique. Le petit objet tenait dans la main et je le pris par son côté sécurisé. Mais à quoi servait l'autre moitié m'étais-je demandé. Etait-il cassé ? Du mouvement non loin me rendit immobile. Cela semblait se rapprocher. Une douleur dans mes oreilles commençaient aussi à se faire ressentir. Je me propulsa de la paroi en espérant de ne pas en percuter une autre. Des pointes serrèrent sur ma jambe gauche. J'ai voulu assommer la bête, mais fut surpris de sentir ma trouvaille traversa un peu une partie de mon assaillant. Je voulais que quelqu'un m'aide, je ne voulais pas être seul. C'est sans doute cruel, mais je sentis passer près de moi de fines nageoires que je reconnaissais. J'avais appelé à l'aide et la créature qui m'avait lâché suite au coup se précipitait sur de plus petites que j'avais, j'en ai peur, envoyé se faire dévorer. Je fuis, j'en ai profité. Toujours dans la pénombre, plus le temps de le prendre, à la verticale je devais remonter.
Remonter … !
La noirceur de ses profondeurs furent autant étouffante que la surface. Mais même dans toute obscurité il y a une pointe de lumière. C'est ce que j'ai vu. Des poissons difformes s'étaient munis d'une petite boule qui les éclaire. Où pourrais-je en trouver ? Comprenant, dans les liens que je pouvais tisser, que cela venait d'eux, il fallait que cela vienne de moi. Je ne fus pas sûr de quand j'ai réussi la première fois, alors que j'avais atteint une zone plus sereine et presque familière, je m'étais concentré. Assit, posé sur un amas d'algue recouvrant une roche, je pris mon temps. À un moment cela arriva. Aucune partie de mon corps ne diffusait de lumière, contrairement au petit coquillage inhabité qui se trouvait sous ma main. Je le garde encore, on ne sait jamais.
Je fus surpris il y a peu de ce que j'ai fait. Un nouveau naufrage, comme on dit, fut pour moi une félicité. De nouveau, avaient chuté du métal trop lourd pour flotter. Comme un signe, on m'appelait. Je nagea vers le haut, lentement, très lentement. Ma gorge se noua plus je m'approchais. Puis arrêtant toutes respirations, je sorti doucement la tête de l'eau. Ce fus de nouveau, presque d'instinct que par le nez ou la bouche je respirais. J'observais une étrange scène que je n'ai compris qu'après. Dans les débris qui flottaient, un être luttait sur un morceau de bois pour ne pas descendre sous l'eau. De multiples plaies saignaient. Presque inconscient il se laissa transporter. Je ne sais pourquoi je l'ai fait. Peut-être que je me revoyais dans les profondeurs et que j'ai pensé qu'il aurait souhaité être aidé et surtout pas seul. Je ne sus d'abord pas trop vers où aller. Je vis ma destination en même temps que je la découvris.
Se fut sur une grande étendue tout petit cailloux. Je pensais avoir sauvé un des miens, mais je n'avais jamais vu quelqu'un avoir des cheveux courts sur le menton. D'ailleurs il me paraissait d'au moins une tête et demi plus petit que moi. Voyant de nouveau le sang couler. Je partis rapidement chercher des algues les plus proches possibles. De ma “dague”, que l'on m'a dit émoussé, j'ai coupé difficilement celle que j'avais appris à reconnaître. Mais est-ce que cela aurait fait suffisamment d'effet ? Certaines m'avaient été utiles par leur solidité et me permettaient de lâcher ma lame sans la perdre, puisque relié à mon poignet. Quand je suis revenu. Un autre de la surface nous avait aperçu. Je m'appliquais à déposer les plantes sur ses plaies quand il s'est approché et m'a souri. Ce dernier avait lui aussi des cheveux au bas du visage. Il posa sa main sur les miennes et après quelque parole il l'enleva. Je fus surpris de le voir retirer mes algues, j'allais l'en empêcher quand, dessous, les plaies avaient cessé de saigner. De par mes plantes et ses mots nous avions sauvé cet homme.
Je sortis pour la première fois entièrement de l'eau. Ce qui est encore une étrange sensation, notamment sous mes palmes n'assurant pas une démarche aisée. Je restai un moment avec eux et appris qu'aussi profond l'océan pouvait être, aussi vaste la terre avait de secret pour moi. D'une certaine pudeur et avec un certain altruisme j’appris à me couvrir, simplement. Portant un simple tissu clair noué autour de la taille. Je pris presque peur d'une flamboyante apparition qui nous éclaira la nuit. Le ciel une immensité s'élevant encore bien trop haut pour être atteignable offrait de multiples et merveilleux changement. J'aurais bien suivi leurs pas, mais chacun avait un but. Et moi, je devais encore lâcher prise de mon milieu aqueux
Si cela n'est pas encore perceptible, son futur est à écrire et ses envies apparaissent sur l'instant. Comment prévoir l'avenir quand le présent est incertain ?
Ici, on veut en savoir plus sur le joueur !
- Ton âge : 25 ans
- Ce que tu fais dans la vie : Peintre/Décorateur
- Tes activités et hobbies : Batterie (+prémices de Clavier et composition)/Jdr “papier“
- Par quel biais as-tu connu ce forum (ou par qui ?) : Bannière du forum “Cabaret du Lost Paradise“
- Quel est ton avis à première vue sur le forum, tes premières impressions, tes remarques –
Colossal.
On impression d'étendu vaste de possibilité.
Un peut intimidant par son aspect massif (de gestion, univers …) mais qui attire par ces possibilité